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(30/11/2009 16:46:02)
Un dirigeant de PME sur cinq recourt aux réseaux sociaux pour promouvoir son activité
Le site Web vitrine reste une valeur sûre pour les patrons de PME. Toutefois, les autres usages commencent à percer, à en croire une étude réalisée par l'Institut Sage (une émanation de l'éditeur aidant les PME à organiser leur développement) auprès de 200 dirigeants d'entreprises petites et moyennes début novembre. Ainsi, l'enquête révèle que « près d'un dirigeant de PME sur 5 (19%) utilise déjà les réseaux sociaux généralistes (Facebook, Ziki) ou professionnels (Viadeo, LinkedIn) pour promouvoir son activité, de manière régulière ou plus épisodique. Ils sont même 12% à avoir créé un blog pour parler de leur activité. » L'usage des réseaux sociaux par ces patrons de PME n'est pas encore conversationnel, comme le prône Luc Bretones, spécialiste du Web 2.0 professionnel, mais consacré au marketing et à la veille : « Parmi les usages les plus courants : promouvoir son activité (40%) et détecter des innovations intéressantes (47%). D'autres champs d'expérience sont explorés, en particulier suivre l'actualité de ses marchés (38%) et suivre l'actualité de la concurrence (36%). » Parmi les attentes : trouver des prospects, des partenaires et recruter des profils intéressants Néanmoins, l'appétit semble venir en mangeant à ces nouveaux entrants dans les outils du Web 2.0, qui en découvrent au fur et à mesure les diverses possibilités : « D'autres domaines sont toutefois explorés, de manière opportuniste ou expérimentale : trouver des prospects (36%), trouver des partenaires commerciaux ou financiers (36%), mais aussi animation d'une communauté d'utilisateurs ou de clients (23%) et recrutement car 21% des dirigeants de PME cherchent des profils intéressants sur les réseaux professionnels. » L'étude conclut toutefois qu'il n'y a pas encore de répercussions strictement commerciales des médias sociaux : « 93% des dirigeants interrogés déclarent ne pas avoir obtenu de résultats probants dans ce domaine. » D'une manière plus générale, l'étude menée par l'Institut Sage montre que « 92% des dirigeants de PME ne peuvent se passer d'Internet », et que « acheter (57%) et vendre (31%) sur Internet est une réalité pour les dirigeants de PME ». Bien souvent, ce n'est pas l'envie qui manque d'aller au-delà, notent les auteurs de l'étude. « Les raisons pour lesquelles Internet n'est pas encore utilisé dans tout son potentiel sont essentiellement liées à un manque de compétences et de temps en interne pour s'y consacrer. » (...)
(30/11/2009 15:01:38)Viviane Reding chargée de récrire les lois européennes sur la protection des données personnelles
Viviane Reding ne disparaît pas complètement du paysage informatique dans le cadre du remaniement de la Commission européenne. Celle qui a été ces cinq dernières années commissaire à la Société de l'information a cédé son fauteuil à Neelie Kroes, désormais responsable de l'Agenda numérique, pour celui de commissaire à la Justice, aux Droits fondamentaux et à la Citoyenneté. Dans ce nouveau rôle, elle sera chargée de récrire les lois européennes sur la protection des données personnelles. Cette nouvelle mission, qui doit démarrer dès l'année prochaine, vise à mettre à jour une directive qui date de 1995, époque des débuts du Web grand public. « En tant que commissaire chargée des télécoms, indique son porte-parole, Viviane Reding était responsable d'une minuscule partie du domaine de la protection des données personnelles, dans la mesure où la directive 'e-privacy' faisait partie du paquet télécoms. Dorénavant, elle prendra la responsabilité de l'ensemble du domaine. » On s'attend également à ce qu'elle intervienne sur le domaine de la publicité en ligne. Les noms de deux autres commissaires européens pourraient bientôt surgir dans la presse informatique : Joaquin Almunia et Michel Barnier. Le premier prend en effet la succession de Neelie Kroes et devra donc veiller au respect de la concurrence. L'affaire Microsoft commençant à se tasser, d'aucuns lui prédisent déjà une belle lutte contre Google au nom de l'antitrust. Michel Barnier hérite de son côté du dossier de la propriété intellectuelle - ce qui inclut les problèmes de brevets (un vrai serpent de mer européen) et de copyrights (et donc le dossier très chaud de la numérisation des livres). (...)
