Flux RSS

Mobilité

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

3327 documents trouvés, affichage des résultats 1531 à 1540.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(05/05/2010 10:58:55)

Selon IDC, les smartphones assurent la croissance du marché des mobiles

(Source EuroTMT) C'est maintenant une évidence, le marché des mobiles a renoué avec une croissance solide. Au premier trimestre, les ventes ont progressé, sur un rythme annuel, de 22 % à 295 millions d'unités, selon le cabinet IDC, effaçant ainsi complètement le recul de 16% enregistré au cours des trois premiers mois de 2009. Les ventes sont supérieures de 1,4 % à celles des trois premiers mois de 2008. De son côté, l'institut ABI Research estime la hausse du premier trimestre à 19 %, à 303 millions d'unités. Si la forte croissance constatée au cours du premier trimestre ne devrait pas se maintenir au cours des trimestres suivants, le marché de la téléphonie mobile est néanmoins reparti sur des bases solides, comme le constate IDC, qui confirme sa prévision d'une hausse des ventes de 11 % sur l'ensemble de l'année.

Le marché des téléphones mobiles est de plus en plus influencé par le segment des smartphones. Selon Strategy Analytics, la croissance du marché des smartphones a en effet bondi de 50 % à 54 millions d'unités sur les trois premiers mois. Ce qui permettrait à ce segment de représenter maintenant 18 % du marché global du mobile, contre 14 % l'année dernière. L'accélération de la croissance de ce segment qui a atteint un niveau record depuis trois ans, selon le cabinet d'analyses, provoque une petite révolution sur le marché. Pour la première fois, un « pure player » des smartphones, RIM, s'introduit dans le top cinq des principaux fabricants mondiaux de mobiles.

Crédits photo : RIM

[[page]]

Selon ABI Research, le fabricant du Blackberry détient, à fin mars, une part de marché de 3,5 % similaire à celle de Sony Ericsson. Victime de la montée en puissance du canadien, Motorola tombe à la septième place du classement avec une part de marché de 2,8 %. Un classement que confirme IDC qui classe RIM et Ericsson en quatrième position avec 3,6 % chacun.  Il y a un an, IDC classait encore Motorola en quatrième position avec une part de marché de 6 %. Il est passé à la cinquième position en 2009 alors qu'il était second en 2004. Si Nokia demeure le leader, avec 36,6 % des parts de marché pour IDC et 34 % pour Strategy Analytics, Samsung, le numéro deux, continue à grignoter du terrain, avec une part de marché comprise entre 21 et 22 %. Enfin, LG reste bien accroché à sa troisième place, avec une part de marché autour de 9 %.

Malgré son recentrage sur le marché des smartphones, notamment en utilisant le système d'exploitation Androïd de Google, Motorola ne semble donc toujours pas arriver à inverser la tendance. Une mauvaise nouvelle pour le groupe américain, mais aussi pour Google, qui voit ses principaux concurrents bénéficier d'une forte croissance.  Non seulement Nokia regagne des parts de marché dans les smartphones, mais Apple est aussi passé devant Motorola, selon ABI Research, avec une part du marché global de 2,9 %. Selon Strategy Analytics, sur le seul segment des smartphones, Nokia détenait 40 % du marché à fin mars, RIM 19,7 % et Apple 16,4 %.

Mais pour Nokia, le rebond de ses ventes dans les smartphones se paie au prix fort. Le finlandais a enregistré sur le trimestre une baisse de 17 % du prix de vente moyen de ces terminaux à 155 €, alors qu'Apple commercialise son iPhone à plus de 600 dollars, hors subvention par les opérateurs.

(...)

