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Open Source
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(22/07/2010 17:48:11)
Le logiciel libre français souhaite la création d'un statut de fondation
Le statut de fondation est courant aux Etats-Unis dans le monde de l'Open Source, mais beaucoup moins en France. Le Conseil National du Logiciel Libre souhaite que ce statut arrive dans l'hexagone et a donc écrit à Nathalie Kosciusko Morizet, secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique dans ce sens. Argumenté, ce courrier plaide pour la reconnaissance au sein de ce statut de l'intérêt général qui est au coeur des principes du libre.
Certes, les considérations fiscales et économiques ne sont pas écartées de cet intérêt pour un tel statut. Une fondation pourrait ainsi recevoir des dons et des legs, et obtenir certaines exemptions fiscales. Patrice Bertrand, porte-parole du CNLL est conscient que la fiscalité à l'heure du plan de rigueur « devra être observée avec bienveillance par le gouvernement ».
Une autre option aurait pu être retenue, celle de l'association avec une reconnaissance d'utilité publique. Patrice Bertrand verrait d'un bon oeil une réponse positive de la ministre sur ce dernier point, même s'il reste attaché au statut de la fondation. A suivre.
L'avenir de Java, entre conflits et alliances avec Oracle
La destinée de Java passera par Oracle, qui a acquis Sun Microsystems en janvier dernier. Mais est-ce vraiment le cas en pratique ? Outre son invention, Sun a aussi piloté le développement d'éléments périphériques, tel que le serveur d'application GlassFish, référence Open Source d'implémentation de Java en entreprise. L'éditeur détient un pouvoir décisionnel notable au sein de la Java Community Process (JCP), structure officielle pour modifier le langage.
Un écosystème complexe
Il y a d'autres intervenants dans les orientations de Java. Au-delà des prises de décision de Sun, d'autres acteurs ont en effet apporté des compléements sur Java. Apache Software Foundation, Eclipse Foundation, Jboss et SpringSource (propriété de VMware) ont contribué à l'écosystème sans attendre l'aval de Sun. Par exemple, le framework Spring pour le développement sous Java a servi d'alternative aux technologies approuvées par la JCP. Apache a lui aussi construit des implémentations en propre par rapport à la technologie Java officielle.
Si Oracle est l'acteur le plus puissant sur cette scène, il n'est cependant pas le seul décisionnaire quant à l'avenir de la plateforme et du langage associé. Il n'est même peut-être pas le réel moteur de ses innovations. « Il est clair que la plupart des évolutions dont nous sommes les témoins dans l'univers Java aujourd'hui ne provient pas d'Oracle » lance Rod Johnson, créateur du framework Spring. Il cite sa propre société, ainsi que Google Web Toolkit et les outils Eclipse comme principaux exemples. Tout à son honneur, cependant, Sun continue de rendre ceci possible via la mise à disposition de Java. Son créateur, James Gosling, a encouragé une telle ouverture avant même que Sun le fasse passer en Open Source en 2006.
SpringSource et Eclipse, des frondeurs à stratégie différentes
Sorti en 2004, et téléchargé à peu près trois millions de fois, le framework Spring a été développé, selon Rod Johnson, afin de fournir une alternative plus simple aux technologies officielles Java, comme J2EE et Enterprise JavaBeans, trop compliquées à implémenter. « Je pense sincèrement que nous sommes arrivés au point où le framework Spring est le choix logique pour le développement Java pour les entreprises aujourd'hui » ajoute-t-il.
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Eclipse, avec son IDE (Integrated Development Environment) et autres technologies Open Source, a lui aussi été un des acteurs majeurs pour les développeurs. « Eclipse a été fondé dans le but de fournir un environnement au sein duquel les innovations concernant Java pouvaient s'épanouir » raconte le Directeur Général de l'entreprise, Mike Milinkovich (ancien d'Oracle). Mais il affirme que celle-ci ne souhaite pas entrer en conflit avec Oracle, qui participe à l'activité de la société. L'éditeur de base de données supervise en effet certains projets et paie 250 000 $ par an à la fondation, étant même représenté au conseil d'administration d'Eclipse. Avant Oracle, Sun se refusait à participer à la fondation Eclipse, et se présentait plutôt comme son concurrent via notamment l'IDE NetBeans.
Apache et Jboss : moins de conflits qu'avec Sun
Pour Apache, son serveur web Java, Tomcat, a été le premier à implémenter les spécifications Java précise Geir Magnusson, vice président de la JCP pour Apache. D'autres outils de built comme Maven et Ant ont été créés sans la participation de Sun. Dernièrement, une technique de mapping objet-relationnel pour Java appelée Cayenne version 3.0 a été lancée. Pour autant, Apache et Sun ont été en conflit, qui perdure avec Oracle, au sujet de la mise à disposition d'un kit de compatibilité pour l'implémentation de Java dans Apache Harmony. « Sun semblait protéger désespérément Java Micro Edition, sauf que la licence proposée aurait limité les usages d'Harmony » affirme Geir Magnusson.
Quant à Jboss, il a aussi été un des pionniers dans la mise en place de serveurs Java Open Source. « C'était clairement en dehors du procédé J2EE tel qu'il était conçu à l'époque » se souvient Mark Little, directeur du développement du middleware chez Red Hat, propriétaire de Jboss depuis 2007. Sun avait tenu à l'écart Jboss des procédés Java, mais l'entreprise fait désormais partie du JCP, conduisant la mise en place de spécifications comme CDI (Context Dependency and Injection framework).
Dans l'attente d'une réponse positive d'Oracle
Malgré ces acteurs relativement indépendants et rivaux, Java a besoin d'Oracle pour survivre, selon Mike Milinkovich. Oracle contrôle en effet le JCP, et dirige à la fois GlassFish et OpenJDK qui est la référence Open Source de l'implémentation de Java. « Si Oracle peine à orienter Java dans la bonne direction, il y aura fatalement des répercussions négatives pour tous les acteurs de l'écosystème » constate le directeur d'Eclipse. Mais il reproche à la firme de Redwood d'être « bien trop silencieux depuis l'acquisition. Nous attendons un peu de leadership de leur part ». L'éditeur a souhaité que le JCP soit un processus de décision un peu plus ouvert, et pourrait devenir un gérant plus efficace de Sun s'il continue sur cette lancée, selon Mark Little. Il ajoute que l'ancien propriétaire était un bon administrateur de Java jusqu'à ce qu'il se mette à vouloir concurrencer IBM, notamment. « A partir du moment où ils ont commencé à vouloir entrer dans une logique de compétition, il en a résulté un conflit d'intérêt insoluble, et par extension, un ralentissement des activités du JCP à cause de raisons commerciales plutôt que techniques. Si Oracle agit de façon similaire, ils désintègreront probablement la communauté ».
Un sondage des utilisateurs de logiciels Open Source a révélé qu'Oracle était considéré comme un meilleur intendant de Java et de MySQL par rapport à Sun. Jaspersoft, société fournissant un logiciel de BI Open Source, a interrogé 500 de ses clients concernant ce qu'ils entrevoyaient pour le futur de Java et de la base de données. Le résultat est que la plupart des grandes entreprises sondées planifiaient une utilisation plus intensive de Java, et qu'elles s'attendaient à voir une amélioration de MySQL sous la direction d'Oracle. 80% d'entre elles pensent que Java va lui aussi s'améliorer ou au moins rester identique. A suivre donc.
Crédit Photo : D.R.
Rackspace et la NASA s'associent dans le cloud Open Source
A force d'observer les nuages de l'espace, l'agence spatiale américaine a décidé de s'investir dans le cloud computing en mode Open Source. Cela passe par la création d'une plateforme commune baptisée Openstack, avec la société Rackspace. Pour l'instant peu formalisé, l'accord entre les deux sociétés porte sur une étroite collaboration pour initier d'autres initiatives dans le cloud computing. Dans leurs efforts, d'autres entreprises comme AMD, Citrix, Dell, Iomart, Spiceworks participeront à l'aventure.
Rackspace et la NASA ont chacun publié des éléments du code de la plateforme. Ainsi, l'hébergeur apporte le code de ses solutions Cloud Files et Cloud Server. De son côté, l'agence américaine met à disposition le code de sa plateforme cloud Nebula. « Le calcul scientifique moderne nécessite toujours plus d'augmentation de stockage et de puissance de traitement délivrée à la demande » explique Chris Kemp, CTO de la NASA et de compléter « pour répondre à cette demande, nous avons construit Nebula, une plateforme d'infrastructure cloud capable d'adresser les besoins de nos scientifiques et la communauté d'ingénieurs.
Les premiers travaux portent sur deux éléments ; Openstack compute, qui permet le déploiement et la gestion de capacité de calcul à grande échelle. Ce logiciel repose sur le langage Python, des frameworks Tornado et Twisted. La deuxième solution est baptisée OpenStack Object Storage et s'adresse au stockage des données.
En quête de standardisation
Fabio Torlini, à la tête des services cloud de Rackspace, explique que cette solution pourrait accélérer le développement de tels services en apportant un bon niveau d'interopérabilité. « Nous estimons que notre plateforme deviendra de facto un standard à terme » souligne le responsable et d'ajouter « le décollage des services sera alors massif ». Si Fabio Torlini reconnaît que le bénéfice immédiat de l'adoption d'une telle plateforme est limitée, sur le long terme, elle devrait dynamiser le nombre d'applications disponibles.
Le même dirigeant reconnaît que les utilisateurs restent frileux sur le cloud pour des questions de sécurité. La publication du code du projet doit répondre à ces inquiétudes et donner la possibilité aux entreprises d'adapter leur propre règle de sécurité.
Crédit Photo: NASA
(...)(08/07/2010 11:03:54)Jean Noël de Galzain, PDG de Wallix au secours de Mandriva
Après des années de difficultés financières et des semaines de rumeurs (un éventuel rachat par Linagora ou par l'anglais Lightapp était évoqué), Mandriva entre dans une nouvelle phase. « Arnaud Laprévote (*) m'a appelé pour me demander un coup de main, j'ai réuni une équipe et réussi à construire un plan, nous explique Jean-Noël de Galzain, Pdg de Wallix (**) qui entre au conseil d'administration de Mandriva. Bertrand Glineur, ancien DSI du Crédit Foncier devient également administrateur.
Jean-Noël de Galzain annoncera, début septembre, le nouveau tour de table (ainsi que le nom des actionnaires qui ont pris le contrôle de la société avec lui) et la nouvelle équipe de direction. Pour l'heure, il donne des précisions sur son plan de redressement qui tient en deux étapes. D'ici la fin de l'année 2010, Mandriva sera restructurée avec une baisse des coûts de fonctionnement, pour l'amener à l'équilibre financier. « Depuis dix ans, la société perd de l'argent, on veut tout simplement que fin décembre, elle commence à en gagner ». Dans un second temps, en 2011, Mandriva sera refinancée et prendra de nouvelles orientations.
Mandriva sera totalement en indirect
Parmi ces orientations, deux sont déjà arrêtées. D'abord, Mandriva va évoluer vers une distribution commerciale exclusivement en indirect à travers des revendeurs et des intégrateurs. C'est le modèle suivi par Wallix, dans le domaine de la sécurité, ces derniers mois.
Ensuite, Mandriva prendra plus fortement le virage de l'entreprise où, malgré la demande, elle n'a pas su s'implanter. l'éditeur proposera ainsi des offres de gestion de parcs, actuellement, elle est surtout focalisée sur le poste de travail, les serveurs et les appareils mobiles. Une deuxième ligne de produits sera donc mise au point, d'où la nécessité d'investissements supplémentaire à partir de 2011. La solution « Mandriva Linux 2010 Spring », développée par l'actuelle direction, sortira comme prévu dans une semaine.
« Mandriva est une perle technologique, avec des produits bien conçus, souligne Jean-Noël de Galzain. C'est la dernière distribution Linux européenne avec une communauté de 3,5 millions d'utilisateurs. Le nom est connu dans le monde entier. C'est pourquoi nous avons engagé un plan ambitieux pour lui donner une bonne gestion et une nouvelle dynamique ».
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Alter Way renforce son offre de conseil web avec Reciprok
Comme prévu, l'intégrateur de solutions Open Source et hébergeur Alter Way procède à une acquisition, la septième depuis la création de la société en 2006. Il s'agit cette fois d'une agence de communication engagée dans les projets web, Reciprok, qui travaille en partenariat avec Alter Way depuis octobre 2009. Ensemble, ils comptent déjà une dizaine de projets en commun, parmi lesquels la refonte de l'intranet siège de L'Oréal Produits de Luxe.
Alter Way a développé des expertises dans quatre métiers, le conseil, l'intégration d'applications, l'hébergement et la formation. Ces compétences transversales lui permettent de mener un projet de bout en bout. Avec l'arrivée de Reciprok, la société renforce dans son offre les aspects de conseil en stratégie de communication, de studio de création et de e-marketing. Elle-même dispose d'une forte expertise sur le langage PHP pour la mise en place des logiciels Open Source de gestion de contenus (CMS) Drupal, eZPublish, Spip et Typo3, ou encore sur les solutions de e-commerce Magento et PrestaShop. Alter Way recourt aussi au langage Python pour l'intégration des CMS Plone et Django.
L'agence Reciprok a été créée en 2003 par Laurence Seguy et Dominique Brunel. Elle aide ses clients à définir leur stratégie online et les suit jusqu'à la mise en oeuvre opérationnelle. Cette structure de douze collaborateurs a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 640 000 euros (en progression de 31% par rapport à 2008).
De son côté, Alter Way a engrangé 9 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2009 et emploie 95 personnes. L'intégrateur cherche à devenir, d'ici 2011 ou 2012, l'un des deux ou trois opérateurs de services majeurs sur le secteur de l'Open Source en France. Il table sur un objectif de 15 M€ de CA consolidé fin 2010, en additionnant croissance organique et externe.
Contrat Microsoft/Défense : les réponses du ministère
Voilà un contrat pour le moins étonnant et qui demande quatre mois pour être éclairci d'une façon qui reste contestable. Le tout avec les deniers publics. En février dernier, on apprenait que le Ministère de la Défense avait signé un accord cadre très complet avec Microsoft Irlande permettant à celui-ci d'équiper à un tarif très préférentiel (100 euros par poste) tous les postes de travail du ministère avec la plupart des logiciels bureautiques courants de l'éditeur. Un tel accord, passé sans appel d'offres, coupe l'herbe sous le pied à toutes les offres concurrentes, à commencer par les offres open-source.
L'AFUL (association française des utilisateurs de logiciels libres) s'étaient bien sûr offusqué et fendu d'une lettre ouverte. Le député de la majorité présidentielle et parlementaire Bernard Carayon a alors posé une question écrite au gouvernement le 6 avril 2010. La réponse était très attendue. Elle a finalement été publiée discrètement le 1er juin 2010, soit quatre mois après les protestations et deux mois après la question du parlementaire, sans publicité excessive. La réponse est censée concerner l'absence de mise en concurrence et l'engagement à long terme du Ministère avec des solutions propriétaires dans un secteur pour le moins sensible en terme de sécurité des données.
Le premier argument est classique lorsqu'un acteur public refuse la mise en concurrence au profit d'un fournisseur déjà archi-dominant : le marché passé n'est pas indépendant mais est une simple mise à jour d'un parc existant. Cet argument a beau être souvent utilisé, il n'en demeure pas moins contestable : le remplacement du parc existant de logiciels par une version plus récente n'a rien de différent qu'un remplacement de voitures par des modèles plus récents. Et nul n'envisage qu'un acteur public renouvelle son parc automobile sans appel d'offres...
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La réponse est, de plus, en total décalage avec la réalité technique dès son second argument. En effet, il est indiqué que le choix opéré (un contrat de type software assurance) vise à permettre des mises à jour rapides. Or aucune organisation ne déploie automatiquement des versions de logiciels. On peut espérer qu'il en est de même au sein de la Défense Nationale. L'option d'achat en fin de contrat de location permet de revenir, le cas échéant, à l'achat de licences pour les évolutions futures, bien considérées comme de nouveaux achats. Un autre marché cadre est cité en exemple pour indiquer qu'une telle procédure n'est pas unique. Bizarrement, cela concerne aussi le logiciel, avec des licences Business Object.
La forfaitisation effectuée au poste de travail se défend, selon la réponse ministérielle, par un soucis de simplicité dans la gestion des licences. C'est un choix rationnel : il évite en effet de devoir gérer les licences avec sérieux et avec, surtout, un considérable travail de suivi. La réponse énonce ensuite que cet accord cadre n'est pas exclusif : d'autres acteurs peuvent donc toujours être dans la course. Cet argument réfute donc la suppression de la mise en concurrence. Pourtant, il semble difficile de voir d'autres acteurs pouvoir se positionner avec des tarifs aussi bas pour autant de produits différents.
Enfin, d'ailleurs, la réponse ministérielle indique qu'une autre solution, Open Source mais non-précisée, sera déployée en parallèle à la solution Microsoft afin de tester les deux.
Consona rachète l'éditeur de l'ERP Compiere
La société Consona Corporation, basée à Indianapolis, vient d'acquérir l'éditeur de Compiere, un progiciel de gestion intégré développé en Open Source et utilisé par quelque 130 entreprises. Cet ERP dispose de fonctionnalités adaptées au secteur de la distribution, notamment pour la gestion des points de vente et du e-commerce. Créé par Jorg Janke, ancien collaborateur d'Oracle, et Kathy Pink, cet ERP développé en Java est apparu en 2000. A l'automne 2006, une partie des membres de la communauté Compiere a bifurqué pour créer un fork, en poursuivant le développement d'un projet alternatif, Adempiere.
Utilisé principalement par des PME, Compiere présente la particularité d'être disponible depuis plus d'un an dans une version adaptée à un déploiement dans le cloud EC2 d'Amazon. Intéressé par la technologie et l'architecture multitenant de l'offre ERP, Consona dit vouloir conserver la stratégie Open Source de son éditeur d'origine. L'acquisition s'effectue par échange d'actions. Dans le cadre de cette transaction, une société de capital risque, Nea, rejoint les actionnaires de Consona. Ce dernier édite déjà plusieurs ERP spécialisés dans la production industrielle, ainsi que des solutions de CRM (gestion de la relation client) et de gestion des connaissances.
Compiere compte plusieurs intégrateurs en France
En sus de sa version Community, gratuite, Compiere existe en trois éditions : Standard (à partir de 400 $ par utilisateur et par an), Professional (à partir de 750 $/util/an) et Enterprise (à partir de 995 $/util/an). Le produit s'appuie sur les bases de données Oracle ou Enterprise DB. Il réunit autour d'un référentiel et d'un modèle unique de données des fonctions de comptabilité et de gestion des achats, des ventes, de la relation client (incluant un connecteur avec Salesforce), de la production, de la logistique et des projets.
L'éditeur Compiere dispose d'un réseau d'une centaine de partenaires dans le monde parmi lesquels les intégrateurs français Audaxis, Axilom et Datalp.
Il existe plusieurs autres solutions ERP en Open Source pour les PME, en particulier OpenERP (précédemment nommé TinyERP), OpenBravo (originellement basé sur Compiere) et ERP5 (de l'éditeur français Nexedi).
La version 2.7 du langage Python bientôt disponible
La version 2.7, dernière évolution de la génération 2.x du langage Python, populaire parmi les développeurs web, approche de la disponibilité générale. Ses équipes de développement ont sorti le 5 juin dernier une 'release candidate' et on attend la version définitive pour le 3 juillet prochain.
« 2.7 représente la dernière de la série 2.x, en ce qui concerne l'équipe de développement tout du moins, a confié Steve Holden, président de la fondation Python Software, à nos confrères d'Infoworld. Nous prévoyons une longue période de support de 'fin de vie' du produit, probablement au moins cinq ans, mais en tout cas, bien au-delà de la période normale de deux ans ».
Il existe déjà une série 3.x du langage, incompatible avec la série 2.x. La version 2.7 comprend notamment plusieurs fonctionnalités de la 3.x.
Illustration : site web Python.org
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