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(01/06/2005 17:46:38)
Microsoft, à l'écoute des testeurs MSDN, modifie Visual Studio 2005
A la demande d'utilisateurs référencés sur le réseau MSDN Product Feedback Center, Microsoft a apporté plusieurs modifications et améliorations à son prochain EDI (environnement de développement intégré), Visual Studio 2005 (nom de code, Whidbey), prévu mi-2005.
En tête de liste des changements, la mise à jour du panel d'icônes livrées avec l'environnement, pour interfacer les applications finalisées. L'éditeur de Redmond, surpris par la popularité de la requête (813 votes), explique que cette modification sera surtout utile aux développeurs indépendants (ISV).
Deuxième modification majeure (399 votes) : la fonctionnalité «Edit and Continue», initialement prévue pour Visual Basic 2005, supporte désormais Visual C#. Microsoft explique que, désormais, les développeurs C# pourront éditer le code, alors en phase de débogage, sans avoir à le recompiler.
En troisième position, l'apparition d'un Component Tray pour les composants non-graphiques, avec 178 votes.
Autres modifications retenues par Microsoft : la mise à jour de la version du HTML des gabarits de formulaires ASP.NET, le téléchargement direct de l'édition Express de Visual Studio 2005, pour l'installer hors ligne. Et, enfin, la redéfinition de la vitesse d'affichage d'Intellisense (qui anticipe les méthodes et modules disponibles, selon la lettre tapée au clavier), jugée trop rapide par les utilisateurs. (...)
Linux n'a pas gagné la bataille des systèmes d'exploitation pour serveurs
Selon IDC, Linux est loin d'avoir gagné la bataille des systèmes d'exploitation pour serveurs. Le cabinet estime même qu'il est, pour l'heure, impossible de se projeter suffisamment loin dans le temps pour identifier le moment où Linux pourrait supplanter ses concurrents sur ce marché.
Dans le cadre de son étude du marché des systèmes d'exploitation pour serveurs pour le premier trimestre 2005, IDC a relevé une progression de 35,2% du chiffre d'affaires généré par Linux sur ce marché, et de 31,1% du nombre de machines équipées. Côté Windows, la croissance est plus limitée à 12,3% en valeur et 10,7% en volume. Cependant, Microsoft bénéfice d'une importante base installée et, selon IDC, les serveurs sous Windows ont généré 34,4% des ventes, en valeur, de serveurs au premier trimestre, faisant jeu égal avec les serveurs Unix.
Au final, IDC estime que Linux est destiné à rester un produit de niche, au moins pour un bon moment, laissant le champ libre à Microsoft. (...)
Microsoft ne sortira pas de version d'IE 7 pour Win 2000
C'est officiel : Presque un mois avant la sortie d'une version de test d'IE 7, prochaine mise à jour majeure du navigateur, Microsoft annonce qu'il ne développera pas de version pour Windows 2000. Selon Microsoft, la sécurité du navigateur est bâtie sur les fondements du SP2, et reste impossible à porter sur Windows 2000. Seuls les utilisateurs de Windows XP SP2 pourront ainsi installer IE 7.
Rappelons, au passage, que Windows 2000 entrera, début juillet, dans une phase de «support étendu», qui se limitera aux seuls téléchargements des rustines de sécurité. (...)
Borland dévoile ses projets d'évolution pour JBuilder
Borland vient de présenter ses projets pour l'évolution à venir de son environnement de développement Java, JBuilder. Ainsi, JBuilder 2006, prévu pour la fin de l'année, devrait intégrer des fonctions de développement collaboratif supplémentaires avec, notamment, des affichages partagés du code source et le débogage conjoint. Ultérieurement, Borland prévoit d'enrichir JBuilder d'un système de visualisation en temps réel des modifications de code sur des applications tiers autant que sur des projets complets.
Parallèlement, Borland prévoit de lancer Peloton au premier semestre 2006, une nouvelle version de JBuilder reposant sur Eclipse. Dans un communiqué, Borland indique vouloir ainsi profiter de «la flexibilité apportée par la plate-forme ouverte Eclipse» et de son «écosystème de plug-in». (...)
AMD lance ses processeurs bic½urs
Dans la bataille qui s'engage autour des processeurs bic½urs pour PC de bureau, AMD se lance avec une semaine de retard sur son grand concurrent, Intel, mais avec une offre sensiblement plus performante. Celle-ci se compose de quatre puces bic½urs, les Athlon 64 X2 4800+, 4600+, 4400+ et 4200+.
Selon des tests menés par notre confrère PC World (une publication d'IDG, comme le Monde Informatique), les nouveaux Athlon X2 distancent nettement le Pentium Extreme Edition 840, le haut de gamme d'Intel. L'écart est d'autant plus sensible que le nombre d'applications s'exécutant sur le PC est élevé ou que l'optimisation des applications pour le multi-thread est élevée.
PC World a testé un système de référence fourni par AMD équipé d'un Athlon X2 4800+ de 1Go de mémoire DDR à 400MHz d'un disque dur 74 Go à 10000tr/min et d'une carte graphique Nvidia GeForce 6800 Ultra avec 256Mo de RAM. Le système a obtenu une note de 116 points au test WorldBench 5, soit sensiblement plus que les 95 points affichés par le Pentium Extreme Edition 840 à 3,2GHz.
Cette performance a toutefois un prix : une seule puce Athlon X2 4800+ est vendue 1001 $, contre 995 $ pour le Pentium EE 840. L'entrée de gamme bic½urs d'AMD est quant à lui vendu 537 ¤, contre 530 $ pour la plus performante des puces bic½urs de la série Pentium-D 8xx... (...)
Microsoft n'a pas l'intention de ressusciter Windows sur Power
Malgré les appels du pied de Frank Soltis, l'architecte en chef des serveurs iSeries de Big Blue, Microsoft n'a pour l'instant pas l'intention d'adapter son système d'exploitation phare aux processeurs Power. Soltis a expliqué que la Xbox 360 est un exemple de système Power fonctionnant sous une version de Windows et a ajouté qu'un portage de Windows sur Power est une condition pour consolider des tâches Windows sur iSeries (pour l'instant, les iSeries doivent utiliser une carte coprocesseur x86).
Soltis a expliqué que Microsoft a fait le pari pour sa console que l'architecture Power serait bien plus performante à l'avenir que l'architecture x86. Mais pour Clyde Rodriguez, un responsable programme, Windows Power n'est définitivement pas une plate-forme supportée. «Notre roadmap a un support à long terme des architectures x86, x86-64 et Itanium, a expliqué Rodriguez. Mais comme toujours nous continuons à évaluer les opportunités en fonction des besoins de nos clients.» Près de dix ans après l'abandon de Windows sur PowerPC, Microsoft n'a vraisemblablement pas l'intention d'y revenir de sitôt... (...)
Les ventes de PABX IP en hausse de 18%
Alors que les installations de PABX traditionnelles sont en chute libre – moins 14% sur le premier trimestre 2005 –, les ventes de PABX IP font un bond de 18%. Selon un rapport du groupe Dell'Oro, les entreprises continuent leur migration vers des solutions IP pures ou mixtes. Les solutions hybrides IP TDM connaissent actuellement un réel succès auprès des entrepreneurs qui profitent ainsi de la VoIP tout en préservant une part importante du réseau traditionnel. Toujours selon le cabinet de recherche Dell'Oro, la progression du pur IP PABX devrait se poursuivre et dépasser les réseaux TDM en 2006 avec vingt-huit millions de lignes. Pour le seul trimestre, le chiffre d'affaires global des fournisseurs se monte à 1,47Md$. Les cinq principaux vendeurs sont Avaya, Siemens, Nortel, Alcatel et enfin NEC. (...)
(31/05/2005 18:00:53)Régulation du marché des mobiles : l'Arcep devra revoir son projet
L'Arcep, ex-ART, a retiré son projet de décision visant à imposer aux opérateurs mobiles l'obligation de faire droit aux demandes raisonnables d'accès des MVNO.
Le 14 avril 2005, l'Arcep notifiait à la Commission européenne son projet de décision fondé sur une analyse du marché des mobiles présentant une «situation d'influence significative conjointe» – comprendre entente tacite – des trois principaux opérateurs, Orange, SFR et Bouygues Télécom, au détriment des opérateurs alternatifs.
Or, face aux doutes exprimés par les experts de la Commission à propos de l'analyse de l'Autorité, celle-ci a décidé de retirer son projet. Selon les services européens, même si le marché de détail «est caractérisé par une faible pression concurrentielle», le constat de l'Arcep est erroné : avec l'arrivée de plusieurs MVNO, la domination des opérateurs historiques serait délicate à prouver. L'ex-ART devra donc revoir sa copie et la fonder sur une analyse du marché prenant en compte les changements survenus au cours des derniers mois.
Un nouveau projet de décision sera remis à la Commission au plus tard fin 2006. D'ici là, le gendarme des télécoms va placer le marché des mobiles sous surveillance et fournir à l'instance européenne un état des lieux trimestriels des marchés de gros et de détail. (...)
ReADSL2+ allonge la portée de l'ADSL pour les campagnes
Le comité d'experts pour l'introduction de nouvelles techniques sur la boucle locale – qui regroupe des industriels des télécoms et des opérateurs – a rendu à l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep, ex-ART) un avis favorable à l'introduction de la technologie READSL2 en France, au niveau de la boucle locale, selon des modalités détaillées dans l'avis. Le READSL2 (Reach Extended ADSL2) est une évolution de la norme ADSL qui permet de prolonger la portée des signaux jusqu'à 7,5 ou 8 km dans le meilleur des cas, pour des débits allant jusqu'à 512 Kbit/s. Elle promet d'améliorer l'éligibilité au haut débit pour les lignes longues du réseau commuté, puisque les distances maximales actuelles entre le DSLAM et le domicile de l'abonnée sont de 5 à 6 km.
Pendant une phase initiale de six mois, à partir du 17 mai, l'avis favorable est accordé aux lignes présentant un affaiblissement maximal de 75 dB à 300 KHz entre le répartiteur et l'abonné. A l'issue de cette phase et au regard des travaux supplémentaires menés par le comité d'experts, l'avis favorable pourra être étendu aux lignes présentant un affaiblissement. (...)
Les pays en voie de développement : principales victimes du spam
Le spam, s'il est une préoccupation pour les internautes du monde entier, nuit avant tout aux utilisateurs des pays en voie de développement, selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
De nombreux pays en voie de développement, essentiellement en Asie et en Afrique, ne disposent ni de la technologie ni de l'argent nécessaires pour combattre le flot croissant d'e-mails non sollicités. Il en résulte pour ces régions un service moins fiable et une défiance vis-à-vis d'Internet, autant d'éléments risquant d'accroître la fracture numérique.
Selon l'étude de l'OCDE, les mesures de sécurité et de lutte contre le spam prises par les FAI des pays émergeants sont laxistes et conduisent ces derniers à voir leurs réseaux fréquemment saturés par les auteurs de pourriels. De fait, les internautes peuvent se trouver dans l'impossibilité d'envoyer ou de recevoir le moindre e-mail. De plus, les connexions se font le plus souvent en bas débit : l'engorgement des réseaux augmentant le temps nécessaire à l'accomplissement d'une tâche, il engendre par conséquent un coût accru pour les utilisateurs.
Le rapport de l'OCDE indique également que la vulnérabilité des internautes est renforcée par le fait que ces derniers n'acquièrent que rarement les onéreuses licences des systèmes d'exploitation ou des antivirus, qui coûtent jusqu'à un mois de salaire local. Ils se tournent alors vers des produits moins chers, souvent piratés, qui sont non seulement difficiles à mettre à jour en l'absence de licences valides mais également une source de virus.
Au-delà de ces constats, l'OCDE a formulé plusieurs recommandations pour endiguer le flot de spam touchant les pays en voie de développement. En premier lieu, l'organisation encourage les gouvernements à adopter une législation anti-spam et les FAI à investir dans des technologies de filtre ou à confier cette tâche à des tiers. Les pouvoirs locaux doivent également mettre en place de larges campagnes d'information et d'éducation dans le but de réduire les risques liés à la propagation des virus contenus dans les spams. (...)
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