Flux RSS

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

108538 documents trouvés, affichage des résultats 13001 à 13010.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(17/11/2008 18:15:08)

Le transfuge d'IBM vers Apple se rebiffe

Lorsqu'IBM a su que Mark Papermaster le quittait pour rejoindre les rangs d'Apple, la société a décidé de faire son possible pour bloquer cette embauche. C'était compter sans la combativité de son ancien salarié. Moins d'une semaine après le gel, par un juge fédéral, de son embauche par Apple, Mark Papermaster contre-attaque IBM, au motif que sa clause de non-concurrence est trop large et que les deux sociétés ne sont pas des concurrents directs. Dans ses conclusions déposées devant la cour fédérale, il soutient que « IBM se consacre d'abord à la fourniture de services aux entreprises, tandis que le secteur d'activité premier d'Apple est le design, la fabrication et la commercialisation de produits électroniques grand public ». affecté au développement des iPod et iPhone Mark Papermaster souligne également que sa clause de non-concurrence est « déraisonnablement large » puisqu'elle l'empêche de travailler dans « n'importe quelle société un tant soi peu en concurrence avec IBM, même si M. Papermaster ne travaille pas directement dans l'unité concernée ». Après 26 ans passés chez IBM, d'abord au sein de l'unité processeurs Power, puis responsable des serveurs lames, Mark Papermaster doit s'occuper chez Apple du développement des iPod et des iPhone. Il aura également l'oreille de Steve Jobs et IBM craint que, malgré la signature d'un accord de confidentialité, certains secrets de fabrication des processeurs Power fuient entre les mains du nouveau propriétaire du fondeur PA Semi. (...)

(17/11/2008 17:55:14)

La révolution architecturale des Core i7 d'Intel

Chez Intel, l'arrivée de trois processeurs Core i7 marque une rupture cruciale dans l'offre du numéro un des processeurs. Ce sont les premiers modèles fondés sur la micro architecture connue sous le nom de code Nehalem qui succède à l'Enhanced Intel Core Architecture sur laquelle reposent les Core 2 Duo et Core 2 Quad. L'architecture Nehalem étant modulaire, Intel compte l'utiliser pour concevoir des processeurs pour tous les types de systèmes, du serveur aux machines portables. Un contrôleur mémoire intégré au processeur Nehalem apporte d'importantes améliorations dont l'intégration du contrôleur mémoire au processeur (avec trois canaux indépendants pour gérer de la mémoire DDR3) et de nouveaux bus pour les données et pour les liens inter-processeurs. Ce dernier, baptisé QuickPath Interface (QPI), est enfin la réponse à l'HyperTransport d'AMD. La présence d'un microcontrôleur appelé PCU (Power control unit), basé sur du firmware, permettrait une gestion en temps réel et très fine de la consommation électrique des différentes composantes du processeur. Nehalem prévoit aussi la possibilité d'intégrer un processeur graphique dans la CPU et un contrôleur PCI-Express. A ces profondes mutations s'ajoutent d'autres progrès comme l'amélioration de la prédiction de branches, le retour du multithread simultané et l'extension du jeu d'instructions SSE (Streaming SIMD Extensions) en version 4.2. De vrais quadricoeurs [[page]] De vrais quadricoeurs Les premiers tests (on en trouve près d'une cinquantaine sur le Web) montrent que les processeurs de la génération Nehalem sont nettement plus performants que les Core 2. Aujourd'hui, Intel commercialise trois versions de Core i7 pour PC de bureau, le 920 (2,66 GHz), le 940 (2,93 GHz) et le 965 Extreme Edition (3,2 GHz). Les prix s'étagent de moins de 300 à 1 000$ par lot de mille. Fabriqués avec un pas de masque de 45 nm, ces trois processeurs, contrairement au Core Duo, sont de vrais quadricoeurs et non deux double coeurs accolés. Ils nécessitent un nouveau jeu de composants (chipset), le X58, et réclament de la mémoire DDR3. La QuickPath Interface (QPI) des modèles 920 et 940 procure une bande passante totale de 19,2 Go/s. Celle du 965 atteint 25,6 Go/s. Lancés en pleine crise Crucial pour l'avenir technologique à la fois d'Intel et de tous les constructeurs qui utilisent ses processeurs, le lancement des Core i7 survient en pleine crise. Un contexte qui ne peut que freiner leur adoption alors qu'AMD, avec son Shanghai, pourra profiter à plein de la compatibilité ascendante entre ses processeurs Opteron. Toutefois, avec la microarchitecture Nehalem, Intel s'est doté de fondations solides pour faire rapidement évoluer ses processeurs. (...)

