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(19/06/2008 16:51:31)
La commission Copé prévoit de taxer 0,5% du chiffre d'affaires des FAI
Le projet de taxation des acteurs du Web pour financer le manque à gagner de France Télévisions en cas de suppression de la publicité se concrétise. La commission Copé, qui s'est réunie le 21 mai dernier pour étudier ce projet, présentera en effet les conclusions de son rapport au président de la République le 25 juin prochain. Nicolas Sarkozy avait d'ailleurs lui-même évoqué lors d'une conférence de presse datée du 8 janvier dernier l'éventualité de la création d'une taxe qualifiée d'infinitésimale sur les nouveaux moyens de communication, telle que la téléphonie mobile ou encore l'accès à Internet. Encore flou à l'époque, ce projet de loi prend forme, chiffres à l'appui. La commission Copé suggère au gouvernement de supprimer la publicité sur les chaînes publiques en deux étapes : seulement après 20 H à partir du 1er septembre 2009, puis de la faire disparaître complètement du paysage audiovisuel à partir du 1er janvier 2009. Cette disparition entraînerait dans un premier temps une brèche budgétaire de 450 M€, puis de 650 M€ au total. Un déficit que la commission propose de combler en faisant appel au porte-monnaie de divers acteurs. Ainsi, les opérateurs télécoms et les fournisseurs d'accès Internet verraient leurs chiffres d'affaires amputés de 0,5%, ce qui permettrait au service public d'engranger 210 M€. Une centaine d'autres millions d'euros seraient pompés sur le droit d'utiliser les fréquences hertziennes. Autres « mécènes » du service public malgré eux : l'INA (Institut national de l'audiovisuel) et la RFI (radio publique), dont les parts de la redevance seront soufflées (respectivement 80 et 60 M€). La commission Copé prévoit toutefois de combler la perte de l'INA en instaurant une autre taxe, visant cette fois les chaînes de télévision privées, au titre grandiloquent du « financement de la mémoire audiovisuelle ». Une taxe qui risque se répercuter sur la facture de l'internaute [[page]]Interrogé par nos confrères de Réseaux et Télécoms, Yves Le Mouël, DG de la Fédération française des télécommunications et des communications électroniques (FFT), dénonce les préconisations de la commission Copé, qu'il estime injustes et illégitimes. « C'est incompréhensible, critique-t-il. D'un côté, on nous demande de tirer la croissance en développant le numérique et en investissant dans le très haut débit fixe et mobile. Mais de l'autre, on nous inflige une taxe sous prétexte que notre activité dégage des marges importantes. Or ces 210 millions d'euros, ça correspond à 3000 stations de bases mobiles et plusieurs milliers de prises optiques qui ne seront pas installées. » Pour Yves Le Mouël, cette taxe pourrait avoir un impact désastreux sur les investissements des opérateurs dans la fibre optique, mais également sur la facture des internautes. Si le projet de loi était retenu, la FFT se déclare d'ailleurs prête à monter au créneau. Elle a d'ores et déjà consulté des spécialistes du droit communautaire et du droit constitutionnel, qui se sont montrés extrêmement réservés sur la légitimité d'une telle taxe. « Nous avons donc prévu d'aller à Bruxelles et d'instruire parallèlement la partie anticonstitutionnelle », prévient Yves Le Mouël. La FFT devrait d'ailleurs trouvé un écho favorable auprès de Viviane Reding, Commissaire européenne à la société de l'information, qui a déclaré : « on ne peut travailler à résoudre le problème du haut débit en France et en même temps ajouter une taxe supplémentaire ». Soulignons par ailleurs que cette taxe va complètement à l'encontre des bonnes résolutions de Nicolas Sarkozy et d'Eric Besson, qui ont déclaré que l'Internet haut débit pour tous représentait pour eux une priorité. Le président de la République l'avait mentionné début mars dernier, lors de sa visite au Cebit à Hanovre , et Eric Besson avait promis de s'attaquer dans les plus brefs délais à ce chantier lors de son investiture au poste de secrétaire d'Etat au numérique, quelques jours après. (...)
