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Open Source
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(01/09/2005 18:08:54)
Microsoft souligne les problèmes que lui pose la montée en puissance du libre
Quel Microsoft faut-il croire ? Celui qui vante à longueur de pages de publicité la supériorité de Windows sur Linux et ne se sent pas forcément menacé par la montée des logiciels Open Source comme Linux, Apache ou Firefox, ou celui qui met en garde ses actionnaires contre le risque que fait peser la montée de l'open source sur son modèle économique. Vu les sanctions encourues en cas de mensonge à ses actionnaires, la seconde alternative semble la plus réaliste.
En l'espèce, la dernière déclaration 10-K de l'éditeur auprès de la SEC, l'équivalent américain de l'agence des marchés financiers, est édifiante. Microsoft y indique notamment que " la popularisation du modèle logiciel non-commercial pose un défi significatif à son modèle économique, notamment quand la communauté open source tente de convaincre les gouvernements de la planète de rendre obligatoire l'usage du libre dans les systèmes d'informations publics". Et il met en garde ses actionnaires en indiquant que "si l'adoption du libre s'accroît, il pourrait avoir à baisser ses prix afin d'enrayer l'érosion des ventes, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur son chiffre d'affaires et sur ses marges".
Plus spécifiquement,, Microsoft note que Linux a connu une montée en puissance rapide au cours des dernières années, car il répond au besoin des constructeurs de PC de baisser leurs coûts. Selon l'éditeur, "quasiment tous les constructeurs offrent des serveurs pour l'OS Linux. L'adoption de l'OS par IBM a de plus accéléré son acceptation en tant qu'alternative à Unix et Windows. La position concurrentielle de Linux a aussi bénéficié du large portefeuille applicatif produit par les plus grands développeurs de logiciels commerciaux et non-commerciaux". Microsoft note de même la concurrence accrue de Mozilla, tout en soulignant être persuadé que ses offres restent plus innovantes, plus riches et plus sûres.
Une autre note intéressante de la déclaration 10-K concerne les brevets. Microsoft note que l'absence de cadre juridique harmonisé sur les brevets rend difficile le respect de ses droits. De plus de futures évolutions législatives pourrait rendre la protection de ses "droits" encore plus difficile... (...)
Open Wide rachète le Français Sisell et se dote d'une brique videosurveillance
La SSLL (société de services spécialisée dans le logiciel libre) française Open Wide, spécialiste de l'intégration Linux, vient d'annoncer le rachat de Sisell, autre SSLL hexagonale localisée à Gif-sur-Yvette -et partenaire historique d'Open Wide-, experte dans le traitement d'image en temps réel pour la vidéosurveillance. Sisell, très implantée dans le secteur ferroviaire, développe notamment une solution de détection et de pistage de mouvement, via un algorithme maison. Les technologies Sisell devraient ainsi renforcer le portefeuille d'offres « embarquées temps réel » d'Open Wide. Et surtout élargir le spectre des besoins métiers couverts par la société. Outre les systèmes embarqués et la videosurveillance, Open Wide intervient dans les domaines de l'urbanisation des systèmes d'information, le conseil, le support aux logiciels libres, et des solutions liées aux assurances.
Du même coup, Open Wide récupère Olivier Vine et Christophe Seyne, les deux fondateurs de Sisell.
Le montant de la transaction n'a pas été pour l'heure communiqué.
Pour rappel, Open Wide avait, à l'occasion de la publication de ses résultats 2004, annoncé une levée de fond de 1,8 M€, qui, selon Patrick Benichou se destinait « à une future acquisition ». (...)
OpenOffice 2.0 en version béta 2
OpenOffice.org annonce la deuxième version béta de la très attendue version 2.0 de la suite bureautique open source éponyme. Et devrait marquer la dernière étape avant la sortie de la version finale, initialement prévue fin mai 2005. Le développement ayant accumulé du retard par manque de main d'oeuvre.
A noter que cette version embarque le nouveau format de fichier XML standard ratifié par l'oasis, OpenDocument 1.0.
La béta 2 est en téléchargement gratuit depuis le site de l'éditeur. (...)
Virtual Server 2005 s'ouvre à Linux et Solaris
Microsoft vient d'annuler le Service Pack 1 de Virtual Server 2005. A la place, l'éditeur proposera en fin d'année Virtual Server 2005 R2, une importante mise à jour intérimaire de son environnement de virtualisation de serveurs. La principale nouveauté de Virtual Server 2005 R2 tient au support des machines virtuelles fonctionnant sous Windows Server 2003 64 bits ainsi que Linux ou encore Solaris. Si Virtual Server 2005 SP1 devait être gratuit, la version R2 sera, elle, payante pour les utilisateurs n'ayant souscrit de contrat de service avec Microsoft. L'éditeur s'est cependant gardé de communiquer toute indication tarifaire.
