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(17/09/2010 10:51:21)

VMware envisage le rachat de Novell

Après une tentative d'OPA hostile d'un montant de 2 milliards de dollars en mars dernier de la part du fonds Elliott Associates, la vente de Novell s'accélère. Selon les dernières rumeurs, VMware figure en bonne place parmi les entreprises qui ont entamé des pourparlers pour racheter une partie de l'éditeur Open Source. Faute d'acheteur global, les responsables de Novell ont décidé de diviser la société pour la vendre en morceaux. Toujours selon le WSJ, l'éditeur de Waltham est actuellement en "négociations avancées" avec au moins deux acheteurs, y compris VMware. Ce dernier semble être uniquement intéressé par l'acquisition du système d'exploitation Suse Linux et des services associés. L'activité Netware de Novell, le partage de fichiers en réseau notamment, pourrait être reprise par Attachmate, un éditeur de logiciels spécialisé dans les solutions de connectivité et la modernisation des applications propriétaires, gérées notamment sur mainframes.

Une acquisition logique pour VMware

Le journal financier signale encore qu'une vingtaine d'entreprises se sont  montrées intéressées par Novell, qui s'est mis sur le marché en mars dernier, mais il n'y aurait qu'une poignée de candidats sérieux. Les rumeurs ont été particulièrement abondantes cette dernière semaine sur une vente possible après un article paru dans le New York Post, qui faisait état de pourparlers avancés avec deux sociétés dont l'identité n'est pas connue.

L'acquisition de Suse Linux serait logique pour VMware, qui poursuit l'acquisition des piles logicielles nécessaires à la fourniture d'une plate-forme de services cloud (voir  rachats de Zimbra et SpringSource). Novell a déjà établi un partenariat avec VMware, qui utilise Suse Linux comme système d'exploitation préembarqué sur les machines virtuelles animant ses appliances. Novell fournit également des outils à des plates-formes cloud reposant sur ses solutions Linux. Avec ce rachat, VMware pourrait, notamment, affronter à armes égales Red Hat qui a développé une offre cloud basée sur sa propre distribution Linux Enterprise.

Pour l'instant, ni VMware ni Novell n'ont immédiatement réagi aux demandes de commentaires de nos correspondants d'IDG News Service à New York.

(...)

(16/09/2010 16:50:45)

La suite BI d'Actuate en route vers le cloud

Voilà déjà six ans que l'éditeur de solutions décisionnelles Actuate a créé son projet Open Source basé sur Eclipse. Celui-ci rassemble des outils de reporting et de visualisation de données pour bâtir des applications web en Java et J2EE. Selon Actuate, le nombre de développeurs travaillant avec ces technologies, en particulier avec le logiciel BIRT design, aurait maintenant dépassé les 750 000.

La suite intégrée ActuateOne que l'éditeur s'apprête à livrer s'appuie sur cet environnement de conception qui peut récupérer des données provenant de sources disparates (bases relationnelles, XML, web services, applications, fichiers plats, documents, flux d'impression, cubes multidimensionnels, datawarehouses...). Elle inclut les versions 11 des produits qu'Actuate a développés au-dessus de BIRT (Business Intelligence Reporting Tools), ainsi que la dernière mise à jour du serveur de rapports, iServer, qui supporte des déploiements en volume et qui peut s'installer en interne ou dans le cloud.

Analyse en mémoire pour l'utilisateur métier

La suite ActuateOne servira à générer du reporting ad-hoc, créer des tableaux de bord interactifs et effectuer des analyses en mémoire. Elle inclut les logiciels BIRT 360 et BIRT Data Analyzer, le premier mettant entre les mains des utilisateurs les outils pour constituer des tableaux de bord sans recourir aux équipes informatiques. Le logiciel utilise notamment Google Gadget, ce qui permet aussi aux éditeurs indépendants de créer des applications mashup.
L'outil OLAP Data Analyzer apporte de son côté la puissance de l'analyse croisée à travers une interface intuitive conçue pour faciliter l'exploration et la découverte d'informations.

