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Open Source
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(01/09/2010 10:45:29)
Red Hat appointe un ancien général à la tête de son conseil d'administration
Le conseil d'administration de Red Hat a choisi de nommer un ancien officier de l'armée américaine, le général Henry Hugh Shelton, au poste de président, a annoncé ce lundi le spécialiste de l'Open Source. Il succèdera à ce titre à Matthew Szulik. « Le général Shelton combine à la fois des qualités de leadership, son expérience et ses connaissances de l'industrie, ce qui permettra à Red Hat d'atteindre ses objectifs dans le futur», a déclaré Jim Whitehurst, patron de la société dans un communiqué.
Conseiller auprès du président des Etats-Unis
Ce militaire a fait une longue et remarquable carrière dans l'armée qui s'étend sur quatre décennies de service. De 1997 à 2001, il a servi deux mandats, d'abord en tant que chef d'état major du département de la Défense, ce qui correspond au plus haut grade de militaire outre-Atlantique, lui conférant un rôle de conseiller auprès du président des États-Unis. Auparavant, pendant la guerre du Vietnam, Henry Shelton a servi à deux reprises dans ce pays, d'une part au sein du 5ème groupe des forces spéciales, et d'autre part avec la 173ème Brigade aéroportée. Il a reçu de nombreuses distinctions militaires, et la médaille d'or du Congrès.
Membre du conseil d'administration de Red Hat depuis 2003, il a dirigé les comités d'audit et de compensation de l'entreprise. En plus de fournir des orientations pour Red Hat, Henry Hugh Shelton a également siégé aux conseils d'administration de Anheuser-Busch un fabricant de bière, et aux boards des intégrateurs informatiques CACI International et Anteon.Matthew Szulik a, pour sa part, démissionné du conseil d'administration de Red Hat le 12 août, lors de la réunion annuelle des actionnaires. Il a annoncé son départ en mai dernier.
Illustration: Hugh Shelton. Crédit photo: D.R
(...)
James Gosling lance des T-shirts de libération de Java
James Gosling, « père » de Java reste un militant dans l'âme et a choisi de rappeler les engagements d'Oracle sur le langage Open Source, en proposant à la vente plusieurs objets, dont des t-shirts. Ces derniers arborent un logo entouré d'une phrase « Java, programming language has achieved such wiedspread usage, that for the health of the industry, it's time to Just Free it » (Java, le langage de programmation a atteint une telle maturité d'usage que pour la bonne santé de l'industrie, il est temps de rendre Java libre) et d'un sous-titre « Hold Oracle to their Pledge » (Aider Oracle à respecter ses engagements).
Un autre T-shirt montre Larry Ellison, PDG d'Oracle, avec une phrase « We're long past 1984 » (Nous ne sommes plus en 1984 (date de naissance de Java). Ces T-shirts sont proposés au prix de 19,90 et 24,90 dollars. James Gosling, sur son blog souhaite que des personnes portent ses vêtements lors des conférences OpenWorld et JavaOne pour faire pression sur les dirigeants d'oracle.
Hormis les T-Shirt, le site propose des magnets pour réfrigérateur, des mugs pour boire son café ou thé ou simplement un badge.
Citrix achète VMLogix pour assouplir l'usage d'OpenCloud
Citrix prévoit d'inclure certaines des technologies de VMLogix, lui-même fournisseur en technologies de gestion et d'automatisation de la virtualisation, dans ses prochaines versions gratuites de XenServer. Cela permettra, au sein d'une entreprise, d'offrir des services virtuels sur la base des ressources informatiques existant en interne, de la même manière que cela se fait sur des clouds publics. Les utilisateurs pourront notamment s'abonner à des services en ligne et les utiliser immédiatement, comme le pratiquent généralement les prestataires de cloud public.
