Flux RSS
108538 documents trouvés, affichage des résultats 11561 à 11570.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(27/03/2009 12:31:28)
Gartner sur le cloud : la croissance est là, mais ses voies sont incertaines
Dans un marché atone, il est bon de savoir qu'un segment technologique devrait générer de la valeur. Et ce sera le cas des services en ligne, hébergés dans le cloud, à en croire Gartner : « Les revenus mondiaux des services de cloud computing devraient dépasser 56,3 milliards de dollars en 2009, soit une hausse de 21,3% par rapport à 2008. Le marché devrait atteindre 150,1 milliards de dollars en 2013. » Mais attention, tout le monde n'entend pas la même chose par cloud ; sur ces 150,1 Md$, la location de puissance de calcul des datacenters, par exemple, ne représentera que 6,80 Md$. En prévision de son prochain « Outsourcing & IT Services Summit » de Londres en juin, l'institut a donc fait le point sur un marché aux contours... difficiles à définir. C'est d'ailleurs tout l'intérêt de cette étude que de catégoriser les choses. Par « cloud services », ou services accessibles via le cloud computing, Gartner entend : - les services applicatifs métier (tels que paie, publicité, impression, e-commerce, etc., ainsi que les services d'accès aux données), qui représentent le plus gros de ce marché : 38,9 Md$ en 2008, 119,3 en 2013. Sachant que l'essentiel de ce marché est lié à la publicité en ligne, qui devrait encore compter pour la moitié du chiffre d'affaires de ce segment en 2013, selon Gartner ; - les applications en ligne payantes (typiquement, les offres Saas), qui connaîtront une des plus fortes croissances annuelles, passant de 5,04 Md$ à 20,2 Md$ entre 2008 et 2013 (soit un taux de croissance annuel moyen de 32%) ; - les services d'infrastructures applicatives (environnements de développement et middleware en ligne), catégorie parfois appelée Apaas (Application platform as a service), qui, pour Gartner, devraient rester un marché restreint, passant de 1,52 Md$ à 2,26 Md$ de 2008 à 2013 ; - les services d'infrastructure (serveurs, OS, systèmes virtualisés, etc., mais aussi services de supervision), qui comptent pour un petit 0,96 Md$ en 2008 et atteindront - malgré un taux de croissance annuel moyen de presque 54% - seulement 8,37 Md$ en 2013. Gartner crédite en effet cette catégorie d'un potentiel important, mais lui prédit un démarrage lent. Attention aux inquiétudes des utilisateurs, et aux échecs passés Il faut noter aussi que Gartner ne prend en compte, pour réaliser ces estimations, que le chiffre d'affaires généré par la vente de services aux entreprises. Cela exclut la vente de matériels ou de services professionnels aux fournisseurs de services en ligne. De même, l'outsourcing traditionnel est lui aussi exclu. Dans ses recommandations, l'institut s'adresse particulièrement aux fournisseurs de services en ligne - ou à ceux qui voudraient le devenir - et les incite à se montrer très prudents. D'une part, pour ne pas créer trop de « hype », du bruit autour d'un phénomène qui sera lent à prendre. Ensuite, parce que beaucoup d'obstacles restent à écarter du chemin. Les inquiétudes des utilisateurs sur la confidentialité, la conformité, les performances, les possibilités d'intégration, etc., doivent être prises en compte. Gartner encourage aussi à faire autant attention à son modèle économique et à sa stratégie de tarification qu'à son infrastructure technique. Enfin, si on excepte le marché de la publicité en ligne, qui a fait ses preuves avec Google, et celui de l'e-commerce, qui a fait ses preuves avec Amazon ou Ebay, les segments liés aux services en ligne sont très nombreux et tous ne connaîtront pas le succès. Il faut se souvenir, note Gartner, « de la lente évolution des nouveaux modèles de fourniture de services, de l'échec des fournisseurs d'applications hébergées (ASP) dans les années 90 et de l'émergence graduelle mais très limitée du Saas ». (...)
(27/03/2009 12:27:33)Dell améliore le design énergétique de ses Poweredge
Au même titre que les performances pures, la quantité de mémoire ou le nombre de connexions, il est désormais de bon aloi pour un constructeur de serveurs d'afficher une bonne performance énergétique de ses machines. Dell, qui a renouvelé mercredi sa gamme Poweredge, n'échappe pas à la règle. « Nous avons une équipe de R&D spécifique qui ne s'occupe que de l'énergie, de la gestion des flux d'air et du refroidissement », précise Hugh Jenkins, directeur marketing entreprise pour Dell au Royaume-Uni. Dans ce laboratoire, le constructeur étudie en particulier les flux d'air par le biais de la simulation numérique de la dynamique des fluides. Il en découle une disposition des composants dans le boîtier qui permet une circulation de l'air optimisée. Celle-ci doit réduire au maximum les besoins en refroidissement et, par conséquent, la consommation électrique. Dell a aussi travaillé sur l'efficacité de ses ventilateurs. Ses nouveaux serveurs en rack n'en comptent plus que cinq, contre six précédemment. Le Texan réduit ainsi la consommation électrique tout en améliorant la ventilation. 46 watts de moins que la précédente génération de serveurs D'après le constructeur, la plateforme rackable R170 devrait être plus performante de 46 watts par rapport aux serveurs de la génération précédente, PowerEdge 2950. En fonction du remplissage du rack, la machine devrait ainsi consommer entre 150 et 500 watts. « Nos nouveaux modèles seront certifiés Climate Savers Computing », complète Hugh Jenkins. Dell est membre de ce consortium qui définit des bonnes pratiques pour une meilleure efficacité énergétique de l'informatique. Enfin, comme beaucoup de constructeurs, Dell a amélioré les blocs d'alimentation. « Et désormais, nous livrons en standard cette nouvelle alimentation, plus efficace et plus intelligente », explique Hugh Jenkins. L'alimentation classique, moins optimisée, ne sera plus disponible qu'en option pour les utilisateurs qui auront besoin d'un maximum de puissance. (...)
(27/03/2009 08:10:16)Google supprime 200 postes en ventes/marketing
Google a officiellement annoncé la suppression de 200 postes, dans sa branche ventes et marketing. Mais à en croire le moteur de recherches, cette décision n'est pas due à la crise, mais à la croissance trop rapide qu'il a connue ces dernières années. Sur le blog de Google, Omid Kordestani, vice-président responsable des ventes et du développement de l'activité, explique : « Google a crû très rapidement en un très court laps de temps. Quand les entreprises grossissent aussi vite, il est quasiment impossible de tout faire bien, et nous n'y sommes certainement pas parvenus. Dans certains secteurs, nous avons mis en place des organisations se chevauchant, ce qui a eu non seulement pour effet de dupliquer les efforts, mais aussi de complexifier le processus de décision. [...] En outre, nous avons trop investi dans certains domaines par rapport à la courbe de croissance qu'on connaît maintenant. » Les collaborateurs dont les postes sont supprimés se verront accorder du temps, indique Omid Kordestani, pour trouver d'autres postes au sein de Google. Ceux qui partiront bénéficieront d'aides à la reconversion et de conditions financières spécifiques. Il s'agit du premier plan de suppression de postes de cette ampleur chez Google. Le moteur avait auparavant supprimé quelques postes d'ingénieurs aux Etats-Unis et en Scandinavie, ainsi que - Le 15 janvier : 100 postes de recruteurs. Google a par ailleurs fermé plusieurs services ces derniers mois, dont Jaiku, Dodgeball, Catalog Search ou Google Notebook. (...)
(26/03/2009 18:32:54)Obama parle économie avec les Américains sur Internet
Barack Obama répondra aujourd'hui à des questions qui ont été posées en ligne à la Maison Blanche par le public. Lundi, le Président des Etats-Unis avait publié un message sur YouTube pour expliquer aux américains comment le gouvernement allait exploiter « Internet pour vous conduire tous jusqu'à la Maison Blanche afin de parler de l'économie. » Pour cette démarche, le gouvernement utilise Google , un outil qui permet à la fois de poser des questions et de voter pour celles que l'on trouve les plus intéressantes. Onze thèmes ont été identifiés sur le site parmi lesquels les vétérans, les PME ou la réforme du système de santé. Plus de 14 000 personnes ont soumis des questions et 420 000 votes ont été enregistré. « Nous allons compiler tous ces éléments et j'y répondrai moi-même directement jeudi, a affirmé Barack Obama dans son allocution sur YouTube. Sur le sujet de la propriété immobilière, la question la plus appréciée est la suivante : « Pour ceux d'entre nous qui remboursent leur prêt immobilier mais vivent au jour le jour, qu'y aura-t-il à tirer du plan de relance ? » Dans un autre forum, un jeune internaute de Washington DC s'interroge : « Je n'ai que 19 ans et je commence déjà à voir des prélèvements sur mon salaire pour la Sécurité sociale. Bien que ce soit encore loin pour moi, comment pouvez-vous garantir que ce programme sera toujours solvable quand je prendrai ma retraite ? » Pour le Président américain, ce projet est une expérience et "c'est une possibilité incroyable de m'installer devant un ordinateur et d'avoir une image instantanée des préoccupations des Américains à travers tout le pays. » (...)
