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Internet
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(01/02/2008 17:53:32)
Yahoo / Microsoft : Gartner invite à la prudence pendant la transition
C'est le jour du départ de Terry Semel, un des co-fondateurs du portail, que Microsoft se décide à faire son offre sur Yahoo. Tout un symbole. Mais au-delà d'une date anniversaire, cette monstrueuse opération de croissance externe illustre une remodélisation du paysage informatique mondial et de la publicité en ligne. Microsoft, l'éditeur de Windows et n°1 mondial du logiciel, n'échappe pas à la règle. En proposant plus de 44 Md$ pour Yahoo, les intentions de l'éditeur de Redmond sont clairement d'aller chercher Google sur le terrain de la publicité en ligne. « Le marché aujourd'hui est de plus en plus dominé par un unique acteur » déclare-t-il dans un communiqué. Un segment sur lequel l'éditeur peine. Comme Yahoo qui, avec les déboires de sa propre plateforme Panama, a ébranlé tant sa base organisationnelle - cf. le manifeste de beurre de cacahuète - que son chiffre d'affaires. L'idée est alors de chercher l'union sacrée, au prix d'un exorbitant montant. Une fusion que salue Andrew Frank, vice-président chez Gartner, qui alerte cependant le marché sur la période de digestion des deux entités. « Bien que les synergies entre les deux sociétés, que Microsoft évalue à 1 Md$ par an, soient certainement bonnes, la fusion soulève la question de comment ils seront capables de maintenir la pression pendant la période d'intégration. Le marché de la publicité en ligne implique des niveaux constants de service et même la perception d'une diversion peut déboucher sur une perte du marché au profit des concurrents. » Si Microsoft et Yahoo devront maintenir la pression face à un très innovant Google, ils devraient aussi probablement se heurter aux autorités de régulation de la concurrence. « Les lois anti-trust sont aussi un paramètre à prendre en compte dans le cas d'accords de ce type, explique Andrew Frank. Bien que l'administration américaine actuelle ne devrait pas poser de problème, l'Union européenne a été agressive ces dernières années envers de telles fusions. » L'UE avait ainsi examiné de près le rachat de Doubleclick par Google pour 3,1 Md$. Restent en suspens de vastes questions technologiques, parmi tant d'autres. Comment aura lieu le rapprochement des offres de publicité de Live, aQuantive et Panama ? Et quel sera le devenir de Zimbra, solution de messagerie et de travail collaboratif Open Source acquis par Yahoo pour 350 M$, et qui se positionne en frontal à Exchange ? Des éléments de réponses devraient être donnés lorsque la transaction, si elle a lieu, sera finalisée, au deuxième trimestre 2008. (...)
(01/02/2008 16:56:27)Les administrations françaises à la traîne pour recruter en ligne
La deuxième édition de l'étude Monster/Acteurs Publics sur le recrutement en ligne dans les administrations européennes en 2007, confirme deux grandes tendances déjà amorcées en 2006. La migration des offres du support papier vers le online, d'une part, et le retard des administrations françaises en matière de recrutement sur Internet, d'autre part. L'enquête montre en effet que les employeurs européens du secteur public semblent avoir compris les avantages du Net en accompagnant le processus de modernisation du service public. Elle indique parallèlement que l'usage du Net pour recruter reste notablement plus développé dans les administrations du Nord qu'au Sud de l'Europe. Parmi les 27 membres de l'Union, les 10 pays qui, en proportion de leur nombre de fonctionnaires, utilisent le plus Internet, sont tous situés dans le Nord du Vieux Continent. Les Pays-Bas, l'Irlande et la Suède qui s'octroient la tête du classement. La France arrive seulement en neuvième position, mais elle devrait rapidement rattraper son retard. Pour faire face à l'augmentation de ses besoins en recrutement dans la fonction publique suite aux départs massifs à la retraite, l'Hexagone devra recourir à de multiples outils pour publier ses offres d'emploi, dont Internet. En outre, le développement généralisé de l'administration en ligne et plus largement de la modernisation du service public, devrait entraîner de profondes modifications en matière d'usage Internet, notamment dans le domaine des ressources humaines en France comme dans le reste de l'Europe. (...)
(01/02/2008 12:32:32)L'Icann veut taxer la période de rétractation d'achat d'un DNS
0,20$. C'est le prix que compte imposer l'Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) lors d'un dépôt de DNS pour faire barrage aux pratiques parasites dites de « Domain Tasting ». Cette pratique consiste à exploiter la période de rétractation de cinq jours (Add Grace Period) qui suit l'achat d'un nom de domaine. Initialement prévue pour réaliser des modifications sur le DNS en cas d'éventuelle erreur (comme l'orthographe), cette période de grâce est également utilisée pour tester la valeur commerciale d'un nom de domaine. Le principe consiste alors à acheter en masse des DNS, à placer des publicités sur les pages Web s'y rapportant et à calculer les revenus générés sur la courte période. Les moins rentables seront alors revendus, comme l'autorise la rétractation. La pratique ne serait pas anodine. En janvier 2007, 51 millions de DNS ont été enregistrés, mais 48 millions ont été effacés, soit 94%, écrit l'Icann dans un rapport. En découlent alors des problèmes de disponibilités chez les registrars (opérateurs d'enregistrement des noms de domaine) et leurs clients, qui voient le DNS convoité inaccessible à l'achat, mais de façon temporaire. 20 cents pour limiter l'abus du « Domain Tasting » Le paiement de ces 20 cents devrait freiner considérablement cette pratique, argumente l'Icann, car la somme gonflera irrémédiablement la facture des adeptes du «Domain Tasting ». « On peut aujourd'hui enregistrer un million de différents DNS pour cinq jours pour zéro coût. Si cette proposition est acceptée, il en coûtera 1$ pour cinq DNS déposés. Ce qui modifiera le modèle financier de la pratique », raconte Jason Keenan, responsable media pour l'Icann. La proposition sera discutée lors de l'approbation des budgets 2009 de l'Icann, qui aura lieu à Paris en juin. Elle devra alors être approuvée par le conseil d'administration et par les registrars nationaux. (...)
(01/02/2008 12:19:49)Terry Semel quitte définitivement Yahoo
Déjà évincé en juin dernier de son poste de PDG (au profit de Jerry Yang), Terry Semel quitte définitivement Yahoo. Il y exerçait depuis sept mois la fonction de président du conseil d'administration. Roy Bostock, autre membre du conseil, prendra sa succession. Terry Semel était à la tête de Yahoo depuis six ans. Il a contribué à la popularisation du site (qui est passé de 170 à 500 millions d'utilisateurs), mais les investisseurs lui reprochent deux erreurs fatales : d'une part son manque de réactivité face à l'arrivée en force du mastodonte Google sur le marché de la publicité en ligne, et d'autre part de ne pas avoir anticipé l'émergence de réseaux sociaux comme Facebook ou MySpace. L'année 2008 s'annonce définitivement morose pour Yahoo. La société a publié mardi dernier des résultats décevants, avec un bénéfice net en forte baisse sur le quatrième trimestre 2007 (en recul de 23,5%, à 206 M$) et sur l'ensemble de l'année (-12,5%). L'actuel PDG de Yahoo, Jerry Yang, a par ailleurs confirmé la mise en place d'un vaste projet de restructuration. Ce plan prévoit la suppression de 1 000 postes dans le monde (sur un effectif total de 14 300), soit 7% de la masse salariale. (...)
(01/02/2008 12:13:54)Wall Street déçu par le solide exercice 2007 de Google
Résultats exercice 2007 Chiffre d'affaires : 16,6 Md$ (+56%) Bénéfice net : 4,2 Md$ (+37%) Résultats 4e trimestre 2007 Chiffre d'affaires : 4,82 Md$ (+51%) Bénéfice net : 1,21 Md$ (+19%) En dépit des craintes d'un ralentissement de sa croissance dans le contexte d'incertitudes planant sur l'économie mondiale, le mastodonte Google continue d'afficher des résultats en forte croissance, reflétant un solide exercice 2007. Le chiffre d'affaires du géant s'envole ainsi de 56% par rapport à 2006, et atteint 16,6 Md$. Le bénéfice net, à 4,2 Md$, bondit quant à lui de 37%. Pour le seul 4e trimestre, les croissances annoncées s'avèrent également honorables : CA et résultat net progressent respectivement de 51% et 19%, à 4,82 Md$ et 1,21 Md$. Le spécialiste de la publicité en ligne continue de voir croître la part de ses revenus réalisés en dehors des Etats-Unis (48% du CA contre 44% un an plus tôt) : « le marché international est encore naissant, avec un potentiel énorme », a expliqué Eric Schmidt, le président de Google. Même aux USA, pourtant frappés de plein fouet par les conséquences de la crise des subprimes, le groupe de Mountain View se porte comme un charme, selon les commentaires d'Eric Schmidt, qui reste cependant prudent : « nous n'avons observé aucun impact négatif d'une future récession, nous verrons bien ce qui va advenir. » En dépit des croissances à deux chiffres du CA et des bénéfices, Wall Street a tiqué à l'annonce de ces résultats. Les observateurs escomptaient en effet un bénéfice par action de 4,47 $ (contre 4,43 $ annoncé par Google) et tablaient sur un CA légèrement supérieur à celui réalisé. En conséquence, le cours de l'action Google dévisse, perdant jusqu'à 10% sur le Nasdaq. (...)
