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(06/10/2011 10:19:11)
SAP va promouvoir la co-innovation avec ses clients
Tous les ans, la convention annuelle de l'USF (le club des utilisateurs francophones de SAP) est un moment fort pour toute la communauté des clients de l'éditeur. Les 5 et 6 octobre, la convention 2011 s'est réunie au Palais des Congrès de Strasbourg avec un millier de participants. Ceux-ci ont pu participer à 78 ateliers dont 7 internationaux en Anglais (avec traduction simultanée), animés par les 48 commissions thématiques du club (dont l'ex-club BO), et 8 conférences plénières. Ils ont aussi pu visiter un village de 66 partenaires de l'écosystème SAP. Enfin, SAP et l'USF ont officialisé un partenariat permettant de lancer une véritable co-innovation entre l'éditeur et ses clients, pour un bénéfice mutuel.
La complicité affichée contraste singulièrement avec la pas si ancienne guerre de la maintenance. Comme quoi les clients ont tout intérêt à s'organiser pour se faire entendre, si nécessaire en frappant fort, pour ramener les fournisseurs à des pratiques plus positives. La maturité de la relation USF-SAP et le dynamisme du club ne se retrouvent pas dans les autres communautés autour des grands fournisseurs, comme Oracle ou Microsoft par exemple.
Le risque au coeur de la convention
La thématique générale de cette convention était l'appréhension des risques au delà de la seule sécurité informatique. Alain Juillet a ainsi animé une plénière sous l'aura de son impressionnant CV : fils de Pierre Juillet, ancien patron de la DGSE, ancien haut responsable auprès du Premier Ministre pour l'intelligence économique, président du Club des Directeurs de la Sécurité d'Entreprise (CDSE), président de l'Académie de l'Intelligence Economique... Il a ainsi insisté sur le rôle de prévention (donc d'anticipation des crises) et de protection du directeur de la sécurité. Il a surtout regretté le manque de concentration des entreprises sur le problème de la sécurité, surtout de leur patrimoine immatériel : « les responsables métier n'ont pas toujours conscience de la valeur des informations qu'ils traitent pour des agresseurs. Les rapports de stage se vendent 15 à 50 euros sur Internet et sont de vraies mines d'or ».
L'ère numérique supprime la hiérarchie
Comme, après lui, le sociologue Stéphane Hugon, il a attiré l'attention sur les évolutions culturelles fortes qui ont actuellement lieu en lien avec l'émergence de la société numérique. Jadis, même en cas de grèves dures voire violentes, la règle était la protection de l'outil de travail au sens le plus large. Aujourd'hui, la malveillance interne n'est plus exceptionnelle en lien avec les remises en cause du modèle hiérarchique au profit du modèle participatif. Désormais, l'individu attend une reconnaissance propre et revendique une identité sans lien avec son emploi. Le chef comme l'expert doivent reconnaître une égalité avec les autres participants : il y a échange et non plus parole divine descendante.
Malgré tout, Nicolas Sekkaki, DG de SAP France et Maghreb, a voulu tempérer : « les entreprises doivent faire confiance aux nouvelles générations comme les Anciens nous ont fait confiance. Elles savent comment le numérique, par exemple les réseaux sociaux, ont transformé leur vie et comment les entreprises peuvent en tirer profit. Le monde change rapidement, les cycles de projets doivent donc être plus courts. »
C'est dans cette logique qu'a été définie le nouveau partenariat entre l'éditeur et les clubs utilisateurs à travers le monde. Il s'agit pour SAP de coller au plus vite et avec la plus grande réactivité possible aux besoins de ses clients.
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Les clubs seront ainsi appelés à collaborer à l'évolution des produits de l'éditeur dans un programme à trois étages. Celui-ci a été testé en Allemagne et est aujourd'hui étendu à la France, à la Grande Bretagne et aux Pays-Bas. Le niveau le plus ancien est aussi le plus élevé. Rebaptisé « customer advisory council », il s'agit d'associer les clients aux grandes orientations stratégiques de l'éditeur. La roadmap produits est une source régulière de conflits entre les clients et les éditeurs. La transparence et l'écoute seront désormais, pour SAP, les règles au travers de la « customer engagement initiative ».
Une méthodologie stricte pour gérer les besoins des clients
Enfin, le plus concret des niveaux est aussi le plus original. Le « customer connection » consiste à gérer les mille demandes régulières de petites améliorations fonctionnelles. L'expérience allemande a ainsi généré en un an une centaine d'améliorations.
