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(04/12/2007 18:21:48)
Imagine Cup 2008, sous le signe du développement durable
C'est à Paris, du 03 au 08 juillet 2008, que se tiendra la finale de l'Imagine Cup 2008, ces « championnats du monde du numérique » organisés par Microsoft qui furent, les années précédentes, accueillis par la Corée (en 2007), l'Inde, le Japon, le Brésil ou encore l'Espagne. Ce matin, à la Mairie de Paris, Eric Boustouller, président de Microsoft France, a donné le coup d'envoi de cette compétition numérique internationale, en présence de Christian Sautter, adjoint au Maire de Paris, chargé du développement économique. Pour cette sixième édition, les candidats, étudiants et lycéens, sont mis au défi de trouver des applications technologiques pouvant contribuer à améliorer l'environnement : pilotage des consommations d'énergie, simulations climatiques, outils de téléconférence permettant de réduire les déplacements, ou encore usines numériques pour simuler la création d'un produit sans passer par des étapes physiques. En 2007, 100 000 étudiants (dont 12 000 Français), représentant cent pays, ont participé à ces joutes mondiales du développement. Celles-ci se déroulent sur cinq mois en trois rounds pour s'achever sur un « marathon technologique de 24 heures consécutives » au cours duquel les participants planchent sur leur projet en repartant de zéro. Pour l'édition 2008, Microsoft espère atteindre les 150 000 candidatures dont quelque 15 000 pour la France. Les inscriptions s'effectuent sur Internet jusqu'au 1er février 2008. Les « 500 meilleurs » jeunes informaticiens de la planète A l'issue des deux premiers rounds, ce sont véritablement les « 500 meilleurs » jeunes informaticiens de la planète qui se retrouveront et se mesureront pendant six jours à Paris, tient à souligner Marc Jalabert, responsable de la division Plateforme et Ecosystème de Microsoft France et initiateur du programme Idées de soutien aux éditeurs innovants. Les épreuves de l'Imagine Cup 2008 se dérouleront au Novotel Paris Tour Eiffel où les finalistes seront hébergés. Quant à la cérémonie de clôture et de remise des prix, elle se tiendra au siège parisien de l'Unesco. Neuf catégories numériques sont proposées aux jeunes développeurs intéressés par l'Imagine Cup, des participants qui, rappelons-le, s'inscrivent aux épreuves en équipe. En tête de liste, la conception de logiciel reste la « catégorie reine », celle qui attirera sans doute le plus de candidats, avec près de soixante pays représentés en finale. On peut aussi concourir dans les catégories Développement embarqué, Système et Réseaux, Design d'interface ou encore Développement de jeux vidéo, dont les intitulés évoquent clairement le contenu. « Par l'utilisation des jeux vidéo, nous pouvons apprendre des comportements qui permettent de développer des simulations, explique Francis Jutand, directeur scientifique du GET, également présent ce matin. Cela sert ensuite à créer des situations, par exemple dans des mondes virtuels dans lesquels on va pouvoir interagir sans se déplacer et, donc, sans générer de CO2. » Ne pas cantonner l'Imagine Cup aux métiers de l'ingénieur La catégorie Project Hoshimi place les jeunes développeurs à la tête d'une équipe de robots, avec une mission à accomplir, et la catégorie Algorithmes va mettre en évidence l'aptitude des candidats à résoudre un problème. La présence des catégories Photographie et Court métrage surprend davantage dans cette compétition. La première propose aux participants de raconter, en photographie, une histoire sur le thème de l'environnement. La deuxième les invite à réaliser un court métrage sur le thème de l'Imagine Cup. « Nous ne voulions pas cantonner ces championnats aux métiers stricto sensu de l'ingénieur, explique Marc Jalabert. Dans le domaine de la vidéo en France, nous avons des talents reconnus. Nous trouverons certainement dans ces catégories des experts en numérique. » Un événement « éco-efficace » parrainé par trois ministères[[page]] La manifestation est parrainée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, par celui de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durable, et par le ministère de la Santé de la Jeunesse et des Sports. Trois parrains emblématiques ont également été sollicités : le photographe Yann Artus-Bertrand, le designer Ora Ito et le champion du monde de snowboard Mathieu Crépel. Enfin, outre la Ville de Paris qui accueille l'événement, l'Ademe (l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) figure parmi les partenaires de l'Imagine Cup, ainsi que l'association de Yann Arthus-Bertrand, GoodPlanet. Cette dernière va aider les organisateurs, par l'intermédiaire de son programme Action Carbone, à « réduire l'empreinte environnementale » de la manifestation. Volontaire sur cet aspect, Microsoft tient même à préciser qu'un bilan des émissions de CO2 sera effectué à l'issue de l'Imagine Cup 2008, avec l'objectif de « compenser » ses conséquences par le financement de projets portant sur la réduction des gaz à effet de serre. (...)
