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(01/03/2007 18:16:25)

Oracle rachète Hyperion pour 3,3 Md$

Comme nous l'avions signalé en début de matinée, l'éditeur américain Oracle vient d'annoncer un accord d'acquisition avec son compatriote californien Hyperion, spécialisé dans les solutions de gestion de la performance financière et opérationnelle. Le montant du rachat s'établit finalement à 3,3 milliards de dollars. Oracle réalise donc une énième acquisition importante, après celles de PeopleSoft, Retek, Siebel, puis plus récemment de I-flex Solutions. En trois ans, il aura déboursé plus de 20 milliards de dollars pour s'emparer de quelques-uns de ses principaux concurrents ou ajouter à son catalogue des solutions métiers ou technologiques bien implantées sur leur marché. En l'occurrence, « les deux offres sont complémentaires, estime Patrick Bensadat, président de l'intégrateur spécialisé Business & Décision. C'est une bonne opération sur les plans industriel et financier. Hyperion a de bons fondamentaux. » Les solutions d'Hyperion viendront en effet compléter l'offre d'analyse décisionnelle d'Oracle, Oracle Business Intelligence Enterprise Edition, que l'éditeur avait réorientée il y a environ un an pour l'ouvrir à des sources de données hétérogènes, et notamment aux applications de gestion de PeopleSoft, Siebel et SAP. L'offre se cantonnait jusque-là aux environnements Oracle. Avec l'arrivée des solutions Hyperion, multi-sources de données, l'éditeur compte développer plus largement encore son ouverture aux autres univers. Il entend, en particulier, devenir un fournisseur de référence pour les utilisateurs de SAP dans le domaine de l'analyse financière, Hyperion comptant déjà de nombreux comptes SAP parmi ses clients. 700 clients en France Avec cette acquisition, Oracle hérite aussi d'une base installée mondiale de 12 000 clients où l'on trouve les principaux groupes internationaux (dont les 9/10e de l'indice Fortune 100). En France, l'éditeur est présent sur tous les grands secteurs d'activité (industrie, distribution, finance, services, secteur public). Il compte des utilisateurs comme Air Liquide, Alstom, Bouygues, Arcelor, L'Oréal, Michelin, Auchan, Casino, Carrefour, La Redoute, France Telecom, BNP Paribas ou encore la Direction générale de l'aviation civile. « La base installée française rassemble 700 clients », précise Yasmina Benjelloun, analyste à IDC France. La consultante confirme la forte présence d'Hyperion sur le marché des applications financières, avec Essbase. Elle rappelle aussi que l'éditeur a mené en 2006 une politique d'acquisition active, avec le rachat de Razza Solutions, spécialisé dans les solutions de Master Data Management (synchronisation de la gestion des données de références) et d'UpStream Software, éditeur de logiciels de Financial Data Quality Management (FDM), « des solutions de préparation de données et de gestion de workflow utilisées pour suivre les mouvements des informations financières. » [[page]] Pour Renaud Smagghe, consultant senior chez PAC (Pierre Audoin Consultants), l'acquisition d'Hyperion par Oracle confirme le fort mouvement de consolidation du marché applicatif qui conduit les éditeurs généralistes à racheter peu à peu les spécialistes de l'analyse décisionnelle (ou BI, Business Intelligence). « C'est un rachat assez significatif car Hyperion est l'un des quatre gros éditeurs dans ce domaine (les trois autres étant SAS Institute, Business Objects et Cognos). Que l'un des quatre leaders se fasse racheter, c'est un signe fort sur la concentration du secteur. Par ailleurs, cette acquisition est assez logique pour Oracle qui a un peu de retard sur les solutions de Business Intelligence. D'une part face à Microsoft, qui occupe désormais une position de leader parmi les éditeurs généralistes avec SQL Server Analysis Services, et d'autre part face à SAP qui a bien développé ses solutions d'analyse des performances financières. Pour compléter son portefeuille applicatif, il est tout à fait cohérent qu'Oracle rachète une solution d'analyse financière. » « Ce rachat confirme l'importance des solutions financières » Christian Poyau, PDG de l'intégrateur spécialisé Micropole-Univers, partage cette analyse : « Ce rachat ne fait que confirmer l'importance des solutions financières pour le système d'information. On s'aperçoit que les grands acteurs, Oracle, mais aussi SAP, investissent fortement dans ce domaine. Les entreprises se rendent compte du besoin de pilotage général ; c'est un pan encore en friches, à développer. » Selon Oracle, la transaction devait être close dès avril. D'ici là, chaque éditeur continuera à fonctionner de façon indépendante. Comme pour ses précédentes acquisitions, Oracle promet de protéger les investissements des clients d'Hyperion en continuant à supporter les solutions installées. Il est trop tôt pour savoir comme s'effectuera ensuite la collaboration entre les équipes internes. « Tout ne s'est pas toujours déroulé parfaitement lors des précédents rachats d'Oracle, mais il me semble que l'intégration de Siebel en France est un bon exemple, se rappelle Patrick Bensadat, de Business & Décision. Cela s'est fait dans le respect des savoir-faire. » Reste enfin à Oracle à intégrer les produits entre eux : « C'est la vraie contrainte, reconnaît Christian Poyau, de Micropole-Univers. Mais ils y arriveront ; ce sera une question de temps et d'arbitrage entre les produits. » Lisez aussi notre dossier sur le sujet. (...)

(01/03/2007 17:46:42)

J-7 : le 8 mars, les femmes-cadres et ingénieurs montent le ton et préparent la relève

Au dernier pointage effectué parmi les équipes études et développement informatique, moins d'un développeur sur six (chefs de projets inclus) est une informaticienne (étude de l'Opiiec, observatoire des métiers de la branche Syntec). Le regain de tension manifeste sur le marché de l'emploi informatique incite la profession à prendre plus au sérieux que jamais ce manque d'attractivité spécifique. De quoi s'intéresser aux multiples échos donnés, durant la journée du 8 mars, aux initiatives de réseaux de femmes qui agissent concrètement pour promouvoir la mixité dans l'entreprise. A ce titre, le programme du colloque « Réussir au féminin : une chance pour l'entreprise », organisé à Paris (Cité Universitaire) par le cercle InterElles est particulièrement révélateur du chemin déjà parcouru, et de celui qu'il reste à faire en matière d'égalité de traitement. Un intérêt managérial mais aussi économique Né en 2001 à l'initiative de cadres dirigeantes de France Telecom, IBM, EdF, Schlumberger, GE Healthcare et Capgemini, Air Liquide, ce réseau de 250 femmes est à l'origine d'une forme de coaching (interne au réseau) destiné à diffuser auprès des générations montantes « les apprentissages que les femmes doivent réaliser pour exister en entreprise », en tenant compte des différences d'approche hommes/femmes. Une prise de conscience que certaines entreprises (IBM avec le programme Women in Technology, Cisco avec le réseau Women Access Network et son initiative Connected Women, HP avec son programme Diversité, Lenovo en tant que partenaire du Women'Forum à Davos et d'Essec au féminin) n'hésitent pas à décliner dans un contexte « business ». Car l'enjeu, pour les employeurs concernés, est aussi économique. Non seulement la mixité est source d'innovation managériale, mais elle permet aussi de faire valoir auprès de la clientèle une prise en compte de la différenciation, selon le sexe, des usages liés aux technologies, aux produits ou aux services que vendent les entreprises. Les entreprises représentées par les membres du cercle InterElles comptent autour de 20% de cadres dirigeants femmes. Au delà du point quantitatif et qualitatif qui sera fait (le 8 mars) de l'avancée des pratiques des entreprises pour favoriser la mixité à tous niveaux de l'organisation et notamment pour l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée, l'attractivité des métiers dits scientifiques ou techniques étant mise en cause, un atelier de ce colloque, durant l'après-midi, vise à mettre l'accent sur cette différentiation qui « commence à l'école ». Et qui explique, encore aujourd'hui, la faible proportion de jeunes filles dans les cursus et, par la suite, dans les métiers à connotation technique. L'INT (Institut national des télécommunications) et son réseau d'anciennes élèves contribuent à l'animation de cette table ronde. Par ailleurs, à Sophia Antipolis, le réseau "Femmes 3000 Côte d'Azur » préfère axer la discussion, le 8 mars, sur l'innovation et le développement durable avec ce slogan (inspiré par le Mahatma Gandhi) : « Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde ». Pour sa part, le syndicat de cadres CFE-CGC oriente le débat sur les conditions de l'égalité professionnelle et la conciliation des temps de vie des deux sexes lors d'une table ronde, le lundi 5 mars en soirée. Où sera fait large part à l'expérience du réseau Equilibre lancé en 2004 (au sein de Schneider Electric) et à l'ouverture de négociations sur ce thème au sein de la fédération UIMM (dont relèvent historiquement les constructeurs informatiques). (...)

(01/03/2007 17:16:37)

Appel à compétences de consultants autour du RFID

Dans l'optique d'encourager les entreprises à exploiter au mieux les techniques de traçabilité à base d'étiquettes à identification par radio-fréquence (RFID) pour moderniser leur activité, l'Etat ne se cantonne pas à son rôle de régulateur et de gardien de la bande passante. En témoigne l'étude menée sous l'égide de la Direction générale des entreprises (DGE) et du ministre délégué à l'Industrie, publiée le 28 février, qui fait un point complet sur la technologie, les usages, les enjeux et les bonnes pratiques autour du RFID. D'emblée, l'accent est mis sur l'impact humain et l'acceptation de cette technologie. A ne pas sous-estimer, insistent les auteurs de cette étude, Alcom Consulting et Newton Vaureal Consulting, mandatés par le ministère. « Dès le début d'un projet RFID, les responsables de l'entreprise doivent être bien avertis qu'il leur faudra arbitrer entre les exigences et les attentes des responsables du système d'information, et les exigences et contraintes des techniciens chargés de la mise en oeuvre du système physique de collecte et d'échanges d'informations ». Et puisque, « sauf cas exceptionnel, les entreprises ne disposent pas en interne des compétences nécessaires pour mener à bien un tel projet, il leur faut prévoir de s'appuyer sur des intervenants externes dont les compétences doivent être reconnues et démontrables ». Un manque de conseil neutre et indépendant Là est précisément l'un des points critiques du développement de l'offre et de la demande RFID en France signalés par cette étude. « Si les compétences industrielles, aussi bien matérielles que logicielles sont bien identifiées et accessibles, ce n'est pas le cas des compétences en conseil ». Le constat est sévère. « Il n'existe pratiquement pas de conseil neutre et indépendant. La majorité des consultants ayant une bonne connaissance de la RFID sont rattachés à des intégrateurs de matériel, à des SSII ou à des organismes prônant l'implantation d'un standard particulier ». Juge et partie, donc. D'où un appel à la mobilisation des acteurs concernés : « Un effort tout particulier devra être fait pour que les entreprises puissent disposer d'un véritable choix de conseil neutre et indépendant ». Dans la présentation de l'étude et du livre vert, les services du ministre délégué à l'Industrie s'engagent à soutenir cet effort: « Comme toute nouvelle technologie, son appropriation doit être raisonnée. Les entreprises doivent faire preuve de vigilance dans leurs choix de standards et d'architecture pour choisir ceux qui correspondent le mieux à leurs besoins, en garantissant autonomie et confidentialité dans la gestion de leurs données, et en prenant notamment en compte la position exprimée par la CNIL en la matière ». De son côté, le ministère s'engage à contribuer, notamment à travers les pôles de compétitivité, « à soutenir la recherche, l'innovation et les usages ». Tout en précisant que « l'élaboration de normes ouvertes et interopérables et le développement de logiciels d'exploitation Open Source seront favorisés ». Les leviers d'action et divers scénarios d'intervention de l'Etat pour l'essor de ce marché sont envisagés. La liste des pôles de compétitivité concernés, selon cette étude, est suffisamment parlante : 13 sont directement impliqués, 19 pôles sont utilisateurs de la technologie RFID pour des application sectorielles, 21 pourraient être préconisateurs pour des applications de traçabilité, et seuls 13 des 66 pôles de compétitivité labellisés par l'Etat ne sont pas concernés a priori. (...)

(01/03/2007 16:41:12)

Le ministère de l'Agriculture consulte le public sur les OGM

Le ministère de l'Agriculture organise sa troisième consultation publique sur les projets d'expérimentation de cultures d'OGM (organismes génétiquement modifiés) en plein champ. Les essais sur champ « visent à observer le comportement en condition réelle d'une nouvelle variété et à évaluer comment il interagit sur l'environnement qui l'entoure », explique le site gouvernemental sur les OGM. Le public a jusqu'au 13 mars pour exprimer son avis sur 14 dossiers prévoyant la mise en culture d'OGM, dont 12 portant sur l'ensemencement de maïs. Les commentaires exprimés serviront aux pouvoirs publics à décider d'autoriser, ou non, les mises en place des essais. Des décisions qui se fonderont également sur les avis émis par la Commission du génie biomoléculaire et les enquêtes de terrain menées par les Directions régionales de l'agriculture et de la forêt et les Services régionaux de la protection des végétaux. Lors d'une précédente consultation, menée en 2005, le public avait émis 2 451 avis sur les projets qui lui étaient soumis. Sur ces avis, 2 097 étaient défavorables aux OGM, contre seulement 101 en faveur des projets présentés. Rappelons que, comme l'indique le site mis en place par le ministère, « parmi les risques que sont susceptibles de présenter les OGM, figurent notamment des risques pour la santé humaine par toxicité ou allergénicité et des risques pour l'environnement comme la déstabilisation de certains écosystèmes ». (...)

(01/03/2007 16:34:56)

IBM veut faciliter l'usage des fermes de calculs

Quelque soit la taille de l'entreprise, les clients d'IBM doivent désormais pouvoir regrouper leurs serveurs dans un même cluster - qu'il y en ait deux ou plusieurs milliers. Selon Wendy McGee, directrice d'IBM Cluster Solutions, IBM veut réduire le risque, le temps et les coûts associés au déploiement d'une grappe de calculs. Dans le même temps, cela nous permet de rentabiliser les investissements et l'expertise technologique d'IBM dans les superordinateurs, pour l'entrée et le milieu de gamme de l'industrie du calcul à haute performance (HPC) ». Pour cela, IBM lance quatre initiatives. La première consiste en la livraison de solutions prêtes à l'emploi pour un certain nombre de secteurs clés : les biotechnologies, la conception assistée par ordinateur et le secteur financier. Ces solutions seront basée sur des serveurs x86 avec Linux ou Windows Compute Cluster Server 2003 installés, ainsi que des périphériques réseaux fournis par Cisco. La deuxième initiative, appelée HPV ValueNet, concerne les équipes de ventes, en leur fournissant des guides de configurations de cluster prédéfinies, des délais de livraison plus rapides et le support d'experts dans ce domaine. A côté de ses centres de tests pour Linux, IBM a décidé d'ouvrir quatre centres de tests dédiés à Windows Compute Cluster Server : trois d'entre eux seront aux Etats-Unis, et le quatrième sera à Montpellier. Enfin, IBM va permettre à ses clients de tester leurs propres applications HPC dans ses centres Deep Computing Capacity on Demand, livrant ainsi accès à plus de 20 000 processeurs d'un coup. (...)

(01/03/2007 15:54:39)

Le haut de gamme tire le marché des serveurs, selon IDC

Après Gartner, c'est au tour d'IDC d'annoncer ses chiffres sur les ventes de serveurs. Et si le cabinet constate que les ventes en volumes ont crû de 5,9 % en 2006 pour atteindre 7,5 millions d'unités, il affirme que le chiffre d'affaires du secteur n'a crû que de 2% par rapport à l'an passé pour atteindre plus de 53 Md$. Cela représente toutefois le meilleur chiffre d'affaires réalisé sur ce secteur depuis 2000. Pour IDC, ce chiffre n'est pas dû aux ventes de serveurs d'entrée de gamme qui stagnent un peu, mais, de façon surprenante, aux ventes de serveur de milieu de gamme et haut de gamme. Les deux segments enregistrent leurs meilleurs chiffres trimestriels depuis dix ans avec une hausse en valeur de 11,4 % pour les serveurs haut de gamme, de 5,2 % pour les milieux de gamme, contre une progression de 2,1% seulement pour l'entrée de gamme. Pour Matthew Eastwood, vice-président d'IDC Worlwide Server Group, « il est clair que les grands comptes comme les petites sociétés investissent énormément pour simplifier et virtualiser leur systèmes d'information. Ce changement vers une infrastructure partagée entraîne une demande complémentaire pour des mémoires et un nombre de ports I/O évolutifs, ce qui les poussent vers des produits haut de gamme. » Une situation qui se confirme en regardant dans le détail les ventes constructeur par constructeur. Avec 32,8 % de part de marché sur l'année, IBM reste le numéro un grâce, selon la société, à ses ventes de mainframes System Z. HP conserve la deuxième position avec 27,2 % de part de marché. Pour la troisième place, Sun Microsystems s'impose d'une courte tête devant Dell (10,8 % contre 10,3 %). Selon John Fowler, vice-président de Sun, la clé de cette progression spectaculaire de 15,4 % en un an réside dans l'Unix maison, Solaris 10, qui s'adapte à tous les types de serveurs, et donc de clients. Seul le cinquième constructeur, Fujitsu-Siemens a eu une mauvaise année 2006, qui a vu son chiffre d'affaires baisser de 7,3 % d'une année sur l'autre. Le constructeur ne détient plus 5,1 % de parts de marché. (...)

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