Les sujets seront ouverts tour à tour, par petits groupes, afin d'éviter un encombrement et un désordre peu compatibles avec l'esprit SAP. Le calendrier des sujets (par exemple : le secteur de la distribution, les modules décisionnels...) sera connu d'avance afin que les clubs d'utilisateurs puissent organiser en amont la collecte des désirs des entreprises. Sur une période de 6 à 8 semaines par sujet, les clubs collecteront les demandes de leurs membres et les déverseront dans une base mondiale. Cette période sera une phase également de discussion pour constituer un consensus au travers de « votes ». Par ailleurs, cinq clients dans le monde (dont un leader) doivent s'engager à être des co-créateurs actifs et notamment à tester les modifications réalisées par SAP.
Une fois la première phase achevée, SAP a quatre semaines pour finaliser l'étude d'impact des modifications demandées. Si la remise en cause est trop profonde, la modification pourra ainsi être renvoyée vers les niveaux supérieurs (roadmap, stratégie). Au terme de cette phase, SAP indique pour chaque demande si oui ou non le développement demandé va être réalisé. Si c'est non, la raison du rejet sera précisée. En cas de réponse positive, le développement sera livré en version de production dans les six mois.
SAP, agent recruteur de l'USF
Les clubs d'utilisateurs devenant de fait les interlocuteurs uniques de SAP dans les demandes d'évolutions des produits, le rôle de ceux-ci se trouve ainsi accru et institutionnalisé. Une telle attitude est une première pour un fournisseur informatique.
Dans les prochains jours, la direction de SAP France va envoyer un courrier postal à tous ses clients pour expliquer la démarche. Ce courrier sera suivi de vagues de courriels. Chacune de ces communications intégreront l'indication d'un contact auprès de l'USF. De la même façon, chaque nouveau client de SAP se verra indiquer un contact de l'USF et décrire la procédure de co-innovation. La maturité et la complicité entre l'USF et SAP ne peut qu'étonner après les épisodes difficiles des dernières années. Les engagements pris par l'éditeur sont particulièrement forts. Il restera donc à juger sur pièce de leur effectivité. (...)
OpenWorld 2011 : Oracle annonce son cloud public et un réseau social
Avec la disponibilité générale des applications Fusion, disponibles en mode licence classique, mais également fournies comme un service en ligne, Larry Ellison, PDG d'Oracle, a officialisé hier à San Francisco l'annonce d'un cloud public. « Puisque nous avons une suite applicative qui fonctionne dans le cloud, je pense qu'il nous en faut un », a-t-il plaisanté après être revenu sur les six années investies dans le redesign de la couche middleware Fusion et la réécriture de la centaine de modules de Fusion Applications (Finance, gestion du capital humain, projets, achats, supply chain management, CRM...).
Il s'agit ici à la fois d'une plateforme PaaS (plateform as a service) et SaaS (software as a service) hébergée et gérée par Oracle. « Tout le monde a un cloud, il nous en faut un », a surenchéri le PDG en mettant les rieurs de son côté. « Mais le nôtre est un peu différent : il est basé sur des standards de l'industrie et supporte une interopérabilité complète avec les autres clouds et avec vos datacenters sur site parce que nous partageons tous les mêmes standards ».
Services de base de données et services Java
Au premier niveau du cloud, on trouve un service de base de données et un service Java. Sur un second niveau, Oracle propose ses applications Fusion. « Vous pourrez prendre n'importe quelle base Oracle existante et la migrer vers le cloud, a assuré Larry Ellison. Vous pouvez aussi la ramener chez vous si vous voulez ou encore, la porter vers le cloud d'Amazon, et faire l'aller-retour autant de fois que vous voulez. Tout est portable parce que tout ce que nous faisons est standard. »
De même pour le service Java proposé. L'entreprise qui souhaite étendre son application par l'ajout de briques développera celles-ci en Java afin de pouvoir les porter dans tous les environnements supportant Java. « Cela peut être Amazon ou le cloud IBM », suggère le PDG d'Oracle.
« Méfiez-vous des faux clouds ! »
« En revanche, n'essayez pas de l'amener sur la plateforme Salesforce.com, cela ne fonctionnera pas. Même avec le rachat d'Heroku qui propose une version dérivée de Java. » Le matin même, Marc Benioff, le PDG de Salesforce.com, avait convié les journalistes dans un café proche du centre de conférences pour se plaindre de l'annulation, par Oracle, du keynote qu'il devait donner sur OpenWorld 2011. L'intervention de Salesforce.com avait été déplacée au lendemain, soit après l'annonce du cloud public d'Oracle, comme on le comprend maintenant. Pour cette fois, l'avantage est donc allé à Larry Ellison qui ne s'est pas privé d'entonner le couplet habituellement réservé à Marc Benioff. 
« Méfiez-vous des faux clouds », a ainsi lancé le PDG d'Oracle, reprenant à son compte le fameux slogan de son ancien collaborateur. « Quelqu'un de très célèbre dans le monde du cloud l'a dit : Méfiez-vous des faux clouds ! Quel bon conseil ! », a lancé Larry Ellison. « De fait, il y a une énorme différence entre les vrais et les faux clouds. » Et de rappeler les standards de l'industrie sur lesquels le sien s'appuie : outre Java, BPEL pour l'intégration, XML et les web services. « Salesforce utilise Apex. Si vous utilisez Apex pour développer une application, vous restez dans Salesforce. Vous pouvez y entrer, mais pas en sortir ». La salle de quelque 10 000 personnes n'a pas boudé son plaisir à cette évocation, Marc Benioff ne perdant pas lui-même une occasion d'aller sur ce terrain.
Oracle cède lui aussi au réseau social
Larry Ellison a aussi évoqué la sécurité et expliqué que les données de chaque client étaient gérées dans une virtuelle machine séparée. « Pas de multi-tenant, mais des bases de données séparées et sécurisées. Le multitenancy était une bonne solution il y a dix ans. Maintenant, vous pouvez disposer de ressources à la demande parce que l'environnement est virtualisé ». Les services communs proposés dans le cloud public d'Oracle incluent la gestion des ressources, l'isolation des données, la sécurité, l'intégration et l'échange de données, la recherche de virus, la gestion des listes blanches, ainsi que des services centralisés de surveillance des applications. Dans son cloud, Oracle va aussi donner accès à des bases d'informations, comme celle de Dun & BradStreet.
Les fonctions de réseau social sont intégrées aux applications Fusion.
Enfin, le PDG a également annoncé l'arrivée d'un réseau social intégré à ses applications Fusion. Une évolution que l'éditeur n'avait originellement pas inclus dans ce projet mais rendue nécessaire par l'adoption de ces modes de communication. L'accueil réservé au réseau social Chatter, de Salesforce.com, n'a peut-être pas non plus été étranger à l'arrivée de ces fonctions dans le cloud d'Oracle. (Mise à jour) Pour l'instant, seules les offres Fusion CRM et Fusion HCM sont disponibles dans le cloud. Le réseau social et les services Java et de base de données ne le sont pas encore, mais on peut s'enregistrer en ligne pour être alerté quand ils le seront. Pour en savoir plus sur les fonctionnalités proposées (Fusion CRM, Fusion HCM, Social Network, service Java, service Database) : http://cloud.oracle.com.
Sur OpenWorld 2011, Larry Ellison a terminé sa conférence en réalisant lui-même, seul sur scène, une démonstration d'une application de CRM dans le cloud, sur tablette et sur PC, en prenant largement appui sur les nouvelles fonctions de réseau social.
La tarification du cloud public d'Oracle sera basée sur un abonnement mensuel et chaque service pourra être acquis indépendamment des autres.
Illustration principale : Larry Ellison, PDG d'Oracle, sur OpenWorld 2011 lors de l'annonce de son cloud public (crédit : MG)
Steve Jobs, l'homme qui a réussi à changer le monde numérique
Personnage emblématique et charismatique, Steve Jobs fut l'artisan de nombreux projets qui auront profondément marqué la micro-informatique et l'univers numérique, du Mac à l'iPad, en passant par l'iPod et l'iPhone. Partout dans le monde, et plus particulièrement aux Etats-Unis, nombre de personnalités lui ont immédiatement rendu un vibrant hommage, Barack Obama en tête, qui le classe parmi "les plus grands inventeurs américains".
Né le 24 février 1955 à San Francisco, en Califonie, Steve Jobs fut adopté peu après sa naissance, et élevé dans ce qui allait devenir plus tard la Silicon Valley, carrefour mondial des nouvelles technologies. Après seulement un semestre à l'université, il abandonne ses études pour rejoindre, en 1974, l'éditeur de jeux vidéo Atari. Avec son salaire, il finance un voyage spirituel en Inde.
Steve Wozniak et Steve Jobs, les deux mythiques fondateurs d'Apple
Naissance d'Apple en 1976
En 1975, avec Steve Wozniak, rencontré quelques temps auparavant, Steve Jobs se lance dans la conception d'un ordinateur personnel. Le projet est présenté à Atari et à Hewlett-Packard, mais sans succès. Les deux Steve, passionnés d'électronique, décident alors de fonder leur propre entreprise, grâce à l'argent de la revente d'un combi Volkswagen et d'une calculatrice scientifique.
Le 1er avril 1976 marque la fondation d'Apple, à Cuppertino, près de San Francisco. Le logo de la marque représente alors le scientifique Isaac Newton, appuyé contre un pommier, dont le fruit symbolisera par la suite la société. Apple attire ses premiers investisseurs (dont Mark Markkula, PDG de 1981 à 1983) et vend les premiers exemplaires de l'Apple I, au prix de 666,66 dollars. Ces derniers ont un boîtier en plastique dont le design est assuré par Steve Jobs, tandis que Steve Wozniak gère le volet technique de la machine.
Le père du Macintosh
Fin 1980, la société est cotée en bourse, écoule des milliers d'ordinateurs auprès des particuliers et des professionnels, et ses deux fondateurs deviennent millionnaires, à moins de 30 ans. Le logo est alors une pomme croquée, et son teint arc-en-ciel témoigne de la capacité de l'Apple II à afficher une interface graphique en couleurs.
En 1984, Apple lance le Macintosh,un projet opportunément repris par Steve Jobs qui avait tout misé sur un ordinateur beaucoup plus cher le Lisa. Le 1er Mac se veut abordable et simple à utiliser. C'est le premier à intégrer une interface contrôlée à la souris, une idée empruntée à Xerox. Le nouveau produit est porté par une publicité légendaire, diffusée le 22 janvier 1984 lors du Super Bowl, qui fleure bon les années 80 avec sa naiveté. Inspiré par le roman 1984 de George Orwell, ce spot, réalisé par Ridley Scott, met en scène une jeune athlète, marteau à la main, venant libérer le monde de sa conformité, Big Brother étant alors incarné par le géant de l'informatique IBM.
Commercialisé deux jours après la fameuse publicité, le Macintosh est salué aussi bien pour son innovation logicielle que matérielle. L'appareil, livré avec les applications MacPaint (édition d'images) et MacWrite (traitement de textes), est notamment très apprécié des professionnels de la presse et des graphistes.
Mais le succès du premier "Mac" est relatif. Les ventes ont du mal à décoller et l'ordinateur souffre d'un manque de mémoire vive (128 Ko) et de logiciels, du fait de son incompatibilité avec les autres systèmes d'exploitation. Et suite suite à des luttes intestines1985, Steve Jobs, bien connu pour son caractère difficile et sans concessions, est finalement viré par la direction d'Apple.
Evincé puis rappelé pour sauver Apple
Steve Jobs fonde alors sa propre entreprise d'informatique, NeXT, spécialisée dans les stations de travail professionnels et les logiciels, et rachète, en 1986, les studios d'animation Pixar. Parallèlement, Apple rame. Elle sort des machines décevantes, et perd de l'argent dans des projets sans fin (MacOS 8 connu sous le nom de code Copland, Open Doc...). La firme à la pomme est surtout précipitée dans le déclin par la concurrence des IBM PC et l'émergence de Microsoft, nouveau géant du logiciel. C'est vers ce dernier que la société de Cupertino se tourne en 1996 pour éviter la faillite. Pour échapper à des accusation de monopole, Microsoft acquiére 150 millions de dollars d'actions Apple sans droits de vote. Ces nouvelles réserves permettent à la firme de Cupertino de racheter NeXT ainsi que son système d'exploitation NeXTSTEP. La transaction marque le retour de Steve Jobs aux commandes du groupe qu'il avait fondé près de 20 ans auparavant. Le grand perdant de l'histoire est Jean-Louis Gassée, un des dirigeants d'Apple de 1981 à 1990, dont le système d'exploitation BeOS avait été mis en concurrence avec NeXTSTEP. Trop gourmand, il est écarté au profit de NeXT et fini par tombé dans l'escarcelle de Palm qui s'en servira pour lancer webOS.

Steve Jobs et Bill Gates, deux visions opposées de l'informatique
L'iMac, la révolution du design
Nouvelle ère, nouveau produit : en 1998, Apple sort l'iMac. Il s'agit d'un ordinateur tout-en-un, combinant un moniteur et une unité centrale dans un même boîtier en plastique transparent et coloré façon bonbon acidulé. La machine est dotée de ports USB, et se passe du lecteur de disquette au profit d'un lecteur de CD-Rom. A lui seul, le premier iMac traduit la philosophie de Steve Jobs : proposer une machine esthétique, simple à prendre en main, et qui soit au service de l'utilisateur. Succès garanti. En mois de six mois, Apple écoule 800.000 iMac.
Tour à tour, Apple se lance alors dans l'acquisition et la conception de nouveaux logiciels (montage vidéo, édition d'images, arts graphiques, etc.) et la mise en place de son système d'exploitation Mac OS X. Steve Jobs a fait d'Apple un nouveau géant de l'informatique, qui se pose comme l'alternative des PC sous Windows. Les Mac sont désormais vendus dans la propre chaîne de boutiques de la marque (les "Apple Store") ou proposés dans les grands magasins mais au sein d'un espace réservé à Apple.
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Steve Jobs anticipe également l'émergence des nouveaux usages numériques et applique la même logique au monde de la musique. En octobre 2001, son nouveau bébé se nomme iPod, un baladeur dont le disque dur intégré peut receler un millier de chansons. Le produit, qui séduit par son design épuré et sa simplicité d'utilisation, est à ce jour le plus grand succès d'Apple (environ 275 millions de ventes sont comptabilisées en août 2010). Deux ans plus tard, l'iPod est associé à iTunes, plateforme de gestion et d'achat de fichiers multimédias, comme la musique, les films, séries, jeux, applications mobiles, etc.
A l'été 2004, Steve Jobs fait savoir qu'il est atteint d'un cancer du pancréas et doit subir une opération. Malgré des congés maladie qui l'obligent à déléguer momentanément ses fonctions, le PDG d'Apple continue de définir la stratégie du groupe.
L'iPhone et l'iPad, pour entrer dans la postérité
En janvier 2007, c'est un Steve Jobs amaigri qui apparaît pour sa traditionnelle "keynote", comme les américains appellent ces conférences qu'il mène comme de véritables shows. Le CEO d'Apple dévoile l'iPhone, un téléphone à écran tactile, connecté à internet, et à l'interface fluide et révolutionnaire. Il lance ainsi la mode des smartphones tactiles, qui a changé le paysage des télécoms, et réaffirme les ambitions de la marque dans le domaine de la mobilité.
Trois ans plus tard, Steve Jobs revient sur scène pour la présentation de l'iPad. Projet de longue date, cette tablette tisse pour son inventeur le lien entre l'ordinateur portable et le téléphone mobile. A l'instar de l'iPhone, l'ardoise d'Apple connait un succès planétaire (15 millions de ventes en moins d'une année), et attire dans son sillage la plupart des fabricants électroniques.
Le 17 janvier 2011, Steve Jobs prend à nouveau un congé pour des raisons de santé. Son dernier. Affaibli par les complications de sa maladie, il succombe le mercredi 5 octobre 2011, à l'âge de 56 ans.
Personnage charismatique, Steve Jobs restera comme l'une des principales figures de la micro-informatique avec Bill Gates, le fondateur de Microfost. Bien que souvent dépeint comme un patron ultra exigeant, craint de ses employés, paranoïaque et ayant fait du secret la culture de son entreprise, il laisse derrière lui une multitude de produits ayant marqué les usages des nouvelles technologies, du Macintosh au MacBook, en passant par l'iPod, l'iPhone et l'iPad. Et ce même si certaines produits n'ont pas rencontré de succès : le Newton, l'AppleTV, le Mac Server...
Steve Jobs aura également été un génie marketing, dont l'entreprise devient même la première capitalisation boursière du monde l'espace de quelques heures, en août 2011, devançant le pétrolier Exxon avec une valorisation atteignant 346 milliards de dollars.
Soignant ses apparitions publiques, Steve Jobs orchestrait ses fameuses keynotes à chaque fois habillé d'un jean, de chaussures de sport et d'un sweat noir. Après la présentation des résultats commerciaux d'Apple, il annoncait progressivement les produits que les adeptes de la marque allaient s'arracher les jours suivants dans les Apple Store, avant d'introduire le produit vedette de la conférence par un "One more thing..." ("Encore une chose..."). Une chose est sûre, sans Steve Jobs, Apple ne sera plus jamais la même firme...
(...)(06/10/2011 04:03:59)Steve Jobs, co-fondateur d'Apple, est décédé
Steve Jobs, co-fondateur et PDG d'Apple jusqu'à fin août, vient de mourir à l'âge de 56 ans. « Nous sommes profondément attristés d'annoncer que Steve Jobs est décédé aujourd'hui. Le génie de Steve, sa passion, son énergie ont été la source de nombreuses innovations qui enrichissent et améliorent notre existence », a communiqué ce mercredi le conseil d'administration d'Apple.
Depuis plusieurs années, Steve Jobs luttait contre une forme rare du cancer du pancréas. Une page lui est dédiée sur le site web de la société qu'il a co-fondée en 1976 avec Steve Wozniak et dont il a repris les rênes en 1996. Le court message qui s'y trouve mentionne qu'Apple a perdu un visionnaire et un génie créatif et le monde un être remarquable. « Ceux de nous qui ont eu le privilège de le connaître et de travailler avec lui ont perdu un ami cher et un mentor qui suscitait l'inspiration. Steve laisse derrière lui une société que lui seul aurait pu créer et son esprit constituera pour toujours les fondements d'Apple ».
En 2004, il avait subi une intervention mais il avait alors repris rapidement ses fonctions. Début 2009, il lui avait fallu prendre congé de la société pendant une période de plusieurs mois au cours de laquelle il avait reçu une greffe du foie. De nouveau en janvier dernier, il s'est arrêté, cette fois pour une durée indéterminée, afin de se consacrer à sa santé. Le 24 août, il a finalement démissionné de ses fonctions de PDG, laissant son poste à son directeur général, Tim Cook. Il avait alors été élu président du conseil d'administration d'Apple.
Depuis son retour en 1996 à la tête d'Apple (quitté en 1985 alors qu'il en était president, à la suite d'un désaccord sur la façon de diriger l'entreprise), il a progressivement fait de la société l'une des plus grandes réussites mondiales dans le domaine de la technologie. Après l'Apple 2 des débuts, puis le Macintosh, Steve Jobs est à l'origine des produits qui ont accéléré sensiblement la progression de la société : l'iPhone et l'iPad, succès fulgurants, précédés des baladeurs iPod. Le groupe californien, basé à Cupertino, a réalisé des résultats records en juillet dernier, sur son troisième trimestre fiscal. Et en août, sa valorisation boursière l'a brièvement porté en tête du Nasdaq devant le géant pétrolier Exxon. Apple est aujourd'hui valorisé à 350 milliards de dollars, soit plus de trois fois le montant de son chiffre d'affaires annuel.
Assises de la sécurité 2011 : Rapprocher la sécurité au plus près de l'utilisateur
La 11ème édition des assises de la sécurité qui se déroule à Monaco a été inaugurée par Gérard Rio, responsable de l'évènement. Plus de 800 RSSI et DSI sont présents cette année pour dialoguer avec les 125 partenaires sur des sujets multiples autour de la sécurité. Un focus spécial va être mené sur les collectivités territoriales et sur la vidéoprotection. Le patron des assises pense déjà à l'avenir avec en 2012 deux sujets phares, les problèmes de cyberdéfense et la sécurité des outils nomades. Or ce dernier sujet est très persistant sur cette première journée, où plus exactement les questions de sécurité sur les équipements personnels comme les smartphones et les tablettes. La plupart des personnes rencontrées sur le salon sont formels les terminaux mobiles vont devenir des vecteurs importants des prochaines attaques et tentatives d'escroqueries.
Guillaume Lovet, expert en sécurité chez Fortinet, indique « les smartphones ont tous les attributs des PC et en plus ils ont des éléments de facturation comme les SMS ou les appels surtaxés ». Autre questionnement, la fameuse consumérisation de l'IT où comment accepter dans son système d'information des équipements personnels. Hétérogénéité des systèmes d'exploitation, séparation de l'environnement privé et professionnel, gestion des données, adaptation des applications métiers, sont autant d'éléments à prendre en compte pour proposer des solutions de sécurité sur ces terminaux. Ainsi, Orange Business Services travaille sur le développement d'une plateforme pour la sécurisation des smartphones, Thierry Evangelista, directeur marketing Sécurité précise « ce service sera lancé en 2012 et reposera sur un partenariat avec Juniper ».
Le réseau au coeur de la sécurité
Pour la keynote inaugurale, les assises avaient invité Tom Gillis, fondateur d'Iron Port rachetée par Cisco. Spécialiste de la sécurité, il a rappelé quelques chiffres au début de sa présentation, il a indiqué que chez Cisco, la politique depuis 3 ans était d'accepter les terminaux personnels, smartphones, tablettes « nous avons baissé de 25% nos coûts informatiques et 200% de satisfaction pour les utilisateurs ». Il n'empêche cela implique d'après lui une autre façon d'appréhender les questions de sécurité. « Nous sommes à la croisée des chemins. Auparavant, le modèle traditionnel était d'avoir le réseau au centre et aux extrémités, le dekstop et une zone démilitarisée. Depuis 2 ans, ce schéma a explosé avec la multiplicité des terminaux et le cloud » analyse le vice-président de Security Technology Business Unit chez Cisco. Il est donc nécessaire pour lui d'intégrer les questions sécuritaires au sein du réseau et de les rapprocher de l'utilisateur.
La réponse de Cisco sur ce sujet s'appelle Secure X Architecture, qui comprend une base de données contextuelle sur les politiques de sécurité associée aux profils des utilisateurs, et Anyconnect qui permet l'accès à distance sur différents types de terminaux. Tout est chapeauté par Cisco SIO (Security Intelligence Operation), qui est une cellule de veille en charge du suivi des menaces, de l'analyse et de la remontée d'informations auprès des 700 000 équipements qui contribuent à la base de réputation, et de la mise à jour des règles de sécurité pour le filtrage email, web, firewall et IPS. L'objectif est de créer un maillage sécuritaire.
Etude Gartner : Le marché du PaaS est toujours en pleine croissance
Un peu plus de 707 M$, c'est le chiffre d'affaires que devrait générer le marché mondial du PaaS (Platform as e service) cette année, selon Gartner. Comparé à 2010, ce montant serait ainsi en hausse 38%. D'ici 2015, il devrait enregistrer une croissance d'environ 150% qui le porterait alors à 1,8 Md$.
Avec le IaaS (infrastructure as a services), le PaaS constitue l'un des fondements technologiques du cloud computing, auxquels il fait ajouter le SaaS (software as a services) pour compléter le tableau. Mais ces trois marchés sont encore loin de se valoir. Selon Gartner, le segment des applications hébergées (SaaS) a en effet dégagé 10 Md$ en 2010. Il devrait être porté à 21 Md$ en 2015. Quant à celui du IaaS, il devrait représenter 3,7 Md$ de revenus en 2014. « Le marché du PaaS est le moins développé. De fait, c'est sur ce terrain que la bataille entre les fournisseurs devrait d'intensifier », prédit Fabrizzio Biscotti, directeur de recherche chez Gartner.
Concentration en vue sur le marché
D'après l'analyste, peu de fournisseurs proposent actuellement une offre complète et intégrée dans le domaine du PaaS. Or, une telle fragmentation de l'offre sera impossible à tenir lorsque les utilisateurs et les fournisseurs de services commenceront à mettre en oeuvre des applications critiques à grande échelle qui requerront l'usage simultané et associé de plusieurs technologies dédiée au PaaS. Pour Gartner, cela laisse présager d'une concentration à venir du marché
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Avec O3, Symantec propose une plate-forme de sécurité dans le cloud
Le cloud firewall : avec ces quelques mots, Nico Popp, responsable du programme O3 chez Symantec, résume d'un trait le vaste projet anciennement connu sous le nom d'Ozone. O3 est tout simplement le code chimique de l'ozone qui se trouve comme chacun sait au-dessus des nuages dans l'atmosphère. Une métaphore élégante pour signifier qu'O3 est un service dédié à la sécurité accessible en mode SaaS et capable de travailler avec d'autres clouds comme DropBox.com, Amazon ou Box.com.
Symantec O3 a été conçu pour protéger toutes les applications et infrastructures cloud des entreprises. « Ce programme réunit le contrôle des accès, la protection des informations et le contrôle de la conformité dans une seule et même solution de sécurité », nous a expliqué Nico Popp. L'approche est gateway centric : un point de contrôle pour tous les types de clouds, publics et privés avec des services firewall, DLP (Data Loss Protection), chiffrement et identification unique et renforcé si besoin. « Auparavant, beaucoup de personnes étaient nécessaires pour superviser ces services ; aujourd'hui avec notre cloud firewall O3, nous proposons une offre permettant de réduire leurs coûts et la complexité de ces opérations », nous a indiqué Nico Popp. O3 établit un point de contrôle de sécurité qui applique les règles de protection des identités et des informations à tous les services de cloud computing.
Une sécurité sur plusieurs niveaux
Trois couches de sécurité de base sont proposées par O3 : Le contrôle des accès au cloud via l'infrastructure de gestion des identités et d'authentification de l'entreprise, tout en activant des services d'autorisation et de fédération. La sécurisation des informations en détectant, bloquant et chiffrant automatiquement les informations confidentielles avant leur stockage dans le cloud. « Un utilisateur peut par exemple stocker des données dans DropBox mais elles seront cryptées et il sera nécessaire de repasser par O3 pour les décrypter et les consulter », nous a précisé Nico Popp. Enfin, O3 regroupe tous les événements de sécurité associés au cloud pour fournir la base d'une solution complète d'audit des services utilisés en ligne.
Symantec ne fournit pas encore de grille tarifaire pour O3, le service vient seulement de passer en bêta test auprès de certains clients, notamment français. Un gateway est fourni aux clients sous forme d'une appliance virtuelle et une facturation par utilisateur est envisagée comme pour tout bon service SaaS même si une politique de licence plus classique pourra également être appliquée. La disponibilité générale du service est prévue pour 2012. D'autres services de ce type sont attendus dans les mois à venir, VMware avec le concours de RSA travaille sur un projet similaire baptisé Horizon.
(...)(06/10/2011 08:12:42)Cloud computing : Les entreprises françaises ne sont pas prêtes, selon Symantec
Dans cette étude, la plus spectaculaire des conclusions porte sur les informaticiens eux-mêmes. La moitié des entreprises interrogées a déclaré que ses informaticiens n'étaient pas prêts, pour le moment, à passer au cloud computing. Seulement 14 à 18% des entreprises françaises assurent que leur personnel s'est préparé. Elles sont intéressées mais pas prêtes, ce « gap » mérite au moins réflexion.
Au plan mondial, note l'étude : «moins de 25 % des salariés IT ont l'expérience du cloud et la moitié des répondants se sont classés comme étant mal préparés. Les trois quart des entreprises interrogées ont reconnu que la modification du mode de fonctionnement a été un défi de taille lorsqu'on essaie de réussir à adopter le cloud computing ».
Autre conclusion dérangeante, les entreprises se montrent réservées sur la sécurité du cloud. En fait, leur raisonnement est plus complexe. 91% d'entre elles assurent que le passage au cloud n'aura pas d'incidence en termes de sécurité. Toutefois, la sécurité dans l'environnement cloud reste pour elle, une préoccupation majeure, elles citent les logiciels malveillants, le piratage des données, la perte de données confidentielles. Globalement, la sécurité leur paraît assurée, mais concrètement, elles craignent plusieurs menaces.
Les pionniers sont déçus
Plus grave encore, les entreprises françaises qui sont déjà passées au cloud n'en retirent pas les avantages attendus. 89% d'entre elles en attendaient un surcroit d'agilité, elles ne sont que 43% a avoir effectivement constaté ce surcroit. La reprise après incident, le rendement, la réduction des coûts d'exploitation, l'amélioration de la sécurité, autant de thèmes qui rencontrent la même désillusion.
Symantec demande en particulier aux DSI de se montrer davantage proactifs. « Aujourd'hui, de trop nombreux départements informatiques ont une approche lente, méthodique et conservatrice » notre l'étude. L'éditeur procède donc à quelques recommandations. Sont mis en avant : la nécessaire formation du personnel informatique, la hiérarchisation des données et des applications (pour décider de celles à faire migrer), l'évaluation des risques et des règles de sécurité, la mise en route rapide avec des applications.
(*) Etude nommée State of the cloud, réalisée entre les mois d'avril et juillet derniers, par le cabinet Applied Research, auprès de 5 300 entreprises (dont 200 en France) dans 38 pays.
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Niji va recruter 200 ingénieurs et consultants en 2012
La SSII Niji, qui vient tout juste de fêter ses dix ans d'existence, poursuit le rythme de ses recrutements. Après avoir ouvert 150 postes en 2011, le groupe prévoit d'intégrer 200 collaborateurs en 2012. Les profils recherchés sont des consultants (fonctionnel, ergonome, senior AMOA), des chefs de projet, des architectes solution, et des ingénieurs d'étude et développement. 1/4 seront des jeunes diplômés, en privilégiant l'embauche suite à un stage effectué au sein du groupe, ou des candidats issus d'une formation en alternance.
140 postes ouverts dans la capitale
La majorité des postes (140 au total) proposés sont situés à Paris. Une trentaine d'offres concernent la ville de Rennes, et une quinzaine sont basées à Lille ainsi qu'à Nantes. En parallèle, 15 recrutements supplémentaires sont prévus pour Kurmi Software, éditeur de solutions logicielles de gestion globale des infrastructures et de services de communication unifiée d'entreprise. Cette filiale de Niji recherche des candidats dans différents domaines (commercial, marketing), dont celui du développement.
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