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Open Source

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(16/08/2010 16:58:26)

Oracle sonne le glas d'OpenSolaris

Un mémo interne où Oracle déroulait sa stratégie Solaris a circulé vendredi dernier. On y apprend que les efforts de l'éditeur se focaliseront sur une version commerciale du système d'exploitation, en l'occurrence la version 11 afin, notamment, d'accroître ses ventes de serveurs. « Nous ne fournirons pas d'autre version (...), ni d'OpenSolaris 2010.05, ni de distribution ultérieure », indique la note interne.

Solaris 11 est la prochaine version majeure du système d'exploitation initialement développé par Sun. Oracle a indiqué qu'il la livrerait l'an prochain. Préalablement, il fournira un peu plus tard cette année une édition développeur gratuite, baptisée Solaris 11 Express, assortie d'un programme de support. L'éditeur espère ainsi persuader les entreprises utilisant OpenSolaris de migrer vers Solaris 11 Express et, vraisemblablement, vers Solaris 11 à l'avenir.

« Une fin affreuse pour OpenSolaris »

Des doutes étaient apparus sur l'engagement d'Oracle envers OpenSolaris. Sun avait lancé cette version Open Source de son OS avec l'ambition d'attirer les développeurs vers ses produits et, par la suite, de drainer dans la foulée des clients payants. En janvier, Oracle a pris le contrôle de Solaris lors de l'acquisition de Sun.

Le mois dernier, le conseil de gouvernance d'OpenSolaris a menacé de se dissoudre à moins qu'Oracle n'accepte de discuter de ses projets sur l'OS. Sans surprise, les développeurs qui ont contribué au projet sont consternés des dernières évolutions.

« C'est une affreuse fin pour des heures de travail effectuées sans compter, au service d' un logiciel de qualité qui sera désormais fourni comme un produit Oracle auquel nous n'aurons plus accès de façon ouverte et illimitée », a notamment regretté dans un billet de blog Steven Stallion, un développeur d'Atlanta qui a contribué au projet. Il rappelle que le travail qui a été fait sur le logiciel se concentrait sur son amélioration pour l'ensemble des utilisateurs et pas pour le bénéfice d'une société. « C'est clairement une perversion de l'esprit Open Source », considère-t-il.

« OpenSolaris ne doit pas avantager nos concurrents »

Pour justifier sa stratégie, Oracle explique dans son mémo qu'il ne peut pas tout faire. L'une des contraintes étant sa capacité d'ingénierie calculée en nombre de développeurs et en temps disponible. « Nous devons veiller à notre priorité qui est de fournir l'OS d'entreprise, Solaris 11, pour développer notre activité Systèmes. »

Cela sous-entend aussi qu'OpenSolaris peut compromettre cette position concurrentielle. « Nous voulons que l'adoption de notre technologie et de notre propriété intellectuelle favorise nos objectifs globaux. En revanche, elle ne doit pas permettre à nos concurrents de tirer un avantage induit de nos innovations avant nous », peut-on lire dans la note interne d'Oracle.[[page]]
L'éditeur affirme qu'il va par ailleurs continuer à développer une « vibrante » communauté autour de Solaris et contribuer au code de projets tels qu'Apache et Perl. Quant au code Solaris déjà livré sous CDDL (Common Development and Distribution License), il conservera la même licence.

Pour Google, l'accusation d'Oracle est sans fondement

C'est le deuxième exemple en quelques jours de la façon dont la stratégie d'Oracle diverge nettement de celle de Sun. Et c'est aussi la deuxième fois qu'Oracle irrite la communauté Open Source. Jeudi dernier, l'éditeur a attaqué Google, au motif que son système d'exploitation mobile Android violait certains brevet d'Oracle et copyrights associés à Java, autre technologie héritée de Sun.

Ce revirement a également déclenché la colère de certains partisans de l'Open Source, notamment celle du développeur Florian Mueller.

Quant à Google, il a estimé que l'accusation d'Oracle à l'encontre de la communauté Open Source Java était tout simplement « sans fondement », et il est prêt à se défendre.

(...)