L'éditeur de Ft. Lauderdale va également ajouter la technologie VMLogix à sa plate-forme OpenCloud de manière à ce que ses clients, eux-mêmes fournisseurs de clouds publics, puissent offrir des fonctions de type "gestion du cycle de vie" pour l'assurance qualité et la continuité de l'activité. Citrix a également l'intention d'ajouter de nouvelles capacités à OpenCloud permettant aux entreprises clientes de gérer une combinaison de traitements répartis entre leurs clouds publics et privés à partir d'une console de contrôle unique, même s'ils utilisent les services de différents fournisseurs de services en ligne.
Assouplir l'usage du cloud
L'acquisition de VMLogix et les mises à jour d'OpenCloud répondent à d'importants problèmes en matière de cloud computing, comme l'a souligné Wes Wasson, directeur de la stratégie chez Citrix. "Nos clients ne cessent de nous dire qu'ils veulent en priorité profiter de l'économie et de l'élasticité du cloud dans leurs datacenters existants," a-t-il déclaré. "Ensuite, ils demandent de pouvoir disposer de la souplesse nécessaire pour transférer les traitements entre le cloud privé et public, en fonction des besoins, avec des garanties de sécurité et de performance. Enfin, ils veulent pouvoir changer de fournisseur et déménager leurs données facilement."
Pour Wes Wasson, "ces apports faciliteront la mise en place et le partage d'environnements de production à la demande sur les clouds privés et publics, et que la répartition des charges de travail virtuelles en fonction des besoins pourra être effectuée en un clic, cela à travers plusieurs types d'hyperviseur."
Citrix a également réitéré son soutien à OpenStack, le groupe dirigé par Rackspace et la Nasa, qui travaille sur des outils Open Source destinés à faciliter aux entreprises la collaboration avec des fournisseurs de cloud multiples. A la convention VMWorld qui démarre cette semaine à San Francisco, Citrix montrera comment gérer une charge de travail entre plusieurs machines XenServer tournant sur un cloud et des machines virtuelles tournant sur un cloud public qui utilise OpenStack, cela à partir d'une console de contrôle unique.
Enfin, Citrix a indiqué qu'il allait ajouter des capacités de commutation virtuelle à OpenCloud avec vSwitch Open, un commutateur virtuel Open Source qui supporte le protocole OpenFlow. L'idée est de permettre aux fournisseurs de clouds de bâtir facilement des plateformes multi-tenants séparées, c'est-à-dire capable de faire tourner plusieurs comptes clients sur un seul système, tout en proposant des politiques dynamiques.
Crédit photo : Citrix
Google se désengage de JavaOne 2010
A son grand regret, Google ne participera pas à la prochaine conférence JavaOne, à San Francisco mi-septembre, en raison des poursuites lancées à son encontre par Oracle qui l'accuse de violation de brevets associés à Java. Cet événement annuel consacré aux technologies Java a été lancé par Sun en 1996. Après le rachat du constructeur par la société de Larry Ellison, en janvier dernier, le rendez-vous est désormais intégré à la propre conférence utilisateurs d'Oracle, OpenWorld.
Dans un billet de blog publié le 27 août, Joshua Bloch, du bureau des programmes Open Source de Google, déplore cette situation : « Comme beaucoup d'entre vous, nous attendons chaque année avec impatience les ateliers autour des logicielsOpen Source (...) qui comptent parmi les meilleures façons de partager nos expériences et d'apprendre les uns des autres. Nous sommes donc tristes d'annoncer que nous ne pourrons pas participer à JavaOne cette année. Nous aurions aimé pouvoir le faire, mais le récent procès intenté par Oracle contre Google et l'Open Source nous empêche de pouvoir partager librement nos pensées sur le futur de Java et de l'Open Source en général. Il s'agit d'une prise de conscience pénible pour nous, dans la mesure où nous avions participé à chaque JavaOne depuis 2004 et que j'ai personnellement pris la parole sur chaque édition depuis la première en 1996 ». Ce faisant, Google espère intervenir à d'autres occasions sur le sujet. « Nous sommes fiers de contribuer à la communauté Open Source Java, conclut Joshua Bloch, et allons chercher de nouveaux modes d'engagement et de participation. »
Google devait intervenir sur plusieurs sessions
Sur le programme de la conférence JavaOne, il était effectivement prévu que Google anime plusieurs sessions. Max Ross, ingénieur logiciel au sein de la société, devait par exemple aborder les techniques de test dans le cloud autour de App Engine, tandis qu'un autre ingénieur logiciel, Dhanji Prasanna, devait participer à plusieurs autres sessions sur le cloud computing et les serveurs Java haute performance. Chet Haase, Romain Guy et Jeremy Manson devaient également intervenir.
