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(25/06/2008 17:39:56)

La commission Copé confirme son intention de taxer les FAI

Jean-François Copé, à la tête de la commission chargée de plancher sur l'avenir de la télévision publique, a remis aujourd'hui les conclusions de ses travaux à Nicolas Sarkozy. Le principal dossier concerne les moyens à déployer pour compenser la suppression de la publicité sur France Télévisions. La commission Copé suggère trois pistes, qui peuvent se cumuler : l'augmentation de la redevance, en la calquant sur l'inflation ; la taxation des rentrées publicitaires des chaînes privées ; le prélèvement d'une partie du chiffre d'affaires des FAI et des opérateurs télécoms. Cette dernière mesure, qui devrait s'élever à 0,5% du CA selon les préconisations de la commission, est celle qui soulève le plus de contestations. Pourtant, explique Jean-François Copé, cette taxe est juste dans la mesure où les opérateurs et les FAI tendent à devenir des diffuseurs d'images. « ...Un obstacle à la libre circulation des capitaux » Parmi les opposants à cette mesure, outre les FAI et les opérateurs mobiles, la très libérale Viviane Reding, Commissaire européenne à la Société de l'information, est en première ligne. Elle rappelait ainsi en début de semaine, par la voix de son porte-parole, son manque d'enthousiasme pour ce nouvel impôt, rappelant que « des impôts additionnels, c'est quelque chose qui en général est considéré comme un obstacle à la libre circulation des capitaux ». Cette réserve de Bruxelles n'émeut cependant pas Paris : d'un côté, Jean-François Copé rappelle que l'aval de l'Europe n'est pas nécessaire pour la mise en place des mesures qu'il préconise ; de l'autre, Nicolas Sarkozy envisagerait d'aller encore plus loin que les suggestions faites par le député de la majorité. Selon la Tribune, le Président de la République souhaiterait que les FAI et les opérateurs mobiles soient taxés jusqu'à 0,9% de leur chiffre d'affaires. (...)

(25/06/2008 17:29:18)

Plus d'un tiers des chercheurs de France Telecom en grève

[Mise à jour] Chez France Télécom, la menace qui pèse actuellement sur les activités françaises de R&D a provoqué la colère des chercheurs. Près de 1300 salariés des Orange Labs - 37% sur un effectif global de 3 500 salariés - ont répondu présents à l'appel à la grève lancé hier mardi 24 juin, par les organisations syndicales CFDT, CGT, SUD, FO, CFE-CGC, et CFTC. Ils manifestaient pour protester contre une diminution des effectifs de près de 10 %, programmée sur l'ensemble des sites R&D de France Telecom en France, soit 325 emplois de moins d'ici fin 2008. Un premier plan vient d'être mis en place portant sur 92 suppressions d'emplois dont la moitié à Lannion, sans aucune proposition de reclassement. 325 petits bateaux en papier pour symboliser les suppression d'emploi En réaction, le mouvement de protestation a été suivi sur l'ensemble des sites de R&D français (Issy-Moulineaux, Rennes, Caen, Grenoble, Sophia Antipolis et Belfort). A Lannion, en particulier, où plusieurs centaines de chercheurs ont mis à l'eau 325 petits bateaux en papier. Un geste symbolique pour matérialiser l'annonce en avril dernier par la direction des suppressions de postes. Ces réductions s'inscrivent dans le cadre de la poursuite - du plan stratégique Next qui prévoit 22 000 suppressions de postes entre 2006 et 2008. Des délocalisations en Egypte et en Jordanie Et si la pilule passe mal, c'est aussi parce que les investissements en R&D sont présentés comme stratégiques par la direction du groupe. Et celle-ci préfère pourtant les installer à l'étranger pour réaliser des économies : « Didier Lombard, le PDG, a décidé de délocaliser la R&D dans des pays dits à bas coûts, comme l'Egypte ou la Jordanie », signale Sébastien Crozier, délégué syndical CFE-CGC. Maxence d'Epremesnil, délégué syndical et coordinateur CFE-CGC ajoute même : « La direction a même annoncé 90 embauches dans ces laboratoires à l'étranger ». En janvier dernier, l'opérateur ouvrait ainsi son 18ème Orange Labs dans le monde, au Caire. De quoi s'interroger sur le devenir de la recherche et du développement de France Télécom, en France. (...)