Au cours du premier semestre prochain, Virtual Server 2006 entrera en version bêta avant d'être commercialisé fin 2006. Cette nouvelle version supportera Hypervisor, la couche de virtualisation qui doit être intégrée à Longhorn. Celle-ci tirera notamment profit des technologies de virtualisation intégrées aux prochains processeurs Intel et AMD. (...)
La fondation Apache lance son projet d'ESB, Synapse
La fondation Apache vient de lancer Synapse, son projet d'ESB (Enterprise Service Bus). Celui-ci a pour objet de produire une solution légère, évolutive et distribuée basée sur les standards des services Web. Synapse aura pour noyau X-broker, donné par l'éditeur Infravio qui participera au projet aux côtés de Blue Titan, Iona et Sonic Software.
Avant d'être soumis à la fondation Apache, Synapse a été doucement incubé par WSO2, une entreprise sri lankaise spécialisée dans les services Web vice-présidée par Paul Fremantle, un ancien d'IBM.
Synapse doit se distinguer de ses concurrents Java open source par une implémentation rigoureuse des services Web basée sur SOAP, WSDL et la pile étendue WS. (...)
Sun renforce son engagement dans l'open source
Sun s'apprête à placer son projet de gestion des droits numériques, DReaM, sous licence open source, la Common Development and Distribution Licence (CDDL). Selon Jonathan Schwartz, le président de Sun, un standard de DRM ouvert, libre de droits, permettrait aux créateurs de contenus numériques d'être payés, quel que soit l'appareil avec lequel les consommateurs profitent de ces contenus. DReaM doit servir de fondation à un projet ouvert baptisé par Sun Open Media Commons. Pour l'heure, l'éditeur part seul mais son président est sûr d'être rejoint par d'autres, comme il l'avait été après la fondation de la Liberty Alliance.
Parallèlement, Sun vient de créer une structure interne chargée de coordonner ses efforts en faveur du logiciel libre. Baptisée Open Source Office, cette structure sera dirigée par Simon Phipps, un ancien évangéliste technologique de Sun. Phipps assure cependant qu'il n'entend pas exercer de contrôle sur les communautés de développeurs investies dans les projets open source de Sun. (...)
HP revend les services de support de MySQL
Hewlett-Packard vient de signer un accord avec MySQL pour pouvoir revendre directement à ses clients les services de support de l'éditeur. Trois niveaux de service sont disponibles, proposés à des prix compris entre 595 $ et 5 000 $ par an.
Le gestionnaire de bases de données MySQL est certifié pour fonctionner sur les serveurs ProLiant et Integrity de HP, y compris les lames ProLiant. L'accord entre HP et MySQL ne porte que sur les serveurs fonctionnant sous Linux.
Il a été signé en juin dernier mais n'a pas fait l'objet d'une annonce officielle. (...)
Mac OS X x86 déjà piraté pour tourner sur tout PC
Les instructions et les fichiers nécessaires à l'installation de Mac OS X sur des PC autres que le kit de transition vers la plateforme x86 d'Apple sont désormais disponibles sur Internet. De nombreux bidouilleurs, utilisant illégalement la version diffusée avec les machines de développement d'Apple, rapportent être parvenus à faire fonctionner Mac OS X 10.4 sur des processeurs x86 supportant au minimum les instructions SSE2 en contournant deux mesures de sécurité d'Apple sans trop de difficultés. Selon eux, il est possible de faire fonctionner Tiger aussi bien sur de vrais PC équipés de processeurs Intel ou AMD que sur des machines virtuelles exécutées par VMWare. Le support matériel, notamment en termes de cartes graphiques et de chipset, serait néanmoins limité.
Apple s'est pour l'heure refusé à tout commentaire. Mais si la manipulation se confirme, elle augure mal des aptitudes de la firme à verrouiller son OS pour qu'il ne fonctionne que sur les seuls Macintosh à puce Intel... (...)
Entretien avec Darl Mc Bride, CEO de SCO
A l'occasion du SCO Forum qui se tenait à Las Vegas, Darl McBride, le président et CEO du SCO Group a accepté de parler avec nos confrères américains de Computerworld à propos de la bataille juridique, qui oppose la société à IBM. Voici quelques extraits de cet entretien :
Computerworld : Avez-vous rencontré des surprises dans votre bataille avec IBM, Novell et consorts ? Espériez-vous que plus de sociétés acquièrent une licence Unix auprès de SCOSource.?