(16/08/2010 12:20:47)

Novell va supporter Suse Linux ES sur Amazon EC2

A la suite d'un accord conclu avec Novell, Amazon va proposer un tarif horaire pour faire tourner sur son service cloud EC2 des versions virtualisées de Suse Linux Enterprise Server 10 et 11. Les utilisateurs qui choisiront de les exploiter pourront effectuer des mises à jour de sécurité, appliquer les correctifs et profiter de certaines fonctionnalités offertes par Novell. « Même si Amazon propose déjà des versions d'Open Suse, celles-ci ne bénéficient d'aucun support commercial », a rappelé Michael Applebaum, directeur marketing Linux et appliances chez Novell. Amazon offre ces versions par le biais du Programme Cloud SUSE de Novell, un service destiné aux entreprises qui souhaitent offrir Suse à la demande.

« Les utilisateurs n'auront pas besoin de passer de contrat avec Novell. Nous offrons aux clients d'Amazon la possibilité d'acheter à la demande une version de Suse Enterprise Server et le support correspondant », a expliqué Michael Applebaum. Ils bénéficient des mêmes avantages que dans le cas d'une souscription complète.

« Ces clients peuvent également ajouter leurs propres applications à l'OS, en interne, avec l'aide de Suse Studio, puis le transférer vers le service d'Amazon, ou continuer à le faire fonctionner en interne. Amazon commencera à proposer les nouveaux systèmes d'exploitation d'ici à la fin de l'année. Le prix du service n'a pas encore été déterminé.

(...)

(16/08/2010 11:19:53)

Oracle VDI 3.2 accepte plusieurs distributions Linux

Hérité de l'acquisition de Sun Microsystems, le logiciel Oracle VDI (anciennement Sun VDI) délivre une interface de bureau complète depuis des serveurs vers des PC ou des clients légers. Sa version 3.2 étend le nombre de systèmes d'exploitation compatibles, en sus de Microsoft Windows. « Pour nous, VDI ce n'est pas exclusivement Windows », a souligné Wim Coekaerts, vice-président pour les activités Linux et virtualisation chez Oracle. « La version desktop de Linux est peu représentée, mais elle n'est pas nulle. »

La déclinaison 3.2 de VDI supporte officiellement Ubuntu, Suse Linux Enterprise Desktop et Oracle Enterprise Linux, même si les entreprises peuvent toujours exécuter d'autres distributions. « Nous n'avons pas l'intention de soutenir Red Hat Enterprise Linux, dans la mesure où Oracle Enterprise Linux est une quasi réplique de cet OS », a ajouté Wim Coekaerts. Le logiciel VDI ne fonctionne que sur Solaris (d'Oracle désormais), mais peut être utilisé comme passerelle pour des machines virtuelles clientes fonctionnant à partir de Hyper-V de Microsoft ou de VSphere de VMware.

« En plus du support de Linux, la version 3.2 apporte d'autres fonctionnalités dont la capacité de gérer des images système sur plusieurs comptes, ce qui pourrait être utile pour les fournisseurs de services VDI ayant de nombreux clients »,  a déclaré Win Coekaerts. Avec cette version, les utilisateurs peuvent désormais écouter de la musique et regarder des vidéos sur leur ordinateur de bureau. Par ailleurs, les clients Windows tournant sur les serveurs de datacenters peuvent partager la mémoire pour certaines applications, ce qui réduit les besoins de façon globale.

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(12/08/2010 14:41:12)

La Fondation Linux clarifie l'utilisation du code Open Source

La Fondation Linux a décidé de venir en aide aux entreprises qui hésitent à utiliser du code Open Source dans leurs propres produits, du fait notamment des questions de propriété intellectuelle. L'organisation à but non lucratif a annoncé à l'occasion de LinuxCon (Boston, 10-12 août) un programme d'assistance pratiquement gratuit qui comprend une grille de contrôle, des programmes de formation et des outils logiciels pour surveiller l'utilisation qui est faite des logiciels Open Source.

« Le problème se pose surtout, et de plus en plus, dans le secteur des appareils mobiles et de d'électronique grand public, où le développement de logiciels implique souvent l'utilisation de plusieurs programmes, dont un certain nombre sont libres de droit, dans une même pile », explique Jim Zemlin (photo), directeur exécutif de la Fondation Linux. « Pour un fabriquant de téléphones mobiles, un fournisseur de logiciels embarqués ou un vendeur de chipset, la chaîne d'approvisionnement est vraiment complexe, et le code qu'ils utilisent peut provenir de différentes sources, si bien que la gestion permettant de s'assurer de la conformité des licences Open Source utilisées est compliquée », explique-il.

Des outils pour vérifier les droits des licences Open Source

Beaucoup d'entreprises ignorent comment s'appliquent les différentes licences des logiciels Open Source avec lesquels elles travaillent. Il arrive aussi que leurs responsables craignent de se trouver dans l'obligation de divulguer leur propre code logiciel, dans le cas où celui-ci aurait été mélangé avec du code Open Source sous licence GNU (GPL). SAP, par exemple, a mis en place un bureau et un programme chargés de ces questions.

« Nous recherchions un moyen de résoudre cette complexité et d'éviter d'inutiles plaintes en justice », a déclaré Jim Zemlin. « Notre communauté a exactement les mêmes objectifs que l'industrie, à savoir rendre l'utilisation du code Open Source aussi bon marché et facile à utiliser que possible. » Le programme fourni par la Fondation Linux propose ainsi un ensemble d'outils et de services pour se mettre à niveau sur ces questions. Il inclut une checklist (disponible fin 2010),  des programmes de formation et des logiciels pour vérifier les droits des licences Open Source ou d'autres éléments. Il comprend également l'accès à un groupe de travail, ainsi qu'un annuaire répertoriant les entreprises qui utilisent des logiciels Open Source et un nouveau standard, appelé Software Package Data Exchange (SPDX), qui peut être utilisé pour créer une liste de tous les éléments logiciels contenus dans une application.

Ce programme a reçu l'approbation de différents acteurs IT, notamment Adobe, AMD, Cisco, Google, HP, IBM, Intel, Motorola, Novell, Samsung, Sony, ou encore le Software Freedom Law Center. « A l'exception des cours de formation, l'ensemble de ces services sera gratuit », a précisé le directeur exécutif de la Fondation Linux.

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(03/08/2010 12:17:57)

Le dernier kernel Linux fait des emprunts à Google

Empruntant quelques protocoles développés par Google, l'évolution du kernel Linux tout juste mise à disposition devrait être capable d'accélérer le débit du trafic réseau de façon notable. Le système d'exploitation Open Source en est à sa version 2.6.35, livrée dimanche 1er août par son concepteur Linus Torvalds.

En plus des classiques corrections de bugs et optimisations attendues, cette livraison présente quelques fonctionnalités qui vont améliorer l'utilisation de l'OS dans les actuels environnements multicoeurs et réseaux.

A noter, en particulier, l'insertion de RPS (Receive Packet Steering) et RFS (Receive Flow Steering), du code développé par Google. Le premier diffuse les packets entrants vers l'ensemble des CPU disponibles sur la machine, le second calcule quels coeurs sont les mieux adaptés au traitement en tenant compte, par exemple, du type d'applications qui utilisera le trafic réseau, selon les explications fournies par le site Kernel Newbies.

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(30/07/2010 14:47:29)

Dell et HP renouent avec Solaris (MAJ)

Cette annonce témoigne de « l'engagement d'Oracle à l'ouverture » souligne un communiqué de l'éditeur. Ce dernier vient de signer un partenariat avec plusieurs fournisseurs d'équipements pour intégrer Solaris, OpenSolaris et Oracle VM sur leurs serveurs x86. Les clients pourront donc avoir accès au support Premium d'Oracle et bénéficier aussi des mises à jour. A noter qu'IBM devrait arrêter la fourniture de solutions Solaris sur ses serveurs x86 System X, exNetfinity.

Cet accord de distribution montre également la reprise en main du géant des bases de données sur l'activité de Sun. Après un petit moment de flottement où les communautés de développeurs se sont interrogées sur une éventuelle dissolution du conseil d'administration du système d'exploitation OpenSolaris (lien).

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(29/07/2010 17:18:24)

Facebook connaîtra-t-il le même sort qu'AOL ?

Alors que Facebook vient tout juste de célébrer son 500 millionième inscrit, certains développeurs envisagent un avenir dans lequel les réseaux sociaux seraient décloisonnés. Certaines technologies Open Source pourraient autoriser le partage de statuts, photos ou commentaires sur Internet entre utilisateurs de différents réseaux sociaux, affirme Evan Prodromou, directeur de l'éditeur de logiciels libres de microblogging StatusNet. Les services « Open Social » de ce type existent depuis de nombreuses années, bien qu'ils ne connaissent clairement pas la popularité des leaders actuels du marché.

Les développeurs mettent donc en avant l'interopérabilité de telles offres, qui pourraient libérer les utilisateurs et leurs données des enceintes propriétaires des sites actuels. Ils ont mis en pratique une solution, dans laquelle une personne met en ligne la photo d'une autre sur un service de partage quelconque, marquant cette dernière avec le nom de l'individu représenté. Celui-ci voit alors l'image sur son réseau social de prédilection, tandis qu'une tierce personne, à partir d'une autre plateforme, peut aussi la voir et la commenter. Le message serait alors relayé aux autres services, les deux internautes initiaux pouvant alors le lire. « Un réseau social fédéré serait le réseau ultime, autorisant quiconque à participer » explique Evan Prodromou.

AOL, géant déchu de l'email


Celui-ci illustre son propos en prenant l'exemple des mails. Dès lors qu'une technologie propriétaire devient populaire, elle tend à être remplacée par des spécifications libres. Celles-ci sont alors utilisées par une multitude de fournisseurs de services qui proposent alors des versions génériques du même système. Ce fut le cas dans les années 90 : il fallait, par exemple être chez AOL, en 1992 pour envoyer un mail à un d'abonné de ce FAI. Il était dès lors relativement difficile de relayer les messages provenant de différentes plateformes, celles-ci étant entièrement cloisonnées. Mais en deux ans, les différents acteurs avaient fini par passer à des programmes utilisant le protocole SMTP, fédérant à la fois internautes et fournisseurs de services autour du libre envoi de courriers électroniques. AOL était, avant cela, très populaire, offrant des fonctionnalités Internet tels que les mails, le chat et le surf à des dizaines de millions d'utilisateurs. Et comme Facebook de nos jours, le FAI était critiqué pour ses politiques de confidentialité, der sécurité et pour son usage d'outils exclusivement propriétaires. Mais son éclat s'est terni au fur et à mesure de la mise en place d'un accès Internet plus libre et direct.

L'Open Source avance, mais ne fait pas encore le poids

Quelques standards allant dans le sens d'un réseau social fédéré existent déjà. OpenID et OAuth pour l'authentification, Activity Streams et Pubsubhubbub (Google) pour la publication de notifications multiplateformes, et Salmon pour la soumission de commentaires eux-aussi à différents services sont les exemples les plus aboutis. Un package de différents protocoles existe déjà, dénommé OStatus, combinant les trois derniers cités, ainsi que Portable Contacts et Webfinger. Cette pile de standards va d'ailleurs être utilisée pour concevoir Diaspora, réseau social alternatif qui sortira à la rentrée, tandis que d'autres encore sont en préparation. Evan Prodromou admet toutefois que certains éléments manquent encore : la confidentialité pose problème avec ces outils conçus sur le mode du partage, et des interfaces de programmation d'applications seraient elles-aussi bien utiles.

Ces protocoles seraient pourtant en voie d'être ratifiés. Le World Wide Web Consortium (W3C) étudie des standards destinés aux activités sociales sur le web, et pourrait approuver OAuth prochainement. Pourtant, Chris DiBona, responsable Open Source chez Google, consent à dire que la demande en la matière est encore peu claire, étant donné que le marché est dominé par un oligopole restreint. Le besoin d'intercommunication n'est donc pas si évident. Selon lui, il faudrait pour cela qu'émergent d'autres challengers. Evan Prodromou conclue en indiquant que les leaders ne rejoindront le réseau fédéré que lorsque ce dernier sera devenu incontournable. Google, qui prévoit de lancer prochainement sa propre plateforme, travaille activement la question en rassemblant les technologies nécessaires.

Crédit Photo : D.R.

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