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(27/03/2007 15:36:41)
Croissance de 32% de la fibre en Europe en 2006, selon l'Idate
L'Idate (Institut de l'Audiovisuel et des Télécommunications en Europe) a profité du séminaire qu'elle organise avec Aromates sur la FTTH (Fiber to the home) pour faire le point sur le développement de cette technologie dans 28 pays d'Europe (les 25 pays membres de l'Union en 2006 plus la Norvège, la Suisse et l'Islande). En juin 2006, l'institut a identifié 139 projets dont 66% étaient le fait de collectivités locales ou de fournisseurs d'énergie. Un état des lieux qui n'a rien de surprenant. En effet, si les premières souhaitent offrir du haut débit à leurs administrés tout en gardant la maîtrise de leur sous-sol, les secondes sont habituées aux travaux de génie civil. Ces travaux représenteraient d'ailleurs 70% des coûts d'infrastructure. Toujours à fin juin 2006, on comptait environ 820 000 abonnés FTTx en Europe, ce qui représente une croissance de 32% par rapport à mi-2005, et près de 2,74 millions de foyers et bâtiments raccordables (une autre étude réalisée par le cabinet Informa Telecoms and Media fait état, de son côté, d'un million de souscripteurs fin 2006). Près de 96 % des abonnés sont toutefois localisés dans 5 pays (Suède, Italie, Danemark, Pays-Bas et Norvège). En Suède, près de 56% des foyers étaient ainsi raccordables contre près de 38% au Danemark et un peu moins de 1 % en Italie. Chez nous, moins de 40 000 clients pouvaient alors opter pour la fibre. Certains opérateurs (Deutsche Telekom, Belgacom Eircom, KPN, TDC et Swisscom) ont choisi une infrastructure FTTN (Fiber to the node) complétée par du VDSL, ce qui permet un déploiement plus rapide et moins coûteux. La Belgique et la Suisse devraient ainsi offrir du très haut débit à respectivement 50% et 60% de leurs foyers d'ici la fin de l'année. La France, qui s'apprête à investir plus de 10 milliards € d'ici 2015 a, de son côté, privilégié la FTTB (Fiber to the building) - c'est le choix d'Erenis - ou la FTTH. Cette dernière technologie s'avère toutefois chère puisqu'elle nécessite un investissement d'environ 900 € par immeuble et de 2 000 € par souscripteur. Un opérateur qui investit cette somme aujourd'hui, peut dégager un résultat positif en 2012, à condition que chaque abonné consomme en moyenne pour 50 € de services par mois. Free, Neuf Cegetel et France Telecom ont fait ce pari. (...)
(27/03/2007 12:31:30)Novell crée un clone Open Source de CardSpace, le sélecteur d'identités de Microsoft
Novell a présenté la semaine passée à sa conférence utilisateurs Brainshare une démonstration d'une version Open Source d'InfoCard, la technologie de sélection d'identités de Microsoft. Aucune date de commercialisation n'a encore été définie, les travaux étant toujours en cours, mais ce qui est sûr, c'est que le produit de Novell fonctionnera tant sur Linux que sur Mac. Et sera compatible avec la version de Microsoft. InfoCard a été mis au point par Microsoft afin de faciliter l'authentification d'un utilisateur sur divers sites Web. L'éditeur estime qu'un internaute dispose de plusieurs éléments identifiants, qu'il utilise différemment selon les sites auxquels il se connecte : intranet professionnel, forum d'utilisateurs d'informatique, boutique en ligne, club de jeu ou de sport, banque en ligne, etc. Un sélecteur d'identités, nommé CardSpace, accessible au travers du navigateur IE7, permet de sélectionner la carte d'identité numérique idoine. Alors que la technologie de Microsoft ne fonctionne qu'avec Windows Vista et Internet Explorer 7, la volonté de Novell est d'en faire un outil universel. Des implémentations avaient bien été réalisées ici ou là pour ouvrir InfoCard (une implémentation en Java, une extension pour Firefox...) mais c'est la première fois qu'un produit packagé et supporté devrait sortir. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce développement réalisé par Novell ne résulte pas de l'accord d'interopérabilité conclu entre les deux éditeurs, puisque les travaux ont débuté en septembre, soit trois mois avant. Néanmoins, cela entre parfaitement dans le cadre de l'accord, et est fait avec la bénédiction de Microsoft. De toute façon, les technologies d'InfoCard sont couvertes par le protocole OSP (Open Specification Promise) qui garantit que les développeurs peuvent employer des technologies de services Web conçues par Microsoft sans aucun souci juridique. (...)
(27/03/2007 12:06:47)La bataille de l'apprentissage a commencé
« Les jeunes professionnels nous expliquent que l'informatique est un métier « passion » mais qu'il y a d'autres attracteurs ; environ les deux tiers considèrent les stages en entreprise et Internet comme les vecteurs les plus efficaces pour s'informer sur les métiers. » (Etude sur l'attractivité des métiers de l'informatique auprès des jeunes générations, Sociovision/Cofrema/Syntec Informatique). C'est à partir d'une série de constats sur la relative absence d'enthousiasme des jeunes pour les métiers de l'informatique que le Syntec a lancé sa campagne changeursdemonde grâce à laquelle il espère endiguer la tendance. Même démarche des pouvoirs publics qui veulent convaincre les générations qui vont remplacer celles du papy-boom de découvrir la filière de l'apprentissage. Celle-ci, selon un rapport du ministère de l'Emploi et de la Cohésion sociale, « présente d'indéniables atouts pour parvenir à résorber le chômage des 16-25 ans. » Selon la même source, plus de 8 jeunes sur 10 issus de l'apprentissage trouvent un emploi à la fin de leur formation. Le message pour cette bataille de l'emploi de demain est commun, mais les cibles sont en revanche différentes : si le Syntec s'adresse clairement aux jeunes, la campagne sur l'apprentissage organisée par le ministère de l'Emploi et de la Cohésion sociale a pour objectif de présenter l'apprentissage « comme une filière moderne et efficace pour l'emploi des jeunes et la réussite des entreprises. Il s'agit d'envoyer tout particulièrement un message aux entreprises pour les encourager à recruter toujours plus en alternance. L'objectif est de 500 000 apprentis à la fin 2009. » Soit un accroissement des effectifs de 40% par rapport à 2004. Les informaticiens font partie de la liste dressée par le ministère de l'Emploi, qui se fonde notamment sur le rapport « Besoins en main-d'oeuvre 2006 » (BMO 2006), réalisé par l'Unedic et le Credoc. Reste à savoir comment les autres filières qui auront besoin de forces vives vont à leur tour entrer dans cette bataille de l'apprentissage pour expliquer leurs besoins. Le Syntec Informatique a en effet pris une bonne longueur d'avance : l'étude Sociovision/Cofrema/Syntec Informatique montre, dans sa définition la plus large, que le secteur de « l'informatique, des technologies de l'information et des télécoms », est à la troisième position sur un ensemble de 12 répertoriés comme « les plus attractifs pour y travailler. » (...)
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