Les premiers accords de licence avec SCOsource ne sont pas venus de nous mais de demandes de clients. Ils ne voulaient pas attendre la conclusion des batailles juridiques et souhaitaient utiliser Linux en bénéficiant de la protection d'une licence Unix SCO. Nous avons eu quelques preneurs, avant que d'autres sociétés proposent des mécanismes d'indemnisation destinés à couvrir leurs clients en cas de défaite juridique face à SCO.
Nous ne nous intéressons plus à ce schéma de licence aujourd'hui, nous n'avons tout simplement pas le temps de tout faire. Nous devons d'abord l'emporter en justice puis nous réévaluerons la situation.
Quel est la stratégie de SCO en attendant le procès, prévu pour février 2007 ?
Après notre plainte, les dirigeants de SCO se sont réunis pour tracer un avenir pour la société. Nous nous sommes fixé pour objectif d'être l'un des leaders de l'informatique agile d'ici 2010. Il s'agit de permettre d'utiliser les applications du SI en tout lieu et à toute heure de la journée, où que l'on se trouve.(...)
Les 25 dernières années ont été à propos des applications métiers. Les 25 prochaines le seront toujours, mais sur de nouveaux terminaux nomades. C'est une technologie que nous maîtrisons et qui nous offre un potentiel de croissance fort. Nous devrions faire des annonces à ce sujet en septembre. (...)
Vos critiques disent que SCO est devenu une société spécialisée dans la propriété intellectuelle et ne peut plus être vue comme un éditeur de produits. N'est-ce pas la réalité ?
SCO continue à se concentrer sur de nouveaux produits, même si le procès se poursuit. Le plafond de dépense négocié avec nos avocats nous permet désormais de nous concentrer sur nos produits. Sans ce plafond, nous ne serions peut-être plus vivant car nous n'aurions pu payer nos frais de justice. Mais tant que nos produits restent rentables nous pouvons continuer à innover.
Certains ont aussi dit que si vous perdez contre IBM, cela en sera fini de SCO en tant que société. Qu'arrivera-t-il à SCO si vous gagnez et si vous perdez ?
J'ai longtemps pensé que si nous perdions, cela en serait fait de SCO. Mais j'ai changé d'opinion à ce sujet. Si nous perdons nus disposons quand mêe de nos nouvelles technologie et d'une marque à la renommée mondiale. Si nous l'emportons, cela mettra le feu à ces technologies et elles deviendront encore plus désirables.
Nous ne clamons pas déjà victoire, mais nous disons que nous avons des arguments forts pour l'emporter.
Alors quel est le futur de SCO ?`
Nous pensons que d'ici deux ans, nous aurons une novelle mise à jour majeure de SCO OpenServer. Nous avons pas mal de chose sur le feu...
Nous avons aussi recruté Tim Negris, au poste de vice-président du marketing (NDLR : Negris est un ex-vice président du marketing d'IBM software). Il comprend notre industrie, il comprend SCO et il sait comment commercialiser nos produits.Alors que nombre de personne disent que nous sommes morts, nous faisons avancer nos produits et nous pensons que notre principale contribution sera pour les grands comptes.
Propos recueuillis par Todd R. Weiss, ComputerWorld (...)
Linuxworld SF : une mise à jour de la licence GPL est attendue pour 2007
La licence GPL (GNU General Public License) devrait connaître une mise à jour d'ici à 2007, selon plusieurs experts du libre réunis à LinuxWorld San Francisco.
Lors d'une présentation, Eben Moglen, le président et directeur du centre juridique pour le logiciel libre, un des experts chargé de rédiger la version 3.0 de la licence GPL, a évoqué l'objectif de cette mise à jour, notamment la résolution des problèmes liés aux brevets, l'adaptation aux technologies de services web et la résolution de certaines incompatibilités avec d'autres licences. La Free Software Foundation (Fondation pour le logiciel libre) qui supervise la licence GPL recherche notamment plus de compatibilité avec la licence Apache, qui sert notamment de base à la CDDL de Sun.
Selon Moglen, la position de la FSF sur les brevets est que l'application du système des brevets au logiciel est dangereuse et improductive. "L'expérience américaine de 15 ans de brevetabilité du logiciel est désastreuse est devrait être abandonnée".
Les conflits autour des brevets sont une menace pour l'open source car les développeurs craigne que leur code ne soit involontairement concerné par un brevet et soumis à des droits de licence.
Pour Moglen, la version 3.0 de la GPL n'a pas pour but de réparer des défaillances de la GPL 2 mais de la mettre à jour après 15 ans de vie. Dans tous les cas, c'est Richard Stallman, le patron de la FSF qui aura le dernier mot sur la licence. Un brouillon est attendu pour la fin 2005 ou le début 2006 et servira de base aux discussions et débat tout au long de 2006. L'entrée en vigueur de la GPL 3 devrait intervenir au tout début 2007. (...)
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