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(27/03/2009 17:28:44)
Les députés européens lancent une nouvelle salve contre la riposte graduée
S'il ne fait guère de doutes que les députés français adopteront, dans quelques jours, le principe de la riposte graduée, ils ne le feront pas avec la bénédiction des parlementaires européens. Ces derniers ont, hier, adopté à une très large majorité un rapport, présenté par le Grec Stavros Lanbrinidis, consacré au renforcement de la sécurité et des libertés fondamentales sur Internet. Comme ils l'avaient fait en approuvant le désormais célèbre amendement 138, les eurodéputés ont une nouvelle fois exprimé leur opposition à la riposte graduée, pierre angulaire du projet de loi Création et Internet. En partant du principe que « l'analphabétisme informatique sera l'analphabétisme du 21e siècle », le rapport plébiscité par les élus de Strasbourg (481 voix pour, 25 contre, 21 abstentions) pose le principe que « garantir l'accès de tous les citoyens à Internet équivaut à garantir l'accès de tous les citoyens à l'éducation ». Par conséquent, « un tel accès ne devrait pas être refusé comme une sanction par des gouvernements ou des sociétés privées ». Hadopi torpillée, la droite française résiste vainement Nul besoin de savante exégèse pour lire dans cette dernière phrase une attaque à peine dissimulée contre la mesure phare de la loi dite Hadopi : selon les dispositions du texte concocté par le ministère de la Culture, les internautes déclarés coupables de téléchargement illégal pourront être condamnés à voir leur abonnement à Internet suspendu pour une durée d'un an. Soucieux de ne pas voir le projet de loi français ainsi torpillé par les eurodéputés - certes dans le cadre d'un rapport constituant une proposition de recommandation à l'intention du Conseil européen, donc sans valeur contraignante - les représentants de la majorité présidentielles ont bien tenté d'amoindrir l'intensité du feu tiré contre la riposte graduée. Par l'intermédiaire de Jacques Toubon et de Jean-Marie Cavada, la droite française a ainsi déposé un amendement substituant à « [l'accès à Internet] ne devrait pas être refusé comme une sanction] » l'expression « un juste équilibre entre les différents droits fondamentaux garantis en droit communautaire doit être respecté ». Peine perdue, le codicille n'a guère convaincu et s'est vu rejeté. Les détracteurs de la riposte graduée jubilent, la rue de Valois relativise Si les hagiographes d'Hadopi ont de quoi se lamenter, ses contempteurs se réjouissent. Le parlementaire européen Guy Bono, infatigable adversaire de la riposte graduée, estime ainsi que « malgré les pressions multiples exercées par l'UMP et les autorités françaises, les députés européens sont restés sur leur ligne : l'accès à Internet est un droit fondamental pour l'inclusion sociale. » Le discours des Verts est de la même teneur : « Ce vote illustre combien la loi Hadopi est néo-obscurantiste. Christine Albanel sacrifie la fertile liberté d'Internet qui profite à tous aux intérêts de quelques entreprises du disque. Albanel a choisi son camp : celui des entreprises, pas des citoyens. » De son côté, la Quadrature du Net adopte un ton cassant en affirmant que « le vote du rapport Lambrinidis est un véritable camouflet pour Christine Albanel, qui ne doit plus tenir debout tant l'opposition à son texte, quasi-unanime, pèse lourd. » Dans la rue de Valois, nul n'a cependant entendu retentir le glas. La loi Création et Internet reste plus que jamais d'actualité, précise le ministère de la Culture, qui ne veut pas voir dans le vote des parlementaires européens un coup d'arrêt à la riposte graduée. Ce vote « porte sur un rapport sans portée juridique. Il n'est donc pas contraignant », précise Olivier Henrard, le conseiller juridique de la ministre, qui note également que « la phrase concernant la sanction [constituée par la suspension de l'abonnement à Internet] semble étrangère au sujet du rapport. Elle est donc inutilement polémique. » Quant au fond, « on ne partage pas l'analyse que reflète cette phrase ». Reste que, en dépit de l'assurance manifestée par le ministère de la Culture, les prises de position successive des institutions de l'UE pourraient finir par constituer un véritable obstacle aux velléités hexagonales. Si, pour l'heure, le Service universel, tel qu'il est défini par Bruxelles, n'inclut pas l'accès à Internet, les positions pourraient changer. Dans l'hypothèse où l'UE contredisait Christine Albanel - selon laquelle « Internet n'est pas un droit fondamental » - en incluant l'accès au Web dans la directive Service Universel, tous les Etats membres se verraient alors obligés de transposer cela dans leurs législations nationales. La riposte graduée n'aurait alors plus vocation à exister. (...)
(27/03/2009 17:15:40)Très faible croissance des logiciels et services en 2009, selon PAC
Pour 2009, la croissance du marché des logiciels et services en France est évalué entre 0 et 1% par le cabinet Pierre Audoin Consultants (PAC). Par comparaison, en 2008, cette croissance était de 5% pour les logiciels (applicatifs, outils et infrastructures) et de 6% sur les services informatiques (maintenance, matériel, conseil, intégration et systèmes, infogérance et TMA). L'année en cours devrait donc marquer un net recul de l'activité des logiciels et services. Le « ralentissement s'accélère, mais il n'y a pas de rupture totale », nous explique Frédéric Giron, directeur des études chez PAC. « On observe surtout des "retards à l'allumage" entre les appels d'offres et les contrats signés, mais peu de projets annulés ». Sur les marchés du secteur public et des « utilities », on devrait tirer leur épingle du jeu. Sur des secteurs comme la banque, l'assurance ou les télécoms, la croissance se situerait entre 0 et 2% de croissance. « Il y aura toujours des volumes, mais beaucoup de pression sur les prix, donc un marché qui va baisser en valeur ». Les petites SSII vont souffrir Deux grandes activités seront principalement touchées : la vente de licence pour les éditeurs et la régie pour les SSII. Toutefois, ces deux catégories d'acteurs ne seront pas impactées de la même manière. Les éditeurs d'ERP (progiciels de gestion intégrés), par exemple, le seront sur la vente de licence, mais pas sur celle de services autour de la licence. Les SSII ne verront pas leurs activités d'externalisation se ralentir, que ce soit la tierce maintenance applicative, l'infogérance d'applications ou l'infogérance d'infrastructures. Cela dit, les différents acteurs ne partiront pas sur un pied d'égalité. Les sociétés de taille plus modeste devraient souffrir davantage. Elles seront victimes des phénomènes de sous-traitance. Beaucoup de grandes SSII sous-traitent en effet une partie de leurs contrats à des SSII de taille plus petite ou régionales. Ces dernières se verront et se voient déjà supprimer ces contrats, ce qui affectera leur exercice 2009. PAC se risque également à une prévision pour 2010 en annonçant des chiffres supérieurs à ceux de 2009, mais sans atteindre ceux de 2008 et 2007. (...)
(27/03/2009 17:07:34)Apple confirme sa WWDC et met en avant Snow Leopard et iPhone OS 3.0
David Zeller, du Baltimore Sun, l'avait prédit il y a un mois, Apple le confirme en partie aujourd'hui. Sa WWDC (WorldWide Developper Conference) aura bien lieu du 8 au 12 juin prochain au Moscone Center de San Francisco. Le site Web officiel de l'événement, depuis peu en ligne , met en avant les nouveautés autour d'iPhone OS 3.0 et de Mac OS X 10.6 (Snow Leopard). Même si le site Web ne précise pas encore que la nouvelle version de Mac OS X sera disponible à l'occasion de cette conférence, son programme très précis sur des points comme la gestion d'Open CL et de Grand Central (pour la gestion des processeurs multicoeurs) ou la modification des API pour bénéficier des nouveautés de QuickTime X le laissent fortement penser. (...)
(27/03/2009 16:59:35)Un hyperviseur natif en vue chez Parralels
Parralels prévoit de livrer un hyperviseur natif d'ici la fin de l'année. Moins médiatisé que ses concurrents, Parralels représentait tout de même la deuxième part en valeur du marché de la virtualisation l'an dernier, selon IDC. Loin derrière les hyperviseurs de VMware (78% de part de marché), Virtuozzo s'est tout de même octroyé 16% de part de marché. La société est surtout présente sur le marché des hébergeurs. Son projet d'hyperviseur de type 1 viendra compléter l'offre actuelle qui repose sur une technologie de containers. Celle-ci a le mérite d'offrir une meilleure granularité que l'approche de l'hyperviseur natif dont le point fort est en revanche le meilleur isolement des VM. Cet hyperviseur de type 1 devrait supporter jusqu'à huit coeurs, 64 Go de mémoire et seize interfaces réseau virtualisées. Parallels prévoit de fondre dans un seul produit ses deux approches, celle de l'hyperviseur de type 1 et celle qui utilise des containers. Contrairement aux environnements de VMware, Microsoft et Citrix qui reposent principalement sur un hyperviseur gratuit et des suites complètes d'administration payantes, Parralels prévoit de vendre son futur produit avec des fonctions d'administration et d'automatisation. Rappelons que, fin 2007, la société SWSoft, qui édite Virtuozzo, s'est donné comme nom Parallels qui n'était jusque là que celui de son hyperviseur de type 2 pour environnement Apple. (...)
(27/03/2009 16:51:14)L'April présente un plan d'action combatif pour 2009 et au-delà
Fière du travail accompli, l'April entend continuer sa lutte contre les « lobbies qui ne comprennent pas que le monde change, ou qui ne peuvent ou ne veulent pas embrasser ce changement ». L'association de défense et de promotion du logiciel libre vient de publier son rapport moral, suite à l'assemblée générale de février dernier. D'abord, l'association se flatte d'avoir multiplié par 8 en 2 ans le nombre d'adhérents, notamment grâce à la dernière campagne d'adhésion, largement relayée dans la presse et les blogs. L'April a d'ailleurs accru son importance en Ile-de-France, puisque 30% de ses membres y résident, et que la Région elle-même est membre. A ce jour, l'April compte plus de 4 500 adhérents. Surtout, l'association rappelle les combats qu'elle a menés en 2008, concernant notamment la vente liée, Microsoft et l'interopérabilité, le plan Besson pour le Numérique, la normalisation d'OpenXML, l'atteinte de la Dadvsi au droit à la décompilation, jusqu'à ces jours derniers avec l'éventuel flicage prévu par l'Hadopi... D'ici à 2014, l'April voudrait passer à 6 permanents et à 10 ou 15 000 membres Forte de la reconnaissance obtenue dans les médias généralistes et les cercles politiques et administratifs, l'April voudrait continuer dans cette voie en doublant le nombre de ses permanents, qui passerait de 3 (Frédéric Couchet, Eva Mathieu et Alix Cazenave) à 6 personnes d'ici à 2014. L'association présidée depuis 2004 par Benoît Sibaud espère que, dans le même temps, le nombre de ses adhérents grimpera à 10 000 voire 15 000 personnes, afin de renforcer « son influence auprès des pouvoirs publics et ses moyens d'action, les adhésions de ses membres représentant la principale source de financement de l'association ». Dans sa « feuille de route 2009-2014 », l'April indique qu'elle entend garder le cap des actions qu'elle mène depuis 12 ans : « Côté pile, l'April va faire de son mieux pour informer gouvernements et parlements, leur démontrer que le logiciel libre, l'interopérabilité, les formats ouverts et les biens communs informationnels sont autant d'atouts pour le pays ou l'Europe, pour les citoyens et pour l'industrie qu'ils se doivent de promouvoir. Côté face, elle redoublera de vigilance pour dénoncer toute nouvelle atteinte au logiciel libre et aux libertés numériques, pour les empêcher autant que faire se peut et pour garantir la sécurité de développement du logiciel libre. » (...)
(27/03/2009 16:20:51)Ensemble, Oracle et HP se sont aussi intéressés à Sun
A entendre Paul Otellini, PDG d'Intel, Sun chercherait à se vendre depuis des mois. La mise sur la place publique par le Wall Street Journal de tractations entre IBM et le constructeur californien, qui ne s'est jamais remis de l'explosion de la bulle Internet en 2000, n'était en fait qu'un des épisodes d'une triste quête. Citant une source anonyme, mais apparemment bien renseignée, notre confrère britannique The Register semble confirmer ces dires en indiquant qu'Oracle s'était associé à HP pour scinder Sun. L'éditeur aurait proposé 2 Md$ pour les activités logicielles de Sun, HP s'offrant tout le reste. La proposition d'IBM de tout reprendre pour 6 à 8 Md$ aurait mis un terme aux tractations en cours. Tant de monde autour du lit du malade Sun indique bien que la société ne souffre pas d'un manque de technologies, bien au contraire, mais de son incapacité à en tirer des profits. Un profil qui rappelle celui de Digital avant son rachat par Compaq. Fondée sur l'Open Source et le logiciel, la stratégie de Jonathan Schwartz, qui a succédé à Scott McNealy mi-2006 à la tête de Sun, n'a pas payé. Mais le dirigeant avait-il le choix ? Il a tout de même persisté à investir 1,8 Md$ en R&D, soit plus de 13% des 13,3 Md$ de chiffre d'affaires annuel de Sun. A titre de comparaison, IBM ne consacre que 6,1 Md$ à la R&D, soit 6% de ses 98,78 Md$ de chiffre d'affaires annuel. Oracle convoitait MySQL, les outils d'annuaire et de gestion d'identités Oracle voulait jeter son dévolu sur MySQL, le seul SGBD Open Source qui lui fait de l'ombre, ainsi que sur les outils d'annuaire et de middleware de Sun, sur la gestion des identités et, aussi, sur les laboratoires où est né Java. Même en Open Source, l'environnement Java continue d'être très activement soutenu par Sun. Les intérêts d'HP étaient moins clairs, Solaris étant autant à la peine que son propre HP-UX pour résister à la montée en puissance des plateformes Windows/ Linux. L'accord ayant peu de chance d'aboutir, on peut ironiser à peu de frais sur l'intérêt qu'aurait eu HP à récupérer la ligne de processeurs SPARC alors que l'Itanium d'Intel peine à évoluer au même rythme... HP aurait aussi pu être intéressé par le savoir-faire de Sun en matière de stockage et de réseau. (...)
(27/03/2009 16:11:20)Lille Métropole inaugure son pôle économique EuraTechnologies consacré aux TIC
C'est en grandes pompes que la communauté urbaine Lille Métropole et ses partenaires ont inauguré hier soir, jeudi 26 mars, le pôle économique EuraTechnologies consacré aux technologies de l'information et de la communication (TIC). Le projet, qui s'inscrit dans un projet urbain global de 150 000 m2, en réserve 20 000 au développement d'activités de recherche et d'enseignement supérieur liées aux TIC, et 22 000 à l'installation d'entreprises IT sur le site industriel Le Blan Lafont. C'est dans ce cadre, au sein des deux usines du textile superbement réhabilitées, qu'ont été conviées hier quelque 3 000 personnes parmi lesquelles se trouvaient notamment les anciens salariés des lieux.
Désormais, le pôle rassemble tout à la fois des jeunes pousses du secteur de l'IT et des acteurs emblématiques tels que Microsoft et Cap Gemini. Soixante-cinq entreprises y sont déjà installées : éditeurs de logiciels et fournisseurs de solutions réseaux et télécoms, mais aussi spécialistes du Web (concepteurs de sites, sociétés de référencement...) ou encore investies dans les contenus multimédias (cinéma, audiovisuel, musique, solutions de mobilité...). L'agence de développement Digiport y accompagne les créateurs d'entreprises dans la concrétisation de leurs projets TIC et un espace d'incubation soutient actuellement huit projets. EuraTechnologies accueille aussi des organismes de formation et de recherche, en particulier l'Ecole des hautes études d'ingénieur (HEI) et l'Inria (Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique), avec le projet EuraRFID, centre d'expertise technique et d'expérimentation constitué autour des technologies sans contact.
84 entreprises et 1 400 salariés en septembre 2009
1 100 personnes travaillent déjà sur le pôle. En septembre prochain, le site devrait compter 84 entreprises et 1 400 salariés. Les promoteurs du projet espèrent atteindre « à terme » les 6 000 à 8 000 emplois. EuraTechnologies a par ailleurs ouvert un bureau dans la Silicon Valley californienne et noué des accords de partenariat avec Silicon Valley Technopole, la structure de soutien aux entreprises européennes qui souhaitent s'implanter localement. Demain, samedi 28 mars, le site est ouvert au public de 10 à 18 h pour une journée « Portes ouvertes » au cours de laquelle seront présentées des démonstrations de nouvelles technologies appliquées aux usages quotidiens. Il sera également possible d'emprunter une navette fluviale électrique, mise à disposition par Transpole. (...)
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