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(11/04/2008 17:33:55)

Création d'une fédération européenne du libre

Alexandre Zapolsky, PDG de Linagora, a annoncé lors de la conférence partenaires Ingres (qui s'est déroulée cette semaine à Prague) la création d'une Fédération européenne du libre. Baptisée OBOOE (Open source business organisation of Europe), elle regroupera les fédérations nationales des sociétés de services en logiciel libre. L'OBOOE compte déjà les fédérations allemande, belge, bulgare, espagnole, finlandaise, française, russe et suédoise. Elle représente ainsi quelque 1000 sociétés européennes (des PME dans 90% des cas). L'OBOOE participera aux prochaines rencontres Open Source, comme Linux Tag (qui se déroulera à Berlin du 28 au 31 mai prochains), et Paris Capitale du Libre, les 24 et 25 septembre. Le Linux Tag devrait d'ailleurs être l'occasion pour la fédération d'entériner légalement sa création. L'April, une association de défense du Libre qui compte plus de 2100 adhérents, salue l'initiative. « Il est utile que des professionnels partageant des problématiques communes se regroupent, commente Frédéric Couchet, délégué général de l'April, tout en s'interrogeant sur les « actions concrètes qui seront menées par cette fédération ». A cette question, Alexandre Zapolsky a deux réponses toutes faites : « nous allons travailler sur la notion de représentativité auprès de la Commission européenne, en lui proposant un interlocuteur unique, et nous allons mettre en place un réseau, afin de faciliter les échanges entre les sociétés ». Le siège de la fédération devrait se situer à Bruxelles. En France, Alexandre Zapolsky est également le fondateur de l'ASS2L (Association des sociétés de services en logiciels libres), qui s'est transformée en Fnill en mai 2007 (Fédération nationale des industries du logiciel libre), afin d'accueillir de grosses SSII. (...)

(11/04/2008 17:20:05)

Gartner annonce « la fin de Windows tel qu'on le connaît »

