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(10/09/2010 16:35:50)
Apple lève les restrictions sur l'usage d'outils de développement pour iOS
Apple est revenu sur sa décision d'interdire aux développeurs d'utiliser des outils de programmation rivaux pour créer des applications pour iPhone, iPad et iPod, et notamment l'un d'entre eux qui a depuis été abandonné par Adobe. Selon un analyste, un tel retournement de veste de la part de la firme de Steve Jobs aurait été motivé par la rapide croissance d'Android. « Cela veut dire « plein gaz » sur la plateforme iOS » indique Scott Schwarzhoff, cadre chez Appcelerator.
Apple a annoncé ce changement dans un communiqué publié jeudi dernier sur son site web. « Nous avons assoupli les restrictions sur l'usage d'outils de développement pour créer des applications sur iOS, mais seulement si ces programmes ne téléchargent pas de code. Cela devrait donner aux développeur la flexibilité nécessaire, tout en préservant la sécurité de notre plateforme. » L'entreprise affirme avoir fait des changements importants dans trois sections de la licence du SDK (kit de développement) d'iOS dans cette optique d'assouplissement.
Des règles autrefois strictes
En avril dernier pourtant, Apple avait dit ne pas autoriser les développeurs à utiliser des compilateurs cross-plateforme d'origine tierce, outils qui transforment le code pour d'autres systèmes (comme les logiciels conçus en Java ou en Flash) vers des applications dédiée à l'iPhone. A l'époque, le SDK d'Apple dictait ce que les programmeurs pouvaient ou non utiliser. Sa licence disait « les applications doivent être écrites d'origine en Objective-C, C, C++ ou en JavaScript tel qu'il est exécuté par le moteur WebKit d'iOS. Seuls les codes en C, C++ et Objective-C peuvent compiler et directement lier les API documentées ». Les analystes avaient vu cette fermeture comme un geste contre Adobe qui avait créé un compilateur capable de créer des applications en Flash pour iOS. En réponse, Adobe avait complètement abandonné ce « Packager » qui était inclut dans Flash Professionnal CS5.
Cette fois-ci, Adobe accueille ce retournement de situation à bras ouverts. « C'est encourageant de voir Apple lever ses restrictions en terme de licence. Cela donne aux développeurs la liberté de choisir quels outils utiliser pour développer sur leurs appareils sous iOS. Nous allons donc reprendre la développement de cette fonctionnalité de CS5 pour les prochaines sorties de produits ». Plus tôt dans l'année, Apple et Adobe étaient entrés en confrontation au sujet de Flash, Steve Jobs déclarant que l'iOS n'avait pas besoin du logiciel, et le conseil d'administration de l'éditeur accusant Apple de nuire à l'avenir du web. Ce serait après avoir tenu compte du feedback des développeurs que la firme de Cupertino serait revenue sur sa décision, d'après ses propres explications. Mais certains n'adhèrent pas à cette version de l'histoire.
Apple poussé par des affaires judiciaires ?
« Il s'agit clairement d'une réponse à la pression de la compétition, et surtout celle d'Android qui n'a aucune restriction. Ce n'est pas dans les habitudes d'Apple d'être ouvert et flexible. D'ordinaire, leur politique penche plutôt vers le contrôle des prix et l'opacité », explique Ray Waldes, analyste chez Gartner. « Et à l'avenir, les OS comme Windows Phone 7 sur les smartphones et Chrome OS sur tablettes risquent d'être des concurrents gênants ». Il ajoute que les pressions de la Federal Trade Commission et du ministère de la Justice ont peut-être joué un rôle dans ce retournement. Quelques rapports avaient fait courir la rumeur, au mois de mai, qu'une enquête antitrust avait été ouverte par ces derniers contre Apple, après une plainte supposée d'Adobe, chose que tous les protagonistes avaient refusé de commenter à ce moment.
Les développeurs ont quant à eux applaudi ce changement, Scott Schwarzhoff s'avouant de l'avis de Ray Waldes quant aux réelles motivations d'Apple. L'entreprise acceptait toutefois, entre les restrictions imposée en avril et la réouverture de cette semaine, les applications développées avec Appcelerator et les outils d'Unity Technologies, sans fournir plus d'explications sur cette tolérance. Adobe remarque toutefois que Flash ne fonctionne toujours pas pour lire du contenu sous iOS lorsque l'on passe par le navigateur web mobile. Ces ces restrictions sont toujours en place
Illustration : Appcelerator
Crédit Photo : Appcelerator
Android en passe de devenir numéro 2 des OS mobile
Selon Gartner, le nombre de terminaux sous Android vendus cette année dans le monde devrait atteindre les 47,4 millions d'unités, soit 17,7% des ventes globales de smartphones, contre seulement 3,9% en 2009. L'OS initié par Google il y a trois ans, et disponible depuis la fin 2008, dépasserait ainsi les BlackBerry de Research in Motion (46,9 millions d'unités et 17,5% de parts) et iOS qui équipe la gamme iPhone (41,4 millions et 15,4% de parts).
Le système Symbian, qui équipe la plupart des smartphones Nokia, reste leader du marché avec environ 107 millions d'unités écoulées pour l'année 2010, soit 40% du marché.
Se rapprocher de Symbian en 2014
Dans ses prévisions, Gartner indique qu'Android talonnera de très près Symbian à l'horizon 2014. L'OS mobile de Google représentera 29,6% des ventes de smartphones, contre 30,2% pour Symbian. L'iOS d'Apple serait numéro trois du marché (14,9%), devant BlackBerry (11,7%) et Windows Mobile (3,9%).
Eric Schmidt, le patron de Google, a récemment annoncé que 200 000 terminaux équipés d'Android étaient activés chaque jour dans le monde. Ce système d'exploitation équipe actuellement environ 60 smartphones de fabricants partenaires, comme Samsung, Motorola, HTC ou Sony Ericsson. (...)
Procédure simplifiée pour les vols de mobiles
Depuis 2003, la victime d'un vol de téléphone portable a la possibilité de faire bloquer sa carte SIM, et donc son forfait, mais également son terminal. Afin de rendre inutilisable le mobile à distance, une copie du procès-verbal de la plainte doit être envoyée par l'abonné au service client de l'opérateur.
Désormais, ce document sera transmis directement par les services de police à l'opérateur de la victime. Cette mesure, évoquée ce matin par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux sur l'antenne de RMC, permettra de décharger le consommateur de certaines démarches administratives, mais aussi d'améliorer la lutte contre le vol de mobiles.
Les vols de téléphones portables ont reculé de 10% en 2009 par rapport à 2008, selon les statistiques annuelles publiées en juin par la Police nationale. Ces délits avaient diminué de 10% en 2008, et de 4% en 2007. Au total, 157.000 vols ont été enregistrés en France au cours de l'année 2009, pour un parc de 61,4 millions de mobiles en circulation au 31 décembre dernier. La moyenne se situe désormais à 2,6 vols pour 1 000 téléphones portables.
Crédit Photo: D.R
RIM s'empare de DataViz
Un site Internet, Crackberry.com avait lancé l'information sans commentaires de la part de RIM, mais le fabricant des BlackBerry a par la suite confirmé la reprise des activités et l'intégration des équipes, de DataViz. Cet éditeur américain, basé à Milford dans le Connecticut, fournit des applications mobiles sur plusieurs systèmes d'exploitation Android, iOS, Linux, Symbian, etc. Le logiciel phare est Documents to go, qui permet de visualiser, créer et modifier des fichiers de la suite bureautique Microsoft Office. Récemment, l'éditeur avait annoncé qu'il ne développerait plus ce logiciel pour WebOS, animant les terminaux Palm, depuis racheté par HP.
Si aucun montant n'a été annoncé pour cette opération, le site Internet qui a révélé l'information parle de 50 millions de dollars. (...)
Nokia recrute son nouveau PDG, Stephen Elop, chez Microsoft
Après plusieurs rumeurs insistantes, Nokia a finalement annoncé, ce vendredi, la nomination de l'américain Stephen Elop, actuel patron de la branche business services de Microsoft, au poste de PDG. L'actuel président du constructeur, Olli-Pekka Kallasvuo (voir photo ci-dessous), démissionnera de ses fonctions à compter du 20 septembre et quittera son poste de membre du conseil d'administration avec effet immédiat, a indiqué le groupe finlandais dans un communiqué.
Ce remaniement intervient alors que le plus grand fabricant mondial de téléphones mobiles tente de rivaliser avec des sociétés telles qu'Apple ou Research in Motion (RIM). Le constructeur finlandais qui vend essentiellement des téléphones mobiles bas de gamme a été récemment blâmé par les analystes pour ses mauvaises performances sur le marché des smartphones. Les experts les qualifient en effet de faibles par rapport à la concurrence.
Des bénéfices en chute de 40%
Au cours de son plus récent trimestre fiscal, sur la période d'avril à juin, Nokia a annoncé un bénéfice et des ventes plutôt médiocres. Les profits ont chuté d'environ 40 % en un an à 227 millions de dollars, ce qui est significativement inférieur aux attentes des analystes. Les performances du groupe n'ont guère été meilleures en terme de livraisons de téléphones mobiles, celles-ci atteignant les 111,1 millions d'unités.« Le moment est venu d'accélérer le renouvellement de la société grâce à un nouveau dirigeant qui possèdera des compétences différentes, et d'autres points forts, ce qui permettra au groupe de renouer avec la réussite », a déclaré Jorma Ollila, président du conseil d'administration de Nokia, dans un communiqué,
Un sauveur ou un électrochoc nécessaire ?
Stephen Elop devrait en effet apporter à Nokia son expertise du secteur des logiciels multimédias d'entreprise. Chez Microsoft, il supervisait la gamme Microsoft Office, contribuant à façonner la stratégie globale de l'éditeur de logiciels. Avant de travailler pour l'éditeur de Redmond, il était directeur des opérations chez Juniper Networks. Il avait exercé des fonctions similaires, mais au niveau mondial, chez Adobe Systems. Enfin, il était à la tête de Macromedia jusqu'à l'acquisition de l'éditeur par Adobe en 2005.
Crédit photo IDG NS
(...)(09/09/2010 17:53:23)Microsoft pousse le cloud et la mobilité
La conférence de rentrée de Microsoft s'est tenue le 9 septembre 2010 sous la direction d'Eric Boustouller, président de Microsoft France. Exercice annuel traditionnel, cet événement permet de faire le point sur les tendances stratégiques de l'éditeur.
Si le grand public bénéficie de l'annonce la plus cool depuis bien longtemps avec l'interface homme-machine sans contact infrarouge Kinect pour xBox 360 (des usages professionnels sont attendus d'ici quelques années), il partage la vedette avec la riposte de Microsoft dans la mobilité avec Windows Phone 7. Pour Eric Boustouller, l'époque est à la révolution des technologies, des usages (réseaux sociaux, consumérisation des usages professionnels...) et des modèles économiques (cloud/SaaS notamment). Côté entreprises, le cloud est à l'honneur sous toutes les formes notamment avec une offre packagée développée avec HP. Au final, l'éditeur reste très content de sa performance commerciale.
Succès commerciaux autour de Seven
L'année fiscale 2009-2010 de l'éditeur (de juillet à juin) a été marquée par plusieurs lancements spectaculaires : Windows 7, Office 2010, Online Services... Le président de la filiale française s'est réjouit des bons résultats commerciaux de Seven avec 170 millions de licences vendues. Comme toujours, nous lui avons posé la question de la répartition entre OEM et droits liés à la Software Assurance (achats « forcés ») d'une part et achats en mise à jour ou en « boites » (achats « librement consentis ») d'autre part. Selon Marc Jalabert (en photo), directeur du marketing et des opérations de Microsoft France, il y aurait eu 6 millions de licences Windows 7 vendues en France dont 4,5 en OEM et 2,5 en mises à jour (ce qui fait un total de 7 millions). Marc Jalabert a insisté sur la pénétration de Seven en entreprises : un PC sur deux y aurait « droit » à Windows Seven (notamment via la Software Assurance) mais les déploiements sont évidemment bien moindres et non chiffrés. Selon l'éditeur, 64,7% des entreprises envisageraient cependant une migration dans les six mois.
S+S et cloud ouvert à l'honneur
Au delà de Seven, Microsoft pousse sa nouvelle génération bureautique dans la stratégie S+S (Software + Service associant le logiciel installé en local et fourni en ligne), développée depuis plusieurs années. Après Office 2010 arrivent les Office Web Apps qui seront intégrés à Hotmail / Live en octobre, une version mobile pour Windows Phone 7 et la disponibilité de toute l'offre dans le cloud. MS Dynamics y sera d'ailleurs bientôt proposé également. Le contrat emblématique de cette offre reste Alstom qui a choisi l'offre bureautique de Microsoft dans le cloud pour 60 000 postes.
Le responsable marketing a insisté sur l'ouverture du cloud selon Microsoft, le service Azure : certes, on y trouve les outils de Visual Studio et les langages associés (C#...) mais aussi des outils Open Source ou concurrents comme PHP, Java, Eclipse, Ruby... Selon Marc Jalabert, « des partenaires développent en open-source ou pour iPhone et sont passés dans Azure sans changer leurs technologies ». Toujours côté cloud, Microsoft lance avec HP une offre commune de clouds privés pour entreprises.
L'année 2010-2011 devrait également être marquée par de nombreux lancements comme Internet Explorer 9 (annoncé dix fois plus rapide que la version 8, pour tenter d'enterrer IE 6 une bonne fois pour toutes), Communication Server 14 (communications unifiées), Visual Studio Lightswitch (développement web)...
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