(30/11/2009 14:21:53)Ordi 2.0 : l'Epita offre 230 PC à l'Académie de Créteil
Grande consommatrice de PC, mais aussi pépinière de jeunes talents, l'Epita était un candidat rêvé pour le programme Ordi 2.0. L'école d'ingénieurs en informatique vient de le montrer en offrant 230 ordinateurs « durablement et solidairement rénovés » issus de son parc informatique à « une dizaine de collèges et de lycées de l'Académie de Créteil ». Présenté en juin 2008 par Eric Besson, alors secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, le programme Ordi 2.0, aujourd'hui activement soutenu par Nathalie Kosciusko-Morizet, vise à faciliter la transmission d'équipements informatiques d'une entreprise vers des salariés, des établissements scolaires ou des structures d'aide aux personnes défavorisées, tout en privilégiant la formation et la montée en compétences des personnes concernées. Le 24 novembre dernier, les élèves de l'association Epita pour le développement durable (en photo devant un mur de PC rénovés) ont offert leurs premiers ordinateurs dans le cadre de ce programme, à des collèges et lycées des communes d'Arcueil, de Gentilly, du Kremlin Bicêtre et de Villejuif. L'école d'ingénieurs promet par ailleurs d'accompagner les élèves dans leur apprentissage de l'informatique : « En signant la charte d'adhésion au programme Ordi 2.0, l'Epita s'est ainsi engagée à accompagner les utilisateurs acquéreurs des équipements rénovés au sein des établissements scolaires (formations, coaching, support technique...). Par exemple, un accompagnement éducatif d'étudiants de l'Epita dans le cadre du développement d'un site web a été proposé au collège du Centre de Villejuif. Il s'agira de mettre en place, avec la participation d'élèves volontaires, un atelier dédié à la création et à l'animation du site Internet du collège. » (...)
(30/11/2009 13:58:59)Vers un seul organisme pour le DMP et la carte Sesam-Vitale ?
Le Journal Officiel a publié deux arrêtés qui réorganisent le paysage de l'informatique de santé en France. L'ASIP (Agence des systèmes d'information partagés de santé), ancien GIP-DMP (Groupement d'Intérêt Public Dossier Médical Personnel/Partagé), reprend en effet les missions du GIP-CPS (Groupement d'Intérêt Public de la Carte Professionnel de Santé). Le GIP-CPS gère les cartes à puce permettant aux médecins de s'authentifier dans les systèmes de type Sesam-Vitale. Ces systèmes visent à dématérialiser les feuilles de soin transférées directement du cabinet médical aux caisses d'assurances maladie et aux mutuelles. Les patients sont identifiés par une carte appelée Vitale émise par le GIE Sesam-Vitale. Celui-ci est aujourd'hui une réunion des caisses d'assurances maladie. La CPS était clairement dédiée, au départ, à ne gérer que des relations purement économiques, au même titre que la carte Vitale. L'unification de l'organisme mettant en oeuvre le futur DMP et celui gérant les CPS marque la volonté que la CPS serve aussi pour contrôler les accès aux données médicales partagées au sein du DMP. La logique voudrait que le GIE Sesam-Vitale suive la même voie que le GIP-CPS. Mais il y aurait dès lors aveu que toutes les données de la sphère médico-sociale, aussi bien médicales que financières, doivent être gérées par des acteurs globalement similaires, ce dont le principe même donne des boutons à certains syndicats médicaux. (...)
(30/11/2009 13:18:18)Les développeurs vétérans de Microsoft préfèrent les méthodes de la vieille école
Pour l'éditeur de Visual Basic et de Visual Studio, la blague peut paraître un peu amère, mais les propres développeurs vétérans de Microsoft s'accordent pour plébisciter les bonnes vieilles méthodes. Une table ronde réunissant plusieurs grandes figures de l'éditeur lors de la dernière conférence développeurs de Microsoft à Los Angeles, censée être consacrée au futur du développement, a ainsi montré l'attachement des programmeurs aux fondamentaux, loin des environnements graphiques et autres outils d'aide à la productivité. « Je me battrais si vous essayiez de m'enlever mon éditeur de texte », a par exemple affirmé Don Box, ingénieur ayant participé à nombre d'importants travaux, comme COM, Soap, Windows Communication Foundation, ou encore Oslo aujourd'hui. « Les gens veulent-ils des outils visuels ? J'imagine que oui. Mais si vous avez appris à programmer comme moi, c'était en mode texte, et je crois que nous perdons cela à nos dépens. » Jeffrey Snover, créateur des outils de script PowerShell pour Windows, lui a fait écho : « Les environnements de programmation graphiques sont utilisables quand ils n'ont pas d'utilité, mais inutilisables lorsqu'ils seraient utiles. Quand il y a 5 choses sur l'écran, ça pourrait très bien être fait en texte. Mais quand il y a 500 choses, [la programmation visuelle] devient complètement inutilisable. On zoome, on dézoome, et on perd tout le contexte. » Bien sûr, ces vétérans reconnaissent aussi des qualités aux environnements graphiques, comme la simplicité d'apprentissage ou la productivité accrue des développeurs. Mais cela rend aussi plus simple de se fourvoyer, selon Butler Lampson (en photo), ingénieur de Microsoft Research, récipiendaire en 1992 du prix Turing de l'Association for Computing Machinery, pour sa contribution à la science informatique (membre fondateur du Xerox Parc, Butler Lampson a travaillé sur les premiers PC, imprimantes laser, réseaux Ethernet... et inventé plusieurs langages, dont Euclid). L'ingénieur cite ainsi en exemple la modélisation permise par la notation graphique UML : « Personne ne peut jamais vous dire ce que signifie tel diagramme UML. » Bientôt une interface pour écrire du code en dansant ? UML est pourtant au coeur de la prochaine version de l'environnement de développement de Microsoft, Visual Studio 2010 ; c'est grâce à ce langage que développeurs et architectes peuvent communiquer. De même, les langages de développement de Microsoft reposent maintenant sur le principe du 'code managé', les propriétés de base étant gérées par la plateforme CLR (Common language runtime). C'est normalement un gage de meilleure productivité et de davantage de sécurité. « Cela permet aux développeurs d'aller au-delà de leurs compétences, admet Jeffrey Snover. Le code managé, c'est un peu comme l'ABS sur les voitures. Avant, il fallait savoir rouler sur la glace, sinon c'était mort. Aujourd'hui, vous n'avez plus besoin de pomper sur les freins. » En plaisantant, l'ingénieur a estimé que la programmation devenait quelque chose de si abstrait que, bientôt, les développeurs pourraient utiliser les capteurs de mouvement que Microsoft conçoit dans le cadre de son projet Natal (pour sa console de salon Xbox) pour « écrire du code en dansant ». Néanmoins, l'écriture de code « à l'ancienne » pourrait bien revenir avec l'avènement du multicoeur et les limites de la loi de Moore. Pour Herb Sutter, responsable C++/CLI de Microsoft, le besoin d'optimisation contraindra à revenir à de la programmation de bas niveau, la piste de l'augmentation de fréquence des processeurs s'épuisant sérieusement. « On tiendra encore peut-être 5 ou 10 ans [avec la loi de Moore], mais l'optimisation va redevenir très, très sexy, quand on s'apercevra combien l'abstraction nous coûte cher. » De même, le domaine de la programmation parallèle pour les systèmes multicoeurs et hybrides n'en est qu'à ses balbutiements. Pour Burton Smith, expert en programmation parallèle de Microsoft, cela devrait requérir des compétences « à l'ancienne » pendant quelque temps : « A cause de notre habitude de la programmation séquentielle, on en sera encore à se réinventer [dans la programmation parallèle] d'ici une douzaine d'années. » (...)
(30/11/2009 12:05:35)La Bourse de Londres abandonne une plateforme .Net pour une solution Open Source
La Bourse de Londres (London Stock Exchange) vient de connaître sa quatrième interruption de ses systèmes informatiques. Le problème cette fois-ci concerne des "problèmes de connectivité" intermittents pour les clients voulant accéder à la plateforme de trading. Le souci est apparu à 9 h 30 le 26 novembre, et la Bourse a suspendu ses opérations électroniques à 10 H 33. La plateforme technique en cause, TradElect, a été mise à jour en 2008 par Accenture pour une facture de 40 millions de livres. Elle tourne sur une architecture .net de Microsoft, des serveurs Proliant de HP et un réseau d'origine Cisco. TradElect doit être remplacée à la fin de l'année prochaine par une solution Open Source issue de l'acquisition de MillenniumIT par la Bourse anglaise. La plateforme qui sera arrêtée présente une messagerie cinq fois plus lente que le produit concurrent appelé à la remplacer, Chi-X. Des arrêts très pénalisants pour l'activité de la place financière La veille de l'incident, la Bourse avait annoncé qu'elle avait enregistré dans ses comptes la somme de 20,4 millions de livres correspondante à ce système TradElect qui fera bientôt double emploi dans 6 mois. Cet argent correspond aux efforts déployés pour accélérer le temps de traitement de la messagerie en dessous de 2 millisecondes - et aussi à la décision d'accélérer la dépréciation de la valeur de la plate-forme dans les comptes de la Bourse. L'incident précédent d'arrêt de TradElect avait eu lieu il y a deux semaines, quand un pépin non divulgué sur les logiciels serveurs avait conduit à l'arrêt de 243 instruments commerciaux de la bourse pendant plusieurs heures. Un mois plus tôt, la Bourse avait suspendu les transactions sur un certain nombre de valeurs FTSE 100. Des problèmes dans la manière dont certains clients effectuaient la saisie des commandes pour certaines actions ont conduit à des données invalides dans les systèmes de la Bourse. La bourse a souligné que ce n'était pas sa technologie qui était en faute. En septembre 2008, un important problème technique dû à une "combinaison d'activité de logiciels » non révélée, avait stoppé les activités commerciales pendant sept heures. À l'époque, les traders en colère s'étaient précipités hors du bâtiment en signe de protestation. (...)