C'est au fin fond du plus grand hôtel de Las Vegas que deux analystes de Gartner, Michael Silver et Neil MacDonald, ont lâché la bombe : « Windows s'effondre ». S'exprimant dans le cadre du Symposium Itxpo, cycle de conférences régulier ouvert aux clients de Gartner, les analystes ont expliqué que Microsoft devait faire évoluer Windows de façon radicale, « pour le bien des clients, des éditeurs, et. celui de Microsoft ». Pour Gartner, si Microsoft ne veut pas que son système d'exploitation devienne un has been, il doit considérer qu'il s'agit de « la fin de Windows tel qu'on le connaît ». Ils ont ainsi pointé de gros soucis auxquels Microsoft fait face. D'abord, la croissance du nombre de lignes de code, qui enlève à Microsoft toute réactivité. Gartner note qu'il a fallu 7 ans pour passer de Windows 2000 à Vista, soit deux fois plus que de NT4 à 2000. Et à chaque fois, le nombre de lignes de code a à peu près doublé. C'est lassé par le peu de progrès réalisés lors du développement de Vista, ont expliqué les analystes, que l'éditeur est revenu au code de Windows Server 2003 comme base pour Vista. « C'est en grande partie pourquoi Windows Vista a surtout proposé des améliorations incrémentales. » Du coup, « la plupart des utilisateurs ne comprennent pas quels bénéfices peut apporter Vista, ou ne voient pas pourquoi ils feraient l'effort de migrer depuis XP ». Vista réarchitecturé, mais une modularité pas suffisante Ensuite, Windows n'a pas suffisamment gagné en modularité pour satisfaire les exigences d'une industrie qui va de plus en plus vite, et multiplie les types de clients et de besoins, ont ajouté Michael Silver et Neil MacDonald. « Windows a été réarchitecturé en plus de 50 couches, ont-ils précisé. [.] Mais Vista est loin d'être suffisamment modulaire pour permettre de soustraire ou de remplacer des éléments pour le faire tourner sur des équipements plus petits et rester en phase avec les besoins en constante évolution de l'industrie. » Ainsi, Microsoft a dû prolonger la durée de vie de XP pour les PC portables à bas coût. Et de noter qu'il existe certes un Windows Mobile, mais qu'il n'offre pas une expérience utilisateur très satisfaisante, comparée à la façon dont Apple a su porter MacOS X sur son iPhone. [[page]] Cette modularité insuffisante représente aussi un handicap sur le marché des serveurs, qui deviennent de plus en plus spécialisés, ont poursuivi les analystes. Pour eux, les besoins des serveurs évoluent dans des directions différentes, « dont certaines créent de nouveaux conflits intéressants ». Ainsi, certains besoins comme la virtualisation demandent un OS réduit à sa plus simple expression, tandis que les applications de gestion peuvent demander au contraire des OS pourvus de nombreuses fonctionnalités. Il y a eu par le passé un mouvement de balancier, selon que l'emphase était mise sur la centralisation ou sur les PC. Gartner estime qu'aucun de ces modèles ne dominera. « Nous pensons que chaque architecture sera déployée en fonction de sa capacité à répondre à un besoin précis. [.] Microsoft estime qu'il peut s'appuyer sur le coeur de Windows, et le packager de différentes façons pour satisfaire ces différentes architectures. » De plus en plus d'applications indépendantes de l'OS Microsoft a engagé ce processus de refonte en profondeur, toutefois il doit faire vite, ont prévenu les analystes. Web et clients riches aidant, les applications développées spécifiquement pour un OS laissent en effet peu à peu leur place aux applications agnostiques par rapport à l'OS. Le point d'équilibre sera atteint dès 2011, selon Gartner. Certes, le nombre d'applications écrites pour Windows est tel que l'OS gardera un grand poids ; cependant, ont ajouté Michael Silver et Neil MacDonald, ce problème d'héritage pourra être résolu par le biais de la virtualisation. Les analystes ont également noté d'autres problèmes, comme la lourdeur des migrations, la difficulté à gérer plusieurs utilisateurs sur un OS, ou la politique de licence guère en phase avec les nouveaux usages. Et de conclure que « dans sa forme actuelle, Windows aura à terme des problèmes pour être concurrentiel dans un environnement de machines de divers types et d'applications Web très fonctionnelles ». Au final, Microsoft encourage donc les entreprises à surveiller la feuille de route de Windows, et à évaluer dès maintenant quelles applications pourraient être considérées comme indépendantes de l'OS et tirer profit de la virtualisation. (...)

(11/04/2008 17:19:49)

Sun dévoile un projet pour simplifier la gestion des plateformes SaaS

Baptisé Caroline, le projet de recherche évoqué par Sun le 10 avril concerne directement les fournisseurs de services SaaS (software as a service). Il s'agit en effet d'une solution qui faciliterait la mise en oeuvre et l'administration des infrastructures Saas à travers une interface unique permettant d'allouer, superviser et développer les ressources. Elle serait livrée avec différentes fonctions pour gérer les environnements virtualisés, le stockage ou encore les ressources réseau.Ce projet utilisera les langages Java, Ruby, Python ou Perl et devrait ainsi permettre aux fournisseurs de concevoir rapidement de nouveaux services et de mieux gérer leurs ressources. Pour Sun, il s'agit d'anticiper le succès d'un marché promis à un bel avenir comme le souligne John McClain, ingénieur senior de Sun qui travaille sur le projet Caroline. Il estime qu'à terme toutes les applications reverront à des serveurs Sun sur Internet: « Dans certains cas, voire la plupart des cas, l'intégralité de l'application sera en fait un service Internet ». De fait, le Gartner avait estimé le marché mondial des applications d'entreprise fournies « comme un service » à 5,1 milliards de dollars en 2007 (progression de 21% par rapport à 2006) et prévoyait qu'il atteindrait les 11,5 milliards de dollars en 2011. Avec Caroline, Sun entend devancer les besoins métiers et techniques qui ne manqueront pas d'apparaitre avec cet essor des plateformes SaaS en adoptant une approche où le développeur pourra attribuer un pool de ressources pour chaque application. En s'appuyant sur les technologies de virtualisation, Caroline permet en effet d'isoler les services et les utilisateurs tout en favorisant une exploitation optimisée des infrastructures des fournisseurs. Pour l'instant, aucune date de sortie n'est encore prévue pour Caroline, la solution étant actuellement déployée en grid dans un datacenter à Burlington dans le Massachussetts (Etats-Unis). Toutefois, le code est disponible sous licence GNU version 2, Caroline ne fonctionnant pour l'instant qu'avec la base de données PostgreSQL. MySQL est en cours d'implémentation. (...)

(11/04/2008 16:22:32)

Capgemini : direction et syndicats s'opposent encore

Retour à la case départ chez Capgemini ? Au lendemain des trois jours de discussion entre la direction et les organisations syndicales, rien n'a progressé, dénonce l'intersyndicale, qui appelle les salariés à se mobiliser de nouveau « pour tout mouvement de grève dans les semaines à venir ». Les revendications portent notamment sur une augmentation générale destinée à rattraper une perte du pouvoir d'achat depuis cinq ans. Un préalable que n'accepte par la direction de la SSII, qui a formulé d'autres propositions, dont certaines seront appliquées dès le mois prochain. L'intersyndicale dénonce « un simulacre
de négociation »
L'ampleur des mouvements du 28 mars et du 1er avril derniers avait décidé la direction à proposer trois jours de négociation, les 7, 8 et 9 avril. Dans leur communiqué daté du 10 avril, les représentants CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT et FO écrivent : « En fait la Direction nous a fourni des éléments destinés à préparer la NAO (Négociation Annuelle Obligatoire sur les salaires) pour fin 2008. [...] Devant l'intransigeance de la Direction, l'Intersyndicale n'a eu d'autre recours que d'interrompre ce simulacre de négociation, en revenant vers les salariés dans les Assemblées Générales qui vont se tenir à partir du jeudi 10 avril. » La direction de Capgemini ne voit pas les choses du même oeil. Philippe Tavernier, directeur général adjoint de Sogeti qui a mené les négociations avec les syndicats, reconnaît que certaines propositions relevaient bien des NAO. Toutefois, pour lui, « il ne s'agit absolument pas d'un simulacre de négociations. Nous avons proposé ces journées pleines et entières dès le 31 mars, et la réunion s'est bien tenue sur les trois jours. » Autre élément mis en avant par Philippe Tavernier, la direction a apporté « une dizaine de propositions qui relèvent directement ou indirectement des rémunérations et de l'évolution du coût de la vie. » Capgemini juge une augmentation générale « pas réaliste » Malgré cette apparente volonté de dialogue, les négociations ont achoppé sur la principale demande de l'intersyndicale. Les représentants des salariés réclament en effet une augmentation générale qui rattrapera la perte du pouvoir d'achat depuis cinq ans, un accord salarial pérenne, une revalorisation des frais professionnels et une refonte complète du système d'évaluation des salariés. La direction estime de son côté que « vouloir augmenter de 1 500 euros tout salaire inférieur à 50 000 euros ne constitue pas une revendication réaliste ». D'une part, parce que « les syndicats prennent en compte les résultats opérationnels du groupe dans son ensemble, et non les résultats en France ». Or, explique Philippe Tavernier, « le taux de rentabilité en France est un des plus faibles dans le groupe ». D'autre part, parce que Capgemini juge sa politique salariale équilibrée, des mesures existant déjà pour assurer des augmentations, notamment aux salaires les moins élevés. [[page]] Philippe Tavernier rappelle ainsi que le salaire moyen des quelque 21 000 salariés était de 39 462 E en 2007, et de 42 758 E si on ne prend en compte que la population des cadres, soit près de 16 000 personnes. Les augmentations de salaire se font de façon individualisée, « au regard de la performance et du potentiel ». Au total cette année, selon Capgemini, « à effectif constant l'augmentation de la masse salariale se monte à 2,8 % ». « En 2007, souligne encore Philippe Tavernier, 19,3 ME ont été consacrés à la performance collective des unités au travers de la participation (contre 12 ME en 2006). » Enfin, dit-il, des « mesures-filets ont été signées en 2006 avec quatre des cinq organisations de l'intersyndicale dans le cadre d'un accord courant jusqu'en 2010 ». Elles prévoient une augmentation automatique de 1,5% pour les gens touchant moins de 42 834 E et qui n'auraient pas été augmentés les trois dernières années, ainsi que 500 euros par an d'indemnité forfaitaire pour les 2% des gens de chaque branche touchant moins de 32 000 E. Capgemini propose des mesures de revalorisation applicables dès le 1er mai « Afin de concrétiser le dialogue », fait valoir Philippe Tavernier, Capgemini a proposé lors de ces trois jours de négociations de revoir à la hausse ces mesures de l'accord signé en 2006 ainsi que d'autres compléments de rémunération. Ainsi, ce sont 4% des salaires les plus bas qui seront concernés par l'augmentation de 500 euros par an, et le délai au-delà duquel la revalorisation devient automatique est raccourci de 3 à 2 ans. « Ces mesures qui touchent l'ensemble des collaborateurs de Capgemini seront appliquées dès le 1er mai », fait observer le directeur général adjoint de Sogeti. De même que trois autres mesures : la valeur faciale du ticket restaurant sera portée de 7 à 8 euros, « sachant que la participation patronale est de 60% » (le salarié y étant donc de sa poche aussi, remarque l'intersyndicale) ; le remboursement des indemnités kilométriques gagnera 3% (ce qui est calqué sur le barème du Fisc, dénonce là aussi l'intersyndicale) ; et les forfaits pour les frais de déplacement des non-cadres seront valorisés de 2%. La direction a communiqué ces décisions hier aux collaborateurs du groupe. Et fait savoir aux organisations syndicales qu'elle avait d'autres propositions dont elle entend discuter la mise en oeuvre. De nouvelles assemblées générales décideront si l'intersyndicale doit accepter ou s'en tenir à son préalable. (...)

(11/04/2008 17:44:41)

STMicroelectronics et NXP unissent leurs activités sans fil

Le fondeur franco-italien STMicrolectronics (STM) va fusionner ses activités dans le domaine des technologies sans fil avec celles du néerlandais NXP, en créant une joint-venture dont il contrôlera 80% du capital. En déboursant 1,55 Md€ cash dans cette opération, STM créé ainsi une société qui devrait figurer parmi les leaders du marché, derrière Intel, Texas Instrument ou encore Qualcomm, les trois géants des puces pour périphériques sans fil. La nouvelle société devrait employer 9000 personnes (STM emploie 50 000 personnes dans le monde), et son siège social se situera en Suisse. Aussitôt l'opération annoncée, Christine Lagarde, ministre des Finances, s'est félicitée de ce partenariat : « L'accord conclu avec NXP s'inscrit dans la vision stratégique commune aux actionnaires publics italiens et français de STMicroelectronics, reposant sur un modèle intégré de recherche et de production ». De fait, les composants pour périphériques sans fil représentent un marché important de 14% du total des puces vendues dans le monde, STM et NXP ayant généré ensemble un chiffre d'affaire de 3 milliards de dollars sur ce segment en 2007. Selon Leif-Olof Wallin, vice-président de la recherche chez Gartner, cette annonce n'est pas une surprise : " les fournisseurs de composants ont été soumis à une grande pression sur les prix. S'unir est une façon d'y faire face." (...)

(11/04/2008 13:50:59)

Intel dans le collimateur de l'UFC-Que Choisir

Après la Commission européenne et la justice américaine, c'est au tour de l'UFC-Que Choisir de s'en prendre à Intel. L'association de consommateurs a en effet déposé hier une requête auprès du juge de l'Etat du Delaware. Elle ne pointe pas directement du doigt les pratiques anti-concurrentielles du fondeur vis à vis d'AMD, mais estime que ces méthodes nuisent finalement aux acheteurs. Trois raisons sont invoquées : Intel bride le choix du consommateur, profite de sa position dominante pour faire flamber les prix et freine l'innovation dans ce secteur. Intel est placé sous la loupe de la Commission européenne depuis 2001, pour abus de monopole sur le segment des microprocesseurs x86 (le fondeur détient 80% des parts de marché). Enquêtes, perquisitions et accusations se sont multipliées ces sept dernières années, en Europe mais aussi aux Etats-Unis et au Japon. En juillet 2005, AMD saisissait la justice américaine pour abus de position dominante. Intel aurait en effet soudoyé de nombreux constructeurs de PC pour qu'ils intègrent ses puces, et non pas celles d'AMD. Il aurait également fait pression sur de grands revendeurs pour placer de préférence dans leurs rayons des PC équipés en Intel. En juillet 2007, le rapport de l'enquête réalisée par Bruxelles confirmait que le fondeur bafouait les lois anti-trusts et concurrentielles. , via des pratiques commerciales douteuses. Plus récemment encore, ce sont les bureaux d'Intel en Allemagne qui ont été examinés par la Commission européenne. Dans un communiqué, l'UFC-Que Choisir a indiqué que si Bruxelles condamne Intel, l'association envisagerait de « demander réparation, éventuellement par voie judiciaire ». (...)

(11/04/2008 14:01:32)

En forte croissance, le marché du PLM se redessine

En 2007, le PLM a affiché une croissance de 13,5%, plus importante que prévu. C'est le constat établi comme en 2006 par le cabinet d'études spécialisé Cimdata. Celui-ci estime que le marché mondial des outils de gestion du cycle de vie des produits (product lifecycle management, PLM) représente aujourd'hui 24,3 Md$, et devrait atteindre 40 Md$ en 2012 avec une progression annuelle moyenne de 9,8%. « Nous voyons de plus en plus les grandes entreprises lancer des projets majeurs de PLM complet, explique Ed Miller, président de Cimdata. Une attitude qui accentue la pression sur les éditeurs. » Pour Cimdata, le PLM complet correspond au PLM intégré dont les fournisseurs parlent depuis déjà longtemps mais qui reste encore peu pratiqué par les entreprises. Il s'appuie sur une vision globale et collaborative du cycle de vie des produits et non sur un vague puzzle accolant CAO, SGDT et workflow. Sur la totalité des ventes mondiales du PLM, les outils de conception assistée par ordinateur (CAO, CAO mécanique, etc.) continuent de représenter la plus grande part avec 16 Md$. La SGDT, gestion collaborative de documents techniques, qui ne compte que pour 7,5 Md$, présente cependant la plus forte croissance avec 16,3%. Chaque éditeur suit sa propre voie Du coté des acteurs, le marché a changé de visage après deux années de consolidation. « C'est très intéressant car les uns et les autres ne se positionnent plus comme des concurrents directs, analyse Ed Miller. Ce n'est plus CAO contre CAO, SGDT contre SGDT. Mais chacun suit sa propre voie. » Ainsi Dassault Systèmes, qui conserve de loin la première place du PLM mondial et du logiciel français, joue la carte de la 3D. Tout en continuant de pousser la technologie et les fonctions du PLM, l'éditeur imagine un design et une conception des produits virtuelle et en 3D. Elle permettrait à tout un chacun - au consommateur en particulier - d'intervenir facilement dans la chaîne. [[page]]Toujours deuxième, Siemens PLM Software, ex-UGS devenu filiale du géant allemand, a rassuré le marché. Il n'a pas disparu dans les méandres d'un groupe gigantesque pour lequel le PLM n'était pas d'un intérêt évident. Au contraire, il a fait évoluer toute son offre, rassurant sans doute ainsi sa clientèle. « On attend cependant encore de voir comment le PLM pourrait profiter des autres activités de Siemens, déplore Ed Miller. En particulier, celle des automatismes dans laquelle la division PLM est intégrée. » Numéro trois quelque peu malmené ces dernières années, PTC s'attache davantage aux entreprises qu'Ed Miller désigne comme « l'entrée de gamme des grands comptes ». Et côté offre, il se distingue dans la gestion documentaire technique, cruciale dans le monde industriel. Le grand retour des éditeurs de PGI Les éditeurs de PGI (Progiciel de gestion intégré) devraient quant à eux faire leur grand retour. Pour une raison bien simple : le PLM qui prend de l'ampleur dans les entreprises devra inévitablement s'intégrer avec le PGI. SAP a augmenté ses investissements en R&D technique sur le sujet et ses partenaires ont accru leur chiffre d'affaires. L'allemand a bien évidemment ainsi réagi à l'acquisition d'Agile par Oracle mi-2007. « Au départ, cette opération pouvait inquiéter. Mais Oracle a fait un excellent travail avec ce rachat, estime Ed Miller. Il a en particulier maintenu la cohérence de l'offre Agile. » Outre SAP et Oracle, de plus petits acteurs comme IFS et Infor pourraient aussi pointer le bout du nez dans le PLM. Enfin, du côté des utilisateurs, les marchés historiques du PLM demeurent les plus importants et continuent de croître : automobile (environ 1,8M d$), high tech et électronique (1,5 Md$), fabrication et assemblage (1,2 Md$), aérospatiale/défense (1,250 Md$), etc. Mais les secteurs qui n'ont pas besoin de CAO, comme l'agroalimentaire ou le textile, intéressés par le PLM depuis à peine plus de deux ans, ne sont pas en reste. Le premier, avec les biens de consommation et la pharmacie, atteint presque 600 000 dollars. Mieux encore, « les services financiers, encore inclus pour nous dans la catégorie « autres », commencent à apparaître significativement », constate Ed Miller. (...)

(11/04/2008 09:51:20)

Le Parlement européen tacle la riposte graduée française

Les eurodéputés viennent d'adresser un carton jaune à l'une des mesures phares du rapport Olivennes : la suspension de l'abonnement des internautes coupables de s'être adonnés au téléchargement illégal. Réunis à Strasbourg le 10 avril, les parlementaires européens ont ainsi adopté par 314 voix contre 297 un amendement à un rapport sur les industries culturelles en Europe, lui-même adopté. L'amendement avait été déposé notamment par Michel Rocard. Le texte presse les Etats membres et l'exécutif européen d'« éviter l'adoption de mesures allant à l'encontre des droits de l'Homme, des droits civiques et des principes de proportionnalité, d'efficacité et d'effet dissuasif, telles que l'interruption de l'accès à Internet ». Un avertissement adressé à Paris C'est précisément ce que prône le rapport remis en novembre 2007 par Denis Olivennes au Président de la République. Le document rédigé par l'ex patron de la Fnac vise à livrer une série de mesures pour endiguer le téléchargement sauvage et développer une offre légale. Parmi les mesures évoquées, on y trouve la mise en place d'un « mécanisme permettant d'avertir les internautes contrevenants et, le cas échéant, de les sanctionner, notamment par une suspension ou une rupture de leur contrat d'abonnement ». Selon l'auteur du rapport adopté jeudi par les députés européens, le socialiste français Guy Bono, ces mesures répressives « sont dictées par des industries qui n'ont pas été capables de changer leurs modèles économiques faces aux nécessités imposées par la société de l'information ». Toutefois, si cette position a recueilli l'approbation d'une majorité de parlementaires, elle n'acquière pour autant aucune valeur normative. Le rapport duquel elle est issue n'a en effet pas force de loi et ne renferme que des constats et des suggestions. Il n'en reste pas moins qu'avec son allusion directe au rapport Olivennes, il peut être lu comme un avertissement adressé à la France, quelques semaines avant que le Palais Bourbon ne se penche sur le projet de loi chargé de transposer en droit les propositions de la mission Olivennes. L'adoption d'une mesure jugée contraire aux droits de l'Homme par Strasbourg risquerait en effet de susciter quelques remous. C'est précisément ce qu'affirme l'UFC-Que choisir, qui encourage le gouvernement à « répondre à l'appel des eurodéputés et renoncer à un projet de loi à contresens de l'histoire numérique ». (...)

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