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(02/03/2007 17:34:06)

Microsoft de nouveau menacé par Bruxelles d'une astreinte

Microsoft de nouveau dans le collimateur de Bruxelles. La commissaire européenne à la concurrence Neelie Kroes menace une nouvelle fois l'éditeur de Redmond de sanctions financières si le groupe ne se soustrait pas aux exigences formulées par le régulateur en 2004. Jeudi, Bruxelles a envoyé à Microsoft une "communication de griefs" dans laquelle la Commission accuse l'éditeur de surfacturer à ses rivaux les protocoles de ses serveurs et les informations s'y rapportant. Dans les termes, Bruxelles explique que Microsoft n'a pas fourni les documentations sur l'interopérabilité "dans des conditions raisonnables et non-discriminatoires", comme formulé dans les mesures de 2004. La Commission rejette ainsi les documents fournis par l'éditeur - quelque 1 500 pages - qui ne révèlent suffisamment pas le degré d'innovation des technologies serveurs de Microsoft. Du moins pas suffisamment pour justifier la tarification que les éditeurs doivent payer pour les licencier. "Je suis donc obligée de prendre encore des mesures pour m'assurer que Microsoft se plie enfin aux exigences", a déclaré Neelie Kroes à l'Associated Press. Microsoft dispose d'un mois pour répondre. Passé ce délai, l'éditeur pourrait se voir infliger une astreinte de 3M€ par jour. (...)

(02/03/2007 15:30:27)

Annuels 2006 : l'Italie et le Royaume-Uni plombent Atos

Résultats exercice 2006 Chiffre d'affaires : 5,39 MdE (+1,5%) Perte nette : 264 ME (bénéfice de 235 ME en 2005) Comme nous l'annoncions dans notre édition du 5 février, à l'occasion de la publication de ses pré-résultats, Atos a connu un exercice 2006 difficile, essentiellement en raison des piètres performances de ses filiales britanniques et italiennes. Le chiffre d'affaires du groupe recule ainsi de 1,5%, à 5,39 MdE, affecté par le retard pris dans la signature de nouveaux contrats et par l'expiration de quatre grands accords au Royaume-Uni. Autre illustration des difficultés rencontrées outre-Manche : le taux d'occupation des salariés dans le secteur du conseil dépasse à peine 50%, là où il atteint 64% pour l'ensemble du groupe. Au total, les revenus d'Atos sur le sol britannique reculent de plus de 12% par rapport à 2005. A cela s'ajoute « un environnement du marché difficile en Italie » qui concourt à la baisse globale des revenus ou, à périmètre constant, à la faible croissance organique qui n'atteint que 1,5%. Contraint de reporter une dépréciation d'actifs et des écarts d'acquisition de 378 ME pour ses deux filiales malades, Atos conclut l'exercice sur une perte nette de 264 ME. Rappelons que l'exercice 2005 s'était clos sur un bénéfice de 235,4 ME. Dans la lignée de cet indicateur, le groupe reporte une marge opérationnelle en berne : elle recule de 35% sur un an, à 247 ME, soit 4,6% du chiffre d'affaires. En 2005, la rentabilité des opérations atteignait 7,3% des revenus. Un plan de restructuration sur trois ans Face à de tels résultats, la SSII a entrepris des grands travaux pour redresser la barre. Un plan de restructuration sur trois ans a donc vu le jour, et devrait coûter 270 ME au groupe, dont 160 ME pour l'exercice en cours. Les changements reposeront sur un nouveau comité exécutif chargé d'harmoniser le travail réalisé dans chaque filiale et composé des dirigeants des filiales nationales. Parmi ces patrons, beaucoup ont été récemment remplacés, notamment en France (Didier Zeitoun prend les rênes), en Belgique, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Italie. Atos annonce un recours accru aux délocalisations, en particulier dans les activités d'intégration dont la part réalisée offshore devrait passer de 6% actuellement à 20% en 2009. Le groupe prévoit en outre de mettre en place un programme de centralisation des achats et d'industrialiser les services. Ces mesures devraient permettre à Atos Origin, selon ses dirigeants, d'accélérer la croissance organique et de doubler la marge opérationnelle d'ici à 2009. Pour 2007, la SSII table sur une croissance organique de ses revenus de 8,5% et sur une progression « significative » de la marge opérationnelle en Italie et au Royaume-Uni. (...)

(02/03/2007 15:03:02)

eFront récupère l'activité WebHolding de Fimasys

Pour compléter ses solutions de gestion de la relation client (GRC), de gestion des risques et de la gouvernance pour les secteurs de la banque et de l'assurance, l'éditeur français eFront récupère l'activité WebHolding de la société Fimasys. L'entité WebHolding édite des solutions de gestion juridique, fiscale et financière s'adressant aux groupes ayant des « enjeux complexes de gestion de participations ». Elle compte une vingtaine de clients dans la banque et l'assurance, emploie cinq collaborateurs et a réalisé un chiffre d'affaires de 600 000 euros en 2006. (...)

(02/03/2007 14:59:39)

EMC lance sa suite de BPM intégrant la technologie de Proactivity

EMC va présenter sur le salon Documation, qui se tiendra au Cnit (Paris) du 07 au 08 mars prochains, sa nouvelle suite de gestion des processus métiers (BPM, Business Process Management) EMC Documentum Process. C'est la première version à intégrer la technologie d'analyse et de supervision des activités métiers acquise par EMC Documentum en juin 2006, avec le rachat de Proactivity. Cette suite de BPM permet de construire et de gérer de bout en bout des processus métiers en orchestrant les interventions des utilisateurs, ces derniers accédant indifféremment à des données structurées et à des contenus non structurés. Le tout en disposant désormais d'outils pour simuler, améliorer et contrôler en temps réel le bon déroulement des processus. Le moteur d'exécution des processus qui coordonne les différentes interactions (actions des utilisateurs, accès aux données et intégration interapplicative) repose sur une architecture orientée services. L'éditeur souligne qu'il a réalisé une intégration directe avec les fonctions de traitement de l'information d'EMC (formulaires électroniques pour la saisie des données, extraction du contenu des documents papier, environnements de partage de connaissance...). (...)

(02/03/2007 14:39:19)

Cent employeurs embauchent au Forum des télécommunications

Parmi les rendez-vous étudiants-entreprises animant la fin du premier trimestre, le cru 2007 du forum organisé par les élèves-ingénieurs en télécommunications, le jeudi 8 mars à la Porte de Versailles à Paris, s'annonce des plus animés. Une centaine d'entreprises (soit quinze de plus que l'an dernier) et une douzaine de groupes de presse ont tenu à s'y afficher, se mettant ainsi au diapason du marché de l'emploi, en nette reprise pour les débutants (+10% par rapport à 2006, selon l'étude prospective de l'Apec) et pour les jeunes cadres (entre +9% et +25%, selon l'Apec). Les offres de postes concernent les diplômés de l'année issus des écoles d'ingénieurs (pas seulement les profils ingénieurs télécom), ceux des écoles de commerce et des universités d'Ile-de-France (niveau bac+3 et bac+5). Mais, comme l'édition de l'an dernier qui a accueilli plus de 5000 candidats-visiteurs, le forum est également ouvert aux jeunes cadres qui se remettent sur le marché après deux-trois ans d'expérience, ainsi qu'aux étudiants en quête de stage, d'une possibilité de troisième cycle (les trois grandes écoles de commerce HEC, Essec, ESCP, présentent leur MBA) ou encore d'un point de chute pour une année de césure. Et c'est là une presque-nouveauté pour les élèves-ingénieurs. « A la différence des étudiants d'écoles de commerce et de management, la pratique de la césure, une année en entreprise en fin de deuxième année, est encore peu répandue dans les écoles d'ingénieurs. Alors que certaines entreprises, comme les sociétés d'ingénierie et de conseil, se disent fort intéressées par la formule», témoigne Clément Sauzade, élève en seconde année de Télécom INT, membre de l'équipe organisatrice du forum (Telecom Paris, INT-Evry filière Télécom et filière Management). A noter aussi parmi la centaine d'employeurs (industriels, SSII, banques, opérateurs, constructeurs), la présence de jeunes entreprises (moins de deux ans d'existence) porteuses d'emplois, encouragée par un tarif de stand adapté à leur cas. (...)

(02/03/2007 14:34:10)

Club Internet est à vendre

La rumeur courait avec insistance depuis quelques semaines : Club Internet et ses 600 000 abonnés haut débit sont à vendre. Sept ans exactement après son rachat au groupe Lagardère, le FAI est remis sur le marché par Deutsche Telekom, en recherche de trésorerie après ses très mauvais résultats. Les profits de l'opérateur allemand (3 MdE tout de même) ont en effet chuté de 44 %. Plus grave, le dernier trimestre s'est traduit par une plongée dans le rouge avec une perte de près de 900 ME. Selon l'AFP, Neuf Cegetel et Free seraient sur les rangs. Rappelons que le premier avait déjà fait main basse sur AOL France l'an dernier, une acquisition qui avait nécessité l'introduction en bourse du groupe. Ce fut ensuite le rachat de Tele2 puis, il y a quelques jours à peine, la prise de contrôle de l'opérateur parisien Erenis, un des pionniers de la fibre en France. C'est la tentative de l'opérateur belge Belgacom d'acquérir Neuf Cegetel qui avait déclenché chez ce dernier une fringale d'achats. Un autre acquéreur potentiel de Club Internet est Telecom Italia, qui pourrait ainsi assurer une taille un peu plus critique à sa filiale Alice qui compte à peine 710 000 abonnés. Un scénario qui paraît d'autant plus plausible que l'Espagnol a réalisé en 2006 un bénéfice record de 6,23 MdE, contre 4,4 milliards en 2005. Toutefois, pour se maintenir sur le marché français, il lui faudrait franchir le pas qui le sépare de la fibre. Un pas très coûteux. C'est pourquoi il pourrait finalement se contenter de racheter son compatriote Ya com dont Deutsche Telekom souhaite également se débarrasser. (...)

(02/03/2007 11:47:48)

Le destin de Hummingbird France sera scellé le 30 mars 2007

Il est plus de 18h lorsque l'audience est levée. La Cour est féminine, de même que les 3 avocates qui ont fait de brillantes plaidoiries, connaissant leurs dossiers sur le bout des doigts pour tenter de discréditer l'adversaire. La salle se lève à son tour, presque exclusivement composée d'hommes, qui ont jugé utile de venir sentir l'ambiance qui va déterminer leur sort : ici se joue l'avenir d'une cinquantaine de salariés de la filiale française de Hummingbird, éditeur canadien de solutions de gestion de contenu racheté par son concurrent et compatriote Open Text. Un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) prévoyait la suppression de 49 postes sur 81. Il avait été annulé le 5 janvier en référé, principalement du fait de la description trop précise - renvoyant donc à des métiers - des postes concernés. Après un temps de réflexion, la direction avait finalement décidé de faire appel de cette décision. En ce 1er mars, l'appel commence par un historique de la situation, résumé par l'une des magistrates. Puis la parole est donnée à l'avocate de la direction. « Il y a aujourd'hui 78 salariés chez Hummingbird France, suite à deux démissions et à un licenciement pour faute grave », précise-t-elle d'entrée. Et d'expliquer les raisons qui ont conduit à ce PSE, notamment « des difficultés économiques ». Elle remet en cause le constat de carence établi par l'inspection du travail. « Les reclassements sont au c?ur de la polémique. Je tiens à préciser que ce ne sont pas 4 mais 9 emplois qui ont été proposés », poursuit-elle. La Présidente l'interrompt : « Tous à l'étranger ? » - « Oui, tous à l'étranger, répond-elle. Mais depuis le mois de janvier, 4 autres postes se sont libérés chez Open Text France. » Puis l'avocate se penche sur la fusion évoquée entre Hummingbird et Open Text, étayée par exemple par des formats d'email commun : « je le dénie ». Elle évoque la fin du bail sur le site rue des Italiens et le déménagement des salariés rue Thérèse ou sur le site d'Open Text France à la Défense puis elle conclut sur des indemnités de licenciement réclamées par certains salariés, notamment « les ingénieurs d'affaires » et qu'elle juge « scandaleuses. » Des avocats du CE et de la direction côte à côte : une situation inédite en appel Il est 17h17 et la Présidente revient sur le fait pour le moins étrange et rare de voir siéger d'un même côté les avocats de la direction et du CE (Comité d'Entreprise). Puis elle écoute la seconde plaidoirie. L'avocate souligne que le CE a été élu en mai 2006 et « s'honore qu'il soit l'émanation d'une élection démocratique. » Très vite, elle évoque les problèmes avec le délégué CFDT nommément cité à plusieurs reprises - ainsi que d'autres salariés. « D'allié potentiel, il devient le pourfendeur du CE », précise-t-elle avant d'énoncer plusieurs griefs à son égard. « J'ai approuvé ce plan car je l'ai négocié âprement » souligne-t-elle en évoquant notamment le traitement global des salariés. Et de finir en revenant sur « cette complicité avec la direction dont on parle, et même de collusion. Je ne peux pas l'accepter. » Sa consoeur prend la parole à 17h35. « Open Bird, on peut dire cela ! » D'emblée, l'avocate de la CFDT se concentre sur les raisons des licenciements. « C'est un processus classique qui annonce une fusion. » Elle développe son argumentation, avant de répondre aux points évoqués par ses adversaires. « Ma consoeur ne parle que des indemnités, mais je me suis assurée que les salariés voulaient être reclassés au sein d'Open Text. Le CE n'a pas nommé d'expert-comptable pour vérifier la situation économique réelle », poursuit-elle. Et par un lapsus, volontaire ou non, elle évoque « Open Bird », soulignant par cette fusion annoncée que les produits de Hummingbird seront, à terme, commercialisés par Open Text. « Open Bird, on peut dire cela », indique-t-elle, revenant sur la procédure « menée extrêmement précipitamment » à la fin de l'année 2006. Elle insiste encore sur le « congé de reclassement », plus favorable selon elle aux salariés que la « convention personnalisée » et dénonce le cabinet de reclassement choisi. Puis elle parle de la suppression du site de la rue des Italiens et conclut sur « les irrégularités de ce dossier ». A l'issue de l'audience, la Présidente semble songeuse. Elle s'adresse encore à l'avocate du CE. « Cela s'est quand même passé très vite. Et pourquoi n'avez-vous pas fait appel à un expert-comptable ? » L'avocate du CE argumente, aidée par celle de la direction, interrompue par celle de la CFDT. « La décision sera rendue le 30 mars », annonce la Présidente, visiblement exténuée par ce dernier dossier d'une longue journée. (...)

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