(26/03/2009 17:57:12)AMD migre une machine virtuelle entre des Opteron de générations différentes
Par le biais d'une vidéo, AMD fait la démonstration de la migration à chaud d'une machine virtuelle sous ESX de VMware entre trois générations de processeurs Opteron : deux quadri-coeurs 65 et 45 nm et son prochain hexa-coeurs, Istanbul. L'exercice est loin d'être trivial. La migration à chaud d'une machine virtuelle, un des principaux atouts de la virtualisation, se heurte encore aujourd'hui à une restriction de taille. Elle ne peut se faire qu'entre serveurs dotés du même modèle de processeur. Tant AMD qu'Intel ont ajouté à leurs dernières générations de processeurs des extensions pour faire sauter cette limitation. En position de challenger, AMD est celui des deux qui communique le plus sur le sujet, mais Intel est aussi sur la brèche. Les hyperviseurs ne sont pas égaux devant la migration inter générations Bien entendu, la migration entre générations sera effective uniquement d'une génération n à toutes celles qui la suivent. De plus, tous les hyperviseurs ne sont pas sur un pied d'égalité pour supporter ce type d'opérations. Pour Hyper-V, dépourvu pour l'instant de migration à chaud, la question ne se pose pas. Dans le cas d'ESX, AMD et Intel coordonnent Enhanced vMotion (ESX 3.5 Update 2) avec les extensions de leurs processeurs. Chez AMD, il s'agit d'Extended Migration et de Rapid Virtualization Indexing, deux fonctions qui font partie d'AMD-V. Chez Intel, VT FlexMigration joue le même rôle au sein du jeu d'instructions Intel VT-x. En novembre dernier, AMD avait utilisé l'hyperviseur KVM, depuis adopté par Red Hat pour faire la démonstration d'une migration de machine virtuelle entre deux plateformes serveurs hétérogènes animées, d'un côté, par un Intel Xeon E5420 et, de l'autre, par un AMD Opteron. Difficile de faire plus éclectique. A l'époque, tant Intel que VMware, mis devant le fait accompli, avaient considérablement minimisé la portée de l'exercice... Sur Xen, Guillaume Le Tyrant, directeur marketing produit chez Citrix France, confirme que la fonction, si elle est présente dans la version open source, n'est pas intégrée dans Xen Server. (...)
(26/03/2009 17:47:25)IBM supprime des milliers d'emplois aux Etats-Unis et se renforce en Inde
C'est désormais officiel : la direction d'IBM prévoit de se séparer d'un grand nombre de salariés américains et de transférer des emplois en Inde. Cette information a été confirmée par la direction de Big Blue aux Etats-Unis, sans qu'elle ne livre toutefois le nombre exact des postes supprimés. «Il s'agit d'une action qui concerne l'Amérique du Nord, et nous ne sommes pas en mesure de communiquer sur le nombre d'emplois qui seront réduits à la suite de cette décision », a déclaré un porte-parole d'IBM Etats-Unis mardi dernier. Pour le Wall Street Journal, il pourrait s'agir de 5 000 suppressions de postes Outre-Atlantique au sein d'IBM Global Services, la division services du constructeur. Le syndicat Alliance@IBM Communication of Workers, indiquait de son côté que plus de 4 000 postes avaient déjà été supprimés, sur les quelque 16 000 emplois qui pourraient passer à la trappe au niveau mondial. Comme d'autres multinationales, IBM est fortement représenté en Inde : dans ce pays, l'activité services compte pas moins de 80 000 employés. L'entreprise n'a pas cessé de renforcer ses forces vives en Inde et dans d'autres zones à bas coûts, tout en réduisant ses effectifs aux États-Unis En février dernier, IBM avait dévoilé son programme Project Match, plan destiné à faciliter la transition de certains salariés vers l'international. Celui-ci prévoyait le versement d'une aide financière pour compenser les frais liés au déménagement et à l'obtention de visas. Mais si ces derniers optent pour l'expatriation, ils abandonneront leur salaire actuel au profit de la rémunération locale en vigueur. (...)
(26/03/2009 17:36:40)Nehalem et virtualisation au coeur de l'offre Dell
Après Cisco, c'est au tour de Dell d'adopter le Nehalem dans sa nouvelle gamme de serveurs Poweredge, 11e du nom. Mais l'effet est plutôt tombé à plat car Intel compte encore garder le secret sur le détail de ses puces jusqu'à la semaine prochaine. Le Nehalem, devenu Xeon 5500, est un quadri-coeur plus performant et moins gourmand en énergie, il est conçu en 45 nm, gère davantage de mémoire et est optimisé pour la virtualisation. C'est à peu près tout ce que l'on sait du nouveau bébé. Dell a donc enrichi sa gamme de serveurs, mais aussi son offre de stockage et enrobe le tout avec un ensemble d'outils d'administration. L'arrivée de Cisco sur le marché, quelque peu effacée par les rumeurs de rachat de Sun par IBM, a néanmoins poussé les constructeurs, dont Dell, à procéder à des annonces groupées. Un moyen sans doute de notifier au nouveau venu qu'ils sont toujours bel et bien dans la place. Cinq serveurs plus adaptés à la virtualisation Une tour (T610), deux lames (M610 et M710) et deux serveurs en rack (R610 etR710). Ainsi se décline la nouvelle offre PowerEdge de Dell qui, comme le Unified connected system de Cisco, parie sur la virtualisation. Pour ce faire, les nouveaux serveurs disposent au choix d'un hyperviseur Citrix, Microsoft ou VMware. Dans le même but, ils sont dotés d'une quantité de mémoire maximum de 192 Go pour les configurations les plus puissantes et d'une capacité d'entrées/sorties accrue. Dell a aussi amélioré la performance énergétique de ses nouveaux modèles avec un design approprié et des ventilateurs plus efficaces. Le serveur en rack R710 consomme ainsi en moyenne 46 watts de moins que la gamme précédente. Le constructeur explique enfin avoir mis l'accent sur un design plus convivial. Ainsi, dans les cinq nouveaux modèles, les composants sont disposés de la même façon. Par ailleurs, sur tous les PowerEdge, Dell propose désormais DMC (Dell management console), une console d'administration unique pour l'ensemble de ses actifs matériels ou virtuels (contre neuf produits différents précédemment). Celle-ci s'appuie sur la technologie Altiris de Symantec. Elle gère les serveurs matériels et virtuels, réalise des diagnostics, surveille les OS et réalise des mises à jour applicatives. Les serveurs embarquent aussi, sur une simple carte SD, des pilotes, des mises à jour et des outils d'administration et de roll back évitant la livraison des CD avec la machine. Une fois définies, les configurations peuvent être sauvegardées chez Dell pour un déploiement jusqu'à deux fois plus rapide selon le constructeur. Du SSD dans les EqualLogic PS6000 Les cinq nouveaux systèmes de stockage EqualLogic PS6000 ont eux-aussi été conçus pour s'adapter aux environnements virtualisés. Ils disposent ainsi de contrôleurs de nouvelle génération. Dédiés, ils tirent le meilleur parti de disques SSD qui ne sont pas forcément parmi les plus chers et gèrent jusqu'à 4 ports Gigabit Ethernet. Les systèmes s'appuient sur des processeurs plus rapides et disposent de deux fois plus de mémoire cache. Ils adoptent le Raid 6 et sont prêts pour le vStorage de VMware. Enfin, l'administration SAN HQ est capable par exemple d'une intégration avancée de SAN dans Hyper-V de Microsoft. (...)
(26/03/2009 17:27:38)Sun livre la version 3 de sa Virtual Desktop Infrastructure
Avec l'arrivée de la version 3 de sa Virtual Desktop Infrastructure (VDI - virtualisation des postes de travail) qui repose sur des serveurs Sparc ou x64 sous Solaris 10, Sun apporte des améliorations tant au niveau de l'intégration en environnement hétérogène qu'avec ses propres technologies. Dans le monde Microsoft, VDI supporte désormais le protocole réseau RDP de Microsoft ainsi que son Active Directory. Côté VMware, Sun annonce une meilleure intégration. Au niveau de l'environnement Sun, VDI 3.0 reconnaît le gestionnaire de fichiers dernier cri ZFS et OpenStorage. Le constructeur associe cette dernière fonction à la possibilité de réduire nettement l'espace de stockage, mais sans prendre la peine d'expliquer comment. (...)
(26/03/2009 17:21:59)Hervé Novelli et NKM relancent le Passeport pour l'économie numérique avec Microsoft et Google
Hervé Novelli et Nathalie Kosciusko-Morizet, respectivement secrétaires d'Etat aux PME et à l'Economie numérique, en ont appelé à Microsoft et Google, ce matin à Bercy, pour donner une nouvelle impulsion au Passeport pour l'économie numérique, créé en novembre 2006. Eric Boustouller, PDG de Microsoft France, déjà partenaire de l'initiative, et Mats Carduner, directeur général Europe du Sud de Google, sont venus présenter leur contribution. Celle-ci se concrétise par la fourniture d'outils et de formations mises à la disposition du Cefac, le centre de formation qui anime le programme. Au menu, des sessions pour créer un site Internet, faire connaître sa marque, attirer plus d'audience, améliorer la performance de son site, ou faire du commerce sur Internet. Pour ces deux grands acteurs, c'est une occasion de plus de renforcer leur visibilité auprès des petites entreprises. Destiné à accélérer l'informatisation des très petites entreprises, le Passeport ne se diffuse pas aussi vite que souhaité dans le tissu des TPE françaises. Lors de son lancement, Renaud Dutreil, prédécesseur d'Hervé Novelli, espérait que 200 000 TPE s'inscrivent en deux ans à cette démarche de sensibilisation et de formation gratuite, donnant accès à des offres packagées promotionnelles pour s'équiper. Or, au 5 mars 2009, un peu moins de 42 000 entreprises avaient ouvert un compte. Et parmi elles, seules 22 212 s'étaient vu délivrer un passeport, après avoir suivi au moins trois modules de formation parmi les dix-huit proposés (*). Hervé Novelli reconnaît que « la mise en place a été très progressive ». Il convient donc de relancer la machine à un moment où, en outre, les acteurs de l'IT et les pouvoirs publics aimeraient convaincre que l'outil informatique bien maîtrisé peut contribuer à accroître la productivité et la réactivité des entreprises. Un référentiel des offres pour tirer la qualité vers le haut Le 4 février dernier, sur le salon des entrepreneurs, Hervé Novelli a donc prolongé jusqu'au 31 décembre 2011 la convention d'engagement avec le Cefac, qui orchestre la mise en oeuvre du programme. Et ce matin, Nathalie Kosciusko-Morizet a rappelé les mesures prévues dans le plan France numérique 2012 pour renforcer les actions autour du Passeport pour l'économie numérique. Le nombre de conseillers et d'animateurs chargés de sa promotion et de son encadrement va passer de quelque 700 à un millier et les formations vont être approfondies : « Nous allons dépasser l'initiation pour aborder des sujets plus pointus ». La secrétaire d'Etat a également annoncé la mise en place d'un groupe de travail avec les CCI, les chambres de métiers et les associations de formation, à partir d'avril, en vue de constituer un référentiel métier pour augmenter la visibilité des offres proposées : « Nous voulons tirer la qualité vers le haut et mieux présenter les compétences des accompagnateurs TIC. » Il s'agit aussi identifier les points de blocage du programme et les raisons pour lesquelles les TPE n'y vont pas. Un tableau de bord pour suivre l'avancée de France numérique 2012 « Nous voulons toucher l'ensemble des TPE, mais toutes ne sont pas reliées à un réseau. Si 100 000 à 150 000 d'entre elles ont un passeport dans trois ans, ce sera bien », a admis Hervé Novelli. « Nous avons un problème de communication dans ce domaine, a reconnu dans la foulée Nathalie Kosciusko-Morizet. Nous avons beaucoup d'éléments macro-économiques [sur l'écart entre les économies très informatisées et les autres], mais pas assez d'éléments micro-économiques pour démontrer à la TPE ce que l'équipement informatique peut lui apporter en termes de compétitivité et de développement du chiffre d'affaires. Il nous manque des chiffres qui parlent à ce public. » Dans le même esprit, la secrétaire d'Etat rappelle par ailleurs son intention de communiquer régulièrement sur l'avancée du plan France Numérique 2012 en donnant accès à un tableau de bord qui permettra de cliquer sur les différentes actions pour juger de la progression effectuée. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |