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(18/10/2011 17:12:08)
Dell résilie par anticipation son partenariat avec EMC
Même si l'offre de stockage de Dell est en cours d'intégration, le constructeur veut s'émanciper au plus vite de son partenariat avec EMC. Il l'a fait aujourd'hui par un communiqué de presse en indiquant « Après une relation d'une décennie, Dell annonce ce mois-ci l'interruption de la vente des systèmes de stockage EMC. Cela comprend les marques Dell sous licence OEM EMC, mais aussi les produits revendus par Dell, y compris CLARiiON, Celerra, Data Domain et VNX ».
Le constructeur Texan a tenu immédiatement à rassurer les clients les plus récents en précisant que le support et le service seront maintenus. Il suivra la mise à jour matérielle (disques et baies), mais aussi logicielle, qui selon EMC est prévue jusqu'en 2016.
Pousser son portefeuille de produits de stockage
En l'espace de 3 ans et demi, Dell a investi 2 milliards de dollars dans l'activité stockage en rachetant plusieurs sociétés (Compellent, EqualLogic, Ocarina, Exanet). Il indique dans le communiqué de presse qu'il investira pendant son année fiscale 1 milliard de dollars dans un large éventail de solutions technologiques sur plusieurs sujets, les mobiles, les datacenters et les environnements clouds.
Avec la fin prématurée de l'accord (celui-ci avait été reconduit jusqu'en 2013), Dell montre qu'il se sent capable et mature pour proposer ses propres offres auprès des clients. Il dispose d'une gamme complète de produits allant de l'entrée de gamme avec PowerVault à Compellent pour le haut de gamme et EqualLogic pour les marchés intermédiaires.
Illustration : Dell EqualLogic P6400
Crédit Photo : Dell
(...)(18/10/2011 17:13:04)Le cloud by Bull accompagne les entreprises dans leur transformation
Dominique Deboeuf, directeur marketing Computing Solution chez Bull explique « nous avons eu beaucoup de demandes des entreprises qui vont vers la « cloudisation » de leur système d'information ». Dans cette approche de transformation de l'entreprise, Bull adopte une démarche « pragmatique » en proposant Cloud by Bull qui comprend 4 piliers. Le premier est le cloud métier, « il s'agit d'établir une méthodologie, des analyses des besoins et de la maturité des entreprises sur le cloud. L'ensemble de cette démarche est regroupe au sein d'une offre de consulting baptisée Advisory for cloud » précise le responsable.
Le second pilier se nomme cloud agile. Il repose sur la solution Bullion cloud platform qui réunit au sein d'un même rack, le serveur Bullion et les solutions de VMware avec VSphere 5. L'aspect stockage est pris en charge par EMC. Cette offre est disponible sous trois configurations : Découverte (pour le développement d'applications), Département avec utilisation maximale des ressources et Entreprise comprenant des options de sécurité avancées.
Hébergement de clouds privés et conseils en sécurité
Le troisième pilier s'appelle cloud maîtrisé et comprend des offres pour la mise en place de clouds privés hébergés. Deux solutions sont disponibles, Managed Private Cloud (pour les clouds privés des entreprises) et MPC for E-Business ( à destination des acteurs de ce secteur) « Que l'on soit dans le cloud public ou privé, les responsables informatiques veulent conserver le contrôle de leur systèmes d'information » explique Dominique Deboeuf.
Enfin, le dernier pilier est le cloud sécurisé. Bull propose un ensemble de services de consultant pour identifier les risques et proposer des solutions techniques, comme la gestion des identités et des accès, la sécurité des liens et des données via du chiffrement haute performance.
Pour conclure, le responsable nous indique que « ces offres s'adressent aux grands comptes, mais également aux PME qui sont dans une démarche de réflexion avancée sur le sujet du cloud. »
(...)(18/10/2011 14:55:11)Un hacker irlandais prétend porter Siri sur iPhone 4
Un hacker irlandais a publié une vidéo montrant le portage de Siri sur un iPhone 4. Apple, qui a acheté la société ayant développé Siri en 2010, a exclusivement réservé l'intégration de son assistant à commandes vocales à l'iPhone 4S. L'entreprise californienne a retiré Siri app de l'AppStore depuis le 15 octobre, comme elle l'avait annoncé, et a rendu l'application inactive pour ceux qui l'avaient téléchargée. Sur la vidéo sur YouTube, on voit clairement un iPhone 4 jailbreaké exécutant l'interface de Siri. Parmi les indices probants, l'appareil que l'on voit ne possède que deux séparateurs d'antenne à la partie inférieure, une caractéristique propre à l'iPhone 4, alors que l'iPhone 4S en a deux en bas et deux en haut.
Voir tourner Siri sur iPhone 4 semble prometteur. Mais ce portage non officiel présente d'autres zones d'ombres. Tout d'abord, la vidéo ne montre pas vraiment si les commandes vocales de Siri fonctionnent effectivement. Le site 9-to-5 Mac, affirme pour sa part que la version du hacker irlandais marche, et qu'un iPhone 4 est capable de réagir aux commandes vocales et de répondre à l'utilisateur. Cependant, aucune des vidéos, celle de Steve Troughton-Smith ou celle de 9-to-5 Mac, ne montre Siri en action ou ne présente un utilisateur essayant d'interagir avec les commandes vocales de Siri. Tout ce que l'on voit, c'est que, si l'on appuie sur le bouton du microphone de l'application, l'iPhone 4 répond par un double bip, comme cela se produit sur un iPhone 4S.
Comment tromper les serveurs d'Apple ?
L'autre problème, c'est que, une grande partie du traitement de la voix par Siri passe actuellement par les serveurs d'Apple. Et jusque-là, il semble que Steve Troughton-Smith n'a pas trouvé comment tromper Apple pour faire passer un iPhone 4 pour un iPhone 4S. Sans cet accès aux serveurs d'Apple, Siri ne peut pas faire grand-chose pour les utilisateurs de la version 4. Et si le hacker irlandais, ou quelqu'un d'autre, réussissait le portage des fonctionnalités complètes de Siri, nul doute que les avocats d'Apple s'emploieraient à arrêter et à empêcher la distribution du logiciel jailbreaké.
Néanmoins, il est encourageant de voir que Siri est capable de fonctionner sur un iPhone 4. Ce qui alimente un peu plus le dernier débat à propos de l'iPhone : est-ce que Apple a retiré Siri de l'iPhone 4 pour des raisons techniques ou pour encourager les utilisateurs à acheter son iPhone de dernière génération ? Il faut aussi garder à l'esprit que la firme de Cupertino a mis une version bêta de Siri dans l'iPhone 4S... Alors qui sait ? Peut-être que la société a prévu de faire tourner Siri sur l'iPhone 4, une fois qu'elle aura eu le temps de parfaire la version réservée à l'iPhone 4S.
Illustration: Siri sur iPhone 4S
Crédit Photo: Apple
(...)(18/10/2011 13:07:15)SGI lance un package Cloudera Hadoop
Le constructeur de serveurs haute performance SGI a annoncé hier qu'il prévoyait de proposer des clusters pré-construits exploitant la plate-forme d'analyse de données Apache Hadoop. Les clusters Hadoop du groupe exécuteront des versions de la distribution Cloudera (CDH), sur la ligne de serveurs Rackable. SGI, qui rejoint le programme Cloudera Partner Connect, proposera une seule ligne téléphonique de support pour répondre aux questions des clients sur le matériel de SGI ou sur le logiciel Hadoop.
SGI va commercialiser ces clusters sur ses marchés traditionnels qui sont les administrations et les institutions financières, en se concentrant sur ceux qui ne disposent pas de compétences internes pour construire de tels clusters. Les principaux utilisateurs d'Hadoop, parmi lesquels des géants de l'Internet comme Yahoo ou des agences de renseignements américaines, se sont constitués une expertise dans ce domaine, en construisant leur propre déploiement Hadoop. Toutefois, la plupart des entreprises n'ont pas cette capacité. Cela ne les empêche pas de vouloir utiliser Hadoop pour analyser des volumes de données de plus en plus important, a souligné Bill Mannel, responsable des produits chez SGI.
De telles entreprises ont des budgets moins conséquents et sont à la recherche de solutions logicielles robustes et de services de support, a t-il ajouté.
Spécialisé sur le marché des supercalculateurs, SGI est bien placé pour fournir aux clients de grands clusters à des coûts intéressants, considère Ed Albanese, responsable du développement chez Cloudera, qui rappelle que SGI s'est toujours concentré sur le ratio prix/performance.
Dans le cadre d'un benchmark Terasort que SGI a réalisé ce mois-ci, un cluster Hadoop SGI de 20 noeuds a pu classer 100 Go de données en 130 secondes. Il s'agissait de serveurs Rackable C2005-TY6 demi-profondeur, chacun exploitant des processeurs Intel Xeon E5630, 48 Go de mémoire et 4 disques SATA de 1 To. Le constructeur dévoilera les prix, les références, les configurations et d'autres détails supplémentaires lors de la conférence Hadoop World, qui se se déroulera à New-York, les 8 et 9 novembre prochains. 
Préparation d'un cluster Hadoop dans les usines américaines de SGI dans le Wisconsin (crédit : SGI) - Cliquer ici pour agrandir la photo (...)
HP et Microsoft lancent des serveurs préconfigurés avec Hyper-V
Le Virtual System d'HP pour Microsoft comprend des serveurs du constructeur et le logiciel de virtualisation Hyper-V de l'éditeur. Ils aideront les clients de déployer rapidement des applications, y compris SharePoint, Exchange Server et SQL Server, a déclaré Jeff Carlat, directeur des partenariats, ISS, ESSN chez HP.
Les charges de travail virtuelles, le matériel et les autres ressources pourront être gérés à l'aide de HP Insight Control d'HP et System Center de Microsoft. « Les serveurs fournissent un chemin pour aider les clients à construire des clouds privés et publics, et relier les deux dans un cloud hybride » précise le dirigeant et d'ajouter « VirtualSystem pour Microsoft utilise la même architecture que CloudSystem d'HP, qui combine le stockage, le réseau et les serveurs pour diminuer la durée d'intégration lors d'un déploiement cloud. »
A noter que beaucoup de constructeurs proposent des serveurs pré configurés, mais avec l'ESX de VMware. HP dispose d'ailleurs d'une offre VirtualSystem pour VMware.
Deux offres et une solution pour Superdome 2
La solution proposée par les deux acteurs sera disponible en novembre au prix d'environ 175 500 dollars aux États-Unis. Elle sera proposée en deux modèles, VS1, pour les entreprises qui souhaitent héberger environ 750 machines virtuelles et VS2 pour celles déployant environ 2 500 machines virtuelles. Les prix ne comprennent pas les licences de Microsoft, mais Hyper-V sera gratuit si les clients s'équipent de Windoxs Server 2008 r2.
Le VS1 peut être configuré avec jusqu'à huit serveurs HP ProLiant DL380 G7, des connexions 1Gb et 10Gb Ethernet et un SAN P4500 LeftHand, d'une capacité de 14 à 57 To. Le VS2 peut comprendre jusqu'à 12 serveurs HP ProLiant BL460c G7, de multiples réseaux et des modules de connectivité de stockage et un SAN P4800 LeftHand d'une capacité allant jusqu'à 84 To.
HP a également lancé des VirtualSystem pour Superdome 2 à destination des entreprises comme les établissements financiers qui utilisent ces systèmes. Ces derniers fonctionnent avec des processeurs Itanium d'Intel et le système d'exploitation HP-UX.
Les serveurs haut de gamme ont souvent besoin d'un niveau élevé de personnalisation, mais la configuration d'origine donne la possibilité d'intégrer certaines technologies comme la gestion du stockage 3Par, au sein d'un système virtualisé. HP n'a pas cependant pas fourni de prix pour le VirtualSystem pour Superdome 2.
Trimestriels IBM : une hausse de 8% tirée par les marchés émergents
IBM vient d'annoncer un bénéfice net de 3,8 Md$, en hausse de 7%, au troisième trimestre 2011, et un chiffre d'affaires de 26,16 milliards de dollars, qui progresse de 8% mais se situe un peu au-dessous des prévisions des analystes. En tenant compte des variations des taux de change, le chiffre d'affaires a progressé de 3%. Le bénéfice par action est de 3,19 dollars sur une base GAAP, soit une augmentation de 13%.
Le directeur financier Mark Loughridge (en photo) a souligné l'importance des marchés émergents pour la croissance future du groupe. Les revenus provenant des marchés chinois et brésilien ont augmenté de 19 et 13% à taux de change constant. Les marchés en croissance pèsent 23% du chiffre d'affaires d'IBM sur la période. Selon le directeur financier, les revenus ont été tirés par la croissance de ces marchés, en cohérence avec le modèle du groupe et en conjonction avec ses autres initiatives clés visant à assurer sa progression.
Les activités cloud ont doublé en un an
Pendant la conférence téléphonique de présentation de ces résultats financiers, les analystes ont, de façon répété, interrogé IBM sur l'atonie des ventes sur le secteur public et dans les services financiers, de même que, de façon générale, sur les principaux marchés. Mark Loughridge a demandé aux investisseurs de regarder les solides performances réalisées par divisions, notamment sur l'activité logiciels et services. Il estime qu'il ne faut pas considérer le secteur des services financiers en se bornant aux marchés principaux et explique que les problèmes économiques que chacun évoque ne se retrouvent pas sur les marchés en croissance.
Les activités relatives aux logiciels d'IBM ont généré un chiffre d'affaires de 5,8 milliards de dollars, en hausse de 13%. La division services a progressé de 8%, à 15,1 Md$ et la division Systems et Technology de 4%, à 4,5 Md$. Parmi les réussites du trimestre, les ventes des systèmes Power ont augmenté de 15%.
D'autres domaines ont porté leurs fruits, notamment les solutions analytiques dont les revenus ont augmenté de 19%. Quant aux initiatives Smarter Planet, elles affichent une augmentation de 50% et les revenus générés par les activités cloud ont doublé par rapport à l'an dernier, indique IBM sans fournir plus de précisions. Cette croissance a conduit le groupe dirigé par Sam Palmisano à relever ses prévisions de résultats pour l'année 2011, les faisant passer de 13,25 à 13,35 dollars par action.
Illustration : Mark Loughridge, directeur financier d'IBM (crédit : IBM)
La Suisse a son classement annuel des start-up
Pour la première fois cette année, un classement des start-ups suisses les plus prometteuses est publié. Ce classement est le fruit d'une collaboration entre le IFJ Institut für Jungunternehmen et le bureau de journalisme Niedermann GmbH.
Au niveau international, la Suisse est l'un des pays les plus compétitif dans le domaine de l'innovation. Pour établir un panorama des entreprises les plus prometteuses, le IFJ Institut für Jungunternehmen et le bureau Claus Niedermann GmbH ont décidé de réunir 100 représentants de la scène économique suisse impliqués dans l'aide au démarrage de start-ups, chargés de sélectionner les jeunes pousses du pays les plus prometteuses.
Ce classement regroupe des entreprises des secteurs IT et internet, de la biotechnologie ou encore de l'électronique. La start-up Optotune, basée à Dietikon, arrive en tête de classement, avec une technologie qui a permis de développer une lentille plus petite qu'un ongle qui permet une focalisation aussi précise qu'un oeil humain.
En deuxième position, on retrouve Dacuda, qui vient de lancer sa souris scanneuse en collaboration ave le géant de l'électronique LG. Sur la troisième place du podium, Doodle, bien connue du grand public, qui compte déjà 10 millions d'utilisateurs pour son service de planification de réunions.
Enfin, à noter les belles performances de start-up romandes, avec la 4e position de Lemoptix, suivie en 5e place par Poken, puis en 7e position par Smallrivers (paper.li), en 8e position par Housetrip alors qu'Aïmago occupe la 10e place.
Un classement annuelLes résultats sont en libre accès en allemand et en anglais sur le site www.startup.ch. A noter que le projet a été soutenu par la Commission pour la technologie et l'innovation CTI, la fondation Gebert Rüf, l'OSEC et Ernst & Young. Ce nouveau classement, qui prend en compte les start-ups âgées de moins de cinq ans, devrait à l'avenir paraître chaque année.
ICTJournal.ch
Accenture pousse à la personnalisation des RH
Les entreprises compteront bientôt cinq générations travaillant côte à côte, relevait le mois dernier dans nos pages Thomas Bryner, consultant en collaboration chez IBM. Une diversité qui entraîne des différences notables en termes d'engagement, de mode de travail et d'organisation privilégié, de goût pour les technologies collaboratives ou encore d'appréciation de telle ou telle forme de rémunération et de récompense. Une somme de talents rendue encore plus hétérogène, par le fait de l'individualisation qui caractérise la société contemporaine. «
En dépit de cette diversité croissante, les entreprises continuent cependant dans la plupart des cas d'appliquer des programmes et des recettes RH relativement standardisés - one size fits all», nous confiait Rustin Richburg, consultant spécialisé dans la gestion des talents chez Accenture, lors de la dernière Geneva Business Lounge, justement consacrée au sujet. Ce décalage entre les attentes de collaborateurs habitués à des offres sur mesure lorsqu'ils sont consommateurs, et les pratiques rigides des employeurs, est particulièrement préoccupant dans des domaines où la pénurie de talents menace, à l'instar de l'informatique en Suisse.
Pour répondre à la diversité des générations et des besoins individuels des collaborateurs, les auteurs du livre Workforce of One: Revolutionizing Talent Management Through Customization proposent d'appliquer aux RH les pratiques de personnalisation mises en oeuvre depuis de nombreuses années dans le marketing. Un changement qui ne signifie pas d'accroître le budget dédié aux ressources humaines, mais au contraire de tirer le meilleur parti des collaborateurs en place. Or, le facteur contribuant le plus fortement aux résultats de l'entreprise ne réside pas dans la mise en oeuvre de best practices, mais dans la manière dont les employés se sentent soutenus par leur organisation, selon une enquête auprès de plus de 60 sociétés. Un soutien qui commence par une approche customisée des attentes des collaborateurs, pas seulement appliquée à une élite de high performers. Traiter en somme l'employé comme un client dont on obtiendra plus en lui proposant un environnement en adéquation avec ses préférences.
Laisser le choixPour y parvenir, les partenaires d'Accenture auteurs de Workforce of One proposent plusieurs approches à la fois complémentaires et plus ou moins efficaces selon les caractéristiques de chaque société. La première consiste à segmenter le staff de l'entreprise. Non pas en vertu de critères tels que le rang, la fonction ou le groupe organisationnel, mais d'éléments plus sophistiqués comme la génération, le genre, la personnalité, le style d'apprentissage, la nature du travail, le comportement, les valeurs. A partir d'une telle différenciation - rendue aujourd'hui plus aisée grâce à des solutions d'analyse des données - les entreprises peuvent définir des environnements de travail customisés, par exemple au niveau des horaires, des formations, des outils de mesure et de feedback ou encore des plans de retraite et de bonus. Une autre voie, également inspirée du marketing one-to-one, consiste à offrir des choix modulaires, parmi lesquels les collaborateurs peuvent faire leur marché.
ICTJournal.ch
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Ici aussi, les options peuvent concerner des domaines variés comme le travail à domicile ou au bureau, des horaires plus ou moins flexibles ou une rémunération plus ou moins dépendante de la performance. L'entreprise peut aussi tirer parti du savoir de ses collaborateurs dans l'établissement de ces choix. Tout comme les clients sont sans doute les plus compétents pour décider des choix qui leur sont offerts, les employés peuvent contribuer à la création d'options de mode de travail intéressantes - à condition de se doter de canaux permettant ce type d'apport et de feedback. Dans tous les cas, la personnalisation de l'environnement professionnel nécessite de simplifier la façon d'opérer des ressources humaines et d'abandonner la position dominante classique dans laquelle les responsables sont les détenteurs de la vérité. Les règles et les programmes doivent être ainsi élargis et se borner à établir un périmètre acceptable, en d'autres termes à définir les limites acceptables pour l'entreprise du point de vue de la stratégie, des finances, des valeurs, de l'organisation, des compétences.
Comme évoqué précédemment, les entreprises IT et les départements IT ont un intérêt évident à réfléchir à la manière de mieux satisfaire les collaborateurs individualisés, vu le manque de ressources à disposition. Mais d'autres liens existent entre customisation et informatique. A commencer par le fait que l'environnement de travail dans le secteur tertiaire est fortement informatisé et que, par conséquent, les choix proposés aux collaborateurs ont presque toujours une dimension technologique (mobilité, télétravail, logiciels à disposition). Enfin, après que les outils d'analyse de données se sont étendus des finances à la logistique et au marketing, elles s'apprêtent vraisemblablement à monter leur utilité dans le domaine des ressources humaines, dans l'optique de mieux comprendre les motivations et préférences des collaborateurs.
(...)(18/10/2011 11:16:36)Témoignage: La Poste Courrier automatise le déploiement de services packagés
La DSI de la Poste Courrier a la volonté d'automatiser certains processus, notamment en matière de déploiement d'environnements. Laurent Dirson, directeur architecture et innovation, nous relate l'historique du projet, « nous souhaitons créer une plateforme multicanal qui vise à couvrir les besoins des centres de solutions et services en charge du développement des applications business ». Il ajoute, « l'ambition de cette plateforme est de répondre à trois exigences : comment réduire les délais pour répondre aux attentes des métiers, optimiser les coûts, tout en garantissant, voire en augmentant la qualité de service ».
Le projet a été initié il y a un an et demi avec comme volonté de fournir des offres de services packagés « intimement basés sur les usages, en assurant la cohérence des informations sur les différents canaux d'accès » précise le responsable. Pour être plus concret, quatre offres de services sont actuellement disponibles. Par exemple, une porte sur la diffusion d'informations sur plusieurs canaux, Internet, intranet, accès partenaires, une autre permet d'exposer des services transverses comme les référentiels d'entreprises. Pour se faire, Laurent Dirson, explique qu'aujourd'hui « nous arrivons à déployer de façon semi-automatisé les différents environnements. Nous avons baissé les charges et les délais mais pas de manière optimale. Certaines actions restent manuelles et séquentielles dans un contexte multi-sites. L'objectif est d'arriver à 100% d'automatisation.» Cette dernière phase est prise en charge par l'outil d'HP. Elle se déroule dans le cadre d'un cloud privé interne à La Poste Courrier, « avec la possibilité d'avoir une réserve de puissance lors des pics d'activité » précise Laurent Dirson. Les offres packagées comprennent le déploiement de logiciels avec les éléments de sécurité (système d'exploitation, machine virtuelle), de la ressource matérielle, du réseau, des piles technologiques testées et validées, des environnements de développement et de production ainsi que des standards associés. Sur l'ensemble de ces éléments, le responsable explique que la solution HP s'est intégrée avec les systèmes d'information existants et les environnements hétérogènes.
Mener à terme l'automatisation des process
Initiée depuis un an et demi, la plateforme est en plein déploiement. « Nous aurons terminé la partie virtuelle à la fin de l'année et la partie physique sera intégrée complétement au mois de mars prochain pour une des offres packagées». Laurent Dirson rappelle que ce programme se fait par étapes et s'appuie sur la mise en place d'un portail self-service depuis la solution HP Automation : « quand on rédige des dossiers d'architecture technique, on a des éléments variants (nom de machine, DNS), le but est de passer par le portail pour intégrer ces éléments pour les injecter ensuite lors des phases de déploiement ».
Quels sont les objectifs visés ? Le responsable répond, « en cible, une industrialisation des déploiements des offres de services packagés de bout en bout automatisées à 100% en les mettant à disposition de nos centres solutions sous forme de self-service. »
La notion de délai va se réduire très sensiblement. Pour aller plus loin, l'ambition pour 2012 sera le déploiement du réseau. « C'est une procédure qui demande également beaucoup de manipulations techniques chronophages. Si nous voulons aller plus loin dans la qualité de service, il faudra passer par là ». Sur le plan des relations avec HP, l'intégration est réalisée par le constructeur avec un transfert de compétence aux équipes de la DSI de La Poste Courrier. Le prix du projet n'est pas public, mais Laurent Dirson conclut « le gain escompté est sans ambiguïté ».
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