(19/06/2008 16:58:41)La demande d'ingénieurs informatiques en hausse aux Etats-Unis
Sur le marché de l'emploi informatique, bienheureux sont les spécialistes réseaux et systèmes et les ingénieurs en applications. Ces profils sont toujours très demandés, du moins sur le marché américain. Mieux, ils devraient profiter du plein emploi dans les huit prochaines années. C'est ce que révèle une étude américaine du BLS (Bureau of Labor Statistics). Selon cet organisme, le marché de l'emploi des experts en réseaux, systèmes, développement logiciel, applications devrait continuer à croître jusqu'en 2016. La progression a été estimée par le BLS entre 44,6 % à 53,4 % selon la fonction, sur une période de dix ans (de 2006 à 2016). Une double expertise sur les applicatifs et en sécurité est très appréciée Parmi les fonctions informatiques en hausse, on note les analystes systèmes et applications (29%), les administrateurs de bases de données (27%), les architectes réseaux (27%) et les chefs de projets des systèmes d'information (16%). Des compétences toujours très prisées par les entreprises. Enfin, les ingénieurs qui peuvent revendiquer une double expertise à la fois dans l'applicatif et la sécurité seront également recherchés. Compte tenu de la complexité des architectures, les compétences en sécurité logicielle sont devenues nécessaires pour un nombre de plus en plus important de directeurs informatiques. Une tendance que confirme Dorothée Touil, responsable de la marque et du site Keljob.com pour la France. « La progression de l'emploi des secteurs de l'informatique et des télécoms est très nette depuis 2005. Même si elle n'affiche plus de pics comme en 2006 ». Pour préciser que ce segment de marché recrute le plus d'ingénieurs dans l'Hexagone, au coude à coude avec l'industrie et la production. (...)
(19/06/2008 16:12:03)Il manquerait 30 000 à 40 000 experts dans l'écosystème mondial de SAP
Il y aurait, au niveau mondial, un déficit de 30 000 à 40 000 experts dans l'écosystème SAP, selon les décomptes effectués par l'éditeur allemand lui-même. Identifié il y a plusieurs mois déjà, cette carence crée de fortes fluctuations entre l'offre et la demande de ressources et entraîne une augmentation sensible du coût des compétences les plus recherchées. Une pénurie qui, en outre, intervient à un mauvais moment pour l'éditeur, relève notre confrère CIO.com dans un article récent. Les directions stratégiques dans lesquelles SAP s'est engagé au cours des dernières années, tant au niveau des technologies que des applications, requièrent en effet des compétences encore plus pointues et plus recherchées. C'est le cas, notamment, de sa plateforme d'intégration NetWeaver, des outils de gestion des données de référence (MDM) ou des processus métiers (BPM), sans omettre les solutions décisionnelles et, bien sûr, la suite intégrée de gestion proprement dite, ERP 6.0. De surcroît, parallèlement à son activité historique centrée sur les grandes entreprises, SAP s'est investi largement sur le marché des PME, un secteur qui réclame une approche différente et des solutions distinctes. Au niveau mondial, les PME représentent un fort potentiel de croissance, mais elles exigent aussi d'aligner des ressources spécifiques pour l'exploiter. Paradoxalement, mais très logiquement, la pénurie de compétences est induite par le succès rencontré. Améliorer sa notoriété dans les universités Pour développer les compétences autour de ses outils et solutions, SAP doit en partie agir à la source. L'éditeur manque en effet d'une certaine visibilité auprès des étudiants pouvant être intéressés par les domaines qu'il couvre. Notamment par rapport à des acteurs comme IBM, Oracle ou encore Google. Selon Joe Westhuizen, vice-président de SAP responsable de la stratégie de formation, une enquête de notoriété menée auprès d'étudiants en Chine, en Allemagne et aux Etats-Unis a montré que l'éditeur européen devait renforcer ses efforts pour se faire connaître dans les universités, et ce, bien avant l'arrivée des candidats sur le marché du travail. Bien que mis en place il y a dix ans, le programme de partenariat University Alliance, qui implique actuellement 700 universités, n'a pas été suffisamment exploité. L'objectif est désormais de se faire connaître auprès des leaders de demain. Parallèlement, SAP étend sa collaboration stratégique avec ses vingt plus grands partenaires (qui réalisent près de 70% des mises en oeuvre) pour réduire les problèmes qu'ils rencontrent pour faire croître leur vivier de ressources. Enfin, l'éditeur développe ses programmes de certification, les complète avec des cours en ligne et de tarifications plus flexibles et ajoute des langues de formation comme le japonais, le coréen, le russe ou le mandarin. (...)
(19/06/2008 15:26:39)La v3 de Firefox dépasse les 4% de parts de marché en 24 heures
Les espoirs de Mozilla pour le lancement de Firefox 3 ont été largement dépassés : alors que l'éditeur rêvait de 5 millions de téléchargements dans les premières 24 heures de vie du navigateur, ce sont plus de 8,3 millions d'internautes qui se sont rués sur le produit. Au bout de son premier jour de vie, Firefox 2, la version précédente, plafonnait péniblement à 1,6 millions d'exemplaires téléchargés. Dans le même laps de temps, la version 3 de Firefox est parvenu à s'accaparer environ 4% des parts de marché mondiales des navigateurs. Un chiffre issu de Net Applications, un spécialiste des analyses statistiques sur le Web, et repris en fanfare par John Lilly, le CEO de Mozilla. Les internautes ayant téléchargé le logiciel sont originaires d'environ 200 pays avec, en tête, les Etats-Unis, suivis de l'Allemagne, du Japon, de l'Espagne, du Royaume-Uni, de la France, de l'Iran, de l'Italie, du Canada et de la Pologne. Tout avait pourtant commencé avec des serveurs de téléchargement inaccessibles La fête avait pourtant mal commencé : malgré les trois datacenters mis à contribution pour l'événement, les serveurs de Mozilla ont rapidement flanché sous les assauts simultanés de centaines de milliers d'internautes. Aux Etats-Unis, les téléchargements n'ont ainsi pu commencer que deux heures après celle initialement prévue. Même problème d'inaccessibilité en Europe, bien que sur un délai un peu plus court. 24 heures après la mise en ligne de Firefox 3, Mozilla comptabilisait 83 To de données téléchargées, avec un débit maximum de 20 Go/s sur l'ensemble des miroirs déployés. En moyenne, 4 000 exemplaires ont été téléchargés chaque minute, avec un pic à 17 000. Mozilla attend désormais le décompte des officiels du Guinness Book pour que son record du monde du « logiciel le plus téléchargé en 24 heures » soit homologué. Entre temps, le spécialiste de la sécurité TippingPoint a profité de l'incroyable buzz entourant le lancement du navigateur pour faire parler de lui en annonçant la première alerte de sécurité touchant Firefox 3. A 14 heures, ce 19 juin, 11 097 212 exemplaires avaient été téléchargés, le navigateur dépassant les 6% de parts de marché. (...)
(19/06/2008 14:31:28)Les chercheurs en informatique ne veulent pas de la réforme du CNRS
Le conseil d'administration du CNRS n'a pas pu se réunir ce matin à Paris. Le mouvement « Sauvons la recherche » a en effet empêché la tenue de la réunion prévue sur l'avenir du premier centre de recherche public. « Près de 3000 personnes sont venues tôt pour manifester leur désaccord,» se félicite Hélène Waeselynck, chercheuse en sûreté de fonctionnement des systèmes informatiques au Laboratoire d'analyse et d'architecture des systèmes (Laas) de Toulouse et syndiquée au SNCS-FSU. La réunion est donc reportée. A Toulouse, près de 700 manifestants se sont également rassemblés dans la matinée devant la Délégation régionale du CNRS. Une action de sensibilisation du grand public a été organisée à l'heure du déjeuner, sous la forme d'un « pique-nique scientifique sur la place du Capitole. Pour Hélène Waeselynck, la réforme de Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, met en péril la recherche fondamentale. De plus, l'idée de regroupement en instituts spécialisés (l'informatique sera ainsi copilotée avec l'Inria) laisse de côté, selon cette scientifique, des pans entiers de la recherche. Elle ajoute que « le système de copilotage des organismes est une manière de mieux contrôler les travaux des scientifiques. La logique de recherche à court terme, sur des thèmes à la mode, appliquée uniquement aux industriels n'est pas souhaitable ». Une contestation bien réelle dans les technologies de l'information Bref, la réforme ne passe pas. « Elle ne se résume pas à un simple problème d'étiquetage des instituts » conclut Hélène Waeselynck. La communauté scientifique s'est déjà mobilisée, et ne veut pas céder. La contestation est bien réelle dans les secteurs des technologies de l'information et des sciences du vivant. Bien que dans cette dernière discipline, certains chercheurs aspirent tout de même à une meilleure complémentarité et à une plus grande coopération entre les équipes, qui permettraient d'aligner la recherche française sur la concurrence mondiale. (...)
(19/06/2008 12:17:49)Le créateur de widgets Zoomorama lève 1 M€ pour se développer hors de France
Zoomorama vient de réaliser une deuxième levée de fonds auprès d'une dizaine de 'business angels' européens et américains. Le premier tour de table lui avait permis d'engranger 450 000 € (en avril 2007). Zoomorama propose aux particuliers, aux entreprises (notamment dans l'e-commerce) et aux photographes professionnels une application baptisée Zoomcreator. Téléchargeable gratuitement jusqu'à 2 Go de données à stocker, elle leur permet de créer des widgets et des albums photos haute résolution qu'il est ensuite possible de déporter dans un site, un blog ou un mail. Particularité de ces albums : ils sont zoomables sans déperdition de qualité, directement depuis la page consultée, et ce sans devoir ouvrir une nouvelle fenêtre. Chaque produit présenté par un site de vente en ligne peut ainsi être examiné sous toutes ses coutures par l'internaute. Les clichés peuvent également être enrichis de textes, de vidéos, de liens hypertextes ou encore de documents PDF. Grâce à la levée de fonds, Zoomorama compte se développer sur trois axes. La société souhaite s'agrandir à l'international, à savoir aux Etat-Unis, en Amérique du sud, en Russie et en Asie. Elle est déjà présente au Viet-Nam. Fort de la confiance de ses investisseurs individuels, Zoomorama espère également convaincre d'autres investisseurs plus institutionnels, comme l'Oséo ou de grands capitaux-risqueurs. Côté technologie, Zoomorama devrait proposer au mois de juillet un service en ligne ne demandant pas à l'internaute de télécharger l'application, l'opération se faisant directement sur le site. Un service gratuit... jusqu'à un certain point [[page]] Le modèle économique de Zoomorama repose sur deux sources de revenus. Le site héberge gratuitement les photos sur ses serveurs jusqu'à 2 Go (150 Mo par album). Au-delà de cette quantité, les entreprises ou les particuliers ont la possibilité d'opter pour un abonnement annuel de 30 à 45 €, qui leur donne accès à un espace de stockage allant jusqu'à 5 Go. Pour les sociétés très gourmandes en images, Zoomorama propose une facturation liée à la consommation de bande passante. « Ce type de contrat se fait au cas par cas, en fonction du trafic et des besoins du site. En général nous appliquons un tarif de 1 euro pour 1000 clics », précise Anne-Céline Jeanneau, directrice de la communication chez Zoomorama. La société propose également des packages au forfait, pour des démonstrations sur un salon par exemple. Elle compte parmi ses clients Paris-Match, le Nouvel Observateur ou encore Channel. Pour le moment, Zoomorama ne s'est pas encore attaqué au marché de la publicité en ligne, mais il s'agit d'un projet « à moyen terme », confie Anne-Céline Jeanneau. Elle précise encore : « Les possibilités de notre application sont déclinables sur ce secteur. On peut par exemple imaginer d'incruster sur une page Web une publicité créée avec notre technologie, donc zoomable à volonté, sans devoir ouvrir une nouvelle page. » Zoomorama a été sélectionnée en avril dernier par le magazine économique Red Herring, qui récompense chaque année les 100 start-up les plus innovantes au niveau mondial. La société française a également fait partie des 30 finalistes du concours Web 3 qui s'est déroulé en décembre 2007. Créée en août 2005 par Franklin Servan Schreiber (ancien directeur des recherches en interfaces chez Sony US), Zoomorama emploie sept personnes et devrait recruter des développeurs au courant de l'année 2008. Son siège social est situé à Neuilly-sur-Seine (92). Rappelons que Microsoft a aussi récemment lancé une technologie de zoom à volonté dans les images, Deep Zoom. (...)
(19/06/2008 11:50:41)Dassault Systèmes : « La France et l'Europe doivent se préoccuper de la propriété intellectuelle dans l'économie du virtuel »
Concevoir un nouveau produit en exploitant des objets 3D conçus en ligne par d'autres, comme souhaite le proposer l'éditeur de PLM Dassault Systèmes, pose un problème évident de propriété intellectuelle. « Ni l'Europe, ni la France ne font la moindre proposition quant à la propriété intellectuelle dans l'économie du virtuel, s'agace cependant Bernard Charlès, PDG de Dassault Systèmes. C'est capital, car aujourd'hui, en matière de gestion des conflits en justice, c'est le vide sidéral. C'est une question qui devrait être débattue à l'OMC (Organisation mondiale du comemrce). Les Etats-Unis et le Japon réfléchissent, eux, et nous risquons de devoir faire avec. En ce qui nous concerne, pour la création de contenus 3D avec notre outil pour tous 3DVia, nous avons par exemple choisi la CPL (Common Public Licensing) de l'Open Source. » (...)
(19/06/2008 10:03:02)L'UFC-Que Choisir étrille la loi Hadopi
A peine le projet de loi Création et Internet a-t-il été examiné par le conseil des ministres que, déjà, l'UFC-Que Choisir monte au créneau. Et l'association ne mâche pas ses mots pour dénoncer un texte qu'elle qualifie de « monstre juridique, inacceptable pour les 15 millions de foyers connectés au haut débit ». La loi, dite Hadopi en référence à la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet qu'elle prévoit de créer, inaugure le principe de riposte graduée. Concrètement, un internaute s'adonnant au téléchargement illicite pourra recevoir des messages d'avertissement puis, s'il récidive, son abonnement à Internet sera suspendu pour une durée d'un an au maximum. C'est cette riposte graduée, et l'Hadopi chargée de la mettre en oeuvre, que ne goûte guère l'UFC-Que Choisir. Parmi les nombreux reproches adressés au texte, retenons qu'il « permet la double peine puisqu'un même acte de téléchargement peut à la fois faire l'objet de sanctions par la nouvelle autorité et de poursuites pénales en contrefaçon par les ayants droit [et] impose la surveillance généralisée des réseaux par des agents privés » pour repérer les actes de téléchargement. La suppression de l'accès à Internet qualifiée de « bourde monumentale » [[page]] L'association reprend également une des réserves formulées par l'Arcep. Le régulateur exprimait, fin mai, ses craintes relatives à la suspension de l'abonnement à Internet. Celle-ci risquerait en effet d'entraîner la suspension de l'ensemble des services inclus dans les offres triple play. Or l'Arcep estime qu'il est inconcevable de priver les internautes sanctionnés de téléphone et de télévision. Que Choisir va plus loin en soulignant qu'Internet « est en phase de devenir un service universel, c'est-à-dire essentiel au même titre que l'électricité ». Punir les coupables de téléchargements illicites en leur supprimant l'accès à Internet est alors « une bourde monumentale ». Aux yeux de l'association de défense des consommateurs, le constat est clair : le projet de loi « ne sert que l'intérêt des majors ». Il n'est alors pas surprenant de n'y trouver aucun « des leviers majeurs de dynamisation de l'offre légale » qui seraient susceptible d'endiguer le téléchargement illicite en proposant une alternative payante mais attirante : encadrer les DRM (verrous techniques), développer l'offre VOD (vidéo à la demande), limiter « les accords d'exclusivité entre FAI et majors dominants qui évincent les concurrents du marché... » (...)
(19/06/2008 09:04:25)HP équipe à son tour ses serveurs de SSD
Quelques jours après Sun, c'est au tour de HP d'annoncer qu'il s'apprête à doter ses serveurs de SSD (Solid state drive), ces successeurs des disques durs magnétiques reposant sur de la mémoire électronique. Le constructeur s'est associé pour l'occasion à la jeune entreprise Fusion-io, qui lui fournira ses supports de stockage à base de flash Nand. Ils prendront place sur les ports PCI Express des serveurs HP et devraient fournir un espace de stockage de 640 Go par carte. Une capacité qui devrait atteindre 1,28 To en 2009. Si David Flynn, le directeur technique de Fusion-io, refuse d'indiquer le prix et la date à laquelle seront disponibles les premiers serveurs HP équipés de SSD, il se montre en revanche plus prolixe pour évoquer les avantages présentés par ce type de produits, notamment les plusieurs centaines de milliers d'I/O par seconde pour des vitesses d'écriture et de lecture dopées. Au final, toujours selon David Flynn, les gains de performances pourraient atteindre 40% sur certaines applications. L'annonce de ce partenariat entre HP et Fusion-io illustre l'intérêt que portent de plus en plus de grands constructeurs de serveurs pour le SSD. Sun indiquait ainsi récemment qu'il comptait remplacer dans les prochains mois tous les disques durs de ses serveurs par des SSD. (...)
(19/06/2008 11:51:54)Dassault Systèmes veut se frotter aussi au grand public
Il fut un temps où la conférence annuelle des développeurs de Dassault Systèmes, le Devcon, ressemblait à une conférence développeurs. Les démonstrations de CAO et leur lot de structures filaires, toutes plus réjouissantes les unes que les autres, se succédaient. Mais voilà, tout a bien changé. Pour son Devcon version 2008, on aurait pu se croire au lancement d'un produit Nintendo. L'animateur a bavardé avec son avatar 3D en balade sur grand écran, en temps réel, dans le futur siège social de Dassault Systèmes à Vélizy, lui-aussi virtuel. Un peu plus tard, Martijn Steinrucke, 'concept designer' chez le numéro un mondial du jeu vidéo Electronic Arts (Sims, Spore) est arrivé sur scène. Une télécommande de Wii (Wiimote) dans chaque main, il s'est mis à manipuler un petit personnage du genre monstre gentil affiché à l'écran, à le faire chanter, danser... Mais où sont passés la CAO et le PLM? Mais où sont donc passés la CAO et le PLM (Product lifecycle management) ? Quel lien avec la conception automobile ou aéronautique ? Quel lien avec le PLM dans le textile ou la pharmacie ? Les équipes de Dassault Systèmes auraient-elles perdu tout sens commun ? Difficile à savoir... Entre deux aventures virtuelles, elles ont tout de même présenté leur V6 aux développeurs. Juste V6, sans plus aucune marque devant. Cette nouvelle version se décline au travers des désormais habituelles gammes Catia (CAO), Enovia (collaboration), Simulia (simulation) et Delmia (production virtuelle), auxquelles s'ajoute 3DVia destiné à des utilisateurs lambda. A noter que pour enrichir Simulia, Dassault Systèmes a annoncé l'acquisition pour environ 40 M$ d'Engineous Software, spécialisé dans l'automatisation des processus de simulation. La V6 propose la toute nouvelle interface de navigation, collaborative et en 3D, annoncée en janvier. Sur l'écran, les produits conçus chez les industriels sont décomposés étape par étape sur des plateaux tournants, tous accessibles par différents utilisateurs géographiquement distants. La collaboration permet aussi au bureau d'étude de travailler avec les designers, voire même les membres du marketing, toujours au travers de l'interface 3D. Enfin, si l'ensemble des outils restera disponible par le biais de licences classiques, la V6 misera aussi sur le SaaS (Software as a Service). Dassault Systèmes prêt à lancer une console de jeu ? [[page]] Visionnaire ou à la limite de la folie, l'entreprise a, en tout cas, fait un choix audacieux : celui de la conception en 3D, en temps réel, pourquoi pas avec une manette de jeu, dans les bureaux d'étude de l'industrie. La fracture culturelle pourrait être imposante. Pourtant, l'éditeur ne veut pas en rester là. Il aimerait désormais se frotter aussi au grand public. 3DVia et sa communauté en ligne où tout un chacun peut développer et partager des objets 3D, jouent le rôle de poste d'observation de cette nouvelle cible. Bernard Charlès en est convaincu, ce sont les consommateurs qui concevront les produits de demain (à condition néanmoins de s'occuper de la propriété intellectuelle). Et son entreprise peut leur mettre des outils 3D entre les mains dès aujourd'hui. Pour lui, il s'agit de bâtir des communautés virtuelles, des réseaux sociaux du design 3D. Mais, ce n'est pas tout. « En collaborant avec cet écosystème du design 3D, à l'aide de nos logiciels, je pourrais aujourd'hui concevoir un périphérique électronique, alors que je suis éditeur de logiciel, assure Bernard Charlès, PDG de Dassault Systèmes, avant d'ajouter : d'ailleurs, nous allons le faire ! » Même s'il n'a pas voulu donner davantage de précisions, il ne dément pas que l'objet pourrait appartenir au monde du jeu et en tout cas, être destiné à tous, et non uniquement à un public professionnel. Pourquoi pas une Wiimote signée DS ? (...)
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