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(12/12/2005 17:33:22)
L'alliance WiMedia court-circuite l'IEEE en faisant approuver son standard UWB par l'ECMA
Le processus de recherche d'un standard pour les systèmes de communications sans fil et à haute vitesse UWB, sensé supporter à terme des protocoles comme USB sans-fil ou Bluetooth, a connu un nouveau rebondissement, hier, avec l'approbation par l'Ecma de la proposition de standard de l'alliance WiMedia, notamment supportée par Intel. Le géant des processeurs, qui a déjà surpris l'IEEE par son attitude pour le moins cavalière dans le processus de normalisation du standard Wi-Fi de nouvelle génération 802.11n, a réussi à faire approuver sa version de la technologie et souhaite désormais que l'IEEE abandonne ses travaux sur UWB. UWB promet des débits de transmission de l'ordre de 500 Mbit/s sur de courtes distances (moins de 10m), mais le processus de normalisation de la technologie au sein de l'IEEE se heurte depuis deux ans à la guerre de tranchées qui oppose Intel et ses partisans, à Freescale et ses alliés de l'UWB Forum, aucun des deux camps ne disposant de la majorité suffisante pour faire passer son standard. Par opposition, l'Ecma, qui est notamment connue dans le monde informatique pour la normalisation de technologies comme Javascript ou .Net a apposé son tampon sur la spécification concocté par l'Alliance WiMedia en moins de trois mois, un tampon qui ouvre éventuellement la porte à la normalisation de la technologie par l'ISO. Le problème dans la validation de l'Ecma est que la technologie proposée par l'alliance WiMedia est loin de faire l'unanimité d'autant que Freescale en est déjà à sa troisième génération de composants, là où les partisans de WiMedia en sont encore largement aux prototypes. FreeScale ne cache d'ailleurs pas son exaspération face à la man?uvre de l'alliance WiMedia :"le mouvement de WiMedia à l'Ecma est décevant, même s'il n'est pas une surprise. L'IEEE est une organisation qui établit des standards mondiaux par consensus alors que l'Ecma est une organisation qui entérine des standards proposés par l'industrie, pour l'essentiel en Europe" explique Martin Rofheart, le directeur des projets UWB chez Freescale. "Au bout du compte, nous pensons que les standards ne prennent leur sens que lorsqu'une solution commercialement disponible se généralise sur le marché" ajoute Rofheart. Il est vrai que Freescale dispose déjà à son catalogue d'une solution à 110 Mbit/s, le XS110. Il prévoit aussi une version à 660 Mbit/s au premier trimestre 2006 et une autre à 1,6 Gbit/s pour le second semestre 2006... (...)
(09/12/2005 18:03:47)France Télécom collabore avec ZTE pour des téléphones Linux
France Télécom et ZTE viennent de conclure un accord de coopération en recherche et développement à long terme. Les deux partenaires entendent notamment appliquer, le "système d'exploitation Linux aux terminaux de technologie 3G de type Smartphones avec le développement d'une interface client particulièrement innovante". Plus généralement, l'opérateur historique français et l'équipementier chinois vont travailler de concert "dans les domaines porteurs des télécommunications et de l'informatique". Dans un communiqué, France Télécom précise que ce partenariat s'appuiera "sur son laboratoire de R&D à Beijing, où les équipes locales de France Télécom analysent les spécificités du marché asiatique et anticipent les évolutions futures du secteur mondial des télécommunications". Les deux partenaires n'ont toutefois pas précisé les dates de disponibilité des produits qui résulteront de leurs travaux conjoints. (...)
(08/12/2005 17:18:07)Les PME méconnaissent encore la VoIP
Plus du tiers des PME françaises ignorent ce qu'est la VoIP selon une enquête réalisée par Pouey International et Telecom Italia auprès de 626 entreprises. Si les PME ont très largement adopté l'usage du haut débit - elles sont 94,6 % à être reliées à Internet par ce biais - elles méconnaissent en revanche la voix sur IP. Seule une PME sur dix - 10,7 % - utilise cette technologie, considérée comme complexe et nécessitant de coûteux investissements par, respectivement, 13,1 et 8,3 % des sondés. Néanmoins, 43,5 % des PME voient dans la VoIP un vecteur d'économie et 15,9 % envisagent de s'équiper, dont la moitié d'ici un an. (...)
(14/12/2005 22:15:01)Alcatel choisit MySQL Cluster pour ses produits réseaux
L'équipementier Alcatel a opté pour la base de donnée open source MySQL Cluster pour équiper ses plate-formes critiques MDS (Multi-Access Data Server), et ainsi ses solutions HLR (Home Location Register) et HSS (Home Subscriber Server). Dans un communiqué, Alcatel explique qu'il utilise MySQL Cluster comme référentiel des informations clés des abonnés. Soit une application très critique, explique Michael Carney, responsable du développement chez MySQL France. « Ce qui a fait la différence notamment avec Oracle, alors en compétition avec MySQL sur cet appel d'offre, ce sont les capacités de haute disponibilité de MySQL Cluster». Les travaux entre les deux sociétés ont débuté il y a deux ans. « Un an de recherche et un an de développement ont été nécessaires pour concrétiser ce partenariat mondial », raconte Michael Carney. « Le projet est actuellement piloté depuis Lannion ». Aucune information n'a été dévoilé quant au montant du partenariat. A noter que MySQL Cluster équipe notamment les systèmes de l'URSSAF et bientôt de l'application de courtage en ligne du Crédit Mutuel, en France. (...)
(08/12/2005 12:07:28)Entente illicite des opérateurs mobiles : l'UFC Que Choisir passe à l'offensive
L'UFC-Que Choisir n'a pas perdu de temps. A peine le Conseil de la concurrence avait-il rendu son jugement, reconnaissant la culpabilité des opérateurs mobiles de collusion en 1997 et 2003, que l'association ouvrait un site Web pour permettre la réparation du préjudice de chaque abonné. Accessible à l'adresse www.cartelmobile.org, ce site propose notamment un calculateur pour évaluer la somme « indûment perçue » par l'opérateur mobile de l'internaute entre 2000 et 2002. Il permet en outre de déposer des témoignages pour soutenir l'action de l'association. Plus de 100 000 internautes se seraient déjà enregistrés sur le site ouvert par l'association. L'UFC-Que Choisir évalue le préjudice de chaque abonné à une centaine d'euros, en moyenne. De leur côté, les opérateurs clament leur innocence et assurent que le régulateur leur a imposé ces échanges d'informations avec la mise en place de son observatoire du marché des mobiles. Dans un entretien accordé au quotidien Les Echos, Paul Champsaur, actuel président de l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (Arcep), souligne que « l'enquête a mis en lumière que les échanges d'informations entre les trois opérateurs allaient bien au-delà de ce que nous demandions. » Et de souligner qu'il « y a de plus une différence entre s'échanger des informations détaillées pour coordonner des actions illicites et prendre connaissance d'une information partielle dans les communiqués trimestriel de l'Arcep ! » (...)
(08/12/2005 12:11:09)Bouygues Telecom s'attaque à Freemove sur les tarifs du roaming
Selon le quotidien Les Echos, Bouygues Telecom vient de porter plainte auprès de la Commission Européenne, contre Freemove. Cette alliance regroupe les filiales mobiles de France Télécom, Telecom Italia, Deutsche Telekom et Telefonica. Selon Bouygues Telecom, les partenaires de Freemove forcent les communications de leurs abonnés en déplacement à l'étranger à transiter de préférence sur les réseaux de leurs partenaires. Par ailleurs, les communications des abonnés Vodafone transitent de préférence sur le réseau de SFR. Du coup, Bouygues Telecom n'a plus vraiment l'occasion de profiter de la manne des appels passés en situation d'itinérance. Selon Les Echos, Freemove indique ne pas avoir été notifié de la plainte. (...)
(08/12/2005 12:07:47)RIM pourra continuer d'exploiter son service aux Etats-Unis
L'office américain des brevets vient de rejeter l'un des brevets revendiqués par NTP dans son action à l'encontre de RIM, éditeur du service de messagerie mobile Blackberry. L'agence américaine relève un manquement aux obligations d'information lors du dépôt du brevet : NTP aurait mentionner l'existence antérieure de travaux de l'opérateur Telenor relatifs aux éléments brevetés. NTP a engagé une procédure contre RIM en 2001 pour violation de brevet. NTP a remporté une première victoire en 2002, ouvrant la voie à un accord entre les deux parties. Cet accord a été rapidement dénoncé. NTP a alors engagé une procédure pour faire interdire la commercialisation des services et des terminaux de RIM aux Etats-Unis et a obtenu gain de cause. Mais la décision a été suspendue pour la durée de l'appel déposé par RIM. Depuis, le canadien a demandé que les brevets revendiqués par NTP fassent l'objet d'un nouvel examen, arguant de l'intérêt général. NTP peut encore répondre au rejet exprimé l'office américain des brevets. (...)
