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(08/07/2011 17:06:13)

Recap IT : Obama mort sur Twitter, Ulysse s'échoue, un jailbreakeur protecteur

Semaine agitée dans le monde de l'IT avec plusieurs affaires liées à la sécurité. Ainsi, Apple pourtant très à cheval sur ces questions-là a été victime de hackers. Certes le butin est maigre, 27 comptes piratés mais l'exploit est symbolique. Plus cocasse, un hacker du nom de Comex a annoncé le déverrouillage des versions 4.3. d'iOS et donc de l'iPad 2 (en version 4.3.3 seulement) et propose après jailbreak un patch (disponible sur Cydia) pour corriger la faille dont il s'est servi pour craquer la tablette.  Une sorte de Robin des Bois de la piraterie informatique. Moins drôle, le compte twitter du média Fox News a été piraté et a annoncé la mort de Barack Obama. La chaîne de télévision s'est excusée, mais a mis en exergue les problèmes de sécurité liés au site de micro-blogging. Quelques interrogations se sont aussi fait jour à propos de l'accès des données dans le cloud au regard de certains cadre réglementaires comme le Patriot Act aux Etats-Unis. Le Parlement européen s'est ému d'un aveu de Microsoft qui pourrait sur demande transférer des données de clients européens vers des sites soumis à l'autorité américaine. Cette migration serait en contradiction avec la directive sur la protection des données. Ces affaires n'empêchent pas l'éditeur d'annoncer la mise à la retraite du support du SP1 de Windows Vista et d'Office XP qui aura lieu à l'occasion du prochain Patch Tuesday.

Sale temps aussi pour l'entreprise commune entre la SNCF et IBM avec le projet Ulysse. Après les syndicats qui estiment que ce partenariat représente des risques pour l'emploi avec une volonté de réduire le nombre de sous-traitant et d'externaliser les compétences dans des pays à bas coût, c'est au tour de la direction de l'établissement public de s'interroger sur la pérennité du projet et d'envisager sa fin. Cette affaire intervient alors que Big Blue a dévoilé son rapport remis au Président de la République en mars dernier « Pour une administration plus innovante : 6 pistes pour accompagner la transformation de l'État ». Dans ce rapport, IBM prévoit 2 milliards d'euros d'économies.

Enfin la procédure Oracle de la semaine, me direz-vous ? Et bien après les fleurets mouchetés avec HP, retour à l'épisode contre Google sur les brevets Java. La firme de Larry Ellison s'est déjà tournée vers les constructeurs de terminaux mobiles et tablettes qui utilisent Android, pour leur demander un droit de 15 à 20 dollars par terminal pour utiliser les technologies Java.

(...)

(08/07/2011 15:54:50)

Oracle exigerait jusqu'à 20 dollars par terminal Android

Si Oracle gagne le procès qu'elle a intenté contre le géant du web, les conséquences pour Google et l'ensemble du marché Android pourraient être désastreuses, selon les analystes. Oracle ne va sûrement pas se contenter d'un paiement forfaitaire, mais exigera une part sur chaque téléphone et tablette vendus. Pour les fabricants de terminaux, ce coût supplémentaire changerait la donne et ils regarderont sans doute à deux fois avant de s'engager sur la plateforme Android. Certes, ils n'abandonneront pas Android pour quelques dollars versés sur chaque combiné vendu, mais ils pourraient par contre commencer à s'intéresser à d'autres plateformes, comme Windows Phone, et réduire le nombre de téléphones sous Android.

Cette bataille a commencé l'an dernier, Oracle accusant Google de contrefaçon et d'atteinte au droit d'auteur pour des brevets utilisés dans Android. Oracle affirme que Google utilise sans licence la machine virtuelle Dalvik qui fait tourner les applications Java sur les appareils Android, technologie développée par Sun Microsystems, dont Oracle a bouclé le rachat l'année dernière. « Compte tenu de ce que j'ai pu voir jusqu'à présent, je pense qu'Oracle est en position de force, » a déclaré Dave Mixon, avocat chez Bradley Arant Boult LLP Cummings, qui a suivi le dossier de près. Lors d'une audience préliminaire qui donne généralement la tendance dans les litiges sur les brevets, le juge avait donné un avis favorable à Oracle.