(31/01/2008 16:32:13)Google et Facebook recrutent à hauts niveaux de salaires à Stanford
Google et Facebook batailleraient ferme pour s'approprier les meilleurs diplômés en informatique. Un billet publié sur le blog TechCrunch rapporte que les deux géants du Net manifestent un intérêt certain pour les étudiants de la prestigieuse université de Stanford, située à Palo Alto (Californie). Quitte à pratiquer des niveaux de salaires démesurés. L'année 2008 vient à peine de démarrer, que déjà, la majorité de la promotion a reçu des propositions d'emploi. Et si l'année dernière, les propositions de salaires annuels à destination des meilleurs étudiants atteignaient communément les 70 000 $, Facebook et Google se disent prêts cette année à surenchérir. Le premier, en offrant 92 000 $, et le second, 95 000 $ de rémunération annuelle aux futurs diplômés de Stanford. La palme revient aux titulaires de Master en informatique. L'un d'eux se serait vu proposer, par Google, pas moins de 130 000 $ de salaire annuel pour un poste de directeur de produit ! Pour TechCrunch, il semblerait que la Facebook Applications class, créée au semestre dernier par l'Université californienne pour former ses étudiants à plus d'une vingtaine d'outils disponibles sur Facebook, suscite bien des convoitises. Ainsi Slide, l'éditeur de widgets et son concurrent RockYou recrutent tout aussi intensivement à Stanford. Pour attirer ses futurs jeunes recrues, RockYou irait même jusqu'à leur annoncer qu'elles seront libres de continuer à développer les applications sur lesquelles elles avaient l'habitude de travailler à Stanford. Même s'il est plus que probable que RockYou risque d'absorber les outils développés en classe, au même titre que les jeunes diplômés. (...)
(31/01/2008 15:28:16)L'Internet indien et moyen-oriental privé de câble
Un seul câble vous manque et tout est déconnecté. Imaginez, lorsqu'il s'agit de deux câbles coupés à quelques encablures l'un de l'autre, en pleine mer, au large d'Alexandrie, et qu'ils constituent un élément essentiel du backbone qui diffuse Internet dans tout le Moyen-Orient et le sous-continent indien. Le coupable de cette petite catastrophe numérique serait un navire pour avoir mouillé l'ancre dans une zone inhabituelle. Elle aurait chassé au point de rompre ces deux câbles. Avec des interruptions partielles de service tant sur Internet que pour les télécommunications sur l'ensemble de son territoire, l'Egypte est le pays le plus affecté par cette rupture inopinée. Là-bas, on parle de catastrophe nationale. Toutefois, l'ensemble du Moyen-Orient souffre d'une baisse des débits. L'onde de choc s'étend jusqu'en Inde, au Pakistan et au Sri Lanka. Le reroutage est une force structurelle d'Internet, mais, en cas de coup dur, cela se fait au détriment de la bande passante. La réparation devrait prendre entre 12 et 15 jours, durée pendant laquelle on va pouvoir mesurer la fragilité des relations avec les sous-traitants et des limites de l'externalisation qui ne tiennent qu'à un fil. L'ampleur des dégâts rappelle celle qu'avait entraîné la rupture d'un câble sous-marin au large de Taïwan fin 2006. Mais, cette fois-ci, c'était un tremblement de terre qui était en cause. (...)
(30/01/2008 09:24:03)Berners-Lee, personnalité ayant le plus marqué l'histoire de l'IT
Tim Berners-Lee, l'inventeur du World Wide Web, est la personnalité ayant le plus marqué l'histoire de l'IT. Il se classe en effet en tête d'une liste de 45 acteurs du monde des technologies, concoctée par la filiale anglaise d'Intel. Le fondeur a réuni un panel de journalistes britanniques, enseignants et autres observateurs de la sphère IT pour désigner ceux qui ont le plus contribué à son évolution. L'ensemble était modéré par un universitaire londonien. Le podium fait la part belle aux agitateurs du Web puisqu'aux côtés de Tim Berners-Lee on retrouve les deux co-fondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page. Viennent ensuite Guglielmo Marconi, l'inventeur du radiotélégraphe, Jack Kilby, qui a mis au point le circuit intégré en 1958, Gordon Moore et Alan Turing, les co-fondateurs d'Intel, entre lesquels s'intercale Alan Turing, considéré comme le pionnier de l'informatique moderne. Trois femmes seulement figurent à ce palmarès dont Meg Whitman, la PDG d'eBay, à la 35e place. Le Wall Street Journal révélait la semaine dernière le prochain départ de la patronne du site d'enchères. La vente à l'encan profite également à la France : Pierre Omidyar, le fondateur d'eBay, est le seul représentant hexagonal à apparaître au classement. Notons pour finir la 31e position de Bill Gates, dépassé par Linus Torvalds (21e) et Steve Jobs (14e). (...)
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