Actuate BIRT Data Analyzer
Cliquer sur l'image pour l'agrandir

Les utilisateurs peuvent aussi créer de petites applications (widgets) AIR en Flash pour visualiser des données, et exporter sous forme de fonctions Excel des champs calculés et des données agrégées. Ils produiront également des documents Word, PowerPoint, PDF et XML.

Optimiser le traitement en réaffectant les instances

La suite ActuateOne s'appuie sur le serveur de rapports BIRT iServer pour gérer les déploiements, en interne et sur des clouds, privés ou publics, ou encore dans des environnements de cloud hybrides. La version 11 du serveur intègre des capacités d'évolutivité (baptisées Elastic Clustering) permettant de réassigner, ajouter ou supprimer une image 'stateless' de BIRT iServer, de façon dynamique et automatique au sein d'un cluster sans interrompre les traitements. Tous les paramètres de l'image sont configurés de façon externe, afin que l'instance mise en place prenne en charge un rôle prédéfini dans le cluster. La consommation des ressources s'en trouvera optimisée. Actuate cite en exemple un cluster optimisé pour un traitement en volume pendant la nuit tandis qu'il se concentrera, pendant la journée, à l'analyse des données en temps réel en mémoire pour l'alimentation des tableaux de bord.

L'éditeur souligne que l'architecture de BIRT iServer 11 supporte les déploiements multitenants et que des outils permettent aux clients de reconfigurer leurs environnements à tout moment au fur et à mesure de l'évolution de leurs besoins pour supporter tout type d'environnement virtualisé. Les capacités d'administration couvrent les déploiements en mode SaaS, PaaS, interne multi-tenant ou sur des systèmes départementaux multiples.

Plusieurs modes de tarification sont associés à la suite ActuateOne, facturée à l'utilisateur nommé ou sur la base d'un nombre illimité d'utilisateurs par CPU. D'autres modèles de licences, par 'unité de travail', sont également prévus pour les environnements de cloud.

(...)

(16/09/2010 10:45:09)

L'Open World Forum ou la difficulté de l'Open Source dans l'entreprise

Pour la troisième année consécutive, l'Open World Forum fera le tour des bénéfices et difficultés de l'Open-source en entreprises. La maturité de la manifestation va avec celle de la question. Cette année, 1500 participants sont attendus pour bénéficier des interventions de 140 speakers dont 15 keynotes, 20 ateliers et 8 tracks, dont l'OpenCIO Summit, dont CIO est partenaire. Ce track sera orienté sur les bénéfices clients, la gouvernance des SI et la gestion des achats dans un contexte open-source.

Parmi les speakers d'ouverture, on notera la présence de Bruno Ménard, président du Cigref, et de Nathalie Kosciuko-Morizet, la secrétaire d'Etat à l'économie numérique.

« L'Open World Forum est une manifestation de tout un écosystème au profit de toute l'économie car le logiciel libre est contributeur et facilitateur des révolutions numériques » a clamé Philippe Montarges, co-président d'Alter Way et président de l'Open World Forum 2010, lors de la présentation de la manifestation à la presse.

Plusieurs keynotes seront, cette année, centrées sur le management de projets open-source, la gestion des « biens communs » et les intérêts à contribuer à ceux-ci. Pour Philippe Montarges, « nous assistons à la naissance d'une filière économique industrielle ».

Parmi les temps forts de la manifestation, la Démo Cup, organisée par le Groupe Thématique Logiciel Libre du Pôle de Compétitivité francilien Systematic, permettra à 13 communautés de présenter leurs nouveaux produits au cours de véritables speed dating avec les utilisateurs. En huit minutes, il faudra convaincre de l'utilité du produit, de sa pertinence, des innovations induites et de la solidité de la communauté. Les meilleurs seront primés. De grands noms (Jaspersoft, Mozilla, Pentaho, Xwiki, Talend...) ont accepté de se soumettre à la règle, tout comme des acteurs moins connus.