(30/11/2009 11:50:48)En Chine, Google est obligé de jouer la carte partenariat
( Source EuroTMT ) Partout dans le monde, le nom de Google est devenu synonyme de recherche sur internet. Mais en Chine, le nom du portail internet a du mal à s'imposer. En 2005, les autorités avaient organisé un test d'orthographe demandant aux participants d'épeler le nom de Google dans le cadre d'une enquête sur les pratiques en matière de recherche sur internet. 60 % des personnes interrogées ont accepté de faire le test et, sur ce total, 20 % se sont trompés. Quatre ans plus tard, la visibilité de la société américaine ne s'est guère améliorée en Chine, où le marché de la recherche sur internet est largement dominé par « Baidu », concurrent local de Google. Certes, Google a réussi à damer le pion à tous ses pairs internationaux en Chine, notamment à Yahoo. Google représente, selon Analysys International, 31 % du marché de la recherche sur internet en Chine au troisième trimestre 2009. Un rôle de challenger pour Google Mais la progression de Google ne s'est pas faite au détriment de Baidu, qui pèse toujours à hauteur de deux tiers de ce marché en Chine. Une part de marché d'au moins 65 %, c'est typiquement celle dont Google jouit dans la plupart des pays. Les revenus tirés de la Chine ne représentent qu'une portion infime de 22 milliards de dollars de chiffre d'affaires réalisés par an dans le monde par Google. Or, dans la recherche sur internet, comme dans la plupart des domaines d'activité économique, la Chine est un marché clef pour tout acteur prétendant à jouer ou à continuer à jouer un rôle de premier plan dans son secteur, au vu de sa croissance rapide et de sa population massive. Bien sûr, le cas de la Chine, par rapport à un pays capitaliste « normal », est très particulier. Google commence d'ailleurs également à jouer la carte des partenariats pour mieux se faire connaître : en mars, le groupe a conclu un accord avec le site de musique en ligne Top100.cn qui lui permet de proposer 1,1 million de chansons via son moteur de recherche. Les analystes financiers soulignent d'ailleurs que le groupe a intérêt à laisser davantage d'initiatives à des acteurs de terrain. Un groupe toujours très centralisé Le groupe se plait à dire que Larry Page et Serge Brin, les deux fondateurs, ont encore leur mot à dire sur chaque nouvelle embauche. D'après les experts, ce poids hiérarchique peut, par le manque d'autonomie induit, être source de blocages dans des marchés présentant des particularités très fortes. Sans que l'on sache si c'était en réaction à ces observations, Google a nommé en septembre un nouveau directeur commercial en Chine, John Liu (voir illustration). Dans un entretien accordé dans la foulée dans un journal chinois, il a dit avoir l'intention de doubler son équipe marketing sur les six prochains mois en Chine. Si ces efforts commerciaux ne suffisent pas, la clé permettant à Google de déverrouiller le marché chinois sera peut-être fournie par « Baidu ». Il y a un mois, le chinois a en effet prévenu qu'il risquait de perdre des clients et du chiffre d'affaires au cours des prochains trimestres en raison du passage à un nouveau système publicitaire nommé Phoenix Nest. Après l'annonce de Baidu, les experts ont tous estimé que Google avait une carte à jouer. Mais encore faut-il, travailler à la pertinence du moteur de recherche lui-même. Ils ont ainsi cité l'exemple de « power station » (centrale électrique). En tapant cette expression sur Google China, les résultats de la recherche ne comptent que des descriptions d'une centrale. Alors que, avec Baidu, on trouve en haut de la liste des liens et des informations sur le groupe de musique taïwanais Power Station. (...)
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