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(22/09/2005 17:50:50)

Oracle / BEA : rififi autour du BPEL à Openworld

Le vice président d'Oracle, Tod Nielsen, a ouvertement critiqué la politique de support de BEA en matière de BPEL, (Business Process Execution Language), spécification censée définir l'orchestration des processus métier dans une architecture orientée services (SOA). Selon lui, BEA refuserait de se plier au standard, utilisé notamment par Oracle. Alors qu'Oracle, de son côté, supporterait les outils employés par BEA (notamment sa technologie Java Process Definition). Rappelons au passage que Tod Nielsen fut responsable marketing de BEA, de 2001 à 2004.
« Faux », réplique Bill Roth, vice-président marketing chez BEA, qui ajoute que la société fut parmi les premiers, avec Microsoft et IBM, à supporter la norme. Puis de poursuivre : BEA supporte bel et bien BPEL à travers sa plate-forme WebLogic. Il réplique enfin : « Oracle en fait trop autour du BPEL. D'autant plus que la spécification n'est toujours pas validée par l'Oasis... » (...)

(22/09/2005 17:40:12)

Openworld : Ellisson prêche pour l'informatique à la demande

Profitant de son keynote lors d'Openworld, la conférence annuelle des utilisateurs Oracle, Larry Ellison s'est fait l'avocat de l'informatique à la demande et à mis en avant l'importance qu'il accorde au modèle d'abonnement et d'hébergement incarné par CRM OnDemand de Siebel. "Vous allez nous voir redoubler d'effort dans le domaine de l'informatique à la demande" a affirmé Ellisson lors de son discours. La déclaration d'Ellisson intervient après que plusieurs concurrents dont Salesforce.com, ont affirmé que l'acquisition de Siebel par Oracle marquerait la fin du modèle de CCRM hébergé chez Siebel. L'offre CRM On-Demand a en effet été construite en partenariat avec IBM, l'un des concurrents lesplus virulents d'Oracle. Elle s'appuie sur les middleware de Big Blue (DB2 et Websphere) et est hébergée au sein de datacenters opérés par IBM.

Oracle dispose toutefois de sa propre division On Demand, dirigée par Jurgen Rottler. Cette division est l'un e de celles qui a connu la plus forte croissane au sein d'Oracle au cours des quatres dernières années. Mais l'approche d'Oracle est différente de celle adoptée par Siebel et Saleforce.com. Au lieu de facturer un loyer mensuel par nombre d'utilisateurs, Oracle facture l'intégralité de la licence en frontal et facture les services d'exploitation en sus. Selon Rottler les contrats de sa division varie dans une fourchette allant de 50 000$ à 10 M$.

Mais pour Ellison, Oracle est ouvert à d'autre forme de tarification. "Progressivement nous commençons à cerner la demande des utilisateurs et nous pensons [ que l'hébergement d'applicaitons] sera une part importante de notre avenir(...). De toute façon nous avons intérêt à ne pas nous rater ou nous aurons un vrai problème sur les bras"

Ellisson est aussi revenu sur la stratégie d'acquisition de la firme qui a racheté près d'une douzaine de sociétés en douze mois. Selon Ellisson , Oracle n'a plus de grande acquisition en vue. Interrogé sur l'intérêt éventuel d'un rachat de BEA, le patron d'oracle a indiqué "qu'à une époque, BEA figurait très haut sur notre liste". Désormais, Ellisson estime que c'est moins vrai. Nous avons grossi plus vite qu'eux et ils ont régressé". De là à conclure qu'Oracle en a fini avec sa boulimie d'acquisitions... (...)

(22/09/2005 17:37:15)

SAP appelle clients et éditeurs partenaires à former un écosystème

SAP est en train de formaliser ESCP (Enterprise services community process), un ensemble de groupes d´experts, a dévoilé Kaj van de Loo, vice-président Market Development Engineering, au TechEd SAP 2005, qui se déroule actuellement à Vienne (Autriche). Le but d´ESCP sera de définir les processus, les standards et les fonctionnalités qui devront être intégrés à sa Business Process Platform (BPP). BPP est le terme qui désigne l´évolution de la plate-forme middleware Netweaver, socle de MySAP ERP, vers une plate-forme de composition et de chorégraphie des processus métier.

