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(10/11/2004 18:08:22)
Nokia claque la porte de la CCIA après l'accord à l'amiable avec Microsoft
Nokia n'a visiblement pas apprécié la façon, dont la CCIA (Computer and Communications Industry Association) a rendu les armes en rase campagne devant Microsoft et a claqué la porte de l'association. La CCIA a été l'un des adversaires les plus acharnés de Microsoft au cours des dernières années, et a systématiquement témoigné contre l'éditeur dans ses différents procès antitrust, quand elle ne s'est pas portée partie civile. Mais hier, elle a annoncé la conclusion d'un accord à l'amiable avec l'éditeur de Redmond, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes.
Lors du procès antitrust lancé par le département de la justice US contre l'éditeur, Ed Black son président n'a pas hésité à comparer Microsoft à un Borg (les amateurs reconnaîtront une race prédatrice de la série Star Trek, qui assimile l'ensemble des autres civilisations qu'elle rencontre dans sa monoculture, NDLR ). Black a aussi mené la bataille contre Microsoft aux côtés de la Commission Européenne. Un rapport de la CCIA estimait ainsi en janvier que "Windows XP pousse les pratiques abusives de Microsoft à un niveau jamais atteint, visant à protéger illégalement les monopoles de Microsoft… et à éliminer ses concurrents sur des marchés émergents."
Depuis hier pourtant Black a adopté un tout autre registre. Il est vrai que dans le cadre de l'accord à l'amiable signé avec Microsoft, la CCIA renonce à toute poursuite dans le cadre du procès antitrust américain, ce qui de facto met un terme aux dernières poursuites en cours. L'association accepte aussi de retirer son soutien à la commission de Bruxelles. Elle va donc retirer sa plainte déposée en février 2003 et stopper sa collaboration avec la commission dans le cadre de l'appel interjeé par Microsoft auprès de la cour de Justice de l'Union.
Dans un communiqué, la CCIA indique que les termes financiers de son accord avec Microsoft son confidentiel. Le nouvel Ed Black se félicite " de cet accord et espère que sa relation avec Microsoft et les autres membres de l'industrie permettront “de s'occuper de problèmes plus importants concernant des millions d'individus et le futur de l'industrie". Le quasi-monopole de Microsoft sur les OS et les suites bureautiques n'est visiblement plus un "problème" pour Black qui ajoute vouloir travailler sur des sujets clés comme "l'accès internet pour tous, le support à la recherche,…". Et la faim dans le monde ?
Rien d'étonnant que dans ce contexte, Nokia ait préféré tirer sa référence. Comme l'indique une porte-parole de l'équipementier à nos confrère du wall Street Journal" Nous étions en désaccord avec l'accord à l'amiable, tant du point de vue de sa substance que de la façon dont il a été conclu". Pour une fois, Ed Black n'a pas apporté de commentaire. Il est vrai que les détails financiers de l'accord entre CCIA et Microsoft sont couverts par un accord de confidentialité. A la CCIA, la parole est d'argent, mais le silence est d'or… (...)
HTX : un standard pour des cartes d'extensions HyperTransport
Le consortium HyperTransport a annoncé hier une nouvelle spécification définissant un connecteur d'extension permettant de brancher un périphérique directement sur le bus HyperTransport d'une carte mère. La Spécification HTX (HyperTransport technology extension) a notamment été conçue avec le soutien du fondeur AMD, du constructeur de cartes mères iWill et de PathScale un spécialiste des clusters et du calcul scientifique
Le nouveau standard HTX définit un connecteur d'interface capable de transférer jusqu'à 1,6 Go/s sur une interface 8 ou 16 bit cadencée à 800 MHz. L'objectif est notamment de permettre le développement de cartes d'extension HyperTransport pour les applications nécessitant des performances élevées et un temps de latence faible.
L'un des premiers exemples de cartes HTX est l'infinipath HTX de PathScale, une carte Infiniband destiné à fournir une interconnexion rapide pour les clusters de serveurs Opteron. (...)
IDC prévoit une hausse des postes dédiés à la sécurité dans les entreprises
Selon une étude menée par IDC (*), le nombre de spécialistes en sécurité informatique embauchés dans les entreprises devrait croître à un rythme annuel de 13,7 %, pour atteindre 2,1 millions en 2008 (contre 1,3 millions actuellement). La zone Asie/Pacifique enregistrera alors la progression la plus fulgurante, avec 18,3 % par an jusqu'en 2008.
Parmi les quelques 5 500 professionnels interrogés, 97% déclarent être très optimistes quant à leurs perspectives de carrière dans le secteur : hausse du nombre de propositions d'emplois et d'opportunités d'avancement, et surtout augmentations de salaires plus rapides.
L'étude indique également que les postes internes dédiés à la sécurité ne sont plus le seul privilège des grands comptes : 21% des personnes interrogées travaillent pour des entreprises dont le chiffre d'affaires est inférieur à 10M$, et 17% emploient plus de 100 salariés.
10% d'entre eux possèdent le titre de responsable sécurité (un poste qui n'existait pas il y a 10ans), mais dépendent, à 23%, de la direction générale (CEO, ou DAF), au lieu du service informatique.
(*) The Information Secutity Workforce Study, pour le compte du International Information System Security Certification Consortium (...)
SFR dévoile ses services 3G grand public
Imitant son actionnaire Vodafone, SFR a annoncé aujourd'hui l'ouverture de ses services 3G pour le grand public. Avec un petit mois d'avance sur Orange, dont les offres sont attendues pour le début du mois de décembre, SFR a dévoilé une gamme complète de services et de terminaux conçus pour son réseau UMTS. Au menu, la visiophonie bien sûr, mais aussi des services de téléchargement de musique et de vidéo, la possibilité de voir des programmes TV…
Oubliant sans doute qu'il n'est pas prêt de couvrir l'ensemble du territoire et que tous ses abonnés sont aujourd'hui équipés de téléphones 2G, Franck Esser, le patron de SFR a pris l'exemple du Japon pour expliquer que la 2G était morte. En fait, désireux de profiter de sa longueur d'avance sur Orange, SFR veut encourager les français à adopter ses services 3G, afin de rogner quelques parts de marché à son grand concurrent. Selon SFR, le marché de la 3G devrait devenir un marché de masse l'an prochain, l'opérateur visant environ 500 000 clients fin 2005. A cette époque, le réseau SFR devrait couvrir environ 60% de la population (soit les 104 plus grandes villes de France et leurs agglomérations), contre 64 villes de plus de 50 000 habitants aujourd'hui.
Pour profiter des services 3G de l'opérateur, les abonnés doivent renouveler leur terminal avec l'un des huit téléphones UMTS proposés par l'opérateur (de 199 ¤ à 459 ¤). Le forfait de base coûte 46 ¤ pour trois heures d'appels ou 1h30 de visiophonie (avec 50% de temps gratuit le soir ou le Week-End). La plupart des autres services sont facturés à l'acte (1,99 ¤ pour le téléchargement d'un morceau de musique, 0,50 ¤/mn pour la TV en live, …). (...)
AMD va combiner les mémoires NAND et NOR
Le spécialiste du processeur AMD prévoit de développer un type de mémoire Flash, embarquant les caractéristiques des deux normes du marché, NAND et NOR. Baptisé Ornand, le composant devrait, selon AMD, combiner la vitesse d'exécution du premier à la fiabilité du second. Pour rappel, NOR (fabriqué notamment par AMD et Intel) est principalement utilisé dans les téléphones mobiles.
AMD précise que l'architecture hybride d'Ornand ne reprendra pas celle des modèles NAND et NOR. Le fondeur entend commercialiser les premiers produits avec Ornand dès 2005. En 2007, une gamme complète devrait voir le jour.
Rappelons que les mémoires constituent près de la moitié du CA du fabricant, au troisième trimestre 2004 (notamment via sa filiale Spansion, co-entreprise avec Fujitsu). (...)
IBM Lotus lance Workplace pour les PME
La division Lotus d'IBM a complété sa gamme de solutions de portails collaboratifs WorkPlace, en dévoilant une mouture optimisée pour les petites et moyennes entreprises. Baptisée Workplace Services Express 2.0, l'offre s'adresse aux sociétés désireuses d'équiper 750 à 1000 postes de travail. Workplace 2.0 express combine les fonctions habituelles de messagerie et de collaboration (e-mail, messagerie instantanée, portail collaboratif…) avec des outils de gestion de documents et de portail plus généralistes (accès aux applications de l'entreprise, single sign-on…). Selon le patron de Lotus, Ambuj Goyal, Workplace équipe pour l'instant plus d'un million de postes de travail dans le monde mais la société entend faire croître ce nombre. Pour cela, Lotus mise sur des déclinaisons verticales de son offre, imitant en cela les efforts de sa maison mère. (...)
(10/11/2004 18:11:19)Sun présente la version 7 de Java Studio Entreprise
Sun dévoile la version 7 Java Studio Entreprise, l'environnement de développement de la marque, censé « accélérer la création d'applications via une bibliothèque de connecteurs pour Java enterprise System [la plate-forme de Sun] ». La suite renferme désormais Code-Aware Collaboration, un outil de travail collaboratif pour faciliter l'échange d'informations entre développeurs. Une messagerie instantanée y est par ailleurs intégrée. Autre nouveauté : le support de UML (Unified Modeling Language), ainsi que le module Application Profiler, pour analyser les performances des futurs développements.
Selon Sun, Java Studio Entreprise 7 devrait être disponible pour Solaris et Windows, à partir du 1 janvier 2005. Prix annoncé : d'abord à l'abonnement à 5$ par employé et par an, puis à 1 895$ pour une licence.
Sun prévoit dans la foulée de sortir, dès le printemps prochain, une version équipée de fonctionnalités liées au décisionnel ainsi qu'à la gestion du cycle de vie. (...)
70 Téraflops pour Blue Gene/L
Après deux ans de domination du classement Top 500 des supercalculateurs mondiaux, l'Earth Simulator de NEC vient de céder sa couronne à Blue Gene/L, un supercalculateur assemblé par IBM. Big Blue retrouve donc la tête du classement, après en avoir été délogé par le constructeur japonais (voir NEC détrône IBM de la tête du top 500.
Présenté lors de la conférence Super Computing 2004 de Pittsburgh (Pennsylvanie), le dernier classement Top 500 illustre les progrès rapides réalisés par les Etats-Unis dans la course à l'hyperpuissance informatique. Dopés par des budgets de recherche informatique en forte hausse, les établissements de recherche publics américains ont fortement investit au cours des deux dernières années dans le développement de supercalculateurs et leurs efforts devraient encore se poursuivre au cours des années à venir avec le soutien de l'administration Bush.
Développé dans le cadre d'un projet de recherche gouvernemental américain, Blue Gene/L s'empare de la première place du classement avec une puissance de 70,72 Tflops, soit deux fois plus que l'Earth Simulator. Blue Gene/L avec 33 000 processeurs Power PC440 à 700 MHz n'est encore qu'un prototype. Dans sa version finale, il devrait accueillir près de 130 000 processeurs et atteindre une puissance de calcul de 360 Tflops.
Au second rang du classement, figure un autre système gouvernemental américain, celui du centre de recherche Ames de la Nasa. Baptisé Columbia, ce supercalculateur assemblé par SGI réunit au sein d'un même cluster quelque 10 240 puces Itanium2 pour une performance de 51,87 Tflops. L'Earth Simulator complète le podium avec ses 35,86 Tflops.
Une fois n'est pas coutume, un supercalculateur européen, le Mare Nostrum de l'université de Barcelone, fait son entrée dans le Top 5, devant le cluster Itanium2 Thunder des laboratoires Lawrence Livermore.
Le cluster SuperMac de l'institut polytechnique de Virginie, réapparaît au septième rang après sa mise à jour avec des Xserve G5 d'Apple. Ce système affiche désormais une performance de 12,25 Tflops. Il devrait prochainement être rejoint par un autre cluster Apple, construit par Colsa pour l'US Army (3 124 puces Power PC970 à 2,2 GHz). Le classement Top 500 peut être consulté sur le Web à l'adresse http://www.top500.org. (...)
Oasis ratifie UBL 1.0
Le consortium Oasis (Organization for the Advancement of Structured Information Standards) ratifie la spécification UBL (Universal Business Language) 1.0, définissant une bibliothèque de documents « administratifs » XML liés au commerce électronique (tels les ordres d'achat et les factures).
Selon Oasis, la technologie représente symboliquement le premier composant standard du ebXML (e-business XML) Core Components, censé définir les spécifications des transactions commerciales en ligne. Elle représente par ailleurs une base de travail réutilisable, pour de futurs développements basés sur des documents liés au commerce électronique.
En gestation depuis 6 ans, la spécification UBL est présentée comme une alternative aux coûteux systèmes EDI, selon le consortium.
NEC, Boeing, Oracle et Sun - qui dirige le comité technique en charge d'UBL - ont participé à l'élaboration du standard. (...)
Intégration Java : IBM et BEA se défilent
Sun et quelques autres éditeurs ont délivré fin octobre une version préliminaire d'une spécification destinée à faciliter l'intégration de systèmes Java, la Java Business Integration (JBI). Supportée par JBoss, l'Apache Foundation, Iona, Novell, Oracle et SAP, cette spécification n'a cependant pas retenu l'attention d'IBM. Et BEA n'a pas répondu à l'invitation ni confirmé qu'il ne participerait pas.
L'objet de cette Java Specification Request (JSR-208) est de considérer JBI comme un standard d'intégration métier en Java. Développé depuis 18 mois, JBI est maintenant en accès public. JSR-208 définit une architecture et des interfaces pour connecter des composants tels les moteurs de processus métier et les moteurs de workflow ou de transformation de documents sur la plate-forme Java. Les moteurs de Business Process Execution Language (BPEL) pourraient bien faire partie du jeu. A travers JBI, les utilisateurs peuvent encapsuler et exposer des systèmes backend en tant que services Web et les utiliser dans des environnements Java.
Avec cette capacité à intégrer de multiples environnements, cette technologie favorise les architectures orientées services (SOA). Selon Sun, en combinant des composants d'intégration connectables SOA avec une couche d'infrastructure SOA, la JSR-208 fournit une brique essentielle pour implémenter un Enterprise Service Bus. Sun envisage de fournir un produit basé sur la JSR-208 l'été prochain.
IBM et BEA sont bien sûr soupçonnés de faire cavaliers seuls et de continuer à développer des extensions propriétaires pour emprisonner leurs clients. Pour sa part, IBM répond que BPEL est déjà un standard d'intégration et concentre ses efforts autour de cette spécification. Quant à Microsoft, malgré un rapprochement récent avec Sun, ne fait pas partie du comité JCP, bien qu'il y ait été invité, selon Sun. (...)
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