(04/12/2007 18:06:56)Il y a espoir d'une carrière dans l'informatique après 40 ans
Les nouvelles technologies cesseraient-elles d'être un domaine exclusivement réservé aux jeunes ? C'est en tout cas ce que semble indiquer une étude menée au Royaume-Uni par le spécialiste du recrutement IT en ligne www.theitjobboard.com. Celle-ci montre en effet qu'il est possible de progresser, même après 40 ans, dans le secteur informatique. Près de trois quart des spécialistes IT interrogés estiment ainsi que leur date de naissance ne nuit en aucune façon à leur plan de carrière. Les mentalités ont donc évolué par rapport à l'année dernière, avec seulement la moitié d'opinions favorables sur les questions se rapportant à l'âge. L'étude souligne que ce regain d'optimisme intervient un an après que le gouvernement a mis en place des actions pour lutter contre les discriminations liées à l'âge : 68% des répondants indiquent en effet avoir été informés des mesures gouvernementales contre les discriminations. Pour Alex Farell, directeur de theitjobboard.com, les résultats de l'étude montrent que le message « anti- discriminations » commence à faire son entrée dans les entreprises de la high-tech et que les managers reconnaissent enfin la valeur et la compétence technique des collaborateurs âgés. (...)
(04/12/2007 17:41:47)Cinq réseaux communautaires Web 2.0 s'associent
Cinq sites communautaires viennent de lancer leur propre association (AOL, Dailymotion, Google, PriceMinister et Yahoo). Baptisée Asic (Association des services Internet communautaires), cet organisme a pour vocation de faire connaître les réseaux sociaux, et surtout de défendre les spécificités de leur activité. « Il s'agit de la première organisation française regroupant des sociétés de premier plan du Web 2.0 [pourtant nettement concurrents] et visant à promouvoir le nouvel Internet », peut-on lire dans un communiqué. L'association se donne pour but de promouvoir l'essor du Web 2.0, mais aussi de « faire comprendre les modèles techniques et économiques aux consommateurs, aux pouvoirs publics ainsi qu'aux acteurs économiques et culturels ». Une explication qui paraît plus rationnelle, au vu des problèmes rencontrés récemment par l'annonce très controversée de la plateforme publicitaire « comportementale », comme celle de Facebook. D'ailleurs Giuseppe de Martino, co-président de l'Asic et directeur juridique et réglementaire de Dailymotion n'a pas manqué de souligner que « les nouveaux usages d'Internet posent un certain nombre de questions légitimes concernant l'éducation des utilisateurs, la protection des enfants, la protection des données personnelles et la lutte contre la piraterie et la contrefaçon. Les acteurs que nous sommes doivent leur apporter des explications concrètes et efficaces ». La réponse est donc claire, l'Asic veut prouver la légitimité et la responsabilisation des sites communautaires dans les problématiques de protection de la vie privée. La nouvelle structure a par ailleurs fait savoir qu'elle était prête à accueillir de nouveaux membres. (...)
(04/12/2007 17:25:16)L'Afdel prend en compte les nouveaux modèles d'édition de logiciels
Le 30 novembre, l'Afdel, association française des éditeurs de logiciels, a tenu sa 3e assemblée générale et reconduit à sa présidence Patrick Bertrand, directeur général de l'éditeur de progiciels de gestion Cegid. Avec la volonté d'être un interlocuteur de référence vis-à-vis des pouvoirs publics, l'Afdel veut démontrer le rôle actif des éditeurs dans la création de valeur et d'emploi. Vingt-quatre mois après sa création, sa mission est toujours aussi cruciale : il est indispensable de développer l'industrie hexagonale du logiciel. « C'est un métier passionnant, mais trop peu connu en dépit des réussites emblématiques qui l'illustrent, a commenté Patrick Bertrand. Il faut faire des technologies de l'information et de la communication une priorité nationale, a-t-il martelé. Mais pour changer les mentalités, il faut une véritable volonté politique et un engagement visible (...), rapprocher l'université de l'entreprise et multiplier les sources de financement. » Evoquant le rapport Olivennes sur le téléchargement illégal, il a également souligné l'importance de la propriété intellectuelle sur laquelle repose l'économie numérique. Prise en compte des nouveaux modèles économiques Le président de l'Afdel a rappelé la forte évolution du métier d'éditeur avec l'apparition de nouveaux modèles économiques. Une mutation qui amène l'Afdel a modifier ses critères de recrutement. Désormais, pourront adhérer les éditeurs qui retirent 50% minimum de leurs revenus de la commercialisation de leurs logiciels (ou du support et de la maintenance associée) ou de sites Web assimilables, sans distinction de modèle économique. A côté de la classique vente de licences, l'Afdel accueille ainsi les fournisseurs de solutions en ligne proposées en mode SaaS (software as a service), de logiciels en Open Source, d'applications embarquées et, même, ceux dont le modèle économique repose sur une rémunération par la publicité, le logiciel étant ici diffusé gratuitement. Par ailleurs, pour adhérer à l'association, il faut maintenant exercer une activité directe de recherche et développement en France (jusqu'à présent, l'Afdel acceptait que la R&D s'exerce de façon indirecte). Esker, Lefebvre Software, Sidetrade et Sparus au conseil d'administration L'Afdel compte aujourd'hui 124 membres. Lors de cette troisième assemblée générale, quatre nouveaux membres ont été élus au conseil d'administration : les éditeurs Esker, représenté par Michel Guyenot, Lefebvre Software, représenté par Viviane Ribeiro, Sidetrade, représenté par Olivier Novasque, et Sparus Software, représenté par Frank Delorme. Enfin, l'éditeur de solutions de PLM Dassault Systèmes est désormais représenté à la vice-présidence de l'Afdel par Philippe Forestier, vice-président exécutif Network Selling, aux côtés de François Potier, directeur général adjoint de Berger-Levrault (logiciels pour les collectivités publiques et le secteur de la santé), et de Pierre Violo, PDG de Xcalia (logiciel d'intermédiation pour créer des applications composites transactionnelles). (...)
(04/12/2007 17:22:50)eBay France assigné en justice par un Conseil de ventes aux enchères
Le « Conseil de ventes volontaires de meubles aux enchères publiques » vient d'annoncer qu'il assignait eBay France en justice, pour infraction contre la loi de juillet de 2000 qui régule les actions des commissaires-priseurs en ligne et autonomes. D'après cette assignation, le site serait considéré comme étant un « opérateur de vente aux enchères comme un autre», devrait donc se déclarer comme tel, et se soumettre à la législation en vigueur pour poursuivre son activité. L'office de régulation reproche par exemple à eBay un risque concernant « la protection des consommateurs concernant les risques de fraude fiscale ou de la vente de marchandises de contrefaçon ». EBay se défend de manière véhémente contre cette accusation. « Cette assignation est complètement injustifiée, déclare Alexandre Menais, directeur juridique chez eBay France, certes nous avons inventé une nouvelle façon d'acheter et de vendre (eBay compte 10 millions d'adhérents en France), mais notre statut et notre activité ne s'apparentent en rien à celui des commissaires-priseurs classiques. » D'après eBay, la relation entre le vendeur et l'acheteur se fait de manière directe, sans l'intervention d'un tiers. « Nous ne sommes qu'un intermédiaire « neutre », qui se contente de mettre à disposition des internautes des outils de vente. Nous n'intervenons pas sur la durée de l'enchère, le vendeur n'est pas obligé de choisir l'offre la plus élevée, et nous ne nous chargeons pas de la livraison ». Alexandre Menais n'a d'ailleurs pas manqué de qualifier cette assignation de « vieille rengaine, peut-être en raison de l'aspect poussiéreux de certains membres du Conseil des ventes, qui n'ont pas su prendre en route le train du commerce en ligne », avant de souligner « eBay n'a jamais connu ce type de problème dans les 38 autres pays où il est présent ». Le Conseil a demandé la révision de la loi de juillet de 2000, afin de mieux définir le statut de sociétés de vente aux enchères prétendant être des courtiers. Ce sera au tribunal de grande instance de Paris de trancher dans les mois qui viennent. D'autres sites de ventes aux enchères seraient également visés par cette enquête. La date du procès n'est pas connue, mais chez eBay, on se déclare « sereins et confiants ». (...)
(04/12/2007 16:53:11)Le GET change de nom et définit cinq axes de développement pour 2008-2012
Exit le GET. Dans le cadre de sa stratégie 2008-2012, le Groupe des écoles des télécommunications - 4 700 étudiants et 800 ingénieurs diplômés par an- change d'appellation et devient l'Institut Telecom. Pour revendiquer leur appartenance au groupe, qui vient de fêter ses 10 ans, les six écoles membres abandonnent également leur nom, et reprennent toutes le terme « télécoms » : Telecom Paris se transforme en Telecom Paris Tech, l'ENST Bretagne devient Telecom Bretagne, Telecom SudParis remplace Telecom INT, l'INT Management change pour Telecom Ecole de Management, l'INT est rebaptisé Telecom & Management SudParis, et GET valorisation laisse la place à Telecom Valorisation. Objectif 2012 : un tiers de diplômés en plus Outre ce changement d'identité, le GET a décidé, dans le cadre de sa stratégie 2008-2012, de suivre cinq orientations. Pour s'affirmer dans la compétition internationale, le GET souhaite conserver un taux d'étudiants étrangers diplômés élevé, améliorer la proportion de diplômés étrangers provenant d'institutions prestigieuses. Le pourcentage des élèves français ayant suivi au moins un semestre de leur cursus à l'étranger devra également être revu à la hausse. Des actions devraient renforcer la présence de l'organisme, sur le plan national : elles se traduiront par une augmentation du volume de projets menés avec les pôles de compétitivité et le PRES (pôle de recherche et d'enseignement supérieur). La création d'au moins un partenariat d'enseignement et de recherche avec une université située dans une nouvelle région, de même qu'une politique de soutien pour donner naissance à 250 nouvelles entreprises d'ici 2012, figurent également au programme. Parmi les autres axes de stratégie de développement du GET, l'accroissement de son offre de formation, pour augmenter le nombre de diplômés de ses écoles (de 1 500 à 2 000 par an), de même que celui des doctorants. D'autres initiatives visent à renforcer l'activité recherche du GET : augmentation du taux des enseignants-chercheurs qui disposent d'une expérience à l'international, hausse du nombre de publications et de communications, dont celles co-signées avec une institution à l'étranger. Le montant des ressources propres du groupe en recherche (135 M€ prévu pour 2008), sera également revu à la hausse Enfin, pour favoriser l'innovation, l'organisme entend porter le taux de placement des docteurs en entreprise à deux tiers, augmenter de 5% par an le montant du financement de la recherche par les entreprises et multiplier par dix le flux annuel des fonds provenant notamment de subventions de l'Etat. (...)
(04/12/2007 16:49:09)Les budgets IT américains 2008 en très légère hausse
Une première étude, menée par Computer Economics, semble indiquer que la croissance des budgets informatiques en Amérique du Nord va ralentir en 2008. Alors que cette année, les budgets informatiques parmi les 125 entreprises interrogées auront augmenté de 5%, ils ne devraient s'accroître que de 2,5% l'an prochain. Ce tassement s'explique par la frilosité des grands comptes (+ de 750 M$ de CA) qui se plaignent d'un manque de visibilité sur les tendances économiques. Ils ne prévoient pas plus de 2% d'augmentation. A l'inverse, les PME anticipent 2,75% de hausse et les TPE 3%. (...)
(04/12/2007 16:22:17)Trois associations s'insurgent contre la vente liée
Alors que Luc Chatel, le secrétaire d'Etat à la Consommation, n'est pas favorable à ce que la loi réglemente spécifiquement la vente liée dans le domaine de l'informatique, et qu'il conditionne l'action de la DGCCRF à l'issue d'une action judiciaire intentée par l'UFC Que Choisir, trois associations tirent la sonnette d'alarme. L'Aful (Association francophone des utilisateurs de Linux et logiciels libres), l'April (Association de promotion et de défense du logiciel libre) et Scideralle (Recherche appliquée en logiciels libres pour l'éducation) viennent ainsi d'envoyer une lettre ouverte au secrétaire d'Etat, dans laquelle les rassemblements s'indigent contre les propos tenus par ce dernier dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Répondant à une question des députés Martine Billard et Jean-Yves le Déaut, Luc Chatel indiquait ainsi que si les juges n'appliquent pas strictement le code de la consommation - qui proscrit la vente liée - c'est avant tout pour garantir le bon fonctionnement de l'ordinateur. « Nous nous élevons solennellement contre l'argument fallacieux avancé une fois encore d'un prétendu intérêt du consommateur pour tenter de justifier la vente liée dans le domaine informatique », assènent les trois associations. Celles-ci expliquent, dans leur argumentaire, que lier l'achat d'un ordinateur à l'obligation de payer des licences pour des logiciels ou OS préinstallés nuit à l'ensemble des consommateurs. Ces derniers sont en effet privés d'information sur l'existence d'autres logiciels, sur les prix des licences qu'ils sont amenés à payer et se trouvent, de fait, éloignés d'une vraie situation de concurrence. Même problème du côté des entreprises. La vente liée les prive, selon les signataires de la lettre ouverte, de sommes qu'elles pourraient consacrer à la formation des salariés ou au développement d'applications par des acteurs locaux. L'April, l'Aful et Scideralle estiment que la vente forcée de logiciels intégrés au matériel avant l'importation engendrerait des dépenses de l'ordre de 500 M€. Enfin, l'Etat lui-même pâtit de cette pratique. Qu'il s'agisse des administrations ou des collectivités territoriales, la vente liée induit un coût supplémentaire supporté par le contribuable de « plusieurs centaines de millions d'euros annuellement ». Face à cette situation, et à l'apparente volonté de statu quo affichée par Luc Chatel, les associations réclament « au gouvernement français de faire appliquer sans délai le code de la consommation ». Celui-ci, dans son article 122-1, dispose : « il est interdit (...) de subordonner la vente d'un produit à l'achat d'une quantité imposée ou à l'achat concomitant d'un autre produit ou d'un autre service. » Si Luc Chatel paraît aujourd'hui estimer suffisante l'inaction des tribunaux pour faire respecter ce principe, il se faisait le héraut, lorsqu'il n'était encore que député, d'un double étiquetage chez les distributeurs afin d'informer les consommateurs de ce que pesaient les logiciels dans le prix qu'ils s'apprêtaient à payer pour leur ordinateur. (...)
(04/12/2007 15:54:58)Polémique autour de l'attitude de Sun vis-à-vis d'OpenDS
Le torchon brûle entre la direction de Sun Microsystems et l'un de ses ex-salariés, également un des co-responsables du projet libre OpenDS qui porte sur la réécriture en Java de Sun Directory Server, l'actuel serveur d'annuaire LDAP de Sun. Dans une lettre ouverte, Neil Wilson, un des cofondateurs et un des quatre administrateurs originels du projet, dénonce l'attitude de Sun. Selon lui, Sun, qui a licencié pour raisons économiques les quatre administrateurs du projet OpenDS, les a menacés de les priver d'indemnités de licenciement s'ils n'abandonnaient pas le contrôle du projet OpenDS au profit de salariés de Sun. Le projet OpenDS, qui était à cheval entre le Texas et Grenoble, où se trouvait déjà la majorité de ses développeurs, vient d'être entièrement consolidé au sein du Directory Server engineering group à l'antenne grenobloise des Sun Labs. Dans cette antenne, une quarantaine de développeurs travaille sur les annuaires LDAP depuis 1996. Désormais libéré de tout lien contractuel avec Sun, Neil Wilson raconte ces pressions. Selon lui, elles expliquent pourquoi il a totalement disparu du projet. L'affaire peut paraître anecdotique, mais Neil Wilson était tout de même l'architecte du projet et avait écrit de sa main 50% du code existant. Son retrait brutal risque de ralentir la maturation d'OpenDS. Par ailleurs, dans le milieu très "politique" de l'Open Source, la façon dont est présenté le comportement de Sun l'expose à des critiques acerbes. La polémique, qui semble s'envenimer à la lecture des échanges entre Neil Wilson et Simon Phipps, Chief Open Source Officer chez Sun, attire les concurrents. C'est ainsi que des participants au projet OpenLDAP prennent la défense de Neil Wilson. Sun accusé de dévoyer l'esprit de l'Open Source ? Neil Wilson pousse les feux dans ce sens. Toute proportion gardée, cela rappelle les cris d'orfraie qui avaient été entendus lors de la signature de l'accord entre Microsoft et Novell, éditeur de Suse et traite à la cause... (...)
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