Flux RSS
Internet
5069 documents trouvés, affichage des résultats 2901 à 2910.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(06/08/2008 16:30:09)
Google veut doper ses Apps sans chasser sur les terres d'Office
Google prévoit d'ajouter des briques supplémentaires à ses services bureautiques en ligne, les Google Apps. Destinés aux entreprises, les prochains outils ne devraient pas alourdir la facture dont s'acquittent les clients professionnels du géant du Web. « Notre but est de valoriser l'offre à prix constant et de proposer des choses étonnantes aux entreprises », a résumé Dave Girouard, le président de la division entreprises de Google. L'initiative du groupe californien s'inscrit dans le cadre concurrentiel l'opposant à Microsoft sur le terrain des outils bureautiques et collaboratifs. Les deux titans de l'IT ont certes adopté des stratégies différentes - Google mise sur un modèle Saas composé de services de base tandis que Microsoft continue de distribuer Office en version à installer sur le poste client - mais ils n'en convoitent pas moins tous deux le marché professionnel. En proposant plus de services pour un coût inchangé, Google entend augmenter largement le nombre de ses utilisateurs. « Nous voulons nouer des relations commerciales avec beaucoup d'entreprises, confirme Dave Girouard, et cela importe plus que de savoir exactement combien nous gagnons de dollars par utilisateur. » Google ne détaille pas les briques qu'il souhaite ajouter à ses services bureautiques. Le président de la division entreprise précise néanmoins que Google s'attachera à développer des applications tendant à simplifier le travail collaboratif. Aussi, il n'est pas question pour Google de chercher à concurrencer Office en proposant autant de fonctionnalités qu'en compte la suite de Microsoft. Le tableur de Google, par exemple, n'est pas conçu pour réaliser des opérations complexes alors qu'« Excel est très bon pour cela. [Mais] il existe des millions de choses pour lesquelles vous pouvez utiliser notre tableur, explique Dave Girouard, et à propos desquelles nous pensons que nous comme largement meilleurs qu'Excel. » (...)
(06/08/2008 13:59:11)Mozilla invite les internautes à imaginer le navigateur de demain
Mozilla donne coup d'envoi d'un chantier visant à imaginer la navigation Web de demain. A cette fin, l'éditeur de Firefox invite toutes les bonnes volontés à se joindre à son projet, qu'il mène en collaboration avec Adaptive Path, l'entreprise ayant refondu l'interface de Facebook. Des travaux doit naître Aurora, un navigateur rassemblant les innovations qui auront été soumises par les participants. Déjà, les Mozilla Labs ont mis en ligne une première vidéo illustrant « l'un des futurs possibles » pour les navigateurs et montrant comment les internautes pourront utiliser ce type de logiciel pour le travail collaboratif, avec des fonctionnalités de messagerie instantanée nativement intégrées à l'application. Des fichiers peuvent être échangés directement et affichés immédiatement en plein écran dans le navigateur. C'est ce type d'idées que Mozilla attend des participants. Dans un billet de blog, le vice-président de Mozilla Labs, Chris Beard, explique que l'éditeur espère que le plus grand nombre rejoindra le projet, et pas seulement des développeurs. Les suggestions pourront prendre la forme de morceaux de code, prêts à l'emploi, ou de simples idées couchées par écrit ou illustrées par un dessin ou une vidéo. La seule contrainte imposée aux internautes souhaitant apporter leur pierre à l'édifice, est que leurs idées doivent pouvoir être librement modifiées ou validées. Pour cela, elles seront soumises à une licence Creative Common, ou Mozilla Public pour les prototypes applicatifs. (...)