(25/06/2008 17:02:21)

Allié à Google, Salesforce.com affirme disposer d'une plateforme en ligne complète

L'éditeur Salesforce.com, le champion de la gestion de la relation client (CRM en anglais) en ligne, intègre toutes les applications hébergées de Google à sa plateforme Force.com qui accueille 800 applications développées par 460 partenaires. L'ajout de Google Data API au métalangage APX permet à ces partenaires, via AppExchange, d'intégrer à leurs propres développements la bureautique partagée de Google (traitement de texte, tableur), Gmail, Google Talk et l'application calendrier. Cette annonce fait suite à celle d'avril, lorsque Salesforce.com avait intégré la bureautique en ligne de Google à sa propre application de CRM. Salesforce.com donne comme exemple de l'intérêt de Google Data API le cas de l'éditeur de PGI Coda. Ce dernier a fait la démonstration d'une récupération automatique de données contenues dans le tableur Google par Coda2go, sa solution financière en ligne. Les données du tableur viennent s'insérer dans le module de paiement de Coda. Quatre cumulo-nimbus dans le 'cloud computing' Cette annonce traduit l'inflexion de la stratégie de Salesforce.com qui étend son activité de logiciel en ligne à celle de plateforme en ligne. Un élargissement du spectre que le PDG de Salesforce.com qualifie de Web 3.0. Marc Benioff identifie quatre cumulo-nimbus dans le 'cloud computing' du Web 3.0. Outre sa société et Google, il cite Amazon, avec son Amazon Elastic Compute Cloud (EC2) et son Simple Storage Service (S3), ainsi que Facebook. Parmi eux, Salesforce.com est le seul à se focaliser sur les entreprises et leurs applications. Ces quatre 'pure players' ne sont pas assis entre deux chaises contrairement à IBM, Microsoft, Oracle, HP/EDS, Sun et d'autres comme EMC. Ceux-là, à entendre Marc Benioff, restent viscéralement liés à l'architecture client-serveur et ne s'intéressent aux logiciels en ligne que par opportunisme. A l'assaut d'IBM Lotus Notes [[page]]Salesforce.com poursuit sa progression en promettant des outils de migration pour s'attaquer aux 140 millions d'utilisateurs qui utilisent encore IBM Notes. Contrairement à l'alternative proposée par le couple Microsoft/Exchange, le projet de Force.com permettrait de conserver les applicatifs développés sous Notes. Il reste que le premier défi des champions du "en ligne" comme SalesForce.com, Google et Amazon est de convaincre les futurs clients. Au-delà de la crainte de la nouveauté, il faut les rassurer sur la sécurisation et la garantie d'accès à leurs données, leur faire envisager de quitter des applicatifs dont on connaît déjà les défauts, et, enfin et surtout, les amener à envisager de s'en remettre pieds et poings liés à un fournisseur vital pour la survie de l'entreprise tout entière. Une architecture d'avenir malgré les risques qu'elle présente L'arrêt, en avril, de la messagerie Gmail pendant 30 minutes, ou les quelques interruptions de services dont a déjà pâti l'application Salesforce sont la preuve concrète que le pire cauchemar d'un DSI peut devenir une réalité. Google, malgré ses efforts techniques...[[page]] et l'annonce de plus de 200 grandes sociétés en phase d'évaluation, ne parvient toujours pas à engranger des clients. Toutefois, CapGemini, partenaire de Google pour séduire les grands comptes, se dit sur le point d'annoncer une signature. Et Salesforce.com ne peut pas titiller le milliard de dollars de chiffre d'affaires sans plus de 43 000 clients satisfaits. Les points forts du "en ligne" indiquent bien qu'il s'agit d'une architecture d'avenir. La mutualisation des ressources d'immenses datacenters est la seule issue pour supporter des montées en puissance rapides quasi-instantanées. Elles préfigurent un accès aux ressources informatiques comme on reçoit l'électricité aujourd'hui. La métaphore s'étend au point crucial du coût. Forrester Research estime ainsi que le prix de revient de 400 $ d'un serveur opérationnel en entreprise tombe à 70 $- 150 $ en optant pour l'EC2 d'Amazon. L'économie saute d'autant plus aux yeux que les fournisseurs en ligne facturent leurs services à l'usage effectif et non sur un abonnement mensuel. (...)

(25/06/2008 16:48:39)

Les sites développés avec Ruby à la merci de cinq failles majeures

Alerte pour tous les sites web développés avec Ruby. Les versions 1.8 et 1.9 de ce langage de développement génèrent cinq failles d'envergure qui exposent les sites à l'exécution intempestive de code malicieux et à des dénis de service. Selon les spécialistes de la sécurité de la société Matasano, elles seraient d'une facilité déconcertante à exploiter. Autrement dit réellement dangereuses. Plus inquiétant encore, Matasano constate que l'application des rustines n'est pas automatique. Elle requiert un peu de discernement. A tel point que, malgré la gravité des failles, la firme conseille d'attendre quelques jours avant de se lancer dans une mise à jour. On doit la découverte de ces failles à Drew Yao, membre de l'Apple Product Security. Selon les sources, Ruby serait à l'origine de moins de 5 à 10% des sites web. Un écart qu'expliquent ses promoteurs par sa rapide montée en puissance. Les failles de sécurité des sites sont une engeance. Selon le projet Common Vulnerabilities and Exposures (CVE), elles arrivent en tête des menaces. En 2006, un autre langage de développement de site, le PHP, avait été impliqué dans 43% des failles découvertes pendant cette année. Né en 1995, Ruby est un langage open source d'origine japonaise qui fait le succès de la suite de développement Ruby on Rails. (...)

(25/06/2008 16:37:32)

Cisco veut convaincre les filles de s'engager dans des carrières scientifiques

Cisco a tenu dans ses locaux le 14 juin dernier la deuxième édition de sa manifestation Connected Girls. Objectif : mieux informer les jeunes filles de l'intérêt des métiers scientifiques en général, et des métiers de l'informatique en particulier. L'équipementier avait convié ses employés, ses clients et ses partenaires à venir avec leurs filles pour découvrir l'éventail de ces métiers, présentés par des femmes qui les exercent. Mais quelle mouche les a donc piqué ? « Nous manquons cruellement de candidatures féminines, répond Sylvie Houliere-Mayca, responsable secteur public chez Cisco et en charge de l'initiative Women's Action Network (WAN). Et nous ne sommes pas les seuls. C'est une problématique partagée par toutes les sociétés de l'informatique et des télécoms. » Comme beaucoup d'entreprises du secteur, Cisco a donc décidé de réagir en sensibilisant les jeunes filles à la variété et à l'intérêt de ces carrières. « Notre souci est d'attirer les jeunes filles en leur montrant que cela peut être passionnant, insiste Sylvie Houliere-Mayca. Quand elles font un choix de carrière, elles ne voient pas tout le champ des possibles. Ça ne sert à rien ensuite de mettre la pression sur les cabinets de recrutement, si de toutes façons, elles ne sont pas suffisamment nombreuses à avoir opté pour ces filières. » Des rencontres entre des collégiennes et des femmes scientifiques La journée Connected Girls qui s'est tenue le 14 juin, a donc été émaillée de présentations et d'ateliers, et surtout de rencontres entre les jeunes filles et des femmes scientifiques ou techniques. Un des ateliers était animé par trois femmes ingénieurs avant-vente dont deux employées par Cisco. « Elles travaillent sur les technologies de communication unifiée : la téléphonie sur IP, les call centers, la téléprésence, etc. Des techniques facilement démontrables qui ont plu aux plus jeunes. Nous avons fait des expériences de téléprésence avec la Suisse, par exemple, qui les ont beaucoup impressionnées. » La responsable d'un programme de développement dans la téléphonie mobile a, quant à elle, organisé un quiz au cours duquel elle a demandé à l'auditoire combien de métiers pouvaient bien collaborer avant qu'un téléphone arrive entre leurs mains. « Les jeunes filles ont d'abord évoqué le marketing, le design, la publicité, avant d'identifier enfin les carrières scientifiques raconte Sylvie Houliere-Mayca. Mais elles ne savaient pas, par exemple, que leur mobile contenaient des circuits imprimés. » Rassurée sur les études scientifiques et les carrières associées [[page]] C'est une des présentations qui a particulièrement intéressé Charlotte. Cette élève de 4ème, 14 ans, dont la maman s'occupe du site web de Cisco, a adoré la journée. Certes, elle rêve toujours d'être médecin et ne compte pas opter pour une carrière informatique. Mais elle est rassurée sur les études scientifiques et les carrières auxquelles elles mènent. « Lors de la présentation sur les téléphones mobiles, on nous a montré comment ils pouvaient nous aider à mieux vivre, raconte-t-elle. Et c'était vraiment intéressant par exemple, d'écouter ces femmes (NDLR : en charge de téléphonie mobile) qui exercent des métiers techniques, informatiques, qu'on ne connaît pas forcément bien. » Il faut les convaincre dès le collège Les lycéennes et les étudiantes ont en général déjà fait un choix de carrière et « il faut donc les informer plus tôt encore dans leur vie scolaire, » comme le rappelle Sylvie Houliere-Mayca. C'est donc aux collégiennes que Cisco s'est adressé cette année, et non aux lycéennes comme en 2007. Par ailleurs, l'entreprise ne souhaite pas que des événements comme Connected Girls restent sans lendemain. Elle tient à garder le contact avec les jeunes filles qui remplissent une fiche d'évaluation en fin de journée. « Elles peuvent retrouver des présentations ou poser des questions sur le site Connected Girls, détaille Sylvie Houliere-Mayca. Mais nous allons aussi essayer de les inviter à venir cette fois dans nos locaux pour découvrir aussi les ambiances de travail. » Aujourd'hui, Cisco ne compte que 22% de femmes dans son effectif global, et pas plus de 19% en France. Selon lui, la gent féminine ne représenterait que 27% des étudiants en sciences fondamentales et appliquées à l'université. Et parmi les titulaires d'un Bac S mention « Très bien », si 75% des garçons s'orientent vers des écoles préparatoires scientifiques contre seulement 53% des filles. Enfin, dans les grandes écoles et les écoles d'ingénieurs, 25% seulement des inscrits sont des étudiantes. « Et je pense qu'on tourne autour de 18% si l'on parle d'ingénieur purement informatique, conclut même Sylvie Houliere-Mayca. » (...)

(25/06/2008 14:36:04)

ESDI recrute 100 informaticiens dans le grand Est

La société de services ESDI European Line recrute une centaine d'informaticiens pour accompagner sa croissance. Son un chiffre d'affaires a augmenté de 25% par rapport à l'année précédente pour atteindre 12 M€. Et elle compte déjà 250 collaborateurs. ESDI veut « briser son image de simple spécialiste des centres d'appel, et s'imposer comme véritable SSII, depuis le support jusqu'au développement », comme le souligne son PDG, Bernard Barsznica. Elle s'intéresse aussi bien aux jeunes diplômés qu'au seniors, et est en quête de techniciens en support et maintenance, d'analystes développeurs, d'experts ERP, chefs de projet, consultants et développeurs SAP...) Etendre aussi la couverture nationale Située à Belfort, en Franche-Comté, ESDI souhaite principalement, avec ces recrutements, asseoir sa présence dans le grand Est (de l'Alsace à Lyon). Mais elle prévoit aussi de recruter une vingtaine de personnes en région parisienne dans les mois à venir. A long terme, la SSII pourrait étendre sa couverture nationale en s'attaquant à l'Ouest. Elle entend par ailleurs maintenir son turn-over actuel qui s'établit entre 8 et 10%, une proportion relativement faible par rapport à la moyenne observée dans d'autres sociétés de services (plus de 20%). (...)

(25/06/2008 12:12:56)

Dès 2009, le Niagara 3 de Sun pourrait exécuter 16 threads par coeur

Alors que Sun présentait en avril les premiers serveurs équipés de son Ultrasparc T2 Plus, alias Niagara 2, il pourrait présenter le prototype d'un nouveau processeur de la gamme dès 2009, si l'on en croit plusieurs sites anglo-saxons. Niagara 3 compterait huit coeurs capables de traiter chacun 16 threads simultanés, soit le double des puces actuelles. Un serveur comptant huit chipsets exécuterait ainsi jusqu'à 2048 threads en parallèle. Sun n'a souhaité ni confirmer, ni démentir l'information. Jean-Yves Migeon, responsable de l'offre serveur chez Sun France précise simplement que le Californien « veut aller encore plus loin sur le multithreading et le multicoeur. Et nous aurons de nouveaux processeurs avec la nouvelle version de Niagara courant 2009. » Huit, seize ou trente-deux ? Il faudra attendre l'année prochaine pour en avoir le coeur net. (...)

(25/06/2008 11:15:17)

Microsoft drague de nouveau Yahoo

Le feuilleton Yahoo-Microsoft a des airs d'histoire sans fin : la saga paraît devoir rebondir à chaque fois qu'on s'apprête à y apposer un point final. Ainsi, alors que l'accord publicitaire passé entre le portail et Google devait constituer l'épilogue des relations tumultueuses entre Yahoo et l'éditeur de Redmond, le blog TechCrunch indique que les deux acteurs auraient repris des négociations. A nouveau, comme aux plus belles heures de cet interminable dossier, il est question d'une acquisition. Mais l'offre formulée par Microsoft serait inférieure à 33 $ par action, soit moins que les précédentes propositions adressées à Yahoo. Ce dernier avaient déclaré à plusieurs reprises que 37 $ par titre constituait un minimum. Microsoft et Yahoo n'ont pas souhaité apporter de commentaire à cette information. En attendant le prochain rebondissement, le cours de l'action du portail a profité de la rumeur pour gagner environ 3%. (...)

(25/06/2008 10:54:54)

Nokia renforce sa stratégie de contenu sur mobile en rachetant Plazes

Nokia absorbe Plazes, une start-up allemande qui a créé un réseau social qui s'appuie sur la géolocalisation. Située à Berlin, la société de 13 personnes propose aux utilisateurs de définir leur position sur une carte, d'y ajouter commentaires et photos, et d'entrer en contact avec d'autres, présents au même endroit. L'outil peut servir de GPS, en indiquant par exemple la position de bornes WiFi, de restaurants, de gares... La start-up a récemment développé son application pour l'iPhone et a déjà levé 3,7 M€ en deux tours de table. Le GPS embarqué, fer de lance de Nokia Le finlandais complète ainsi une offre de localisation et de partage de contenu sur portables mises en place par rachats successifs depuis deux ans. Ainsi, en 2006, avait-il déjà mis la main sur Gate 5, un éditeur allemand de solutions de navigation, pour un montant de 250 M$. En juillet 2007, il rachetait Twango, pour l'hébergement de photos, de vidéos et de fichiers audio, pour 100 M$. Les deux sociétés ont rapidement lancé Mosh (contraction de « mobile » et « sharing »), un site de partage de contenus sur mobiles. En octobre 2007 enfin, Nokia n'avait pas hésité à débourser 5,7 Md€ pour Navteq, un éditeur spécialisé dans la cartographie numérique. Le groupe avait alors créé Nokia Maps 2.0, une équipe dédiée au développement d'API de géolocalisation. Le rachat de Plazes par Nokia devrait être finalisé avant la fin du troisième trimestre. Le montant de la transaction n'a pas été communiqué. (...)

(25/06/2008 11:18:48)

Les jeunes informaticiennes, moins bien employées et moins bien payées

La livraison 2008 de l'étude annuelle de la Conférence des grandes écoles sur l'insertion de ses jeunes diplômés confirme le retour actif des chargés de recrutement sur les campus des écoles d'ingénieurs. Avec un taux net d'emploi proche de 90%, un délai de recherche toujours plus court, des contrats et des statuts pérennes, la situation des jeunes diplômés de l'ingénierie est plus que satisfaisante. Mais cette amélioration est moins visible chez les jeunes femmes : ainsi, chez les hommes ingénieurs, le taux net d'emploi a augmenté de plus de 5 points pour atteindre 92%, alors que chez les femmes, il a reculé de 0,7 points à 83%. Du coup, les jeunes filles sont proportionnellement plus nombreuses que leurs collègues masculins à se retrouver en recherche : 13,6% contre 7,3% pour leur homologues masculins. La filière informatique préfère les garçons Même constat sur le plan du contrat de travail, où le recours aux CDI est plus élevé pour la population masculine : 84% des hommes ingénieurs sont en CDI contre 72% de femmes. L'écart se vérifie aussi sur le plan du statut : 95% de la population masculine est cadre, contre 88% de filles. Par ailleurs, si filles et garçons se dirigent ensemble vers la même filière, en l'occurrence celle de la recherche et du développement, certaines fonctions préfèrent employer des garçons. C'est le cas de l'informatique qui concentre 21,5% de jeunes hommes ingénieurs pour leur premier emploi, contre seulement 10,6% de filles ! Idem dans le secteur banque assurance qui compte 23% d'hommes ingénieurs, contre seulement 15% de femmes. La différence de traitement se fait également sentir sur les salaires : l'augmentation la plus forte est constatée chez les jeunes hommes diplômés d'écoles de management (+11,2%). Suivent les diplômés masculins des écoles d'ingénieurs (+10%), puis enfin, les filles de la même filière (+9,2%). Ainsi les hommes perçoivent 32 800 € de rémunération annuelle moyenne (hors prime) alors que les filles ne perçoivent que 30 800 €, à diplôme équivalent ! Les jeunes hommes ingénieurs spécialisés en informatique, mieux rémunérés, peuvent compter entre 38 000 et 39 000 € de salaire annuel. Les jeunes informaticiennes, elles, devront se contenter d'un peu moins. (...)

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