L'annonce de ce retrait signifie que Google et Oracle n'ont sans doute guère avancé dans la résolution de leur conflit, a confié Al Hilwa, analyste chez IDC, à nos confrères d'Infoworld. Selon lui, c'est un signe qui montre que les fissures s'aggravent ce qui augmente les risques de fragmentation de Java. « Je ne serai pas surpris de voir Google modifier le langage basé sur Java qu'il utilise pour Android et, à un moment donné, cesser ses efforts pour le rendre conforme à Java. »
L'analyste d'IDC relève par ailleurs que la firme de Mountain View présente la situation sous la forme d'une lutte entre Oracle et l'Open Source, et il n'est pas certain qu'il faille le positionner ainsi. Al Hilwa dit notamment n'avoir jamais vraiment compris pourquoi il apparaît plus vertueux de gagner de l'argent sur les logiciels par l'intermédiaire de la publicité, des services, des terminaux ou de toute autre façon, plutôt que par le biais d'un droit de licence d'utilisation. « Je pourrais le comprendre pour une organisation à but non lucratif, mais ce n'est pas le cas ici. Nous nous trouvons face à deux sociétés excessivement profitables réalisant des investissements très significatifs dans les logiciels ».
La version finale Ruby on Rails 3.0 arrive
A moins d'un imprévu de dernière minute, le framework de développement web Ruby on Rails sortira dans sa version 3.0 cette semaine. C'est ce qu'a indiqué son créateur, le Danois David Heinemeier Hansson (photo ci-dessus), dans un billet de blog publié le 24 août. Il y explique que « cette deuxième 'candidate' présente très peu de modifications par rapport à la première ». Il demande néanmoins aux développeurs de la communauté de l'aider à arracher les quelques 'mauvaises herbes' qui pourraient subsister, en particulier dans les deux outils auxiliaires récemment arrivés, Bundler (qui gère les dépendances d'une application) et ARel (qui simplifie la génération de requêtes SQL), et qui ont tous deux évolué des dernières semaines. Les différences entre la Release Candidate 1 et la RC2 peuvent être consultées sur le site GitHub utilisé pour le partage de code.
Rails 3.0 révèle l'influence du framework Merb duquel il s'est rapproché au sein d'un même projet en décembre 2008, notamment au niveau de l'amélioration des performances et des possibilités de plus-in. Les autres apports attendus de la version 3.0 comprennent une protection contre les attaques XSS (cross-site scripting), des helpers JavaScript, ainsi qu'un routeur basé sur les déclarations REStful.
David Heinemeier Hansson souligne enfin que Rails 3.0 dispose maintenant de sa propre branche stable, la branche maîtresse étant maintenant réservée aux développements de Rails 3.1.
Le logiciel de routage Vyatta certifié IPv6
La version 6.1 de la solution Vyatta (le nom signifie ouvert en Sanskrit) est désormais disponible en téléchargement sur le site Web de la société. Elle a reçu « IPv6 Ready Logo Phase 2 », une certification délivrée par l'IPv6 Forum. Cette approbation vise à assurer une migration en douceur vers IPv6, qui comprend un nombre presque illimité d'adresses pour les appareils connectés à Internet et dispose de fonctionnalités de sécurité plus avancée que le protocole actuel, IPv4.
Vyatta est basée sur les logiciels de routage et de la plate-forme de sécurité conçu pour être déployé sur des serveurs d'entreprise standard. Le logiciel de routage et de sécurité est gratuit, mais il existe aussi une version payante qui inclut certains éléments de gestion supplémentaires et des fonctions de sécurité. Il est offert à partir de 747 dollars. Il existe aussi des modules complémentaires provenant d'éditeurs tiers. Celui qui a été récemment ajouté à la version 6.1 comprend un abonnement à Sourcefire / Snort, une base de données sur la sécurité, à partir de 250 dollars par an.
Vyatta annonce le recrutement de 1 000 clients payants et la communauté d'utilisateurs est estimée à plus de 100 000 personnes dans le monde. Si la version payante du logiciel a été certifiée par le programme de tests d'interopérabilité et de conformité de l'Université du New Hampshire pour le compte de l'IPv6 Forum, la version gratuite inclut également toutes les fonctions IPv6. Néanmoins, Tom McCafferty, vice-président en charge du marketing se veut rassurant « il n'y a pas de demande urgente pour la migration vers IPv6. Quelques clients au Japon et le gouvernement américain s'intéresse de près à cette évolution ».
Selon Matt Ford, de l'Internet Society, organisme qui tient à jour un compte à rebours sur la pénurie des adresses Internet « il ne plus que 550 jours avant l'attribution de toutes les adresses IPv4 non utilisées ».
La dernière version de Vyatta comprend également une passerelle vers le cloud de niveau 2, qui relie physiquement deux réseaux séparés sur Internet au sein d'un réseau Ethernet unique. Cette possibilité. Cette fonctionnalité permet aux entreprises et fournisseurs de services de déplacer des machines virtuelles entre les différents réseaux sans changer les adresses IP internes, explique Tom McCafferty. La société a également ajouté une correction automatique en cas de panne. On peut ainsi changer un serveur matériel par un autre tout en conservant des informations sur l'état du logiciel.
(...)(24/08/2010 17:56:04)Un JavaOne 2010 sous les auspices d'Oracle
C'est Larry Ellison, le PDG d'Oracle, qui ouvrira mi-septembre la conférence JavaOne, la première du genre depuis que sa société a racheté Sun Systems. Ce n'est pas vraiment une surprise quand on se souvient que le bouillant patron a cité Java comme étant, avec Solaris, l'une des deux technologies l'ayant amené à convoiter l'entreprise co-fondée par Scott McNealy.
JavaOne se tiendra cette fois dans le cadre d'OpenWorld (San Francisco, 19-24 septembre), la conférence annuelle qu'Oracle consacre à l'ensemble de ses offres (bases de données, solutions de middleware, applications de gestion...), un catalogue qui grossit constamment, au fil des nombreux rachats, et s'est enrichi en une fois de toutes les offres de Sun (outre Java et Solaris, la base MySQL, les processeurs Sparc, les serveurs et solutions de stockage et les outils de gestion des identités).
Java Embedded, Java EE7 et consorts
Sur JavaOne, Larry Ellison sera accompagné de Thomas Kurian, son vice-président exécutif pour le développement des produits. L'éditeur californien parlera des investissements renforcés qu'il compte faire autour de Java pour que cette « plateforme évolutive, sécurisée et ouverte poursuive sa croissance ». Le lendemain, 21 septembre, Greg Bollela, architecte en chef de Java Embedded chez Oracle, traitera des outils de développement destinés aux applications Java embarquées dans des équipements périphériques (imprimantes, contrôleurs, équipements médicaux...). A sa suite, Roberto Chinnici, consultant technique, retracera les évolutions de la plateforme Java EE qui s'est au fil du temps orientée vers un modèle de programmation intégré. Il abordera aussi les apports du futur Java EE7.
Mark Reinhold, architecte en chef de l'entité Plateforme Java, présentera les prochaines étapes de Java Standard Edition, à l'origine simple machine virtuelle pour exécuter des programmes Java sur des terminaux et qui élargit désormais son champ d'action jusqu'au cloud. Il est également prévu que Greg Bollela, Jérôme Dochez, architecte pour le serveur d'application Glassfish chez Oracle, Jerry Evans, consultant technique, et Mark Reinhold présentent les applications Java les plus intéressantes dans différents domaines.
Quelle stratégie pour prévenir la fragmentation ?
Pendant ces quatre jours, certains entendent bien glaner des informations au-delà de ce qui est officiellement inscrit au programme de ce JavaOne. « Je m'attends par exemple à ce qu'une attention particulière soit accordée à la fragmentation de Java et à ce qu'Oracle prévoit de faire pour l'éviter », confie Al Hilwa, analyste chez IDC. Selon lui, l'éditeur devrait aussi mettre l'accent sur ses contributions à l'Open Source pour accroître sa crédibilité dans ce domaine. « Il devrait par ailleurs y avoir quelques discussions sur les problèmes de gouvernance autour de Java et sur la façon dont les mises en oeuvre parallèles de Java peuvent être certifiées ». Les récentes poursuites menées par Oracle contre l'utilisation de Java sur la plateforme mobile Android n'ont pas été du goût de tout le monde dans la communauté Open Source, rappelle notamment Al Hilwa. Un différend judiciaire qui n'empêche pas Oracle de consacrer une session de JavaOne au test d'applications pour la plateforme cloud Google App Engine.
Une édition sans James Gosling ?
Parmi les sujets abordés lors de ce JavaOne devrait aussi figurer le projet Lambda, kit de développement Java visant à accroître la productivité des développeurs travaillant sur des modèles parallèles comme avec le framework fork/join. Autres centres d'intérêt : le serveur d'intégration Open Source Hudson, le langage de scripting Groovy pour machine virtuelle Java, la version 7 de Java SE, la HotSpot JVM, ainsi que le serveur web Jigsaw.
Quand Java était encore dans le giron de Sun, la conférence qui lui était consacrée se tenait généralement début juin. Cette année, elle intégrera donc la grand' messe annuelle d'Oracle. James Gosling, tenu pour le père du langage et habituellement considéré comme l'une des pièces maîtresses de la conférence, ne participera sans doute pas à cette édition. Pour l'instant, en tout cas, son nom ne figure pas au programme. Ce n'est guère surprenant toutefois. Il a quitté Oracle le 2 avril, un peu plus de deux mois après le rachat de Sun.
Crédit photo : D.R.
Le conseil d'administration d'OpenSolaris se dissout
Réagissant au désintérêt d'Oracle pour la version Open Source de Solaris, révélé le 13 août par un mémo interne de l'éditeur, l'OpenSolaris Governing Board (OGB) vient d'officialiser sa dissolution. Son président John Plocher, l'a annoncé hier par mail. Le contrôle de l'OGB repasse donc dans les mains d'Oracle, ainsi que le prévoit le règlement mis en place à l'origine par Sun Microsystems.
Ce n'est pas une surprise. A la mi-juillet, les membres de ce conseil avaient mis en garde le repreneur de Solaris et demandé la nomination d'un intermédiaire entre l'éditeur et l'OGB pour parler de l'avenir de la version Open Source et des relations avec la communauté OpenSolaris. Le conseil avait averti qu'il démissionnerait si rien n'était fait d'ici sa réunion du 23 août. Ce qu'il a fait hier (cf en encadré un extrait de sa communication).
La version prévue en mars n'a pas été livrée
Depuis qu'Oracle avait définitivement acquis Sun en janvier dernier, il était resté très silencieux sur ses projets concernant la distribution ouverte de Solaris, alors qu'il a clairement plébiscité la version commerciale de l'OS sur ses gammes de serveurs. En mars dernier, il n'a pas livré la version qui était prévue et n'a fourni aucune explication à ce sujet à l'OGB.
Désormais, par le mémo parvenu mi-août jusqu'à la communauté OpenSolaris, on sait que l'éditeur ne prévoit plus de livrer de versions de l'OS dans sa distribution ouverte, offrant à la place, à l'intention des développeurs et des utilisateurs occasionnels, une version binaire gratuite du système d'exploitation, baptisée Solaris Express.
Quel avenir pour OpenSolaris sans Oracle ?
Le mois dernier, lors de la conférence Open Source d'O'Reilly à Portland (Oregon), Simon Phipps, l'un des membres de l'OGB et ancien collaborateur de Sun, avait confié qu'il doutait qu'OpenSolaris puisse continuer à être développé sans l'aide d'Oracle, dans la mesure où la majorité des développeurs qui connaissaient l'OS étaient des salariés de l'éditeur.
Pourtant, Garrett D'Amore, ingénieur qui participe au projet Nexenta (qui combine OpenSolaris et l'interface GNU/Debian pour bâtir une solution de stockage basée sur ZFS), a lancé début août un projet dérivé d'OpenSolaris, sous le nom d'Illumos. Il affirme que plusieurs noms connus soutiennent déjà cette initiative, « des contributeurs ayant participé au code de Solaris par des apports très importants », selon lui.
L'avenir d'Open Solaris qui se dessine semble donc s'inscrire sous le signe de la concurrence avec Oracle plutôt que sous celui de la collaboration entre l'éditeur et la communauté Open Source.
La fin proche d'OpenSolaris stimule les projets dérivés
Même si Oracle n'a plus l'intention de supporter OpenSolaris, tout espoir n'est pas perdu. C'est ce que pense le fondateur d'un récent projet dérivé de Solaris, lancé le 3 août (http://www.illumos.org/). Illumos est issu d'OS/Net qui réunit le coeur et les composants réseaux du système d'exploitation Solaris. Il a émergé alors que les spéculations allaient bon train sur l'avenir de la version Open Source de l'OS de Sun, passé dans le giron d'Oracle.
Vendredi dernier, un mémo adressé à la mailing list d'OpenSolaris a révélé que le repreneur de Sun prévoyait de concentrer ses efforts sur la déclinaison commerciale de l'OS. En lieu et place de la mouture Open Source, une version développeur du système d'exploitation est prévue, Solaris 11 Express, qui s'accompagnera d'outils pour faciliter la migration des utilisateurs d'OpenSolaris.
Quoique regrettable, la décision d'Oracle n'est pas catastrophique, considère pour sa part Garrette D'Amore, le fondateur du projet Illumos. Le but original consistait à suivre d'aussi près que possible le code d'Oracle afin de parvenir à une relation de collaboration plus étroite, a-t-il expliqué hier dans une interview. « Tel était mon souhait ». Mais le mémo indique qu'Oracle ne croit pas qu'il y ait un quelconque intérêt à ce type de collaboration, poursuit cet ancien ingénieur chez Sun, contributeur de premier plan à OpenSolaris. Ceci sous-tend qu'Illumos devra peut-être devenir bien plus qu'un fork complet du code de base de Solaris. « Nous allons être contraint d'évoluer et, par conséquent, le code divergera ».
Quelques contributeurs connus pour Illumos
Le projet aura besoin de s'appuyer sur une société pour rencontrer le succès. Pour l'instant, il a reçu le support de différentes entreprises parmi lesquelles l'employeur de Garrette D'Amore, le fournisseur de solutions de stockage Nexenta Systems.
Dans un billet de blog, vendredi dernier 13 août, le fondateur du projet dérivé a laissé entendre que quelques noms très « surprenants » s'étaient déjà engagés, de façon privée, à soutenir cette initiative. « Il s'agit de contributeurs connus, des personnes qui ont participé au code de Solaris par des apports très importants, et sur les parties les plus ambitieuses et les plus sensibles de l'OS ».
Tout bien considéré, Illumos semble parti sur de très bonnes bases, a-t-il estimé hier. « S'ils veulent une relation basée sur la concurrence plutôt que sur la collaboration... En fait, je pense que nous nous trouvons dans de bonnes conditions en dépit des ressources économiques importantes dont dispose Oracle. »
La société de Larry Ellison n'a pas encore commenté ces propos.
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