Le Pôle de Compétitivité francilien Cap Digital, centré sur les usages, organisera quant à lui, au travers de sa communauté CoLLibri, des réflexions sur les usages, les contenus digitaux ouverts et la gestion des données personnelles.

Enfin, l'Open World Forum 2010 sera l'occasion de la publication de résultats sur l'open-source issus de l'étude sur l'avenir du secteur du logiciel réalisé par Pierre Audoin Consultants pour la Commission Européenne.

Selon cette étude, le logiciel libre est surtout intéressant par son apport en terme de standardisation tant des formats de données que des connecteurs inter-applicatifs, facilitant ainsi le cloud et la SOA.

Illustration : Bruno Menard, président du Cigref (crédit photo : IT News Info) (...)

(14/09/2010 12:13:21)

Le site des aéroports de Lyon passe au libre

Les aéroports de Lyon souhaitaient mettre davantage en valeur leur offre de service. La refonte du site web était pour cela nécessaire mais elle devait déboucher sur un produit flexible et adapté à leurs besoins présentant les accès à l'aéroport, les services disponibles, les vols proposés et des offres partenaires.

Après un appel d'offre ouvert, l'établissement a choisi l'offre proposée par l'intégrateur Open Wide. Celui-ci a mis en oeuvre une solution entièrement Open Source basée sur le CMS eZ Publish et le gestionnaire de bandeaux publicitaires Open X. Le dynamisme des communautés développant ces produits a été un critère déterminant en plus de l'adéquation immédiate aux besoins du moment. Pour garantir la haute disponibilité du nouveau portail, celui-ci a été confié en infogérance complète à une filiale d'Open Wide, Accelance MSP. Une application iPhone est prévue ainsi que l'intégration d'un assistant virtuel pour guider les voyageurs. Le coût du projet n'a pas été communiqué.

(...)

(13/09/2010 17:43:44)

Développement : Codesion livre un service Git hébergé

Codesion, qui héberge des services de gestion de code source pour les équipes de développement réparties, a ajouté à sa panoplie d'outils le système de contrôle de versions distribué Git. Anciennement connu sous le nom CVSDude, le fournisseur situé à Redwood City (près de la Silicon Valley) permet aux développeurs de travailler sur un référentiel centralisé, jusqu'à présent en utilisant les systèmes de gestion de versions Subversion et CVS (Concurrent Versions System). Ces référentiels sont déployés sur des plateformes de clouds publics comme EC2 d'Amazon.

Le nouveau Codesion Git Service est actuellement en version bêta. Les entreprises disposent pour y accéder de contrôles basés sur les rôles et d'autorisation d'adresses IP via des 'listes blanches'. Créé par Linus Torvalds, Git devient populaire, principalement en raison de ses liens avec Linux et de sa rapidité, explique Guy Marion, PDG de Codesion.

Le prix du service Git hébergé démarre à 99 dollars par mois pour les cinq premiers utilisateurs.

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(10/09/2010 16:57:50)

Netapp retire sa plainte contre Oracle sur ZFS

Netapp et Oracle ont mis fin au conflit sur la violation de brevet concernant les fichiers ZFS. Ce format de fichiers de Sun Microsystem, au sein du système d'exploitation Solaris, empruntait selon le spécialiste du stockage sept de ses brevets. Une action en justice s'en est suivie, mais le rachat de Sun par Oracle a changé la donne. Le spécialiste des bases de données est un partenaire de Netapp. Par contre, aucun élément de cet accord n'a été divulgué, mais il laisse en suspens de possibles actions contre les différents projets, de type Nexenta ou Illumos, pour réactiver OpenSolaris. (...)

(07/09/2010 16:22:32)

SAS simplifie l'utilisation de l'analyse prédictive

SAS, l'un des derniers grands acteurs indépendants dans le secteur du décisionnel, vient d'annoncer une solution d'analyse prédictive destinée à des utilisateurs métiers. Avec Rapid Predictive Modeler, l'éditeur américain propose de développer des modèles de datamining pour améliorer l'efficacité des analyses marketing et augmenter la pertinence des offres qu'une entreprise peut faire à ses clients. Ces modèles pourront s'appliquer à une palette de scénarios dans les domaines de la segmentation d'une base de clients, des ventes croisées ou des offres de montée en gamme (cross ou up-selling), de la gestion de campagnes ou encore, de la détection du risque d'attrition (clients sur le point de déserter), etc.

Originellement manipulés par des spécialistes, ces outils d'analyse prédictive passent ainsi dans les mains des équipes métiers ; ce qui permet aux experts statisticiens de concentrer leurs efforts sur des analyses plus complexes, souligne SAS (par exemple avec un outil tel que Enterprise Miner).

Une présentation graphique facile à interpréter

Selon l'éditeur, en quelques étapes simples, les non-spécialistes sélectionnent les données sur lesquelles ils veulent travailler, et indiquent leurs variables en fonction du résultat recherché. C'est le logiciel qui retient le modèle prédictif le plus approprié.

SAS Rapid Predictive Modeler
Cliquer ici pour agrandir l'image

La présentation des résultats se fait sous la forme de graphiques dynamiques, faciles à interpréter, aidant les analystes métiers à déterminer quelles sont les propositions les plus intéressantes. « Assez tôt dans le processus, les utilisateurs peuvent voir si les résultats qu'ils visent sont susceptibles d'être expliqués par les variables d'entrée qu'ils ont choisies, ce qui leur permet de gagner du temps », explique SAS dans un communiqué.
SAS Rapide Predictive Modeler

Par la suite, l'analyse des modèles peut être affinée avec Enterprise Miner dont la version 6.2 incluera gratuitement Rapid Predictive Modeler. Ce dernier s'intègre avec SAS Model Manager, pour une gestion centralisée des modèles, ainsi qu'avec Scoring Accelerator, ce qui permettra de convertir ceux-ci sous une forme qui pourra s'exécuter directement dans la base de données.

Les modèles peuvent être exploités sur les plateformes de Teradata, de Netezza ou les bases DB/2 d'IBM. Mike Rote, directeur du centre créé conjointement par SAS et Teradata souligne la rapidité obtenue sur les réponses lorsqu'ils sont déployés au sein de la base de données (in-database).

Un marché qui progresse, note IDC

Pour Dan Vesset, analyste chez IDC, cette offre répond à la demande des entreprises de voir ce genre d'outils mis à la disposition d'un plus grand nombre d'utilisateurs. Il estime toutefois qu'en dépit l'élargissement de sa cible, elle reste destinée à des utilisateurs versés dans l'analyse métier. Selon lui, elle ne conviendra pas aux équipes marketing de base. Le logiciel constitue en fait un compromis entre la facilité d'accès et la flexibilité dont les statisticiens ont besoin. « De fait, il permet à un utilisateur de travailler avec un ensemble de données défini qu'il comprend. Mais, si vous voulez vraiment allez plus loin, construire et tester vos propres modèles, vous vous tournerez plutôt vers Enterprise Miner ».


Dominé par des acteurs comme SAS et la division SPSS d'IBM, le marché des outils d'analyse prédictive se porte plutôt bien, rappelle encore Dan Vesset. L'analyste estime pourtant que des outils tels que Rapid Predictive Modeler ont le potentiel pour le faire le progresser davantage. En mai dernier, SPSS a déjà livré une solution, IBM SPSS Decision Management, qui s'adresse à la même catégorie d'utilisateurs.

Le langage Open Source R se répand


Il se manifeste par ailleurs un intérêt croissant pour le langage Open Source R conçu pour la modélisation prédictive (et qui trouve son origine dans le monde universitaire, plus précisément à Auckland, Nouvelle Zélande). Un spécialiste du datawarehouse comme Netezza -qui propose des appliances associant matériel et logiciel- exploite depuis plusieurs mois le langage R dans ses solutions. En février dernier, il a présenté sa plateforme matérielle TwinFin i-Class qui effectue le traitement des applications analytiques en parallèle, au sein de l'appliance, au plus près des données, sur des volumes très importants. Cette solution peut exploiter des applications développées avec R, mais aussi avec des environnements tels que MapReduce ou Hadoop (en plus des langages Java, C++, Python et Fortran). Parmi les partenaires de Netezza ayant développé des applications pour la plateforme TwinFin i-Class figurent, outre SAS, des éditeurs comme Tibco Spotfire, MicroStrategy, Pursway (anciennement Datanetis) et QuantiSense.

A noter aussi, sur le marché, l'arrivée de nouveaux acteurs. Ainsi, Revolution Analytics, créé en 2007 et dirigé par Norma Lie, co-fondateur de SPSS, propose des offres logiciels et des services en s'appuyant sur R. Robert Gentleman, co-créateur du langage, siège d'ailleurs au conseil d'administration de la société. (...)

(07/09/2010 12:23:21)

Google transforme Wave en application autonome

Après avoir annoncé, début août, l'arrêt des développements autour de sa plateforme de collaboration Wave, faute d'une adoption suffisante de la part des utilisateurs, Google fait muter le service sous une nouvelle forme. Sous le nom « Wave in a Box », le groupe californien prépare une version qui permettra à une entreprise de faire tourner l'application en interne sur ses propres serveurs. « Nous allons étendre les 200 000 lignes de code que nous avons déjà versées dans l'Open Source (détaillé sur le site waveprotocol.org) pour étoffer l'actuel modèle de serveur Wave et de client web et proposer une version plus complète », explique dans un billet de blog Alex North, ingénieur logiciel de l'équipe Google Wave. Il précise toutefois que ce projet ne disposera pas de l'ensemble des fonctionnalités du service Wave tel qu'on le connaît aujourd'hui.

L'avenir de Wave entre les mains de la communauté

Rappelons que cette plateforme de collaboration -dont l'accès reste ouvert jusqu'à la fin de l'année- permet d'établir des conversations, appelées Wave, comprenant des documents structurés parallèles sur lesquels différents intervenants peuvent intervenir en temps réel, de façon partagée. Lorsqu'un participant arrive sur une 'Wave' déjà constituée et active, il peut revoir les différents états de la conversation depuis le début (les personnes qui l'ont successivement rejointe, les messages et les modifications apportées). Le système s'appuie sur un protocole baptisé Google Wave Federation over XMPP, extension au protocole XMPP.

Le projet « Wave in a Box » prévoit de combiner un serveur et un client web et supportera la collaboration en temps réel en utilisant le type de conversations mis au point pour Wave, détaille Alex North dans son billet. Il supportera l'importation des données provenant de wave.google.com. « Le projet se présentera sous la forme d'une application. Néanmoins, précise l'ingénieur logiciel, son avenir sera déterminé par vos contributions. Nous espérons que ce projet aidera la communauté des développeurs de Wave à poursuivre son expansion et à évoluer ». (...)

(02/09/2010 17:22:03)

Un accès gratuit à JavaOne pour les étudiants

Pour inciter la jeune génération de développeurs à s'intéresser au langage Java et à ses autres outils de conception de logiciels, Oracle a décidé d'accueillir gracieusement les étudiants sur les conférences JavaOne et Oracle Develop qui se tiendront à San Francisco du 19 au 23 septembre dans le cadre d'OpenWorld 2010.

Pour obtenir leur « Pass Découverte » (Discovery Pass), les jeunes gens doivent avoir dix-huit ans et être inscrits cet automne dans un établissement de formation agréé à but non lucratif, pour un minimum de six unités de cours. Cet accès gratuit leur permettra d'assister à plusieurs interventions de type keynotes, d'arpenter plusieurs halls d'exposition et de participer à des sessions Java Frontier spécialement destinées aux étudiants. Ils auront aussi le loisir d'écouter des sessions techniques, de se rendre à des ateliers pratiques (« hands-on lab ») et de prendre part à des discussions informelles sur des sujets spécifiques (les fameux « Birds-of-a-feather »), le tout en fonction des places disponibles.