(17/11/2008 17:48:10)

Gartner et WWF : le secteur des TIC lent à réduire ses émissions de CO2

Avec le WWF et Gartner, 24 grandes sociétés du secteur des TIC ont été invitées à éplucher leurs habitudes au sein même de leur entreprise pour vérifier si leur engagement envers une politique résolument orientée Green était bien réel. Les résultats de cette étude ont été présentés lors du Gartner Symposium ITxpo 2008 qui s'est déroulé à Cannes. Sur les 24 entreprises conviées, neuf ont refusé de se prêter au jeu (Accenture, AT&T, Deutsche Telekom, EDS, Microsoft, Oracle, Sun et TCS) et ont été critiquées pour leur manque de transparence. Plusieurs critères d'évaluation ont été retenus par Gartner et le WWF, comme la gestion de la chaîne d'approvisionnement de l'entreprise, sa façon de communiquer sur sa politique en faveur du climat, la formation de ses salariés ou encore le recyclage. L'étude révèle tout d'abord que les entreprises TIC ont été particulièrement lentes à adopter en interne des technologies permettant de limiter les émissions de CO2, et ce malgré les énormes possibilités technologiques dont elles disposent. Seuls quelques fournisseurs IT ont vraiment pensé à appliquer une politique Green à leur propre entreprise, alors que - paradoxalement - elles sont nombreuses à le prôner chez leurs clients. « Il y a encore du travail à faire chez les fournisseurs IT », selon Gartner [[page]]British Telecom, Fujitsu, HP et IBM tirent brillamment leur épingle du jeu, avec une bonne note pour chacun des critères. Le WWF et Gartner saluent l'implication sur le long terme de ces sociétés ainsi que leurs investissements pour développer des produits moins polluants. Viennent ensuite Cisco, Dell et Nokia, au milieu du classement. Le rapport note par ailleurs que certains acteurs, comme Dell et Cisco, parlent plus du Green IT qu'ils n'en font réellement. China Mobile, Ericsson, Google, Lenovo, Nortel, SAP et Wipro sont les mauvais élèves de l'étude. Google a récemment décidé de faire amende honorable, en promettant de s'investir dans les énergies renouvelables. D'après le WWF et Gartner, les entreprises IT devraient voir les technologies vertes comme une opportunité et non pas comme une source de coûts. Selon Dennis Palmin, conseiller au WWF, la crise financière devrait favoriser l'adoption de technologies à faible émission de gaz à effets de serre, car, à court ou moyen terme, elles permettent aux entreprises de réaliser des économies. Et si les fournisseurs IT veulent en profiter, ils ont tout intérêt à commencer par faire le ménage chez eux. Bref, pour 2009 « il y a du travail à faire », conclut Simon Mingay, vice-président de recherche au Gartner. (...)

(17/11/2008 17:34:57)

Les prémices de la politique Obama 2.0

La démocratie participative version Obama est en marche. Après une campagne électorale high tech, le futur président continue de s'appuyer sur les nouvelles technologies durant la période de transition qui va le mener jusqu'à son entrée en fonction officielle en janvier. Sur le site Web du futur gouvernement, il est déjà possible pour tout un chacun de raconter sa propre « histoire » de la campagne électorale ou de donner sa vision de la politique de la future administration. « De partout dans le pays, les gens nous écrivent pour donner leur avis sur l'administration Obama », peut-on lire sur le blog de change.gov. Ainsi Nina, mère célibataire à Pittsburgh en Pennsylvanie, qui passe un doctorat tout en exerçant un travail à temps plein, aimerait que le nouveau gouvernement encourage les entreprises à laisser leurs employés télétravailler. D'autres internautes demandent au futur président de mener à bien une politique durable d'indépendance énergétique du pays. Bientôt un CTO, en charge du Web 2.0 et de la politique participative [[page]] Bientôt un CTO, en charge du Web 2.0 et de la politique participative Barack Obama devrait bientôt choisir son CTO (Chief technology officer). Celui-ci s'occupera aussi bien des retransmissions vidéos en ligne des réunions officielles et des discours sur Youtube que de la mise à disposition des membres du gouvernement et des commissions d'outils de blog et de wiki. Il définira également la politique de commentaires en ligne des actions de la nouvelle administration. Là encore, les citoyens américains sont consultés en ligne pour mieux définir le rôle du futur CTO depuis l'accès généralisé à Internet jusqu'au respect de la vie privée en ligne. Outre la mise à disposition d'outils du Web 2.0 pour interagir avec les citoyens, le « président élu » a en effet déjà, comme le note l'International Herald Tribune, défini une politique high tech. Le quotidien américain rappelle néanmoins que, quand on évoque le pourcentage de citoyens connectés à Internet dans les pays industrialisés, les Etats-Unis ne se placent que 15e sur 30. Le candidat Obama avait ainsi promis des accès à Internet en haut débit pour tous, dans les grandes villes comme dans les petits villages, mais aussi des moyens de défense plus efficaces face à la cybercriminalité. Wait and see... (...)

(17/11/2008 16:57:00)

John Wookey dirigera la stratégie on-demand de SAP pour les grandes entreprises

SAP vient de recruter John Wookey, ancien vice-président d'Oracle, pour lui confier le développement de sa stratégie dans le domaine des offres proposées 'à la demande' aux grandes entreprises. John Wookey a été pendant douze ans chargé du développement des applications chez Oracle et notamment du très stratégique chantier Fusion Applications. Dans la catégorie 'on-demand', l'éditeur allemand propose déjà une solution hébergée de gestion de la relation client (CRM), ainsi que des offres décisionnelles en ligne issues du rachat de Business Objects. En revanche, le titre du nouveau cadre dirigeant de SAP, 'executive vice president for large enterprise on-demand', semble exclure son implication sur l'offre hébergée Business ByDesign que l'éditeur allemand destine prioritairement aux PME. C'est ce qu'a confirmé Saswato Das, porte-parole de SAP, à nos confrères d'IDG News Service. Un défi de taille, mais à la mesure de John Wookey L'arrivée de John Wookey chez SAP est saluée par de nombreux observateurs. Pour Bruce Richardson, analyste pour AMR Research, son recrutement par SAP est un ticket gagnant pour les deux parties. John Wookey apporte à l'éditeur allemand et à sa stratégie SaaS (software as a service) une solide expérience, tant technique que managériale. De leur côté, Madan Sheina et Warren Wilson, d'Ovum, notent que le nouvel embauché est bel et bien chargé de développer un nouveau segment de marché, dans une période troublée. Il s'agit d'une « tâche difficile » mais c'est le genre de défi que John Wookey a l'habitude de relever. Le nouveau vice-président de SAP a quitté Oracle en octobre 2007, laissant les rênes de Fusion Applications à Chuck Rozwat, sans que l'on connaisse vraiment les raisons de son départ. (...)

(17/11/2008 16:47:05)

Sun coupe dans ses effectifs et réorganise sa branche logicielle

La crise économique et des résultats financiers plutôt désastreux ont contraint Sun Microsystems à réduire une nouvelle fois sa voilure. Le constructeur californien a en effet annoncé qu'il allait supprimer entre 15% et 18 % de ses effectifs dans le cadre d'un plan de restructuration visant à économiser entre 700 et 800 M$ par an. Si l'on comptabilise les coupes annoncées par Sun au cours des dernières années, les réductions se montent à environ 21% de l'effectif de l'entreprise depuis mi-2007. En parallèle, Sun entend réorganiser sa branche logicielle : elle sera désormais divisée en différentes nouvelles unités, Application platform software, Systems platforms, et Cloud computing & Developer platforms. Concomitamment, Rich Green, actuel patron de la division Software de Sun, a décidé de quitter l'entreprise. Grand avocat de Java, Rich Green était revenu chez Sun en 2006, après une éclipse de deux ans, et avait supervisé le passage de Java en Open Source. L'Open Source, fer de lance de la nouvelle branche logicielle Chacun des nouveaux départements concentrera ses activités sur l'avancée des offres Open Source de Sun. D'abord, dans le groupe Application Platform Software, Java, la base de données MySQL, et le serveur d'applications GlassFish. La division Systems Platform, pour sa part, se chargera des produits de virtualisation et de gestion, ainsi que du système d'exploitation Solaris. Enfin, l'entité Cloud computing & developer platforms travaillera sur des produits de cloud computing, ainsi que sur l'environnement de développement Netbeans et les produits StarOffice KA (la version Sun d'Open Office). Grâce à ces mesures, le PDG Jonathan Schwartz entend accélérer la sortie d'importantes innovations dans le monde des plateformes Open Source. "Aujourd'hui, nous avons pris des mesures décisives afin d'aligner la stratégie de Sun avec les réalités économiques du marché et d'accélérer notre capacité à innover en matière de plateformes open source », a justifié le PDG de Sun dans une déclaration censée rassurer les marchés financiers. Sun a en effet enregistré 1,68 Md$ de pertes au trimestre dernier, et son action a dégringolé de 17 $ au début de l'année à environ 4 $ aujourd'hui. (...)

(17/11/2008 16:27:29)

Le gouvernement prêche la dénonciation pour le salut du Web

'La dénonciation pour les nuls'. C'est le sous-titre que le gouvernement pourrait apposer sur la page d'accueil du site qu'il vient de mettre en ligne pour offrir aux internautes la possibilité de signaler les « contenus ou comportements illicites » sur Internet. Le portail Internet-signalement.gouv.fr propose ainsi un moyen simplissime aux citoyens français pour rapporter ce qu'ils auront repéré sur le Web, et qui présenterait un caractère illégal. Un bouton 'Signaler', qui reste accessible en permanence, donne accès au formulaire de dénonciation. Il est alors possible de faire état d'un contenu ou d'un comportement « interdit et puni par une loi française ». Le gouvernement reste flou sur la description des contenus susceptibles d'être signalés : de fait, il les définit en précisant ce qu'ils ne sont pas. Il précise ainsi qu'il ne s'agit pas de mettre en lumière des propos « immoraux ou nuisibles », de régler une affaire privée ni de traiter une urgence nécessitant un appel au 17. Pour le reste, tous les contenus vraisemblablement illégaux sont les bienvenus, qu'ils aient été repérés sur un « site Internet, blog, forum », ou qu'ils prennent la forme « d'un propos sur un 'tchat' ou d'un agissement d'un 'rôdeur' anonyme sur une messagerie ». De l'escroquerie à la diffamation, en passant par la pédopornographie et le trafic d'organes, le champ des possibles est vaste. A l'issue du signalement, les informations sont traitées par la plateforme Pharos (Plateforme d'harmonisation, d'analyse, de recoupement et d'orientation des signalements) par des policiers et des gendarmes qui vérifient le caractère illégal du signalement. Ils font alors suivre le dossier aux services concernés : police ou gendarmerie nationale, DGCCRF, Interpol, etc., qui décideront éventuellement de transmettre au Parquet pour l'ouverture d'enquêtes. L'anonymat, refuge des dénonciateurs [[page]] Si le principe d'associer les internautes à la lutte contre les crimes comme la pédopornographie peut paraître légitime, la généralisation à toutes les activités illégales risque de faire grincer des dents. D'abord parce que les pouvoirs publics se déchargent d'une partie de leur mission - la constatation des infractions - sur les citoyens. Ensuite, et surtout, parce que le portail fait la part belle aux dénonciations anonymes : l'identification n'est qu'une « possibilité », « pas obligatoire » ; les signalements sont traités avec la même importance, qu'ils émanent d'une source anonyme ou nommée. Paradoxe quand, dans la rubrique 'Internet prudent', le site précise que « la prudence sur Internet, c'est aussi [...] se méfier du sentiment d'anonymat ». Une piqûre de rappel contre le téléchargement illégal Parmi les autres bons conseils distillés par le site, signalons également quelques allusions faites au téléchargement illégal. Toujours dans un souci de prudence, il est donc recommandé de « résister aux tentations du téléchargement ». Il convient aussi de se méfier du 'peer to peer', un protocole sur lequel « la plupart des films et des musiques téléchargeables sont protégés par des droits d'auteur ». Un système qui « prive les artistes du juste revenu de leur travail et nuit à la diversité de la création artistique ». Ultime conseil, adressé aux enfants : « Supprime, sans les ouvrir, les mails que tu n'as pas demandés ou qui te sont envoyés par des personnes en qui tu n'as pas confiance. » Rappelons que le mécanisme de la riposte graduée prévoit l'envoi de courriels destinés à encourager les 'pirates' à mettre fin au téléchargement illicite. Des courriels justement non sollicités... (...)

(17/11/2008 17:50:23)

Exchange et SharePoint officiellement utilisables en ligne

Microsoft devrait lancer aujourd'hui les versions finalisées d'Exchange Online et SharePoint Online, après 8 mois de bêta. Les deux services en ligne, qui font partie de la suite Microsoft Online Services, seront disponibles individuellement aux Etats-Unis. Le service de messagerie sera facturé 10 $ par utilisateur et par mois, et le portail de collaboration 7,25 $ par utilisateur et par mois. Des prix à comparer avec celui de la suite complète, qui comprend aussi les offres de communications unifiées (Office Communications Online) et de webconférence (Office Live Meeting Online), pour 15 $ par utilisateur et par mois. Les offres Office Communications Online et Office Live Meeting Online devraient être commercialisées aussi de façon individuelle au début de l'année prochaine, au tarif, respectivement, de 2,50 et 4,50 $ par utilisateur et par mois. L'offre sera disponible en France début 2009 La déclinaison pour la France de cette offre en ligne est attendue pour le début 2009. L'éditeur, qui n'avait pas envie de se mettre son écosystème à dos en proposant lui-même des services en ligne, a déjà entamé des négociations avec des SSII qui proposeront l'offre aux entreprises, les revenus étant répartis entre Microsoft et ses partenaires. Certains d'entre eux pourraient d'ailleurs héberger eux-mêmes l'offre. La dernière grande offensive de Microsoft dans les services en ligne reste toutefois le lancement d'Azure, son offre de 'cloud computing'. (...)

(17/11/2008 15:48:44)

Thierry Breton prend les commandes d'Atos Origin

Le conseil de surveillance d'Atos Origin a nommé à l'unanimité Thierry Breton président du directoire de la SSII, à l'issue d'une réunion qui s'est déroulée hier, dimanche 16 novembre. Il remplace Philippe Germond, qui quitte définitivement le Groupe, un an à peine après avoir été nommé PDG. Ce départ est surprenant, Philippe Germond étant enfin parvenu à composer avec Pardus et Centaurus à l'issue d'un bras de fer qui a opposé la direction générale aux deux fonds d'investissement durant des mois. Un plan de transformation avait même été voté il y a un peu plus d'un mois. Il prévoyait la génération de trésorerie par l'optimisation des investissements, une accélération du recours à l'offshore, une réduction des sous-traitants, un gel de tous les recrutements indirects ainsi qu'une réduction des dépenses (voyages et formations). Avec la nomination de Thierry Breton, Atos Origin souhaite donner un coup de fouet à la mise en place de ce plan de repositionnement. La SSII s'est toutefois refusée à tout commentaire en ce qui concerne le départ précipité de Philippe Germond, se contentant de le remercier laconiquement pour sa contribution au développement de la société. Thierry Breton a dirigé Bull et France Télécom avant de devenir ministre des finances [[page]] Dans un communiqué, la SSII précise également qu'elle proposera lors de la prochaine assemblée générale annuelle une modification des statuts de l'entreprise. Atos Origin deviendrait une société anonyme et l'actuel conseil de surveillance serait remplacé par un conseil d'administration. Thierry Breton devrait alors prendre le poste de PDG d'Atos Origin. Thierry Breton a plusieurs fois été appelé à la rescousse pour redresser de grandes entreprises publiques. Entre 1993 et 1996 il a occupé le poste de vice-président et administrateur délégué chez Bull, avant de prendre les rênes de Thomson, puis de devenir PDG de France Télécom. Il a ensuite été ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie entre 2005 et 2007, dans le gouvernement de Dominique de Villepin. Il a également été pressenti, sans que cela aboutisse, pour remplacer Patricia Russo ou Serge Tchuruck à la tête d'Alcatel-Lucent. (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >