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(06/06/2006 17:38:10)

Google Books assigné par un éditeur français

Google Books, le projet du pharaonique moteur de recherche visant à numériser et mettre en ligne des extraits de millions de livres, suscite toujours plus de désapprobation. Les éditions de la Martinière viennent ainsi d'assigner la filiale française du groupe ainsi que Google Inc. devant le TGI de Paris. L'éditeur fait mention de trois griefs à l'encontre du groupe californien. En premier lieu, Google serait coupable de contrefaçon : les extraits d'une centaine d'ouvrages de trois filiales - Le Seuil, Delachaux & Niestlé, Abrams - ont été numérisés et diffusés. La Martinière reproche ensuite à Google la présentation des oeuvres sur son site : le papier est déchiré, les pages prises au hasard, le travail des auteurs n'est pas respecté, déplore-t-on ainsi au siège de l'éditeur parisien. Enfin, Google s'impose comme un partenaire non choisi et porte atteinte à la liberté d'entreprendre : "nous aussi on pourrait vouloir numériser nos livres, d'ailleurs tous les éditeurs ont des projets dans ce sens", explique la Martinière. Surtout, au-delà de l'aspect juridique de l'affaire, l'éditeur entend faire naître un débat : "on espère que cela fera boule de neige, il faut bien que le débat commence, qu'il soit posé et ce n'est pas à Google de le faire", explique une source proche de l'éditeur. (...)

(06/06/2006 17:52:06)

La direction de CA continue de se déliter

L'hémorragie continue pour CA. Après avoir perdu son directeur général, son directeur financier et son directeur technique depuis le mois d'avril, l'ex Computer Associates se sépare désormais du directeur des ventes. Gregory Corgan, un ancien d'IBM, avait rejoint le groupe il y a trois ans après 26 années passées chez Big Blue et, précise CA dans un communiqué, ne sera pas remplacé, la direction préférant mettre en place une équipe de cinq responsables chargés de gérer les ventes sous la coupe directe du nouveau DG, Michael Christenson. La semaine dernière, CA avait annoncé un retard dans la publication de ses résultats annuels et une révision de ceux du troisième trimestre en raison d'une sous évaluation des commissions sur les ventes. Si la responsabilité de Gregory Corgan n'est pas attestée, ni même évoquée, la proximité entre son départ et l'annonce des soucis comptables du groupe semble plus que fortuite. (...)

(06/06/2006 12:56:52)

Office 2007: Microsoft renonce au PDF

Suite à de vives discussions menées depuis février dernier, Microsoft renonce à intégrer en natif la possibilité d'enregistrer des documents Office 2007 au format PDF. Prévue initialement, cette fonction était plébiscitée par les utilisateurs. Adobe a refusé cette intégration. Microsoft a donc retiré l'option. Faisant un geste supplémentaire vers Adobe, Microsoft a également renoncé à installer le format XPS - XML Paper Specification - concurrent direct du PDF. Cependant, l'éditeur de Redmond souhaite que les utilisateurs de sa suite bureautique puissent se rendre sur un site et télécharger une extension gratuite permettant d'enregistrer directement un fichier Word au format PDF ou XPS. Adobe reste mécontent, estimant que le téléchargement devrait être payant. A cela, Microsoft réplique que cette exigence est injustifiée puisque les utilisateurs d'OpenOffice n'ont pas payer pour profiter de l'enregistrement au format PDF. Adobe reste ferme sur ses positions et pourrait même porter l'affaire devant les tribunaux européens. (...)

(06/06/2006 12:56:19)

IBM investira 6 Md$ en Inde, sur 3 ans

IBM va renforcer sa présence en Inde avec un investissement de 6 Md$ réparti sur trois ans. Big Blue devrait utiliser cette somme pour développer son offre de services, qui représentent environ la moitié de son chiffre d'affaires avec un montant de 47,4 Md$ sur 91,1 Md$. Avec 43 000 salariés répartis dans 14 villes de l'Inde, IBM utilise ce pays comme base arrière pour son offre globale de services. L'industriel entend notamment y développer les premiers de ces centres de service, dotés de processus et de technologies pour l'automatisation de livraison des services informatiques. Les travaux de développement seront ensuite étendus à l'ensemble des centres de service d'IBM. Big Blue prévoit en outre d'installer un laboratoire de recherche en télécommunications à New Delhi. IBM destine enfin une partie de l'enveloppe à des projets en faveur de l'éducation et de la santé publique, mis en oeuvre en partenariat avec le gouvernement indien. Outre les bas salaires, l'Inde représente un marché intérieur en pleine expansion. L'association indienne des entreprises du logiciel et des services informatiques (NASSCOM) estime que le secteur des logiciels informatiques devrait progresser de 25 % d'ici le printemps 2007. (...)

(06/06/2006 12:55:11)

Rétention des données de connexion : les Etats-Unis envisagent un délai de deux ans

Les Etats-Unis envisagent de porter la durée de rétention des données de connexion des utilisateurs à 24 mois. C'est ce qui est ressorti d'une réunion entre le directeur du FBI, Robert Mueller, le ministre de la justice, Alberto Gonzales, et une quinzaine de représentants des secteurs télécoms et Internet, dont Google et Microsoft. La mesure envisagée permettrait, selon ses partisans, de palier l'insuffisance de la loi Electronic Communication Transactional Records, votée en 1996, qui enjoint les FAI à conserver pendant 90 jours les logs, à la demande des autorités. Les Etats-Unis, s'ils adoptaient cette prolongation à deux années, s'aligneraient sur la position prise par l'Union européenne en décembre 2005 : les données relatives aux communications téléphoniques et électroniques sont désormais conservées jusqu'à 24 mois dans le Vieux continent. Aux Etats-Unis, l'incertitude prévaut cependant encore sur les modalités de la conservation, notamment sur l'inclusion ou non des requêtes des internautes dans les moteurs de recherche. Quoiqu'il sera décidé, les autorités ne manqueront pas de rappeler les louables intentions animant leur dessein : il s'agit, en l'espèce, de s'entourer du maximum de mesures pour lutter contre la pédophilie et le terrorisme. Les associations de consommateurs et de défenses de libertés individuelles ne semblent pas s'émouvoir de la finalité du projet d'extension, à l'image du Centre pour la démocratie et la technologie. L'organisation estime ainsi que la mesure "menace la vie privée et pose un problème de sécurité...dès lors que le public se soucie de la sécurité et de la vie privée"(sic). (...)

(06/06/2006 12:55:52)

AMD va utiliser la technologie Transmeta pour les pays émergents

AMD a conclu un accord exclusif avec Transmeta qui va lui permettre d'utiliser de proposer des puces Efficeon sur les marchés émergents. Dans le cadre de l'initiative FlexGo de Microsoft et de son propre programme 50x15, AMD va commercialiser sous sa propre marque des puces Transmeta Efficeon dans les pays émergents. L'Efficeon est le dernier né des processeurs Transmeta et il offre des performances de bon niveau pour une consommation électrique minimale. Selon les versions, il est proposé à des fréquences allant de 1GHz à 1,7 GHz. Sa consommation électrique est l'une des plus basses au monde pour un processeur x86 avec 1,2 à 2 W pour la lecture d'un DVD vidéo et moins de 1W pour une application telle qu'un traitement de texte ou la lecture de musique MP3. par comparaison une puce Turion a un TDP de l'ordre de 35 W et un Core Duo une consommation typique de 25 à 30 W... La version retenue par AMD est une version spécifique de la puce qui embarque des extensions de sécurité développées pour supporter le schéma FlexGo de Microsoft L'Efficeon de Transmeta partage quelques technologies avec les puces d'AMD, notamment l'utilisation de la technologie Hypertransport, qui devrait permettre de simplifier son intégration dans l'écosystème du fondeur texan. AMD n'a pas précisé s'il fabriquerait lui même ses Efficeon et à quelle fréquence il entend commercialiser ses puces. Il note toutefois que l'AMD Efficeon a été utilisé pour créer le premier PC FlexGo et que la puce est aussi utilisée dans le second essai du système de financement au Brésil. Si l'initiative rencontre le succès, l'une des victimes de l'alliance entre Transmeta et AMD pourrait être la gamme de processeurs x86 à bas coût et basse consommation Géode, acquise il y a quelques années par AMD. L'Efficeon offre en effet un rapport performance/consommation très avantageux par rapport aux puces Geode et pourrait aussi être utilisée dans d'autres applications comme l'électronique embarquée, les PC ultra-compact UMPC. De quoi accentuer encre un peu plus la rivalité entre AMD et Intel... (...)

(06/06/2006 10:10:08)

Le revenu indien de l'externalisation progresse de 33 %

Symbole de l'attrait que représente l'Inde auprès des entreprises IT désireuses d'externaliser, les exportations de logiciels et services du Sous-continent ont généré un revenu 2005 en hausse de 33 % sur un an, à 23,6 Md$. C'est ce qu'indique la Nasscom, l'association nationale des éditeurs. Une progression qui devrait être rééditée cette année, l'organisme prévoyant une croissance des exportations comprise entre 27 et 30 %, soit des revenus de 29 à 31 Md$. Sur l'ensemble des exportations en 2005, les logiciels et services liés ont réalisé un revenu de 13,3 Md$, en hausse annuelle de 33 %. Les revenus des centres d'appels et de l'externalisation des processus métiers ont crû de 37 %, à 6,2 Md$. Enfin, les services d'ingénierie et les exportations de produits ont généré 4 Md$, soit 27 % de plus qu'un an auparavant. Le secteur indien des logiciels et des services emploie 1,3 millions de personnes dont 930 000 qui travaillent pour l'exportation. Signe de l'excellente santé du secteur, les groupes spécialisés dans l'externalisation affichent de radieux résultats : au dernier trimestre, Tata Consultancy a publié un chiffre d'affaires en hausse de 26,6 %, l'activité d'Infosys progressait de 35 % et celle de Wipro gagnait 33 %. Ce dernier, numéro trois indien, vient d'annoncer l'acquisition du fournisseur portugais de services Enabler Informatica pour 41 M€. Une somme qui sera complétée ultérieurement sous condition de réalisation de plusieurs objectifs. Enabler - 30 M€ de chiffre d'affaires 2005, 300 salariés - devrait renforcer l'activité de Wipro dans le marché de détail à destination des consommateurs. Un domaine dans lequel l'acquéreur réalise 200 M$ de chiffre d'affaires annuel. (...)

(06/06/2006 10:10:36)

Apple met en place un programme de recyclage des machines

Aux Etats-Unis, Apple accepte désormais de reprendre gratuitement les anciens ordinateurs - quelle qu'en soit la marque - des acheteurs de nouveaux Mac, afin de les recycler. La firme à la pomme assure en outre que les ordinateurs ainsi récupérés sont intégralement recyclés aux Etats-Unis et qu'aucun produit toxique n'est expédié à l'étranger. Les acheteurs de nouveaux Mac qui veulent faire recycler leur ancien équipement reçoivent leurs instructions par courrier et adressent leur matériel à Apple par voie postal. Ceux qui habitent près du siège d'Apple, situé à Cupertino en Californie, peuvent y déposer directement leur vieil ordinateur. Pour l'heure, ce programme est limité aux Etats-Unis. Le constructeur n'a pas indiqué s'il prévoit de l'étendre à d'autres pays. (...)

(06/06/2006 10:09:20)

Roaming : accord entre six opérateurs européens sur une diminution des tarifs

Six opérateurs mobiles européens viennent d'annoncer conjointement une baisse de leurs coûts de roaming intra-européen dans l'espoir d'éviter l'adoption par la Commission européenne d'une réglementation visant à réguler le montant des charges d'itinérance. Suivant l'exemple de Vodafone et de 3 Group, la filiale 3G d'Hutchinson, T-Mobile, Orange, Wind, Telecom Italia , Telenor et TeliaSonera AB se sont mis d'accord pour abaisser leurs charges de roaming à un maximum de 45 centimes d'euros par minute à partir d'Octobre 2006 et à 36 centimes à compter d'octobre 2007. Un peu plus tôt cette semaine 3 Group avait fixé son plafond à 25 centimes par minute. La commission européenne qui a mis les opérateurs mobiles sous pression depuis le début de l'année a accueilli avec satisfaction la décision des opérateurs tout en notant qu'un accroissement de la réglementation restait nécessaire. "C'est un bon premier pas" a expliqué Martin Selmayr, le porte-parole de la Commission sur les questions télécoms. Mais il a instantanément ajouté que " la décision d'une partie de l'industrie de diminuer les charges de roaming confirme notre croyance qu'il y a encore pas mal de place pour d'autre coupes et que cela ne tuera pas l'industrie du mobile en Europe, contrairement à ce que certains opérateurs on laissé entendre". Une décision de la Commission attendue pour juillet devrait imposer aux opérateurs de facturer les charges de roaming à l'international de la même façon qu'ils facturent le roaming inter opérateur sur le territoire national. "nous ne fixons pas un tarif mai sun principe" explique Selmayr : "Si les opérateurs réalisent une marge de 30 % localement et de 300% sur les appels internationaux, nous avons pour mission d'intervenir". Et d'ajouter que la réglementation est nécessaire car les opérateurs n'ont pas fait bénéficier les clients de la baisse de leur coûts comme cela devrait se dérouler sur un marche concurrentiel sain... Il est à noter que les plus fortes réticences à la baisse des charges de roaming viennent des opérateurs du Sud de l'Europe, comme Telefonica, qui bénéficient le plus du système en tant que destinations touristiques privilégiées des européens. adapté d'un article en anglais de Paul Meller, notre correspondant d'IDG News Service à Bruxelles. (...)

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