(04/05/2010 12:49:56)

Intel cherche à investir dans la mobilité et le cloud

En janvier dernier, Intel Capital, l'entité d'Intel en charge des investissements, et d'autres sociétés de capital-risque, s'étaient engagées à investir 3,5 milliards de dollars dans des entreprises technologiques aux États-Unis au cours des deux prochaines années, dont Intel et d'autres entreprises américaines comme Google, Microsoft, eBay et Cisco, laquelle souhaitait aussi intensifier ses efforts pour recruter des diplômés à la sortie des collèges américains. Au moment de cette annonce, Paul Otellini, le PDG d'Intel, avait confirmé que son entreprise investirait 200 millions de dollars, et que les entreprises concernées embaucheraient 10.500 diplômés supplémentaires dans les collèges américains en 2010, certaines entreprises prévoyant même de doubler leur recrutement par rapport à 2009.

Intel a refusé d'intégrer les montants investis à ce jour aux 200 millions de dollars prévus. « C'est une étape supplémentaire en matière d'investissement du capital, » a déclaré Keith Larson, vice-président d'Intel Capital, qui a par ailleurs évité de commenter les sommes investies dans chaque entreprise. Notamment, il n'a pas voulu préciser si ces investissements contribueraient à créer des emplois, déclarant cependant que « de nombreux emplois seraient créés par les start-up innovantes, mais l'embauche dépendra de l'état de chaque entreprise. » Il a également ajouté que « la plupart des nouveaux emplois créés aux Etats-Unis, l'ont été par de jeunes sociétés soutenues par du capital-risque. »

[[page]]

« Intel s'est focalisé à investir dans des projets utiles pour les secteurs touchant aux ordinateurs et aux appareils portables, ou dans des technologies qui déboucheront sur de nouveaux matériels, » a expliqué Keith Larson. « Les nouvelles idées autour de la mobilité et du cloud computing, ne manquent pas, » a t-il ajouté, précisant que « le secteur de la mobilité continuera à être intéressant parce que les utilisateurs sont demandeurs d'un accès total à Internet et à ses applications, » une attente qui, selon lui, devrait conduire à de nouveaux types de matériels. « D'une manière générale, en ce qui concerne le marché de l'Internet, nous sommes toujours à la recherche d'applications porteuses et de nouvelles façons d'utiliser le réseau, » a déclaré Keith Larson.

Pour poursuivre ses objectifs, Intel Capital, a annoncé une participation à hauteur de 15 millions de dollars dans plusieurs entreprises, parmi lesquelles Caring.com, un site spécialisé les soins de santé aux personnes âgées, Analytics smartzip, un site web immobilier, et Virtustream, un fournisseur d'infrastructure Cloud. « Les investissements dans SmartZip tombent dans la catégorie des nouvelles applications de l'Internet, » a commenté Keith Larson. Il faut dire aussi que l'intérêt pour le marché immobilier américain s'est accru ces dernières années, et selon lui, l'idée d'offrir aux utilisateurs un accès à des données d'analyses pertinentes se justifie. Déjà, SmartZip peut fournir des rapports sur le secteur et établir la côte de plus de 70 millions de biens résidentiels situés aux Etats-Unis.

[[page]]

L'investissement d'Intel aidera Virtustream à développer et à étendre sa plateforme cloud computing XStream. Virtustream qui la définit comme une «plateforme d'entreprise cloud hybride », fait valoir qu'elle garantit de disposer des ressources informatiques nécessaires dans un environnement dépendant de sites d'exploitations multiples. « En général, le cloud computing est perçu comme un domaine en plein essor, » a déclaré Keith Larson. « Je peux dire que la promotion de ce secteur nous intéresse au plus haut point. »


Intel souhaite également investir dans les technologies vertes, le secteur de la santé et de la bio informatique, des domaines qui nécessitent beaucoup de puissance de calcul pour résoudre certains problèmes. Dans le passé, Intel avait déjà investi dans la santé et apporté des matériels dédiés à ce secteur. Par exemple, l'an dernier, Intel et General Electric avait conclu un partenariat pour commercialiser et développer des technologies adaptées aux soins à domicile, notamment pour fournir les matériels techniques nécessaires pour maintenir des personnes âgées et des patients souffrant de maladies chroniques à domicile. En 2008, la société avait introduit le Health Guide, un genre d'ordinateur conçu pour recueillir des données comme la pression artérielle, le poids et les taux de glycémie auprès des patients âgés, un dispositif permettant aussi aux patients de communiquer avec les médecins par vidéoconférence. De même, elle avait créé un Reader, équivalent d'un lecteur e-book, destiné aux patients ayant certaines difficultés d'apprentissage ou présentant des déficiences visuelles. Mais au-delà de sa contribution à de nouvelles infrastructures technologiques, le fabricant de processeurs a également ses propres intérêts, comme celui d'étendre sa présence dans de nouveaux secteurs industriels.

 


(...)

(04/05/2010 09:20:57)

Rim prend la quatrième place mondiale

Dans un contexte de croissance soutenue (+21,7%) du marché des téléphones mobiles, le groupe canadien Research in Motion (RIM) se place désormais comme le quatrième plus grand fournisseur mondial de téléphones mobiles. Au cours du premier trimestre 2010, le groupe en a livré plus de 10 millions.

Selon un rapport publié par IDC, Rim est passé devant Motorola et Sony Ericsson. C'est la première fois que Motorola sort du top 5 des fournisseurs de téléphones mobiles. Au premier trimestre 2010 il n'a livré que 8,5 millions de mobiles. Pour IDC, Motorola a perdu des parts de marché car il n'a pas suffisamment misé sur les smartphones contrairement à ses concurrents Rim et Apple. Le canadien a donc réalisé une ascension importante car c'est la première fois qu'il arrive en quatrième position du classement. Mais il reste loin derrière Nokia, Samsung et LG, sachant que le premier a livré 108 millions de mobiles sur la même période.

IDC remarque que Rim est un cas particulier étant donné qu'il s'est fortement concentré sur les smartphones. Grâce à ses efforts, il a réussi à s'étendre au marché des particuliers. Par exemple, les BlackBerry Curve 8520 et Bold 9700 ont tous les deux connu un franc succès sur le marché des smartphones.

Crédits photo : BlackBerry

(...)

(03/05/2010 12:22:56)

Ventes de mobile : + 19% au premier trimestre

Au premier trimestre 2010, les ventes de téléphones mobiles dans le monde ont progressé de 19%, soit 303 millions d'unités vendues. Selon l'analyste ABI Research, sur l'année, les ventes totales pourraient atteindre 1,3 milliard. Nokia reste en tête des constructeurs, avec 34% de parts de marché. Le finlandais arrive en tête des ventes de téléphone mobile dans le monde avec 34% de parts de marché. Il est suivi par Samsung (21,2%) et LG (8,9%). ABI Research précise que Samsung a vu ses ventes augmenter de plus de 40% sur un an et de 20% pour LG. En ce qui concerne l'iPhone d'Apple, il s'en est vendu 8,75 millions à travers le monde au cours du premier trimestre, ce qui représente un hausse de 130% sur un an. (...)

(03/05/2010 09:08:53)

Microsoft pousse Exchange dans le cloud vers les grands comptes

Voilà déjà plusieurs années que les entreprises françaises peuvent utiliser Exchange en ligne en s'adressant à l'un des partenaires de Microsoft qui hébergent le serveur de messagerie. Ceux-ci tarifient le service en fonction des prestations qu'ils lui associent. Parmi ces prestataires figurent, notamment, des sociétés comme Jet Multimedia, Global SP ou encore Orange. A cela s'est ajouté, uniquement aux Etats-Unis dans un premier temps, l'offre mutualisée Online Services que Microsoft héberge sur ses propres datacenters. Cette offre s'est ouverte à 25 autres pays, dont la France, il y a exactement un an. Pour l'Europe, l'éditeur la gère dans son datacenter de Dublin. Les services ainsi réunis donnent accès à Exchange Online, mais aussi à Office Communications Online (messagerie instantanée, texte, voix et vidéo), au logiciel de réunion Live Meeting, ainsi qu'au portail Sharepoint Online. Il en coûte 8,52 €HT par mois et par utilisateur pour exploiter l'ensemble des fonctions, et 4,26 €HT seulement si l'on se limite à la messagerie.