(05/08/2008 15:54:36)La vie privée de Larry Page décortiquée grâce à Maps, Earth et View
Aux grands maux les grands remèdes, se sont probablement dit les responsables du NLPC (National Legal and Policy Center), un organisme spécialisé dans la défense de l'éthique dans la vie publique, après que Google a fait part du peu d'attachement qu'il porte à la notion de vie privée sur le Web. A un couple qui reprochait au moteur de recherche d'avoir mis en ligne des clichés représentant le domicile familial, le pantagruélique groupe californien a répliqué que « même en plein désert, la vie totalement privée n'existe plus. » Forts contrarié par cette assertion, le NLPC a décidé de prendre Google a son propre jeu et d'illustrer, en utilisant les outils mis en ligne par le moteur, le danger potentiel qu'ils représentent. Les tenants de l'éthique ont ainsi concocté un PDF de sept pages fourmillant de détails sur la vie quotidienne d'un « haut dirigeant de Google », dont l'identité n'a pas été révélée. Selon le site Valleywag, il s'agirait de Larry Page, le co-fondateur de Google. Dans un premier temps, on apprend que le ponte vit dans une spacieuse villa de Palo Alto, dont on peu voir la façade grâce à une photo issue de View Street. Une vue aérienne, via Google Earth, confirme que la demeure est luxueuse : patio intérieur, piscine, parc paysager, rien ne manque. Dans un souci du détail, le NLPC indique même que 253 mètres séparent la grille d'entrée de la porte de la maison. Pratique pour d'éventuels monte-en-l'air, qui s'apercevront qu'une partie de leur travail est ainsi pré-machée. Ils n'auront par exemple aucune difficulté pour reconnaître la voiture du maître des lieux grâce au cliché - une nouvelle fois issu de View Street - sur lequel la plaque minéralogique est parfaitement visible. Car jacking, mode d'emploi [[page]] Et si nos malfaiteurs préfèrent les joies du 'car jacking' à celles de la cambriole, il leur suffira, pour commettre leur larcin, de se positionner le long du trajet emprunté quotidiennement par l'un des patrons de Google. La tâche sera facilitée par la photo aérienne présentée dans le document du NPLC : la route séparant la résidence de la potentielle victime de son lieu de travail y est clairement identifiée et l'itinéraire détaillé. On apprend que le chemin mesure 7 kilomètres et que 11 minutes suffisent pour aller du domicile au bureau. Les internautes les plus vils auront même, grâce au NLPC, le loisir de sélectionner les points stratégiques pour intercepter le véhicule du 'top executive' : les carrefours imposant l'arrêt par des Stops ou des feux rouges sont tous répertoriés et photographiés. La voie suivie par le NLPC est certes contestable et ne manquera certainement pas de faire grincer de nombreuses dents. Certains objecteront sans doute qu'il est vain de s'en prendre à Google, dont le seul tort pourrait être d'avoir mis en ligne des outils autorisant une incursion dans la vie privée de tout le monde, ou presque. Certes, rétorqueront les autres, Google ne désire évidemment pas jouer les Big Brother : il n'est qu'un éditeur et n'a pas d'autre but que de gagner de l'argent. Cependant, la froideur - voire le cynisme - qui entoure sa conviction (« la vie totalement privée n'existe plus ») n'en est pas moins stupéfiante. Et a servi de détonateur pour qu'explose la colère du NLPC. (...)
(05/08/2008 15:13:50)JO de Pékin : de fausses billetteries en ligne mises hors d'accès
Au chapitre des duperies, la vente de faux tickets d'entrée est un classique du genre. Les JO de Pékin n'y échappent évidemment pas et l'une des principales billetteries frauduleuses mises à jour, www.beijingticketing.com, vient tout juste d'être mise hors d'accès, suite à la demande formulée par les responsables olympiques auprès d'un juge californien. Trente-trois Australiens ont notamment perdu, au total, près de 100 000 A$ après avoir retenu des tickets sur ces sites et l'Australie a ouvert hier son numéro d'appel national (1800 055 555) à l'intention des personnes pensant s'être fait berner. Le principal site incriminé avait l'apparence d'un site officiel, arborant logos des JO, ainsi que numéro de téléphone et adresse postale aux Etats-Unis et en Europe. Néanmoins, Linda Burney, la ministre du commerce australienne, note que s'il pouvait inspirer confiance de prime abord, un examen plus attentif faisait apparaître plusieurs éléments douteux, en particulier l'utilisation d'un vocabulaire anglais assez pauvre et la présence d'erreurs grammaticales. D'autres acheteurs, américains et européens, auraient également été piégés. Le 27 juillet, le site officiel des Jeux olympiques a par ailleurs indiqué que tous les tickets d'entrée avaient été vendus. (...)
(05/08/2008 11:24:04)Forrester voit l'avènement du Daas d'ici deux ou trois ans
Les bases Oracle et autres SGBD d'entreprise ont encore de beaux jours à vivre avant d'être détrônés par les bases de données disponibles en ligne. Néanmoins, prévient Forrester, la technologie mûrit rapidement, et répond déjà à un certain nombre de besoins. D'ici deux ou trois ans, estime le cabinet d'études, les Daas (Database-as-a-service, SGBD hébergés et mutualisés pour plusieurs entreprises) feront partie intégrante des solutions informatiques d'entreprise. Forrester invite donc les DSI (directeurs des systèmes d'information) et DBA (administrateurs de bases de données) à se pencher dès maintenant sur le phénomène. Plusieurs facteurs, indique Noel Yuhanna, l'analyste de Forrester auteur de l'étude, laissent penser que les offres de Daas deviendront sous peu courantes. D'abord, souligne-t-il, malgré la pression sur les prix engendrée par l'apparition d'offres Open Source sérieuses, le coût moyen d'un SGBD d'entreprise a crû ces dernières années d'environ 18% par an, « et aucun fournisseur ne montre de signe laissant penser qu'il pourrait réduire ses prix ». Quant aux offres Open Source, elles nécessitent tout de même d'allouer des ressources coûteuses : matériel et surtout personnel à former et entretenir. Des bases facturées à l'usage, sans coût d'administration en sus Deuxième argument, les besoins de bases de données se multiplient, notamment pour développer et tester des applications. Puis vient le déploiement, qui multiplie les risques de fragmentation des données (lorsque des données concernant un même client ou une même opération se retrouvent dans plusieurs bases). L'apparition d'offres de bases de données à la demande, accessibles en ligne via des technologies classiques (Rest, Soap, ODBC, JDBC, SQL...) et facturées à l'usage, résout ces problèmes, explique Noel Yuhanna. Du moins une grande partie d'entre eux ; notamment lorsque le besoin se limite à pouvoir stocker, retrouver et mettre à jour une donnée, ce qui est le cas de nombreuses applications. Le Daas représente ainsi une solution économique et simple pour des applications collaboratives (tous les participants disposent d'un endroit unique, en ligne, pour partager leurs documents), ou bien pour de l'archivage, puisque l'espace de stockage est illimité (c'est l'affaire de l'hébergeur) et offre de meilleures performances que la bande lorsqu'il s'agit de retrouver des données. Les principaux freins au Daas : les temps de réponse et la sécurité des données [[page]] Evidemment, précise Forrester, il y a des freins. La sécurité des données vient en premier à l'esprit, et elle est intimement liée aux procédures mises en place par l'hébergeur et à sa viabilité et sa crédibilité sur ce marché. Le temps de réponse peut aussi être un facteur déterminant : si le Daas constitue une réponse idéale pour un portail collaboratif ou pour stocker des données accessibles depuis un appareil mobile (dans les deux cas, l'utilisateur sait qu'il passe par Internet et qu'il y aura une certaine latence), il paraît inconcevable pour des applications transactionnelles ou des applications utilisées simultanément par des milliers d'utilisateurs - sauf à disposer d'infrastructures spécifiques, ce qui éloigne de l'idée originale d'une infrastructure de bases de données partagée. Noel Yuhanna donne dans son étude plusieurs conseils pour choisir son prestataire. La liste est encore restreinte. Amazon, avec SimpleDB, Force.com et sa Platform-as-a-service et EnterpriseDB avec Postgres Plus Advanced Server Cloud Edition sont ainsi cités comme les premiers sur ce marché. Néanmoins, l'analyste de Forrester estime que les grands éditeurs du marché devraient prochainement les concurrencer. Déjà, Microsoft propose une bêta de son offre SSDS (SQL Server Data Services), et Oracle devrait faire évoluer ses offres Apex et OnDemand en ce sens. Forrester attend pour très bientôt les offres de Sun, Google et IBM Forrester s'attend aussi à ce que Sun redéfinisse son offre suite au rachat de MySQL : Sun proposait déjà une offre hébergée sur son infrastructure, tandis que MySQL était présent sur le service de 'cloud computing' d'Amazon, EC2. Google dispose aussi d'une offre Daas, mais pas promue en tant que telle pour l'instant : la base de données en ligne BigTable est pour l'instant un composant intégré à Google AppEngine, son offre de développement et de stockage d'applications en ligne. BigTable sert également de support de stockage aux services bureautiques de Google, et Forrester estime que le moteur de recherches devrait rapidement le présenter comme une offre Daas à part entière. Reste IBM, qui dispose de tous les éléments pour constituer une offre Daas. Big Blue en a d'ailleurs mis une en place dans certains de ses centres de Cloud Computing, pour de gros clients. (...)
(04/08/2008 16:58:56)Pour Google, la vie totalement privée n'existe pas
Chez Google, la vie privée n'est qu'une vue de l'esprit. C'est du moins le message que semble faire passer l'hégémonique acteur du Web après qu'un couple américain l'eut poursuivi pour avoir mis en ligne des photos de sa maison sur Street View. Ce service vient compléter Google Maps et Google Earth en offrant aux internautes des clichés réalisés par les équipes de Google dans les rues de plusieurs villes. Le moteur de recherche peut ainsi proposer des images prises au niveau du sol, en complément des photographies aériennes jusqu'alors disponibles. Rapidement, plusieurs internautes se sont inquiétés et ont protesté contre les clichés mis en ligne, ce qui a obligé Google à flouter les visages des passants et les plaques minéralogiques photographiés. Des mesures insuffisantes aux yeux d'Aaron et Christine Boring, selon lesquels les clichés de leur maison mis en ligne par Google illustrent « la conduite insouciante [du groupe] et ont causé des souffrances mentales (sic) ». En réparation, les deux Américains réclament 25 000$. Réponse laconique de Google : « Même en plein désert, la vie totalement privée n'existe pas ». Une assertion affligeante, aux yeux de Ken Boehm, le président du NLPC (National legal and policy center), un organisme de promotion de l'éthique dans la vie publique. Selon lui, « l'hypocrisie de Google est à couper le souffle. Peut-être que dans le monde de Google la vie privée n'existe pas, estime-t-il. Mais dans le monde réel, la vie privée revêt une importance fondamentale et est rognée petit à petit par des entreprises comme Google. » (...)
(04/08/2008 16:56:15)Un set d'outils pour passer outre la censure chinoise
A l'heure où certains reporters s'étonnent de ce que le gouvernement chinois pratique la censure sur Internet, un groupe d'activistes basé aux Etats-Unis rappelle qu'il y a moyen de passer outre. Tao Wang, directeur des opérations du GIFC (Global Internet Freedom Consortium), explique que les outils mis à disposition par son organisation sont utilisés quotidiennement par un million de personnes en Chine. Bien sûr, le gouvernement chinois prend des mesures contre ce type d'outils, et les éditeurs partenaires du GIFC sont donc engagés dans une course sans fin entre gendarmes et voleurs pour faire évoluer les logiciels. L'objectif poursuivi, indique le GIFC, est de faire tomber « le grand firewall ». Au sein du bundle proposé au téléchargement par le GIFC, on trouve Ultrasurf et FreeGate, pour visiter tous les sites Web, GTunnel et FirePhoenix pour protéger son adresse IP et les données transmises, et GPass pour un usage sans restriction de la plupart des protocoles courants d'Internet. (...)
(04/08/2008 15:19:34)Semestriels Iliad : 3 millions d'abonnés en juin, 4 en décembre
Free a franchi la barrière des 3 millions d'abonnés au haut débit au cours du premier semestre 2008. C'est l'un des chiffres clés communiqués par Iliad, la maison-mère du FAI, à l'occasion de la présentation des résultats pour ses deux premiers trimestres. Avec un chiffre d'affaires de 692,2 M€, Iliad voit ses revenus progresser de 20,6% sur un an. Une somme presque intégralement tirée des activités du groupe dans le haut débit : 648,1 M€ proviennent de ce secteur. La progression enregistrée sur la période profite de la recrudescence de nouveaux abonnés. Sur le seul deuxième trimestre, un nouvel internaute sur quatre s'est ainsi tourné vers Free (93 000 au total). Au 30 juin, le FAI comptait 3 134 000 clients et se classait en 3e position sur le marché de l'accès à Internet en France, avec une part de marché de 19,8%. Devant, Orange et SFR-Neuf comptaient respectivement 7,84 millions et 3,67 millions d'abonnés. Davantage d'abonnés qui rapportent toujours plus Les revenus augmentent également grâce à une consommation croissante, par les clients, des services optionnels à valeur ajoutée venant se greffer sur les prestations comprises dans les offres triple play. Ces services ont généré un CA de 168,9 M€ au premier semestre, soit 41% de plus qu'il y a un an. Ils représentent désormais un quart du chiffre d'affaires haut débit d'Iliad (contre environ 20% l'an passé) et permettent au revenu moyen mensuel par abonné d'augmenter de 1,3 €, à 36,3 € HT par mois (rappelons que l'offre tout compris est à 29,99 € par mois). La suite de l'exercice 2008 devrait permettre au groupe d'atteindre les objectifs qu'il s'était fixés en début d'année. Iliad n'aura ainsi aucune difficulté à dépasser 3,25 millions de clients à la fin de l'année : avec l'acquisition d'Alice - qui devrait être finalisée « avant la fin du troisième trimestre » - il y aura plus de 4 millions d'abonnés dans l'escarcelle de Free. Soit au moins autant que l'objectif fixé pour 2010. (...)
(04/08/2008 12:10:24)Les actionnaires de Yahoo reconduisent largement leurs dirigeants
Sans surprise, les actionnaires de Yahoo ont reconduit à une large majorité l'équipe dirigeante à l'occasion de l'assemblée générale du groupe. Alors que certains s'attendaient à des règlements de compte entre les actionnaires et la direction - les uns reprochant aux autres leur gestion de l'offre d'achat formulée par Microsoft - les débats furent en réalité relativement sereins. D'emblée, le président du portail, Roy Bostock, a tenu à souligner que l'offre présentée par Microsoft n'était pas suffisamment alléchante pour être acceptée : « aucune offre mise sur la table n'a jamais été suffisante pour que nous, au conseil d'administration, puissions regarder les actionnaires dans les yeux et leur dire que c'est une bonne affaire pour eux. » Réactions contrastées chez les actionnaires, les uns approuvant le refus adressé au géant de Redmond, les autres regrettant de n'avoir pas eu l'occasion de céder leurs titres aux conditions offertes. Celui qui s'était posé en principal opposant à l'équipe dirigeante en place, le milliardaire Carl Icahn, s'était finalement rangé aux côtés de ceux qu'il villipendait, en échange de trois places au sein du conseil d'administration. « Carl est un garçon intelligent, a assuré Roy Bostock. En dépit des mauvaises choses qui ont été écrites à son sujet, c'est quelqu'un de bien. Nous sommes impatients de le compter comme membre productif du conseil d'administration. » L'enterrement de la hache de guerre et l'union sacrée qui s'en est suivie ont visiblement contenté les actionnaires, qui ont largement accordé leur confiance aux sortants. Roy Bostock a ainsi reccueilli 79,5% des votes en sa faveur et Jerry Yang, le CEO et co-fondateur, 85,4%. Ce dernier avait pourtant été désigné à de maintes reprises comme celui qui avait fait échouer l'OPA hostile de Microsoft. L'équipe de direction ainsi reconduite a d'ores et déjà du pain sur la planche. Outre une éventuelle réouverture des discussions avec Microsoft, elle devra surtout trouver les moyens d'endiguer la chute des revenus du portail. Au deuxième trimestre, Yahoo a en effet vu son bénéfice net reculer de 18% par rapport au T2 2007. (...)
(01/08/2008 14:36:21)Microsoft et l'AEE signalent la qualité de l'eau de baignade
Un petit coup d'oeil sur Internet pour connaître la qualité de l'eau sur votre plage préférée avant de partir en vacances ? C'est ce que Microsoft et l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) proposent depuis le 31 juillet. Water Watch permet en effet d'identifier rapidement sur une carte Virtual Earth l'état de l'eau dans 21 000 sites de 27 pays d'Europe, avec une icône verte, orange ou rouge. Une seconde icône signale par ailleurs l'avis des internautes sur cette même qualité de l'eau. Water Watch s'inscrit dans le cadre plus global d'un projet d'observatoire en ligne de la Terre « Eye on Earth » lancé par les deux partenaires. Ce point d'accès unique aux informations environnementales européennes sera mis en oeuvre petit à petit sur une durée de cinq ans. Il commence fort judicieusement en cette période d'été avec des indicateurs de la qualité de l'eau de baignade. L'objectif d'Eye on Earth est une observation plus ambitieuse de l'évolution de la situation environnementale sur le Vieux Continent. Ainsi, après la qualité de l'eau, suivront des indicateurs sur la pollution de l'air, la présence de pétrole dans l'eau, l'évolution de la biodiversité, la pollution des sols, l'érosion des côtes ou encore le niveau d'ozone au sol. Des liens avec d'autres services de surveillance automatique de l'environnement sont également prévus. Ia possibilité de noter sa plage en ligne Le projet s'appuie sur la cartographie de Virtual Earth et sur la gestion de données, en particulier géospatiales, dans SQL Server 2008. Microsoft et l'EEA feront en sorte de compiler des données provenant de différentes sources afin d'afficher une information simple et fiable que tout un chacun peut manipuler. Le système permet aussi d'attribuer soi-même une note en ligne à un site. Eye on Earth évoluera vers une combinaison d'informations in-situ et de données récupérées par satellite. Dans leur communiqué, les deux partenaires rappellent que l'évacuation des eaux usées dans les eaux de baignade ou la présence de produits chimiques peuvent mettre en danger la santé des baigneurs : des maux d'estomac, des infections respiratoires, mais aussi des pathologies plus graves comme la dysenterie, les hépatites et les encéphalites. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |