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(09/09/2011 10:21:14)
Google voulait co-développer Android avec Sun et partager les revenus
Les preuves, qui comprennent des courriels et des présentations de dirigeants de Google, apportent un éclairage nouveau sur les négociations de Google avec Sun dans les débuts du développement d'Android. Elles ont été déposées par Oracle le mois dernier, mais publiées simplement aujourd'hui. Les documents montrent par exemple que Google a souhaité aller vite pour mettre sur le marché Android, car il craignait que Microsoft domine le marché des OS mobiles. C'est à cette époque que Google a aussi envisagé de vendre un service de téléphonie mobile auprès de ses utilisateurs.
Un courriel daté de 2006 entre Andy Rubin, responsable de l'activité mobile chez Google et les fondateurs de la société (Larry Page et Sergey Brin), montre qu'ils étaient près de convaincre Sun. « Au départ ils étaient peu réceptifs et nous avons été obligés de faire preuve de pédagogie. Maintenant nous sommes à un point où ils ont théoriquement accepté d'ouvrir Java et en plus ils ont le souhait d'élargir la relation et de devenir un client du système Google Android », écrit Andy Rubin. Il ajoute « Sun est prêt à s'éloigner du modèle de licence J2ME qui lui rapporte 100 millions de dollars par an pour un modèle que nous élaborerons ensemble. C'est un grand pas pour Sun, et un point très important pour Android et Google. » Andy Rubin fait apparemment référence à la somme issue de la licence Java vendue auprès de tiers.
Contrat de 3 ans et partage de revenu
Par ailleurs, une présentation non datée du responsable de l'activité mobile et de l'équipe Android a donné des détails de l'offre de Google. Elle proposait en effet que Sun devienne un partenaire fondateur de l'Open Handset Alliance, le groupe de sociétés qui ont participé au lancement d'Android. La présentation explique que Sun et Google auraient été «engagés dans une relation de co-développement. » La proposition comprenait un contrat de trois ans entre les sociétés dans lesquelles « Sun rend Java Open Source dans le cadre de la plateforme Android » et les entreprises auraient travaillé ensemble pour livrer l'OS mobile sur le marché.
La proposition comprenait une redevance de 25 à 50 millions de dollars reversée à Sun. De plus, Google était prêt à partager les revenus issus d'Android avec Sun. Par contre, aucun des documents n'indiquent pourquoi la proposition a échoué. Google n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires sur ces documents.
Etude Apec : En SSII, les salaires à l'embauche plafonnent
En 2010, la rémunération moyenne à l'embauche des informaticiens dans les SSII s'est élevée à 36 000 euros par an en 2010. C'est ce que révèle l'étude annuelle sur les salaires des cadres publiée aujourd'hui par l'Apec. Le niveau de salaire moyen n'a donc enregistré qu'une légère progression comparé à 2009 (+ 1 000 euros). Il est inférieur à celui observé chez les cadres hors SSII qui se monte à 37 000 euros. La médiane se situe à 35 000 euros et 80% des rémunérations à l'embauche sont comprises entre 28 000 et 47 000 euros. Côté fonctions, ce sont les informaticiens en maîtrise d'ouvrage et fonctionnel qui ont la rémunération moyenne à l'embauche la plus élevée (40 000 euros). Viennent ensuite, mais relativement loin derrière, les cadres de la fonction informatique industrielle (37 000 euros). Ce sont eux qui se rapprochent le plus du salaire d'embauche moyen constaté pour l'ensemble de la fonction informatique. Au bout de la chaîne, les informaticiens des fonctions informatique web, sites et portails et les systèmes, réseaux, données, pourtant très demandés, accusent les salaires d'entrée moyen et médian les plus bas (33 000 euros chacun).
À l'exception de la fonction Informatique industrielle, l'Apec constate un très léger écart entre le niveau de salaire envisagé et celui des rémunérations à l'embauche : -1 000 euros pour l'Informatique web, sites et portails, -2 000 euros pour la maîtrise d'ouvrage et fonctionnel, et - 3 000 euros pour la fonction systèmes, réseaux, données. De manière globale, le niveau d'expérience constitue le premier motif d'ajustement des salaires (33%). Le man-que de candidature se situe en deuxième position des raisons évoquées (20%) et l'alignement du salaire sur les prétentions salariales du candidat en troisième position (17%).
Des salaires plus élevés pour les candidats en poste
En SSII comme ailleurs, les rémunérations à l'embauche varient en fonction de l'expérience de la personne recrutée : 31 000 euros en moyenne pour un jeune diplômé contre 45
000 euros pour un informaticien possédant plus de 10 ans d'expérience. Par rapport à 2009, l'Apec constate un net fléchissement des rémunérations médianes chez les profils
plus expérimentés (48 000 euros en 2009 contre 43 000 en 2010). À l'inverse, ceux possédant entre 5 et 10 ans d'expérience ont bénéficié sur une même période d'une hausse de leur salaire médian de 5 000 euros (43 000 euros contre 38 000 en 2009). Le salaire moyen des
jeunes diplômés reste quant à lui stable tandis que celui des jeunes cadres remonte à 35 000 euros annuels, égalant ainsi la moyenne observée en 2008. La situation professionnelle des informaticiens, au moment du recrutement, a également un impact sur le niveau de rémunération. Hors jeunes diplômés, en SSII, le salaire à l'embauche moyen proposé aux personnes en activité est de 4 000 euros plus élevé que celui proposé aux demandeurs d'emploi.
Augmentation du salaire des informaticiens en poste
A l'inverse, par rapport à 2009, la part des cadres augmentés a progressé dans les entreprises de l'IT: elle est passée de 34 % de cadres augmentés en 2009 à 45 % en 2010. L'an dernier, la proportion d'entreprises ayant distribué des aug-mentations a atteint neuf sur dix dans l'informatique.
Les hausses de salaires attribuées en 2010 par les entreprises de l'IT ont été majoritairement individuelles : 98% des entreprises de la filière ont procédé à des remises à niveau au mérite. Enfin, toujours dans la catégorie des activités informatiques, la part des entre-prises distribuant des augmentations à leurs cadres devrait augmenter en 2011 par rapport à 2010. 83 % des entreprises indiquent qu'elles ont ou qu'el-les vont distribuer des augmentations dans l'année, soit 12 points de plus que l'an passé à la même période.
(...)
Syntec Numérique livre son Top 250 des créateurs de logiciels en France
« Le métier d'éditeur de logiciels est paradoxal », a rappelé mardi soir Bruno Vanryb, président du collège éditeur de Syntec Numérique, au moment de présenter le Top 250 du secteur en France, réalisé avec Ernst & Young. « Il lui faut composer avec des cycles de développement très longs, tout en évoluant dans un environnement de révolution permanente, dans lequel les marchés changent, des sociétés disparaissent, tandis que d'autres atteignent à des vitesses folles des chiffres d'affaires époustouflants. » C'est un métier de créateur de richesse, qui va du jeune ingénieur à la tête d'une start-up jusqu'au groupe mondialisé, a-t-il encore souligné. Une mosaïque de sociétés d'une grande diversité.
Pour mieux le faire connaître, notamment aux pouvoirs publics, Syntec Numérique a voulu en établir une nouvelle photographie, qui s'ajoute à celles que Truffle Capital et l'Afdel/PwC/PAC proposent déjà depuis plusieurs années. Celle-ci se distingue par l'intégration des spécialistes des logiciels grand public et des jeux, dont le numéro un, Ubisoft, atteint le milliard d'euros de chiffre d'affaires, ce qui le place tout de suite à la 2e place, derrière le 1,56 Md€ de Dassault Systèmes. Le grand public, c'est un domaine que connaît bien Bruno Vanryb, lui-même PDG d'Avanquest, 15e du classement. Le Top 250 se trouve renforcé par cette intégration. Il atteint 7,7 milliards d'euros, en progression de +14% entre 2009 et 2010 (mais seulement +10% sur deux ans, 2009 ayant été plus difficile).
Pour illustrer le poids et la progression des différentes catégories d'éditeurs, le classement met en évidence quatre groupes. Celui des sectoriels (spécialisés dans l'industrie, la banque, l'assurance...) est le plus lourd : 3,5 Md€. Il est conduit par Dassault Systèmes et Murex. Celui des éditeurs horizontaux pèse 1,8 Md€, tiré par Cegid, immédiatement suivi d'Axway (tout juste séparé de Sopra). Ces deux catégories, en hausse respective de 13% et 17% entre 2009 et 2010, ont fait croître leurs effectifs de 5 et 6%. Viennent ensuite les acteurs du jeu et des solutions pour particuliers, avec Ubisoft, Gameloft et Avanquest Software. Peu nombreux, ils ne sont que 8, générant un CA de 1,3 Md€, mais ils ont progressé de 23% sur un an. Leurs effectifs, en revanche, ont peu augmenté (+1%). Enfin, en léger recul (-2%), les intégrateurs très axés sur les services, pèse 1,2 Md€, avec en tête GFI Informatique, Infotel et Isagri.
50 M€, une barre difficile à franchir
Le classement de Syntec Numérique/Ernst & Young présente une liste de près de près de 300 éditeurs français, ce qui donne de la visibilité à des dizaines d'acteurs plus petits réalisant, au-delà de la 170e place, entre 4 M€ et moins de 200 000 euros de chiffre d'affaires (107 génèrent moins de 3 M€). On savait déjà que le secteur était fortement atomisé (cf les Top 100 existants) et que les premiers du classement pesaient lourdement. Dix sociétés seulement dépassent les 100 M€ de CA, ce qui représente 56% du total.
Illustration : Bruno Vanryb, président du collège éditeur de Syntec Numérique (crédit : D.R.)[[page]]
« La barre des 50 M€ est difficile à franchir », confirme Franck Sebag, associé Ernst & Young. Les sociétés qui grossissent le plus sont celles qui se situent entre 50 et 100 M€. C'est là que se trouvent les potentielles ETI (entreprises de taille intermédiaire) que la profession appelle de ses voeux. Pour être plus fort, il faudra un peu de concentration. Mais pour grandir, les entreprises doivent surtout sortir des frontières de l'Hexagone. « La croissance des entreprises ne peut passer que par une exposition internationale, a insisté Franck Sebag. Celles qui se créent s'y projettent d'emblée ». Il souligne l'importance qu'ont déjà pris ces marchés (Europe, Amérique, Asie) pour les éditeurs réalisant entre 10 et 50 M€ de CA : 38% de leurs revenus au total. Une part internationale qui monte à 73% pour les sociétés réalisant plus de 100 M€.
Segment à suivre, celui des éditeurs spécialisés sur les jeux et les particuliers. Ces acteurs pourraient fortement tirer la croissance et créer des entreprises de taille intermédiaire, juge Franck Sebag. Sur ce point, Bruno Vanryb a précisé que de très nombreuses sociétés de jeux vidéo n'apparaissaient pas sur le classement car elles ne se sentaient pas assez mûres pour déclarer leur chiffre d'affaires, bien que certaines génèrent déjà de 4 à 5 M€.
Sans surprise, l'étude d'Ernst & Young fait état de la montée en puissance du mode SaaS. « Le secteur est en pleine mutation par rapport à ces nouveaux modèles », pointe Franck Sebag. Il note par ailleurs la forte utilisation des financements publics, 62% des éditeurs interrogés disant y avoir eu recours. 41% d'entre eux disent aussi solliciter les universités dans le cadre de leurs programmes de recherche. A l'inverse, seuls 20% se tournent vers des programmes de recherche européens.
Des trophées pour ESI, EMailVision, Kobojo et Criteo
Cette première édition du Top 250 a donné lieu à remise de trophées, décernés par un jury présidé par Jean-Bernard Schmidt, fondateur de Sofinnova. Quatre prix ont été attribués. Celui de l'innovation est revenu à la société ESI qui développe des solutions de prototypage virtuel. Son PDG fondateur, Alain de Rouvray, centralien, titulaire d'un doctorat de l'Université de Berkeley, a rappelé avec brio l'historique de sa société créée en 1973, en rappelant qu'il voulait « faire du Nintendo pour ingénieur, mettre de la physique derrière des images ».
EMailVision a remporté de son côté le prix du développement à l'international. Ce créateur de campagnes d'e-mailing (étendues aux mobiles et réseaux sociaux) compte 600 collaborateurs dans 19 pays. La moitié de son chiffre d'affaires est réalisé hors de France, mais sa R&D reste basée dans l'Hexagone, a rappelé son PDG d'origine britannique Nick Heys.
Le prix du Social Gaming a été attribué à Kobojo, jeune éditeur de jeux sociaux qui a fait jouer 4,5 millions de personnes, une société désormais bien connue dans le microcosme (adoubée par Microsoft). « Nous sommes passés à plus de 60 personnes en un peu plus d'un an et demi », a relaté l'un de ses co-fondateurs Vincent Vergonjeanne. Au travers de plateformes comme celle de Facebook, nous avons pu atteindre des millions d'utilisateurs avec un investissement de base minimum ». Sa société a récemment levé des fonds auprès d'investisseurs suisse et français.
L'équipe de Kobojo, lauréat du prix Social Gaming.
Au micro, Vincent Vergonjeanne, co-fondateur (crédit : M.G.)
Criteo, spécialisé dans le reciblage publicitaire
Enfin, le prix Nextgen, décerné à des technologies de rupture, celui de « la société qui va changer les gênes de Syntec Numérique », a risqué Bruno Vanryb. Il est revenu à Criteo, spécialisé dans le « reciblage publicitaire sur Internet ». La plateforme technologique développée par la société permet de diffuser des bannières personnalisées auprès des prospects d'un e-marchand après qu'ils ont quitté le site. Par nature, elle peut s'exporter rapidement. Criteo est présente dans 20 pays cette année, mais ses ingénieurs sont tous basés en France, a indiqué Gregory Gazagne, son DG France et Europe du Sud. Il estime ne pas avoir de rivaux directs, même s'il concède des concurrents américains.
Intervenant en conclusion, Guy Mamou-Mani, a reconnu qu'il y a un an, lors de son élection à la présidence de Syntec Numérique, il ne pensait pas (encore ?) que le représentant en France des éditeurs soit réellement Syntec Numérique. Il est vrai que les efforts de la chambre syndicale se sont longtemps portés vers les SSII, ce qui a contribué à la création d'une association telle que l'Afdel pour porter haut et fort la voix des éditeurs français.
Guy Mamou-Mani considère désormais qu'il faut « absolument créer un environnement favorable pour que ces entreprises se créent et deviennent des leaders. Il faut créer un outil de lobbying pour expliquer à nos pouvoirs publics qu'il faut soutenir cette industrie ». Evoquant l'attraction des jeunes pour ces professions, il a regretté qu'il y ait en France trop peu d'ingénieurs et que ceux qui ont choisi cette voie viennent trop peu dans le numérique. « Imaginez une France où nous ayons dix fois plus d'entreprises de ce type. Il faut créer un écosystème pour constituer la société numérique de demain. C'est notre rôle d'anticiper cette transformation et d'aider les entreprises à le faire. Il faut que nous constituions un représentant de notre industrie le plus important possible ».
Les SDK Android et iOS pour le cloud Amazon sont disponibles
Amazon veut faciliter le travail des développeurs d'applications mobiles qui utilisent ses services de cloud computing. Auparavant, les programmeurs devaient réaliser ce travail eux-mêmes, rappelle l'éditeur. Aujourd'hui, avec les SDK Amazon pour iOS et Android, ils pourront créer des API au sein des applications mobiles pour appeler des solutions proposées par AWS (Amazon Web Services). La liste des requêtes est longue : Elastic Compute Cloud (EC2), Simple Storage Service (S3), la base de données SimpleDB et l'envoi de messages via Simple Notification Service (SNS) ou Simple Queue Service (SQS). Amazon a donné des exemples d'applications pour chaque service : téléchargement de photos, de vidéo et d'autres types de contenu pour S3, partage de jeux et des meilleurs scores sur SimpleDB.
Un système de token temporaire pour sécuriser les applications
Amazon a également renforcé la sécurité en intégrant dans les applications mobiles un système d'identification et d'autorisation temporaire à ses services. Cette fonctionnalité est assurée par Security Token Service d'AWS. Elle distribue via une machine automatique des tokens aux applications mobiles pour accéder aux ressources du cloud d'Amazon.
Les SDK pour iOS et Android peuvent être téléchargés depuis le Mobile Developper Center de l'éditeur. Les développeurs peuvent trouver des exemples de code, de la documentation, des outils et des ressources supplémentaires pour les aider à construire des applications mobiles sur Amazon Web Services.
Conférence CIO : Le décisionnel à l'heure des réseaux sociaux, exploiter les bonnes données
La performance business de l'entreprise exige un pilotage plus précis, plus réactif - voire en temps réel - et collaboratif dans tous ses secteurs d'activité. La clé de la réussite repose sur la mise à disposition de l'information aux bonnes personnes au bon moment, en gommant les silos intra et inter organisations.
L'objectif clé demeure d'obtenir toutes les données utiles, avec une qualité satisfaisante et dans les délais. Réussir un projet décisionnel est alors un défi même si ces dernières années ont amené plus de fluidité dans le traitement des informations avec des systèmes décisionnels plus souples, plus légers et mieux intégrés.
Les enjeuxLe décisionnel vit à l'heure de multiples révolutions. On constate la montée en puissance du Saas (Software as a Service), de la mobilité à grande échelle avec l'arrivée des tablettes tactiles ou des smartphones, de l'usage des solutions légères travaillant en mémoire, des applications de SBA (Search Based Applications) s'appuyant sur des moteurs de recherche ou des outils de Web Analytics qui doivent être branchés de façon ad hoc aux sites de e-commerce pour traiter de larges volumes d'information.
L'obligation de disposer de toutes les données importantes se pose avec d'autant plus d'acuité que les réseaux sociaux voient leur usage augmenter. Comment intégrer les outils sociaux au sein des entreprises autant comme un moyen de diffusion et d'enrichissement des données que comme une source d'information dans le cadre d'une stratégie décisionnelle : réseaux sociaux grand public, réseaux sociaux professionnels, microblogging, blogs ou RSE (Réseaux sociaux d'entreprise).
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HTC s'attaque à Apple grâce aux brevets de Google/Motorola
Armé des brevets Motorola obtenus par Google, le constructeur HTC a déposé, devant le tribunal américain du District du Delaware, une nouvelle plainte contre Apple et en a reformulé deux autres. Le taiwanais accuse Apple de violer quatre brevets dans une gamme de produits et de services, notamment dans les ordinateurs Macintosh, les iPhone, les iPod, les iPad, et les services iTunes, MobileMe et iCloud.
Les quatre brevets utilisés par HTC dans ses actions judiciaires contre Apple avaient été initialement attribués à Motorola, mais ont tous été transférés à Google en fin d'année dernière ou au début de cette année. Et la semaine dernière, les mêmes brevets ont été transférés à HTC. L'entreprise n'a pas voulu dire si elle avait acheté ces brevets à Google ou si cette dernière les lui avait donné. De plus, mercredi, HTC a reformulé sa plainte contre Apple déposée devant l'International Trade Commission (ITC) afin de faire valoir cinq anciens brevets de Google. Ceux-ci proviennent de Palm et d'Openwave, et avaient été transférés à Google : ils ont également été transférés à HTC la semaine dernière. La firme asiatique a aussi reformulé une plainte antérieure, déposée dans le Delaware, pour faire valoir ces nouveaux brevets.
HTC était particulièrement désarmé
Ces poursuites entamées par HTC sont les dernières du genre dans la bataille engagée contre Apple, laquelle a attaqué en justice plusieurs constructeurs utilisant des licences Android. Les affaires judiciaires agissent comme des indicateurs et témoignent de la concurrence accrue sur le marché du téléphone mobile. Aux États-Unis, Apple et Android se partagent la plus grosse part du marché mobile. En juillet, l'ITC a reconnu que HTC violait deux brevets d'Apple. L'ITC a également accepté d'enquêter sur une plainte distincte déposée par Apple contre HTC, et d'enquêter sur une plainte déposée par HTC contre Apple.
Comparé à ses concurrents, HTC possède un portefeuille de brevets relativement maigre. L'accès à de nouveaux brevets cédés par Google pourrait lui permettre de renforcer sa position dans les affaires l'opposant à Apple. En plus de sa plainte contre HTC, Apple a également déposé plainte contre Samsung et Motorola. L'entreprise californienne a été à l'origine de l'interdiction des ventes de tablettes Samsung en Australie et en Europe.
(...)(08/09/2011 14:28:06)Amazon refond son site pour les tablettes
Selon certaines informations, le site de e-commerce Amazon travaille actuellement sur le design de son site web qui sera également pensé pour les tablettes tactiles. Le Wall Street Journal a en effet révélé que le magasin en ligne était en train d'éliminer certains boutons et d'élargir le champ de recherche pour mieux répondre aux besoins des utilisateurs de terminaux mobiles. Le quotidien économique a précisé que le nouveau site n'était pour l'instant disponible qu'auprès d'un petit groupe d'utilisateurs et qu'Amazon n'avait pas souhaité faire de commentaires sur le design de son site. Pour les analystes du secteur, cette refonte trouvera son sens sur deux fronts : d'abord en visant le marché en plein essor des tablettes. Ensuite, en arrivant à peu près au moment où Amazon sortira sa propre tablette.
Une audience dopée par les utilisateurs d'iPad
« Cette refonte est tout à fait logique », considère Ezra Gottheil, analyste chez Technology Business Research. Les interfaces mobiles faciles à utiliser sont devenues de plus en plus courantes. De plus, même si la plupart des achats seront réalisés à partir de PC plutôt que de tablettes, et ce, pendant un bon moment, il est sensé d'aller dans cette direction ».
Zeus Kerravala, analyste au Yankee Group, convient également qu'Amazon cherche à améliorer son site, en ayant les utilisateurs de terminaux mobiles à l'esprit. Pour lui, les gens veulent utiliser Amazon, partout où ils sont et quand ils le veulent. Ezra Gottheil a également estimé qu'une refonte concorderait avec le lancement de la tablette d'Amazon et que le support d'autres terminaux mobiles, comme l'iPad d'Apple était cruciale. « L'audience mobile d'Amazon proviendra surtout des utilisateurs d' iPad, même si la tablette d'Amazon est très réussie », a-t-elle assuré.
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Hitachi Data Systems acquiert BlueArc, spécialiste du stockage NAS
Si le montant de l'acquisition de BlueArc par Hitachi Data Systems n'a pas été dévoilé, les analystes donnent une estimation de 450 millions d'euros. Jack Domme, PDG de HDS a expliqué : « au cours des cinq dernières années, BlueArc a été une partie intégrante de notre stratégie visant à aider les clients à stocker et gérer les données non structurées de tous types, tels que la vidéo, le courriel, l'imagerie médicale, les rapports scientifiques et plus » et d'ajouter « apporter BlueArc au portefeuille de Hitachi va nous permettre de mieux servir les clients avec des technologies plus étroitement intégrées ».
BlueArc propose des systèmes de stockage NAS pour les entreprises. Les gammes Titan et Mercury peuvent évoluer jusqu'à une capacité de 16 Po et 8 noeuds grâce à la technologie de mise en cluster. La société offre également des solutions de stockage en mode bloc avec sa gamme de produits RS. Toutes les solutions reposent sur le système de fichiers propriétaire SiliconFS, qui unifie la gestion pour gérer les protocoles CIFS, NFS et iSCSI. Cela élimine ainsi les problèmes de cloisonnement du stockage. Bruce Householder, vice-président du marketing mondial et du business developpement chez HDS a indiqué que les passerelles NAS de BlueArc sont déjà étroitement intégrées avec les contrôleurs de la solution de stockage pour environnement virtualisé, baptisée Hitachi Virtual Storage Platform. Sans données de précisions supplémentaires, il a indiqué que cette intégration serait approfondie.
Transformer le datacenter traditionnel en un centre d'information
Dans un communiqué, HDS souligné la forte croissance des données de type fichiers à conserver. « Cette activité, ainsi que nos logiciel et la virtualisation, vont être les axes clés de notre croissance », précise Bruce Householder. HDS travaille beaucoup sur les architectures cloud, aussi bien public que privé. Avec cette acquisition, HDS continue sa stratégie de transformation des « datacenters traditionnels» vers des architectures orientées services pour devenir la firme japonaise des centres d'informations.
BlueArc est basée à San José en Californie et compte environ 300 employés. Les revenus de 2010 se sont établis à 85,5 millions de dollars. Bruce Householder précise que « BlueArc a 1 000 clients, dont la moitié le sont sur des baies vendues par HDS ». Le PDG actuel de BlueArc, Mike Gustafson, continuera à diriger la société, qui fonctionnera comme une entité propre.
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HP sépare l'équipe webOS avant la scission d'avec PSG
Selon deux communiqués internes confidentiels obtenus par le site spécialisé sur les terminaux mobiles webOS PreCentral.net [magnifique illustration de l'aspiration de webOS par HP en Une], Hewlett-Packard a informé les employés de sa division webOS Global Business Unit qu'elle serait coupée en deux sans délai. La firme californienne avait déjà fait savoir qu'elle envisageait la scission de ses activités de production de PC à grande échelle, mais c'est la première confirmation que les salariés de la division hardware devront aussi se préparer à une certaine restructuration.
Le personnel chargé des produits hardware resteront dans le Personal Systems Group (PSG), sous l'autorité de Stephen Dewitt, alors que l'équipe de développement de webOS sera transférée vers l'Office of Strategy and Technology (OS&T) sous l'autorité de Shane Robinson, la division qui profite du plus gros budget en R&D - plusieurs milliards de dollars - au sein de HP.
Samsung ne veut pas de webOS
Cette information arrive après les commentaires faits la semaine dernière à l'IFA par le PDG de Samsung, Choi Gee Sung, lequel avait répondu à Bloomberg que l'entreprise n'était pas intéressée par le rachat de webOS, et que Samsung préférait investir davantage dans Android et dans son propre système d'exploitation mobile Bada.
Dans sa lettre à la division PSG, Todd Bradley a expliqué que l'Office of Strategy and Technology (OS&T) constituait la meilleure chance de survie pour webOS, et que le reste de l'ancienne équipe devra toujours se concentrer sur « la création de produits formidables. » Dans son communiqué, celui écrit que « la réorganisation des équipes de développement de webOS et son intégration à l'OS&T va permettre à HP de se consacrer totalement à trouver comment utiliser la plate-forme logicielle webOS. » Celui-ci continue en expliquant que « le champ d'activité de l'OS&T offre un large éventail d'options sur la manière dont nous pouvons optimiser nos technologies. » Ajoutant que « la division a prouvé sa capacité à être un excellent incubateur de technologies. Elle accueille des équipes d'experts en technologie dont l'objectif exclusif est d'explorer des stratégies à long terme pour nos technologies. »
Les développeurs webOS intégrés à OS&T
« Actuellement, l'OS&T travaille sur l'incubation des Services Cloud, Vertical et Business Solutions. Je tiens à remercier les équipes qui partent à OS&T, pour leur travail difficile et leur dévouement, leur recherche innovante pour offrir une expérience utilisateur différente. Leurs efforts pour donner à webOS cette élégance intuitive sont évidents et ne seront pas oubliés de sitôt. »
« Pendant cette période de transition et de réorganisation interne, nous devons, à PSG, continuer à nous assurer que nos clients, partenaires, collègues et amis, comprennent que nous restons concentrés sur la création de bons produits, gagner de nouveaux clients et montrer au monde pourquoi nous continuons à être la plus grande et la plus rentable entreprise de PC au monde. » Contactée par Computerworld UK, HP n'a pas voulu confirmer ou nier ces informations, et a refusé de faire tout commentaire.
Clap de fin pour les terminaux
Dans la seconde note envoyée par Shane Robinson à l'équipe de développeurs de webOS, celui-ci a surtout insisté sur les futures orientations d'Hewlett-Packard : « Il y a deux semaines, nous avons tracé les choix d'HP pour l'avenir. Dans le cadre de ce changement, nous avons pris une décision très difficile, celle de cesser de développer et de produire des périphériques sous webOS. Dans le même temps, nous avons reconnu la valeur inhérente à la plate-forme logicielle webOS. Non seulement en raison de son élégance, son interface intuitive, mais à cause de notre orientation stratégique dans les domaines du Cloud, de la connectivité, des services et des logiciels, et de l'impression. » Dommage que les consommateurs en aient décidé autrement lors de la commercialisation des derniers terminaux webOS de la firme de Palo Alto au mois de juillet dernier.
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