Face à Microsoft, le grand concurrent, Google, propose aux entreprises d'accéder à sa messagerie Gmail et à la totalité de ses Google Apps (Calendar, Documents, etc.) au tarif annuel de 40 € par utilisateur.

Une offre 'Dedicated' au-delà de 20 000 postes

En France, cent clients ont déjà opté pour les Microsoft Online Services. Ils rassemblent quelque 35 000 utilisateurs, dont 80 à 90% exploitent Exchange. Avec cette offre, Microsoft cible toutes les tailles d'entreprise. « Parmi nos clients, nous avons aussi bien des PME de cinquante salariés [comme Peaks, une société de consultants lyonnaise de 50 personnes], que de grandes entreprises telles que le fournisseur de matériel électrique Rexel, qui compte 10 000 postes à ce jour et prévoit d'en déployer davantage », explique Isabelle Scemla, chef produit pour les communications unifiées chez Microsoft France.

Pour apporter une réponse adaptée aux très grands déploiements, Microsoft a dédoublé sa proposition sur Online Services. « Nous avons d'une part l'offre Standard, installée sur des datacenters mutualisés, et d'autre part l'offre Dedicated qui, au-delà de 20 000 postes, peut être installée par Microsoft sur des serveurs dédiés, ce qui permet d'aller plus loin sur la personnalisation des serveurs », explique la responsable produit. Pour l'instant, la filiale hexagonale n'a pas encore de référence sur cette offre Dedicated. « Mais nous sommes en négociation avec de grands comptes français. Sur les trois à quatre mois, un million de postes devraient se négocier sur les Online Services ».

Crédit photo illustration : Microsoft


[[page]]

 

Rappelons par ailleurs qu'un partenariat exclusif a été signé avec Orange qui, dans quelques mois, pourra lui-aussi revendre l'accès aux Online Services sous la forme d'offres packagées accompagnées de prestations supplémentaires (migration, personnalisation...). Microsoft reste, dans tous les cas, celui qui facture et héberge.

 

Interface d'administration de Microsoft Online Services


Cliquer sur l'image pour l'ouvrir


Combiner des serveurs Exchange internes et dans le cloud

Dans bien des situations, les entreprises trouveront avantageux de faire migrer leur messagerie Exchange de leurs serveurs vers ceux de Microsoft. Face à l'alternative Google, la société de Steve Ballmer avance, entre autres, l'avantage d'une forte intégration entre ses outils en ligne et son client Outlook. Pour tester sans hâte les services cloud, l'éditeur promeut vigoureusement un modèle hybride mêlant licences classiques installées dans l'entreprise et services en ligne. Les configurations Exchange utilisées sans personnalisation peuvent facilement migrer vers le cloud. Dans le même temps, les versions d'Exchange très intégrées avec d'autres applications du système d'information (avec les applications de gestion de SAP, par exemple) resteront gérées en interne.

Aujourd'hui, outre Atlantique notamment, certaines grandes entreprises qui ont pris la décision de migrer vers les Google Apps l'ont souvent  fait avant que Microsoft ait livré Exchange dans le cloud. Désormais, les deux concurrents sont sur un pied d'égalité en termes de messageries dans le cloud.

(...)

(03/05/2010 09:09:41)

Les smartphones Android progressent mais Apple garde toujours la main avec l'iPhone

La société AdMob, spécialisée dans la publicité sur les mobiles et de la mesure du trafic, acquise récemment par Google pour 750 millions de dollars, a publié une enquête mardi dernier sur les mesures qu'elle a effectuées en mars 2010. Les chiffres sont basés sur le trafic de 18 000 sites mobiles. Cette mesure du trafic donne une hiérarchie dans laquelle l'iPhone dépasse notamment les mobiles sous Symbian, le système d'exploitation de Nokia. Il s'agit du trafic issu des terminaux sur internet, et non des ventes de terminaux. Ces chiffres sont donc synonymes des usages réalisés avec les différents smartphones.



Illustration : les chiffres montrent la domination de l'iPhone d'Apple et réduit Nokia à la portion congrue dans les smartphones, tandis qu'Android est en forte croissance.
(Cliquer sur l'image pour l'agrandir
)

32 mobiles différents sous Android de 12 fabricants différents ont contribué au trafic mesuré en mars par AdMob. Le Droid de Motorola est le mobile le plus actif parmi ces terminaux. AdMob pointe indirectement vers un problème grandissant pour les utilisateurs d'Android : le nombre important de différentes versions d'Android sur les différents terminaux :

- 38% des terminaux fonctionnaient sous Android OS 1.5,
- 35% utilisaient soit OS 2.0 ou 2.1,
- 26% utilisaient OS 1.6

Cela devient gênant pour les utilisateurs, car un client qui achètera, par exemple, le terminal Cliq de Motorola héritera de la version 1.5 de Android.  Or, il ratera des fonctions disponibles sur les versions plus récentes comme celles qui utilisent le GPS pour la géo-localisation. Google a essayé d'y remédier en intégrant ces fonctions dans des versions plus anciennes de Android. Mais cette stratégie entretient la confusion chez le consommateur, et s'avère intenable pour Google qui continue de sortir de nouvelles versions d'Android.

En comparaison, Apple avec l'iPhone réduit ce risque de fragmentation en rendant ses mises à jour disponibles sur les smartphones les plus anciens. De plus, Apple fait en sorte que vous ne puissiez acquérir un iPhone qu'équipé de la dernière version d'iPhone OS. Les chiffres d'Admob montrent que l'iPhone domine avec 46% de toutes les requêtes émises, à comparer avec Android et ses 25%, en deuxième position.  L'arrivée de l'iPad - la tablette tactile d'Apple - avec ses 500 000 exemplaires vendus en avril devrait repousser vers le bas les chiffres d'Android.

Photo : Le Nexus One de Google sous Android

(...)

(30/04/2010 16:52:15)

Apple clash et Microsoft lâche Flash

L'éditeur Adobe finit la semaine sous un tir croisé de critiques. Cela débute par une lettre ouverte de Steve Jobs revenant longuement sur son acrimonie envers la technologie Flash et son refus de la voir implanter sur les terminaux mobiles Apple. Code propriétaire, réduction de l'autonomie, problème d'instabilité et de sécurité, le leader charismatique n'a pas mâché ses mots. Le PDG d'Adobe, Shantanu Arayen, interrogé par le Wall Street Journal, a estimé que les positions de Steve Jobs étaient des « écrans de fumée » et souligne que plus de 100 applications utilisent des logiciels de l'éditeur sont disponibles sur l'Appstore. Il est revenu également sur la polémique sur un éventuel lien entre les produits Adobe et l'arrêt intempestif des Mac, pour Shantanu Arayen, cela proviendrait plutôt de l'OS.

Un autre éditeur et non des moindres, Microsoft vient lui aussi d'émettre des récriminations contre Flash. Dans un blog dédié à Internet Explorer, Dean Hachamovitch, directeur de la division IE a rappelé que le futur du web était HTML 5. Ce langage normalise par le consortium W3C travaille sur différents éléments permettant aux navigateurs Internet d'afficher certaines fonctionnalités. En matière de vidéo, l'organisme souhaite que le format commun, soit standardisé et n'implique pas de norme propriétaires. Pour la firme de Redmond, le protocole H264 répond parfaitement à ce critère. Et d'ajouter que seul ce format sera reconnu dans le prochain navigateur, IE9. Le responsable, dans son billet, revient sur les raisons d'écarter Flash en reprenant, sans les développer les arguments de Steve Jobs, « cette technologie a des problèmes, particulièrement en ce qui concerne la fiabilité, la sécurité et la performance ».

(...)

(30/04/2010 10:38:21)

Des enchères mitigées pour les fréquences 4G

(Source EuroTMT) Malgré la bulle médiatique autour du LTE (Long Term Evolution) entretenue par les équipementiers télécoms, les opérateurs européens, engagés dans les processus d'attributions des fréquences 4G, ont manifestement décidé de rester extrêmement prudents.

Avant l'ouverture des enchères en Allemagne, les analystes savaient déjà que le montant global dépensé par les quatre acteurs en lice, à savoir T-Mobile, Vodafone, O2 et E-Plus, n'atteindrait pas les records détenus par les enchères de la 3G. Mais ils ne se doutaient certainement pas que le résultat, provisoire, serait aussi faible. A l'issue du 93ème tour d'enchères, le montant global proposé par les quatre acteurs ne s'élevait en effet qu'à 1,878 milliard d'euros. Avant l'ouverture des enchères, Moody's indiquait que le gouvernement allemand pourrait encaisser entre 5 et 6 milliards d'euros et certains analystes promettaient encore une enveloppe de quelque 8 milliards. Pour mémoire, en Allemagne, les enchères pour la 3G avaient atteint en août 2000 un montant de 50,5 milliards d'euros. Au total six licences avaient été attribuées (Mannesmann Mobilfunk, Consortium 3G Telefonica/Sonera, Consortium E-Plus, MobilCom, T-Mobile, Viag Interkom).

Le niveau actuel, qui n'est pas définitif, des surenchères ayant encore lieu pour des lots dans la bande de fréquence des 2,6 GHz, implique néanmoins que les estimations des analystes étaient encore trop optimistes. C'est d'ailleurs le constat que l'on peut faire des résultats des enchères intervenues en fin de semaine dernière aux Pays-Bas. La bande des 2,6 GHz a été répartie entre cinq opérateurs pour un montant total de 2,6 millions d'euros, soit un montant misérable. Il y a dix ans, les fréquences de la 3G s'étaient vendues pour 3 milliards d'euros et les analystes espéraient que les enchères pour la 4G atteindraient quelques dizaines de millions d'euros.

 

Crédits photo D.R.
[[page]]

D'autant que contrairement au cas allemand, les trois opérateurs mobiles néerlandais KPN, T-Mobile et Vodafone n'étaient pas les seuls en lice. Deux nouveaux entrants étaient également sur les rangs, une société commune aux deux câblo-opérateurs nationaux Ziggo et UPC, ainsi que Tele2.

Des fréquences à intérêt variable

Ayant découpé en 38 lots de 5 MHz les 190 MHz mis aux enchères, les pouvoirs publics néerlandais avaient aussi imposé aux trois opérateurs mobiles déjà en place une limitation de 55 MHz chacun. Finalement, KPN et Vodafone ont acquis 20 MHz chacun, T-Mobile a obtenu 10 MHz, Ziggo et Tele 2 ont gagné 40 MHz chacun. Et 60 MHz n'ont pas trouvé preneur, obligeant le gouvernement à prévoir une nouvelle procédure d'attribution. Si le gouvernement néerlandais semble avoir donné deux ans aux opérateurs pour déployer leurs réseaux en 2,6 GHz, KPN indiquait mardi 27 avril, lors de la présentation de ses comptes trimestriels, que les contraintes réglementaires sur cette bande étaient assez faibles.

Alors que la situation économique est encore incertaine et que la plupart des opérateurs mobiles sont déjà engagés dans un effort d'investissement en 3G + pour améliorer la capacité de leurs réseaux, l'acquisition, aujourd'hui, de nouvelles fréquences pour la 4G ne paraît donc pas cruciale, surtout en 2,6 GHz. En Allemagne, les prix proposés par les opérateurs mobiles pour les lots dans cette bande demeurent aussi très raisonnables. En effet, la meilleure offre pour un lot de 2x5 Mhz atteint 8,2 millions d'euros. La bataille entre les quatre acteurs s'est en fait concentrée sur la bande des 800 MHz, sachant que les enchères s'y élèvent entre 252,6 millions et 286,7 millions d'euros. Les résultats de ces deux attributions envoient néanmoins comme signal clair aux autres régulateurs européens le fait que la bande des 2,6 GHz n'a qu'un intérêt très limité pour les opérateurs mobiles et les nouveaux entrants. En revanche, les fréquences du dividende numérique ont une véritable valeur.

(...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >