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(10/05/2010 11:46:05)

Mandriva, en difficulté, discute avec Linagora

La situation financière difficile de l'éditeur Mandriva, qui fait face à des problèmes de trésorerie, conduit depuis de nombreux mois celui-ci à rechercher des solutions pour assurer la continuité de son activité. La société est dirigée depuis le 25 mars 2010 par Arnaud Laprévote.

Dans un procès verbal de son conseil d'administration du 24 mars dernier (source Infogreffe), cité par Boursorama, on apprend que le fournisseur français de distributions Linux, pour postes de travail et serveurs, est en pourparlers avec son compatriote Linagora. Ce dernier a confirmé ce matin que « des discussions sont en cours avec Mandriva pour étudier le rachat d'une partie des actifs de la société ». Contacté par la rédaction, Linagora n'a pas souhaité fournir davantage de précisions en l'état actuel des négociations. Editeur des logiciels Open Source OBM (messagerie collaborative), LinPKI (certificats numériques), LinID (gestion des identités) et LinSM (gestion d'infrastructures informatiques), la société dirigée par Alexandre Zapolsky est aussi prestataire de services professionnels s'appuyant sur des solutions en Open Source.

Le procès verbal du 24 mars de Mandriva fait également état de nombreux échanges avec l'éditeur britannique LightApp, qui était à cette date intéressé par l'acquisition de l'éditeur français.

Ces informations seront mises à jour dès l'obtention d'informations supplémentaires.

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(21/04/2010 15:43:03)

L'Europe milite pour des standards ouverts dans les marchés publics

Les marchés publics sont une composante importante du marché IT européen, où historiquement, seuls les plus grands éditeurs de logiciels sont pris en compte par les collectivités territoriales. En conséquence de quoi, les citoyens sont obligés d'utiliser des logiciels compatibles avec les offres de ces éditeurs pour exécuter des tâches administratives telles que leur déclaration de revenus ou le renouvellement d'une carte d'identité.

Alors qu'une partie de la Commission, dirigée par la commissaire Neelie Kroes, exerce de fortes pressions pour ouvrir les marchés publics et mettre un terme à la main mise des éditeurs de logiciels propriétaires, y compris Microsoft, une autre partie de l'exécutif européen, responsable principalement de la passation des marchés informatiques internes, est occupée à mettre en forme les lignes directrices d'un Cadre Commun d'Interopérabilité (CCI). Mais les défenseurs d'une informatique européenne ouverte et interopérable se plaignent du contenu de ce cadre qui a été, selon eux, largement édulcoré en raison du lobbying intense opéré par les éditeurs de logiciels propriétaires, à tel point que, le document final n'aura aucun impact sur le marché.

Le CCI est important, car il servira de base institutionnelle et juridique à toutes les législations nationales indiquant comment les établissements publics devront acheter les services IT. La déclaration faite lundi par les ministres devrait renforcer la position de Neelie Kroes, qui se prépare à publier ce cadre, lors de la discussion parlementaire sur l'agenda numérique de l'Europe, le mois prochain. Les ministres ont «intégré l'innovation et la rentabilité dans l'administration en ligne à travers la promotion systématique des standards ouverts et l'interopérabilité des systèmes ». Une déclaration saluée par Neelie Kroes qui l'a qualifiée d'« étape importante, de décision cruciale pour l'établissement d'un véritable calendrier numérique en Europe ».

Un texte édulcoré face à un lobbying intense

« Nous ne cherchons pas à dicter la conception, l'ampleur et la direction des TIC pour l'avenir. Mais nous sommes déterminés à créer de nouvelles conditions en la matière » souligne la commissaire.  Les acteurs de ce secteur se sont également empressés de saluer cette déclaration. « L'Europe sera mieux servie si elle passe moins de temps à essayer de préserver le statu quo et les pratiques commerciales actuelles, et plus de temps à encourager les nouvelles opportunités et l'innovation, » a déclaré Graham Taylor, directeur général de l'Open Forum Europe (OFE) - un groupe qui compte Google, IBM et Oracle parmi ses membres.

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« Nous espérons que la commissaire Neelie Kroes s'appuiera sur cette déclaration encourageante pour établir son agenda numérique, afin de favoriser des politiques qui feront la promotion de normes ouvertes pour les gouvernements, afin que les citoyens n'aient pas d'obstacles artificiels pour accéder à l'information, » a déclaré Thomas Vinje, avocat et porte-parole de l'ECIS (European Committee for Interoperable Systems), un adversaire de Microsoft dans les questions antitrust européennes au niveau de l'entreprise.

Pendant ce temps, la Business Software Alliance (BSA), un groupe qui compte Microsoft parmi ses membres, s'est également félicité de la déclaration des ministres européens. Francisco Mingorance, chargé des relations avec les gouvernements, a qualifié, dans un communiqué, cette déclaration de « bien équilibrée », ajoutant qu'elle « se plaçait au-dessus de l'idéologie stérile du passé qui oppose les logiciels et les services propriétaires et Open Source ». Il s'est également réjouit du fait que « la déclaration reconnait les nouveaux paradigmes dans le secteur de la technologie.» Il faut dire que la BSA a exercé de fortes pressions pour minimiser la portée des références à des normes ouvertes et à l'interopérabilité dans le document du CCI. Son lobbying a donc été fructueux. Par exemple, un document préliminaire au CCI indiquait l'an dernier que l'ouverture du marché des logiciels aux services gouvernementaux « conduirait à des gains considérables en efficacité. » La nouvelle version, rédigée en mars de cette année, pose cette fois que l'ouverture « peut conduire à des gains d'efficacité, en tenant dûment compte de la couverture des besoins fonctionnels, à la maturité et au soutien du marché. »  Les premières versions de la CCI datant de 2008 appelaient largement à des standards ouverts dans les marchés publics. Aucune des copies récentes ne fait état de cette large couverture.

De semblables efforts de lobbying sont en cours à propos de l'ordre du jour du très attendu calendrier numérique que Neelie Kroes doit rendre public fin mai. L'OFE espère que l'approche défendue par Neelie Kroes et approuvée lundi par les ministres européens des télécommunications et des technologies de l'informatique l'emportera, mais il a ajouté que « ce n'est pas certain ». La déclaration, appelée Déclaration de Grenade du nom de la ville espagnole où les ministres ont tenu leur réunion, a été finalement approuvée par vidéo-conférence suite à l'interruption des moyens de transport en raison de la présence de cendres volcaniques dans l'atmosphère. En plus d'appeler à des normes ouvertes en matière de marchés publics, la déclaration demande également de plus grands efforts pour rendre l'Internet plus rapide en Europe, un renforcement des normes en matière de protection et de confidentialité des données pour accroître la confiance et la sécurité en ligne, afin d'éliminer les obstacles au commerce électronique entre l'UE et les États membres.

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(21/04/2010 14:51:42)

L'hyperviseur KVM progresse dans le cloud

The Planet gère en co-location sept centres de données dans le monde, comptabilisant 20.000 clients qui font tourner 15 millions de sites Web. Et plus de 80% utilisent déjà linux. Mais The Planet est un nouveau venu dans l'espace du cloud. Son service est en version bêta publique et comprend plus de 500 serveurs virtuels tournant sur des machines Dell à base de processeurs Intel Nehalem dual-core.

Pour les développeurs sous Linux, KVM est plus facile à utiliser que Xen, car il « n'a jamais été vraiment intégré à Linux » explique Carl Meadows, responsable senior du marketing produit pour The Planet. KVM, de son côté, « a été construit directement dans Linux et l'utilise comme hôte. Il est beaucoup plus simple et plus élégant que Xen » commente-t-il. « Cette intégration facilite également la distribution de correctifs aux clients, alors que le même déploiement à partir d'un autre logiciel de virtualisation nécessite plus de travail » ajoute le responsable. « En outre, KVM permet à The Planet de laisser à ses clients toute liberté pour personnaliser le noyau tournant sur leurs serveurs virtuels, de même que la portabilité du logiciel permet aux machines virtuelles de migrer facilement vers des serveurs physiques et vice versa. Depuis que KVM fonctionne en mode natif, il est beaucoup plus facile pour nous de créer un environnement hybride dynamique que Xen ne le permet » dit encore Carl Meadows.

Amazon EC2, un des géants du marché du cloud public, utilise Xen pour la virtualisation. Mais Carl Meadows pense que KVM peut devenir l'hyperviseur open source de référence sur le long terme, et certains déploiements choisis récemment par IBM viennent renforcer ses arguments. Même si The Planet fait tourner KVM sur Ubuntu, alors qu'IBM a préféré la version Red Hat.

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Ce dernier et KVM semblent également avoir gagné l'intérêt de Novell, puisque ce dernier l'utilisera dans la version 11 de son serveur SUSE Linux Enterprise. Evidemment, Novell continue de supporter Xen.

Des avantages reconnus par les concurrents

Quant à Simon Crosby, CTO de Citrix, il écrit sur son blog « il faut s'attendre à ce que Novell supporte KVM ». Le bloggeur reconnaît aussi que cette solution présente certains avantages : « Il est important de réaliser que pour un fournisseur de solutions Linux, KVM simplifie considérablement l'ingénierie, les essais et le conditionnement pour les déploiements. Il se comporte comme un driver intégré au noyau, alors que Xen exige que le fournisseur choisisse une version particulière de la solution de virtualisation de Citrix ». Mais au final, il conclut que « les préférences utilisateurs sont plus importantes que le reste et là, c'est Xen qui l'emporte, en partie parce qu'il offre une compatibilité avec des systèmes d'exploitation et des hyperviseurs multiples ».

« Si le contexte implique que le client achète, installe et fasse fonctionner Linux pour mettre en place sa virtualisation, alors KVM pourra probablement convenir » prédit le dirigeant de Citrix. « Par contre, si l'utilisateur souhaite déployer une plateforme de virtualisation agnostique par rapport à l'OS du serveur hôte, pour réaliser une infrastructure virtuelle complète, c'est vers un hyperviseur de type 1, vers lequel il se tournera. » Bien que Citrix dispose d'un solide partenariat avec Microsoft, le responsable technique souligne que « s'appuyer sur un éditeur de système d'exploitation est problématique, car aucun n'a encore travaillé à une virtualisation des produits concurrents, et qu'il n'y aucun intérêt stratégique à le faire ».

Dans le cas de The Planet, le débat est moins Xen contre KVM que Xen contre VMware. L'opérateur propose en effet un service d'hébergement managé qui utilise VMware en complément de KVM sur son offre cloud.  Le choix de cette solution est dicté par la popularité des solutions VMware et la demande des clients qui souhaitent débuter la virtualisation par un cloud privé. « KVM ne disposent pas de certaines fonctionnalités incluses dans VMware, comme  la migration en temps réel et la déduplication de RAM, » explique Carl Meadows. Le développement de KVM peut également s'appuyer sur la communauté Open Source, mais en termes d'outils de gestion, il est encore loin derrière VMware. C'est d'ailleurs cette différence qui justifie son prix.

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(19/04/2010 16:04:13)

Talend intègre son MDM dans sa suite et lève huit millions de dollars

Il y a trois mois, Talend lançait son offre de gestion des données de références (MDM, master data management) en affichant son ambition de démocratiser l'accès à ces outils avec une proposition technologique plus abordable que celles des autres acteurs du marché. Il ne lui aura pas fallu beaucoup de temps pour l'insérer dans son offre existante. L'éditeur français de solutions Open Source vient de livrer la version 4.0 de sa plateforme de gestion des données qui englobe désormais son ETL (solution d'extraction, de transformation et de chargement), ses outils de gestion de la qualité des données et, donc, sa toute récente offre de MDM.  Ces trois solutions peuvent toujours être acquises séparément ; en revanche, pour qui souhaite en combiner l'utilisation, les produits bénéficient d'une « forte intégration et d'une interface commune », souligne Fabrice Bonan, co-fondateur et directeur général (COO) de Talend. Il rappelle que la technologie d'Amalto, dont les actifs ont été acquis en 2009 pour construire l'offre de MDM, « avait une philosophie très proche de celle de Talend, basée sur le langage Java et sur Eclipse, notamment pour les interfaces, ou encore GWT. Les standards que nous utilisons sont très cohérents avec ceux d'Amalto. »

Analyse d'impact et lignage de données pour la 4.0

Avec la version 4.0 de sa plateforme, l'éditeur a ajouté des fonctions importantes « qui prennent leur ampleur dans le cadre d'une suite : l'analyse d'impact des modifications et le data lineage [lignage des données qui permet à l'inverse de remonter à la source] ». Talend 4.0 propose pour l'ensemble des trois produits un studio unique de développement reposant sur Eclipse, ainsi qu'un référentiel commun de métadonnées pour la gestion de la documentation, le partage des métadonnées applicatives, des règles métiers et des règles de transformation et de validation. La suite dispose aussi d'un environnement de déploiement unifié avec un modèle d'exécution distribué, une console de contrôle et un reporting en temps réel sur l'exécution.

Talend 4.0 est disponible dans ses versions communautaire et commerciale. Sur son site, on peut télécharger librement Talend Open Studio (ETL), Talend Open Profiler et Talend MDM Community Edition.[[page]]Depuis son lancement, en janvier, l'éditeur a enregistré plus de 4 000 téléchargements de son offre de MDM. Au nombre des tout premiers utilisateurs ayant testé la solution avant sa sortie, le groupe Bolloré est passé en production dans trente pays. « Cela nous a permis de valider fonctionnellement l'offre ; c'était l'objectif du programme 'early adopter' », explique Fabrice Bonan. La version commerciale, disponible depuis peu, a reçu un bon accueil. « Il y a eu un 'upsale' relativement immédiat entre notre offre d'intégration de données et le produit de MDM », assure le dirigeant.

Le 4e tour de table réunit 8 millions de dollars

Talend vient par ailleurs d'annoncer un nouveau tour de table d'un montant de 8 millions de dollars (le précédent remonte à janvier 2009). Celui-ci voit les investisseurs historiques -Allianz Private Equity, Galileo Partners et Balderton Capital- remettre des capitaux dans la société, au prorata de ce qu'ils avaient respectivement apporté. Rappelons que Bernard Liautaud, fondateur de l'éditeur Business Objects (racheté par SAP), et associé de Balderton, est entré l'an dernier au conseil d'administration de Talend.
« L'objectif de l'opération, c'est d'être rentable cette année, confie Fabrice Bonan. Entre 2008 et 2009, nous avons réalisé 120% de progression et nous prévoyons la même évolution cette année. Nous pensons avoir constitué une suite middleware complète que nous allons pousser sur le marché. »

L'éditeur français gère désormais sept bureaux. Trois sont situés en Europe (Londres, Paris, Nuremberg) et trois aux Etats-Unis. A ceux de San Francisco et Los Angeles, vient de s'ajouter celui de New-York, ouvert le mois dernier, plutôt pour s'adresser aux secteurs public et financier. Le septième bureau est installé à Pékin. Récemment, Talend a recruté Steve Sarsfield comme responsable produit pour l'offre « data quality ». Il occupait auparavant des fonctions similaires chez Trillium Software, l'un des spécialistes de la qualité et de la gouvernance des données.

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(16/04/2010 13:09:00)

Le silence d'Oracle agace la communauté OpenSolaris

La version 2010.03 d'OpenSolaris, dont la date de sortie était prévue pour le 26 mars, est toujours en attente un mois après. Les utilisateurs d'OpenSolaris harcèlent le Conseil qui ne parvient pas obtenir d'informations de la part Oracle pour savoir quand le logiciel sera disponible. « C'est triste de voir les gens demander la version 2010.03  d'OpenSolaris alors que le mois d'avril est déjà bien entamé, » a écrit Dennis Clarke, l'un des membres du conseil.

Alors que les bénévoles d'OGB centralisent les efforts réalisés pour développer un code OpenSolaris destiné à être distribué, Sun Microsystems monopolise la propriété même de la marque OpenSolaris. Oracle, qui a finalisé son acquisition de Sun en janvier, est le seul à décider in fine des éléments à inclure dans le code source de son logiciel officiel (bien que le code source puisse être réutilisé à tout moment en tant que base à d'autres distributions sous OpenSolaris, comme c'est le cas par exemple de Belenix.

Depuis janvier, les responsables de l'entreprise sont apparus, au moins pour certains, dans une position ambivalente à propos d'OpenSolaris, même si Oracle a augmenté ses actions de promotions de la version payante du système d'exploitation sous Unix, Solaris. Par exemple, début avril, la société a cessé d'offrir gratuitement le CD d'installation d'OpenSolaris, même si la version peut toujours être téléchargée. Ce changement dans les modalités de gestion a rendu nerveux certains utilisateurs d'OpenSolaris. Dans son email, Dennis Clarke a fait part, comme Joerg Schilling, un autre membre du conseil, de sa volonté de séparer le code. «Nous ne pouvons pas ignorer la situation actuelle et nous devons nous préparer au cas où cela serait nécessaire, » a écrit Joerg Schilling. Plusieurs autres membres de la liste de diffusion, qui ne sont pas membres du conseil, se sont rapidement montrés enthousiastes à cette l'idée. « Si Oracle ne veut pas continuer à développer OpenSolaris sous forme de projet open source, la séparation pourrait être la seule solution pour les personnes concernées par le projet, » a écrit un développeur.

Illustration : Joerg Schilling, membre du conseil d'administration d'OpenSolaris, D.R.

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Mais dans l'ensemble, les membres du Conseil ont instamment appelé à plus de prudence. « Établir des contacts réguliers avec Oracle serait un premier pas, » a déclaré Joerg Schilling. L'OGB n'a aucun contact officiel au sein d'Oracle. Seule Teresa Giacomini, elle-même membre du Conseil, travaille pour Oracle à un poste qui n'a rien à voir avec Solaris. « Nous ne savons même pas avec qui discuter, » a admis Dennis Schilling. Simon Phipps, un autre membre du Conseil, estime pour sa part que «le moment de se mettre autour d'une table pour discuter d'une séparation n'est pas encore arrivé, » pointant le fait que « ce ne serait pas une bonne idée étant donné qu'Oracle fait encore beaucoup de travail de développement et continue d'apporter son soutien aux sites web communautaires. » Simon Phipps fait également remarquer qu'Oracle peut ne pas avoir encore mis l'Open Source à l'ordre du jour, étant donné l'agenda très chargé de son patron Larry Ellison, ces temps-ci.

Dans un email adressé à IDG News Service, Simon Phipps note aussi le style plus contrôlé d'Oracle dans sa communication avec le monde du logiciel, par rapport à l'approche plus ouverte de Sun. Il fait le même constat dans la manière dont Oracle gère sa communication autour de MySQL. « Compte tenu de ces différences de méthode, je ne vois pour l'instant pas de motifs à être inquiets, » a déclaré Simon Phipps dans son mail. Quant à Oracle, ils n'ont, pour l'heure, pas répondu aux demandes de commentaires à ce sujet.

 

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(09/04/2010 15:57:48)

IBM calme le jeu sur ses brevets avec la communauté Open Source

Après un dépôt de plainte auprès de la Commission européenne par une jeune société parisienne TurboHercules pour pratiques déloyales, un échange de lettres montrant que cette start-up violait plusieurs brevets d'IBM sur les mainframes, une communauté Open Source qui s'émeut d'une rupture possible de l'engagement d'IBM d'ouvrir certains brevets, Big Blue a repris la main pour calmer les esprits.

Dan Frye, vice-président pour le développement des systèmes ouverts d'IBM a répondu à un courrier de Jim Zemlin, directeur exécutif  de la Fondation Linux, Big Blue tente de rassurer la communauté Open Source en soulignant que « les engagements pris par IBM en 2005 ne sont pas remis en cause.  Il n'y aura donc pas de suite judiciaire concernant les 500 brevets ouverts à la communauté du logiciel libre ».

Dans cette lettre, le responsable d'IBM ne revient pas sur le cas particulier de TurboHercules, qui souhaite fournir un émulateur Open Source pour les mainframes et est accusé de violer 106 brevets d'IBM dont 2 seraient sur la fameuse liste des 500. Mais dans une réponse faite à nos confrères de Zdnet Allemagne, un porte-parole d'IBM explique « que l'accord sur les 500 brevets ne s'applique qu'aux développeurs Open Source qualifiées ou les sociétés considérées comme telle. Or nous avons des doutes sérieux sur la qualification de TurboHercules. » IBM tente donc de ménager à la fois ces intérêts vis-à-vis de la concurrence de Microsoft dans les mainframes et les relations avec la communauté Open Source. Des discussions devraient avoir lieu sur ce sujet lors du sommet Linux Foundation Collaboration, la semaine prochaine à San Fransisco.

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(09/04/2010 12:31:19)

Oracle précisera sa stratégie pour MySQL le 13 avril

Les utilisateurs de MySQL devraient bientôt obtenir des précisions sur la feuille de route programmée par Oracle pour la base de données Open Source. Mardi matin, la conférence O'Reilly MySQL, qui se déroule à Santa Clara du 12 au 15 avril, a prévu une intervention d'Edward Screven (photo), architecte en chef de l'éditeur et responsable des activités Open Source, ces dernières englobant aussi Unbreakable Linux, Open Office, les outils de virtualisation (VirtualBox notamment), ou encore InnoDB et Berkeley DB. « Nous avons hâte de présenter nos projets concernant MySQL et d'apporter à la communauté de développeurs une vision plus détaillée des évolutions auxquelles elle peut s'attendre dès à présent et à plus long terme », a indiqué dans un communiqué diffusé hier ce vétéran d'Oracle. Collaborateur de la société depuis 1986, il rend directement compte à Larry Ellison, le PDG fondateur.

Monty Widenius présente MariaDB dans la foulée

MySQL constitue un axe stratégique pour Oracle, a encore rappelé Edward Screven. L'éditeur a programmé sur les prochaines semaines deux forums à l'attention des utilisateurs de MySQL. Le premier se tiendra en Europe, à Amsterdam, le 6 mai. Le suivant aura lieu le 3 juin au siège même d'Oracle, c'est-à-dire à Redwood Shores (Californie).

Depuis qu'Oracle a annoncé son intention de racheter Sun, qui détenait MySQL, les voix des défenseurs de la base de données Open Source se sont immédiatement élevées. Nombre d'entre eux, aux rangs desquels Michael Widenius (créateur finlandais du SGBD), ont manifesté leur inquiétude de voir la société de Larry Ellison étouffer le développement du produit afin de protéger sa base propriétaire à laquelle MySQL fait de l'ombre. C'est même pour cette raison précise que l'autorisation de racheter Sun a mis tant de temps à être accordée par la Commission Européenne.[[page]]En décembre, Oracle a établi et diffusé une liste d'engagements autour de la base de données Open Source. Parmi ceux-ci figuraient en particulier la promesse de lui conserver sa diffusion sous licence GPL (General Public License) et de ne pas obliger les clients à souscrire le support auprès d'Oracle en cas d'achat d'une licence commerciale de MySQL. L'éditeur de Redwood Shores a aussi garanti qu'il allait doper les dépenses de recherche et développement sur le produit.

Malgré cela, des interrogations demeurent sur la façon dont Oracle va se comporter à long terme et nul doute que les propos d'Edward Screven vont être écoutés avec une certaine attention mardi prochain à Santa Clara.

A noter que le lendemain matin, ce sera au tour de Michael Widenius, de Monty Program Ab, d'intervenir pour présenter l'état d'avancement de sa nouvelle base de données, MariaDB, clone de MySQL. Pour décrire son projet, lors d'un entretien avec LeMondeInformatique.fr l'an dernier, 'Monty' avait indiqué qu'il prévoyait de proposer « la même base, avec plus de fonctions et moins de bugs ».

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