(05/12/2005 17:47:22)Stockage des données : les ministres de l'intérieur doublent la durée
Les ministres de l'intérieur européens ne se sont pas laissés attendrir par les amendements des euro-députés : alors que ces derniers, via la Commission des libertés civiles, entendaient limiter la durée de conservation des données de connexion à douze mois, Nicolas Sarkozy et ses vingt-quatre collègues ont doublé ce délai. Les ministres se sont prononcé à la majorité qualifiée pour la rétention pendant deux ans des données relatives aux communications téléphoniques et électroniques, en laissant la possibilité aux pays qui le souhaitent d'aller au-delà de cette durée. Seules l'Irlande, la Slovénie et la Slovaquie se sont opposées. Les membres des gouvernements se sont également prononcés sur le cas des appels inaboutis, pour lesquels la conservation des données ne sera obligatoire que pour les opérateurs s'y adonnant déjà. Enfin, les ministres de l'Intérieur ont suivi deux mesures soutenues par les députés européens. Les données de connexion ne pourront être conservées que dans le cas de crimes graves, une notion qui reste encore à définir. Par ailleurs, les opérateurs et fournisseurs d'accès seront en droit de demander une indemnisation pour les frais engendrés par les opérations de stockage des logs. (...)
(02/12/2005 17:12:19)Les opérateurs mobiles payent leur collusion au prix fort
"Il convient de relever que les ententes sur la répartition des marchés sont considérées par les autorités de concurrence comme injustifiables et comptent donc parmi les plus graves", explique le Conseil de la concurrence dans sa décision du 30 novembre. Une décision qui condamne les trois opérateurs mobiles oeuvrant dans l'Hexagone à une amende cumulée record de 534 ME pour la collusion qu'ils ont organisée et appliquée entre 1997 et 2003, et plus particulièrement à partir de 2000. Plus concrètement, les opérateurs sont condamnés pour avoir échangé des informations sur leurs parts de marché et le nombre d'abonnés, et pour s'être entendu afin de maintenir leurs parts de marché. Face à une organisation s'apparentant à un "Yalta des parts de marché", le Conseil s'est montré particulièrement sévère, qualifiant de "particulièrement graves" les man?uvres des opérateurs et les accords censés répartir entre-eux le marché, cette collusion ayant eu pour conséquence, aux yeux du régulateur, un dommage à l'économie. S'appuyant sur des documents saisis dans les locaux des opérateurs, le Conseil illustre le caractère secret des pratiques mises en place. En témoigne cette note du directeur général adjoint licences de Bouygues Télécom : " Je vous rappelle que ces chiffres sont échangés entre les trois opérateurs à titre confidentiel. Ils ne doivent en aucune façon être communiqués à l'extérieur et notamment pas auprès de nos instances réglementaires (ART, ministère,...)". A Orange et SFR échoient les plus grosses pénalités. Les deux opérateurs, qui se partageaient 80 % du marché en 2003, sont ainsi condamnés à payer respectivement 256 ME et 220 ME, soit 6,4 % et 3,1 % de leur chiffre d'affaires 2004. Bouygues s'en sort relativement mieux, avec une pénalité de 58 ME, soit 1,78 % de son CA 2004. Les condamnés ont immédiatement réagi, indignés par des accusations qu'ils réfutent en bloc et par l'ampleur des sanctions. Orange "conteste la réalité d'un quelconque pilotage concerté du marché" et interjette appel de la décision. Même constat du côté de SFR qui s'offusque et se dit "profondément choqué". Motivée par cette condamnation, l'association UFC Que Choisir, qui avait dénoncé les comportements anti-concurrentiels des opérateurs dès 2002, revient à la charge : " cette décision n'est qu'une étape et l'heure de la réparation de chaque abonné est maintenant venue". Pour ce faire, l'association met en ligne un outil chargé d'estimer le préjudice subi par les consommateurs. Ainsi, pour un abonné chez SFR, fidèle à son opérateur depuis 1999, et détenteur d'un forfait à 40 E, l'UFC estime ce préjudice à 112,79 E. L'Union fédérale invite les clients mécontents à remplir un dossier sur son site et entend mener une action judiciaire d'envergure contre le triumvirat des télécoms. A la clé, somme énorme, supérieure au milliard d'euros. On comprend mieux l'exigence de discrétion dans la note de Bouygues Télécom. (...)
(02/12/2005 17:08:24)Sortie de la version 2.0 de Skype : intégration à Outlook et appel vidéo
Skype a publié hier la version bêta 2.0de son logiciel client avec pour principale nouveauté le support de la visiophonie. Pesant 8 Mo, le logiciel s'installe sans difficulté au-dessus des versions existantes de Skype. Lorsqu'une webcam est installée sur le poste de l'utilisateur, le logiciel permet de passer des appels en mode vidéo. Skype a passé des accords avec Creative et Logitech pour certifier leurs caméras et a développé des passerelles entre son logiciel et Microsoft Outlook, afin par exemple de pouvoir passer des appels directement depuis un contact ou une adresse e-mail Outlook. Skype a aussi noué des accords avec Weblog et Sixapart pour permettre des appels directement depuis un bouton graphique inséré dans les blogs de ses utilisateurs. (...)
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