SAP, qui a achevé récemment une conférence développeurs pour éditeurs partenaires, profite ainsi de ce TechEd pour réaffirmer avec force sa volonté de changer et de s´ouvrir davantage aux partenaires. Plus de 500 éditeurs indépendants auraient déjà construit plus de 850 solutions certifiées pour Netweaver ou "powered by Netweaver", c´est-à-dire tournant directement sur la plate-forme. Comme le dit Kaj van de Loo, "vous n´achetez pas Windows pour la beauté du produit, mais parce qu´il a l´écosystème le plus riche".
La dernière solution partenaire est une offre de gestion d´identités, HiPath Slcurity DirX Identity, par Siemens (par ailleurs un des plus gros clients de SAP). L´annonce officielle de ESCP aura probablement lieu au TechEd de Boston, à la fin du mois. (...)

(22/09/2005 17:39:00)

Bruxelles prépare les règles de rétention des détails de communication

La Commission Européenne souhaite que les opérateurs conservent durant un an les détails des communications passées via leurs réseaux, contre six mois pour les fournisseurs d'accès à Internet. Le projet de directive doit être soumis aux gouvernements d'Union et au parlement européen d'ici la fin de l'année.

La Commission Européenne met la dernière touche à son projet de directive sur la lutte contre le terrorisme. Celui-ci prévoit notamment d'harmoniser la durée de rétention des détails des communications électroniques par les opérateurs et les fournisseurs de services Internet sur le territoire de l'Union.
Concrètement, la Commission propose que les opérateurs de télécommunications conservent les détails des communications acheminées par leurs réseaux pour une durée maximale de un an. Les fournisseurs d'accès à Internet seraient contraints quant à eux à une durée maximale de rétention de six mois. Le projet de directive prévoit que seules des données comme l'émetteur, l'heure, la durée et le destinataire d'une communication soient conservées, pas son contenu. Les données enregistrées doivent être accessibles aux forces de l'ordre sur simple réquisition.

Ces mesures s'intègrent dans le plan de lutte contre le terrorisme que l'Union tente de mettre en place. Actuellement, la durée de rétention des détails de communications s'étend de quelques mois à quatre ans selon les états membres, avec une forte variabilité de l'étendue des données conservées. Dans certains cas, les échanges via Internet n'entre pas dans le champ des rétentions.

La Commission Européenne prévoit que les opérateurs reçoivent une compensation pour les coûts supplémentaires qu'ils devront supporter pour se conformer aux exigences de la directive. Cette disposition est censée les rassurer. Pour autant, certains n'ont pas manqué d'exprimer, déjà, des réserves. Le représentant d'un opérateur international qui a souhaité gardé l'anonymat a ainsi expliqué à IDG News Services qu'il craint que la compensation ne couvre « qu'une fraction des dépenses. » Et de souligner que certains points nécessitent encore d'être précisés à commencer par le problème de la localisation des téléphones mobiles et du suivi des appels infructueux.

Début septembre, opérateurs et FAI européens se sont entendus pour exprimer leurs doutes sur la « faisabilité et l'efficacité » des mesures de rétentions de données demandées par leurs gouvernants de l'Union à la suite des attentats de Londres au mois de juillet dernier. Selon eux, les mesures souhaitées sont ainsi « disproportionnées » voire « impossibles à mettre en oeuvre. »

Le projet de directive de la Commission devrait être soumis aux gouvernements des vingt-cinq et au parlement européen d'ici la fin de l'année. (...)

(22/09/2005 17:41:09)

Restructuration : et maintenant, Sony

Sony, le numéro deux mondial de l'électronique grand public, rejoint la longue liste des entreprises qui se restructurent.

Représentant quelque 70 % des revenus du groupe, la branche électronique perd régulièrement des parts de marché, notamment sur les produits qui ont porté sa renommée : les télévisions et l'audio portable. L'exercice 2004 se concluait ainsi sur un chiffre d'affaires en baisse de 4,5 %, à 7 159 Md ¥ ( 53 Md€).

Conduite par Howard Stringer, le nouveau PDG arrivé en juin, la restructuration se veut ambitieuse et s'annonce saignante. Le but : économiser 200 Md¥, atteindre un CA de 8000 Md¥ et une marge opérationnelle de 5 % à la fin de l'exercice 2007. Pour y parvenir, Sony entend tout d'abord réorganiser la branche malade. Les centres de décisions de l'activité électronique seront ainsi réduits à deux unités et une division. La quantité des modèles commercialisés diminuera de 20 % et le groupe se concentrera sur quelques produits à succès : haute définition, mobilité, jeux et loisirs... Il procèdera également à la vente d'actifs immobiliers et compte vendre ou fermer onze de ses 65 usines avant 2008. Surtout, Sony s'apprête à supprimer 10 000 postes, soit 7 % de ses salariés. Le Japon sera durement touché, avec 4000 départs, le reste étant partagé dans l'ensemble du monde.

En attendant les premiers effets de ces ajustements stratégique de grande ampleur, les prévisions pour les résultats de l'exercice en cours ont été revues à la baisse. Si le chiffre d'affaires reste inchangé, à 7250 Md¥, le résultat opérationnel passe en revanche dans le rouge, à 20 Md¥, contre un gain de 30 Md¥ annoncé en mars. De même, le résultat net est attendu dans le rouge avec une perte de 10 Md¥, soit 73,7 M€. (...)

(21/09/2005 17:51:10)

Microsoft se réorganise en trois divisions autonomes

Microsoft a annoncé hier sa réorganisation en trois division autonomes chacune dirigée par un président, Jim Allchin (assisté de Kevin Johnson) pour la divisions plates-formes et services, Jeff Raikes, pour la division Microsoft Business et Robbie Bach (Monsieur "Xbox") pour la division Entertainment et Devices.

Le nouveau groupe plates-formes et services a la responsabilité des produits OS et serveurs ainsi que celle des outils de développements et des services en lignes, dont MSN. Le groupe "Business" chapote notamment Office et les outils ERP et CRM, hérités des rachats de Navision et Great Plains. Enfin la nouvelle division "entertainment" a en charge le développement de la Xbox, mais aussi des équipements grand public, tels que les décodeurs pour la télévision sur IP.

Comme l'explique Rob Enderle, le patron du cabinet d'analyse Enderle Group, un familier de Microsoft, la réorganisation devrait permettre au géant de livrer plus efficacement des technologies jusqu'alors éparpillées dans des divisions séparées. Selon Enderle, la société était récemment devenue ingouvernable : "au cours des deux dernières années et demi, il semblait que rien ne pouvait avancer. Les guerres de clans étaient devenues plus prononcées... ". En fait le commentaire d'Enderle sonne presque comme une sous-estimation. Au cours des deux dernières années, Microsoft n'a livré aucune version majeure de ses produits clés et a pris du retard ou réarchitecturé certains produits stratégiques comme SQL Server, Exchange ou Windows Vista.

Certains analystes comme Ted Schadler, vice-président de Forrester Research, s'étonnent toutefois du rattachement de MSN au groupe plates-formes et services. Mais au vu de la convergence à marche forcée que Microsoft espère imposer entre ses technologies Windows Vista et Internet, elle prend un peu plus de sens. MSN devrait ainsi servir de démonstrateur de choix des technologies de présentation avancées de Vista, même si cette démonstration doit s'effectuer au détriment de la compatibilité avec les standards du web. Il pourrait aussi devenir l'un des canaux de distribution de futurs logiciels et services Microsoft.

Notons pour terminer que la réorganisation s'accompagne de l'annonce du départ de Jim Allchin dès la livraison de Windows Vista et de la nomination de Ray Ozzie au poste de CTO de Microsoft. Ozzie, l'un des technologistes les plus réputés de l'industrie est notamment connu pour avoir inventé Lotus Notes et aussi pour avoir créé Groove, le premier logiciel de collaboration pair à pair du monde. (...)

(21/09/2005 17:56:49)

La commission européenne reçoit de nouvelles plaintes contre Microsoft

La commission européenne a reçu des plaintes informelles contre Microsoft, déposées par des concurrents du groupe américain, et portant sur ses pratiques commerciales. Elles n'ont, indique l'instance européenne, pas de lien avec les sanctions prononcées en mars 2004 qui condamnaient l'éditeur à payer 497 M€, à commercialiser Windows sans Media Player et à publier ses protocoles clés.

La commission, par l'intermédiaire du porte-parole Jonathan Todd, précise qu'elle examine les nouvelles plaintes et ne prendra pas de décision quant à l'ouverture d'une action avant que l'étude préliminaire ne soit complète. Peu importe que les plaintes déposées soient informelles : la commission peut se saisir de sa propre initiative.

Réagissant à un article du New York Times qui exposait la volonté de la commissaire à la concurrence, Neeli Kroes, d'ouvrir de nouvelles procédures, cette dernière a tenu à préciser que rien n'était encore décidé.

Quant à l'objet des plaintes, là encore peu d'informations sont disponibles. Le New York Times évoquait le contenu de la suite Office, ce que le porte-parole Jonathan Todd a refusé de commenter. Tout juste a-t-il laissé entendre que les faits lui ayant été soumis ne sont pas nouveaux. (...)

(21/09/2005 18:01:39)

Google Print, dans le collimateur des auteurs américains

Après avoir suscité une levée de bouclier en Europe, le gigantesque projet de numérisation de Google, Google Print, s'attire désormais les foudres des écrivains et auteurs outre-atlantiques. Et c'est, cette fois-ci devant les tribunaux new-yorkais, qu'est portée l'affaire. Les auteurs américains, Herbert Mitgang, Betty Miles et Daniel Hoffman, épaulés par la puissante organisation « The Author Guild », ont en effet décidé de porter plainte contre le n°1 des moteurs de recherche, pour violation de droits d'auteur.
Leur requête : barrer la route à Google Print à coup d'injonction, et obtenir des dommages et intérêts.

Fin août, Google avait provisoirement ralenti son projet, pour d'abord tenter de répondre aux attaques dont Google Print était la cible. Mais également pour indexer en plein texte une série d'ouvrages sous copyright.

Pour autant, Google Print, toujours en version béta, suscite de plus en plus l'intérêt des internautes aux Etats-Unis. Dernièrement, le site atteignait le 30eme rang des sites les plus visités, remontant de 60 places en une semaine. (...)

(21/09/2005 17:54:05)

Restructuration HP : la classe politique s'implique

Limitées dans un premier temps au monde syndical, les réactions au plan de restructuration de HP s'étendent au sérail politique.

Après Michel Destot, le maire de Grenoble, revenu le 20 septembre de Palo Alto où il a rencontré la direction générale du groupe, c'est maintenant l'Elysée qui intervient dans le débat.

Jacques Chirac a ainsi enjoint les membres du gouvernement à saisir la commission européenne pour, selon le porte parole Jean-François Copé, que « le dialogue reprenne et que le plan social envisagé soit le plus concerté et le plus limité possible ». Le ministre délégué au budget a aussi rappelé que « la commission a présenté en avril dernier des propositions de réactions concertées sur les restructurations dans les domaines stratégiques en Europe ». Les ministres de l'emploi et des affaires européennes, Gérard Larcher et Catherine Colonna, ont donc écrit à Vladimir Spidla, le commissaire européen à l'emploi.

Gérard Larcher a également indiqué qu'il rencontrera le président européen de HP, Francesco Serafini afin de « voir quel est le contenu du plan et de regarder les aspects d'orientation stratégique et les perspectives d'avenir ». La date de ce futur entretien n'a cependant pas été fixée.

De retour du siège mondial du groupe informatique, Michel Destot a jugé son déplacement utile : « la mobilisation et le relais médiatique ont joué. Les dirigeants ne s'attendaient pas à des réactions aussi vives, étaient sur la défensive, et j'ai le sentiment que les lignes peuvent bouger ». La direction française, mise en difficulté par son absence de poids sur la stratégie globale du groupe et par cette rencontre au sommet, se cramponne à sa première position et considère qu' « absolument aucun engagement » n'a été pris pour réduire le nombre de licenciements. De source syndicale, il se murmure cependant que des dizaines, voire des centaines d'emplois pourraient être sauvés. Entre réelle compassion et intérêt électoraliste, la mobilisation de la classe politique dans son ensemble serait-elle sur le point de faire fléchir HP ? (...)

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