Doper la notoriété de ses outils de développement

Cette annonce d'Oracle arrive au lendemain d'une controverse engagée par Tim Bray, co-inventeur de XML et ancien directeur des technologies web de Sun. Dans un billet de blog, celui qui a désormais rejoint les rangs de Google expliquait pourquoi ses équipes ne participeraient pas à JavaOne cette année. Il y déplorait aussi qu'Oracle ne déploie pas plus d'énergie à renforcer la notoriété de ses outils de programmation auprès des développeurs (comme Microsoft s'y emploie avec son programme DreamSpark). En mars dernier, Tim Bray a accepté de servir la cause du système d'exploitation Android chez Google, sous l'étiquette de « developer advocate », un terme qui vaut bien celui d'évangéliste (et qui, tout au moins, ne véhicule pas de connotation religieuse).

Se référant à une ancienne conversation, la nouvelle recrue de Google a regretté qu'Oracle cherche davantage à renforcer les relations entre ses experts métiers Oracle et ses clients. Or, les préoccupations qui concernent strictement les développeurs n'ont pas vraiment de réalité à ce niveau-là.

Les propos de Tim Bray sonnent juste néanmoins

Avec le Pass Discovery, l'éditeur montre qu'il n'a pas renoncé à faire croître sa communauté de développeurs. Malgré tout, le billet de Tim Bray sonne juste, relève Michael Coté, analyste chez Redmonk. « Oracle apprécie les développeurs, il n'y a pas de doute là-dessus. Mais, son modèle économique de base s'ancre dans les lignes de produits pour l'entreprise et les revenus qu'il en tire : Siebel, PeopleSoft, ses bases de données et, maintenant, Java. » Les plus grandes entreprises rassemblent déjà un grande nombre d'utilisateurs de ces technologies, rappelle l'analyste. Par conséquent, Oracle n'a nul besoin de courtiser les développeurs comme un acteur Open Source doit le faire pour générer des ventes « virales », conclut-il.

(...)

(01/09/2010 11:37:55)

VMWorld 2010 : VMware place Java dans le cloud

La plateforme d'application cloud de VMware  s'appuie sur le célèbre Framework de Spring pour le développement Java et sur le dernier produit de la société, vFabric. Ce dernier propose déjà des outils de SpringSoruce tels que la gestion des données, la messagerie et la répartition de charge dynamique. Les 2,5 millions d'utilisateurs de Spring seront les premiers à inaugurer cette plateforme. «In fine, nous pensons apporter une architecture de cloud computing  propice à l'avenir de Java », a déclaré Shaun Connolly, vice-président produit d'EMC VMware et d'ajouter « jusqu'à présent, il n'y avait pas de vision claire pour le cloud à destination des développeurs Java ».

Les applications sur la plateforme de cloud de VMware peuvent partager des informations avec l'infrastructure sous-jacente pour dynamiser les performances des logiciels, la qualité de service et de l'utilisation des infrastructures. Les techniciens peuvent déployer vFabric l'intérieur d'un centre de calculs, dans les clouds publics tels que VMforce ou des fournisseurs de services vcloud.

Cette plateforme comprend :

-TC serveur, une version entreprise du serveur Apache Tomcat Java

- les logiciels de gestion des données GemFire

-RabbitMQ, serveur de messagerie, de communication entre les applications à l'intérieur et à l'extérieur du datacenter

-ERS (Enterprise Ready Server), qui est une version entreprise du serveur Web Apache capable de gérer dynamiquement la répartition des charges.

-Hyperic, pour la gestion des performances applicatives

« VFabric VMware peut fonctionner avec la solution  vSphere, qui automatise le provisionning et la configuration, a dit Shaun Connolly. Spring et VMware Application Platform Services sont disponibles en téléchargement. VMware prévoit que le service basique vFabric  débutera à 500 dollars par CPU. « Cette plateforme est destinée au marché des clouds privés », indique l'analyste Karin Kelley, du cabinet 451 Group et de compléter, « elle est la base de la couche middleware nécessaire à la création d'un cloud privé  d'entreprises souhaitant faire des applications Java ».

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