Google est sur la défensive et Oracle maintient la pression. « Oracle a pris une posture agressive. L'éditeur a compris qu'il avait mis Google en difficulté et qu'il pouvait gagner, » a déclaré l'avocat. L'éditeur de Redwood a aussi trouvé un bon levier en réclamant directement aux constructeurs un droit de licence sur le logiciel - de 15 à 20 dollars par appareil. « Oracle a approché les principaux OEM, les invitant à adhérer à un programme en vertu duquel ils acceptaient de licencier directement la technologie auprès d'Oracle, » a déclaré Jonathan Goldberg, analyste chez Deutsche Bank. Pour l'instant Oracle a refusé de commenter cette information et Google n'a pas voulu réagir.

Oracle commence à négocier avec les constructeurs de terminaux

« Ce coût de licence mettrait Android et Windows Phone 7 au même niveau, » a ajouté l'analyste. Microsoft rappelle souvent que, même si Android est techniquement libre, les équipementiers doivent financer les recherches nécessaires pour intégrer le logiciel sur leur matériel. La licence payée par les fournisseurs pour Windows Phone inclut le support qui permet l'intégration du logiciel. « Les fabricants de terminaux mobiles vont devoir réfléchir sérieusement pour décider s'ils continuent ou non avec Android, » a déclaré Jack Gold, analyste chez J. Gold Associates. « Ils ont opté pour Android parce que le système était gratuit et qu'ils pouvaient le modifier. Si les termes changent, les fabricants vont commencer à considérer le coût. » Même s'il est certain que les constructeurs de téléphones ne voudront pas complètement abandonner Android, la manière dont ils dépendent d'Android va être remise en question.

« Le fait qu'Oracle approche les constructeurs pour leur proposer un accord sur la licence ressemble fort à un stratagème en vue d'engager des négociations, » a déclaré Dave Mixon. «  Google n'est pas seulement attaquée par Oracle. Il est aussi soumis à la pression de ses clients, » a t-il ajouté. « Si les partenaires de Google disent au géant de la recherche qu'Oracle fait pression sur eux pour leur faire payer la licence de la technologie, ils peuvent inciter Google à négocier avec Oracle, » a t-il déclaré. Cependant, il est peu probable qu'Oracle demande vraiment aux constructeurs de payer aussi cher pour chaque appareil Android vendu. « Finalement, je pense que personne ne paierait cette somme. Oracle veut tuer Android, » a estimé Jonathan Goldberg. Selon lui, Oracle accordera des remises, permettant aux équipementiers de payer beaucoup moins que 15 dollars par téléphone. « C'est un équilibre délicat pour Oracle, » a déclaré Dave Mixon. « Ils veulent le succès d'Android. Ils ne veulent pas faire peser sur Android le risque de donner à quelqu'un les motifs de trouver une alternative en accord avec le droit. »

Crédit photo : HTC

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Cependant, Oracle pourrait ne pas être le seul à demander aux OEM de payer pour utiliser une technologie dans Android. Microsoft, qui affirme aussi que certaines de ses technologies sont utilisées dans Android, a annoncé qu'elle avait négocié des accords de licence pour les appareils Android de HTC et quelques autres fabricants de plus petite taille. La firme de Redmont demande également à Samsung de lui verser 15 dollars par téléphone sous Android. Microsoft pourrait tirer d'Android une source de revenus, mais l'éditeur préfèrerait plutôt que sa propre plateforme mobile Windows réussisse : elle présente davantage de potentiel en terme de revenus possibles avec les services connexes. 

Cela signifie que les motivations de Microsoft sont différentes de celles d'Oracle pour demander aux OEM des droits de licence raisonnables sur Android. « Si les grands équipementiers comme Samsung et Motorola peuvent se permettre de payer un ou deux dollars de plus par téléphone, ce coût pourrait avoir un impact plus important en Chine, où de nombreux fabricants de téléphones utilisent Android, » a déclaré Johnathan Goldberg. « A qui vont-ils payer ce droit ? A Oracle?

Un Android à la sauce chinoise ?

Les constructeurs chinois ont une approche très différente de la propriété intellectuelle», ajoute-t-il encore. Les fabricants de téléphones chinois ne paieraient probablement pas pour licencier Android et pourraient faire de la plateforme un casse-tête pour les utilisateurs et les développeurs. « Je ne pense pas qu'ils abandonneraient Android, mais ils pourraient l'utiliser illégalement. Ils pourraient transformer l'OS massivement », a encore déclaré l'analyse. Selon lui, les équipementiers chinois continueraient à utiliser Android, mais afin d'éviter d'avoir à payer des frais de licence, ils continueraient son développement hors de la communauté Android et de Google afin d'éviter d'être repérés. 

Cela empêcherait Google de tirer des ressources potentielles d'Android, à partir des nombreux services implémentés dans l'OS. Cela contribuerait également à fragmenter encore plus la communauté, actuellement divisée en raison des multiples versions d'Android présentes simultanément sur le marché. « C'est déjà un problème et celui-ci deviendrait tout simplement ingérable, » a encore déclaré Jonathan Goldberg.

Repartir de zéro

Afin d'éviter tout frais de licence, Google a certainement cherché à savoir s' l pouvait simplement construire une base qui rendrait caduque toute violation de la technologie d'Oracle. « Dans la mesure où un certain nombre de brevets litigieux ne sont pas énoncés dans la plainte, il est difficile de savoir à quel point Google est dépendante de la technologie d'Oracle pour Android, » a déclaré l'analyste. Mais il pense plutôt que la technologie couvre des fonctions de niveau relativement bas, qu'il serait difficile de remplacer. « Remettre à plat une partie de l'OS prendrait du temps et entraînerait probablement des problèmes de compatibilité avec les téléphones existants sur le marché, » fait remarquer Jack Gold. « Ils devraient tout recommencer. Ce n'est jamais une bonne chose, » a t-il dit. 

Dans l'intervalle, la bataille juridique continue. « Selon le degré de motivation de chaque parti, l'affaire pourrait traîner pendant des années avec les procédures d'appels et les expertises successives pour identifier le droit des brevets, » a estimé Dave Mixon. « Mais si Google pense perdre au final, le conflit pourrait bien trouver une issue rapide, » a t-il déclaré. « Dans ce cas, nous connaitrons sans doute le montant de la redevance, mais les termes de l'accord amiable resteront probablement confidentiels, » a t-il dit. « Google serait perçu comme le perdant et Oracle insisterait probablement sur la confidentialité pour garder la posture du vainqueur, que ce soit justifié ou non. »

(...)

(08/07/2011 15:41:19)

L'Autorité de la concurrence favorable à un tarif social sur le triple play

Dans son communiqué officiel, l'Autorité de la concurrence explique que « les mécanismes sociaux à destination des plus fragiles peuvent toujours être rendus compatibles avec le droit de la concurrence. L'intervention des pouvoirs publics est légitime, dès lors qu'elle vise à corriger une défaillance du marché et à remplir un objectif d'intérêt général. »

Cependant, elle constate dans le même temps que tout ceci n'est pas possible « en l'état actuel des directives communautaires du « paquet » télécom ». Elle suggère donc que le gouvernement « étende l'éligibilité de la réduction sociale, actuellement réservée aux offres fournissant uniquement le service téléphonique, aux offres multiservices haut débit incluant ce service aux côtés de l'accès à Internet. Sous réserve de l'appréciation de la Commission européenne, une telle extension paraît compatible avec le cadre communautaire. »

Mis en place afin de lutter contre la fracture numérique, le service universel en téléphonie offre une réduction de l'abonnement téléphonique aux ménages en difficulté, sous condition de ressources.

(...)

(08/07/2011 15:39:19)

SAP renforce son offre BI avec Sybase IQ

Grâce à son architecture en colonnes, la dernière version de la base de données Sybase IQ 15.3 annoncée par SAP fournira une extensibilité suffisante pour permettre à des milliers d'utilisateurs, aussi différents soient-ils les uns des autres, d'accéder au système de leur entreprise. Sybase IQ repose en effet sur une architecture en grille de type MPP (Massively Parallel Processing) dans laquelle chaque élément de calcul partage sa puissance de traitement, sa mémoire et son accès aux données, l'ensemble étant accessible via un réseau SAN (Storage Area Network). « Il a été beaucoup question dans l'industrie technologique de la valeur que pouvait avoir l'analyse des « grandes quantités de données », les « Big Data », un terme souvent utilisé aujourd'hui pour désigner les gros volumes de données transitant par le web, les capteurs et autres informations générées par les entreprises, » a déclaré David Jonker, directeur du marketing produit. Selon lui, « cette conception ne peut trouver sa pleine application uniquement si un grand nombre d'utilisateurs professionnels différents peuvent accéder à ces informations. » D'après le directeur marketing de SAP, « cette transition exige un nouveau type de plate-forme où l'entreposage des données dans l'entreprise n'a plus sa place. »

Des datamarts virtuels

L'architecture en grille MPP doit permettre aux responsables informatiques de créer des « datamarts virtuels», sortes de sous places de marché virtuelles de données, pour différents utilisateurs d'une entreprise auxquels ils attribueront des groupes de serveurs physiques, » a expliqué David Jonker. La stratégie de Sybase a déjà gagné l'approbation d'un observateur. « Les datamarts virtuels sont une bonne idée, et trop peu de vendeurs facilitent leur mise en oeuvre. Ils laissent les départements informatiques se mettre à l'analytique rapidement, mais ne leur accordent qu'un contrôle partiel, » a déclaré l'analyste Curt Monash de Monash Research. L'idée proposée par Sybase, va dans le même sens que ce que fait le concurrent Greenplum avec sa plate-forme Chorus, même si l'approche technique est différente. Sybase IQ 15.3 inclut également une API (Application Programming Interface) de services web, un pilote pour le langage de programmation Ruby on Rails ; une API pour l'analyse de contenu multimédia, et une console d'administration accessible depuis Internet.

Deux offres en base de données

Sybase IQ 15.3 arrive au milieu d'une longue et intense campagne marketing pour promouvoir le système in-memory Hana (High Performance Analytic Appliance) de SAP, qui traite les données en mémoire au lieu de les lire sur disque afin d'obtenir des gains en performance. « Il existe certainement une manière de faire travailler ensemble IQ et Hana, » affirme David Jonker. « IQ est une option évidente pour stocker de grosses quantités de données sur des systèmes traditionnels, » a-t-il ajouté. À plus long terme, IQ pourrait servir de plateforme de stockage « nearline » pour Hana, notamment pour des données qui doivent être accessibles à un moment ou à un autre, mais qu'il n'est pas essentiel d'avoir immédiatement, » a-t-il déclaré.

 

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(08/07/2011 10:55:51)

Patch Tuesday : Mises à jour moins nombreuses, mais correctifs plus denses

Le nombre de correctifs pour le prochain Patch Tuesday est plus petit que celui du mois de juin. Microsoft avait alors livré 16 mises à jour, corrigeant 34 vulnérabilités. L'éditeur fournit généralement moins de mises à jour dans les mois impairs. En mai, par exemple, Microsoft livré seulement 2 mises à jour pour réparer 3 failles.

Parmi les 4 mises à jour prévue la semaine prochaine, une sera qualifiée de « critique », notation la plus élevée dans le système de Microsoft qui en comprend 4. Les 3 autres seront affectées de la notation « important ». Le Patch Tuesday sera le troisième en nombre de correctifs proposés (22), le mois d'avril détient le record avec 64 puis vient le mois de février avec 34.

Mais le ratio failles par mise à jour sera le plus élevé de l'année, observe Andrew Storms, directeur des opérations de sécurité chez nCircle security. « Je pense que nous allons voir un bulletin avec un nombre très élevé de vulnérabilités », a déclaré Andrew Storms. « Nous avons vu cela se produire plusieurs fois cette année, notamment le mois dernier quand l'éditeur a corrigé 8 bugs dans Excel avec une mise à jour » ajoute-t-il.

Réparer les augmentations de privilèges et les détournements de DLL

Le spécialiste indique que le Patch Tuesday devrait réparer de nombreuses failles permettant soit une « augmentation de privilèges » (prendre les droits administrateurs sur une machine), mais également pour éviter des « détournements de DLL ». Sur ce dernier risque, Microsoft a publié plus d'une douzaine de mises à jour concernant ce type d'attaque.

La seule mise à jour critique prévue pour la semaine prochaine affecte Windows Vista et Seven, mais n'a pas d'impact sur XP ou sur les versions serveurs de l'OS. Andrew Storms indique que la faille corrigée était présente dans Vista, puis livrée avec Windows 7.

Trois des quatre mises à jour seront liées à Windows, tandis que la quatrième s'attachera à des problèmes dans Microsoft Visio 2003, qui a été patché en février dernier. Les 3 mises à jour qui s'appliquent à Windows Vista corrigeront des bugs dans le Service Pack 1 (SP1), édition qui prendra aussi sa retraite dès mardi prochain tout comme Office XP.

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(08/07/2011 10:18:44)

Du mobile aux réseaux sociaux, la Société Générale développe sa stratégie multi-canal

A l'heure des réseaux sociaux, le projet 4D de banque multi-canal  de la Société Générale fait désormais partie du passé. Le projet 4D consistait à optimiser les centres de contact de la banque sur tout le territoire. Au début des années 2000, cela paraissait être un grand pas en avant. A l'heure de Facebook et de l'iPhone, la réponse n'est plus adaptée.  « Nous sommes en plein programme de transformation » confirme Erik Songeur, directeur du multi-canal chez Société Générale. Il s'exprimait à l'occasion de la matinée « L'intimité client dans l'ère du social marketing » organisée par Les Echos, le mercredi 6 juillet.

« L'enjeu aujourd'hui est de se différencier et de fidéliser, la Société Générale veut être la banque relationnelle de référence en 2015 » poursuit-il. Erik Songeur. « Les consommateurs vont de plus en plus sur le numérique, et ce qu'ils veulent c'est de la rapidité sur ce qu'ils attendent eux, et non pas sur ce que nous imaginons qu'ils attendent » dit-il en forme de mea culpa général pour la profession.  « Avant dans le multi-canal, on organisait les circuits dans ce que l'on pensait des attentes du consommateur. Aujourd'hui, on essaie de se mettre à la place du client. »

Le succès de l'appli iPhone

Il souligne également que plus les gens vont sur internet, plus ils veulent du contact humain et être rassurés. Les jeunes veulent être rassurés sur le choix de leurs produits financiers, les plus âgés veulent être rassurés sur la protection vis-à-vis des fraudes et contre le risque de fausse manoeuvre. L'iPhone aura marqué une première rupture dans la manière de gérer la relation avec le client. « Il y avait très peu d'utilisateurs sur notre site mobile jusqu'à l'arrivée de l'iPhone » témoigne Erik Songeur.

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« Un type génial, Steve Jobs, a conçu l'iPhone en pensant à l'utilisateur. En 2010, nous avons lancé une application pour iPhone et cela a explosé » constate-t-il. Dans une deuxième étape, la Société Générale a réalisé un sondage auprès de ses clients sur les fonctions mobiles qu'ils voudraient voir compléter celles existantes.   « En premier, ce qui a été demandé c'est une version pour Android. Nous l'avons sortie en décembre 2010, et elle a été plébiscitée. La deuxième demande a été de pouvoir entrer en lien direct avec son conseiller personnel. Et donc pour cet automne, chaque client pourra communiquer par email sécurisé depuis son mobile avec son conseiller. » La Société Générale annonce 600 000 téléchargements de son application mobile.

Un saut vers les réseaux sociaux

De là, la banque a ouvert un compte twitter pour être en lien direct avec ses clients. « Notre volonté c'est d'écouter, sans faire trop d'intrusions, puis éventuellement de collaborer » déclare Erik Songeur. L'écoute des canaux sociaux sur internet est prise au sérieux à la banque, puisqu'une organisation effectue de la veille 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. « L'enjeu est là » souligne le directeur du multi-canal. Cette équipe est placée sous sa responsabilité.

Erik Songeur cite une anecdote. Un client avait exprimé son mécontentement la semaine dernière sur twitter vis-à-vis de la Société Générale. « Il ne répondait pas à nos demandes de contact, même en mode personnel. Nous sommes arrivés à l'identifier et à trouver son agence, et c'est son conseiller qui a pris contact avec lui et a résolu ses demandes » indique-t-il.  Et le lendemain, ce client émettait un message très élogieux sur la Société Générale sur twitter.  

A la banque, tous les canaux - sauf celui des agences - ont été mis sous une unique responsabilité afin d'éviter que chacun développe son propre canal en mode silo. « La force est de poursuivre une conversation avec pour le client l'impression d'être un client unique sur tous les canaux. Le métier de conseiller va changer. Le client doit avoir le sentiment d'être bien protégé, et de nous joindre à tout moment pour que l'on réponde à sa question, et non qu'on lui propose la campagne du moment » conclut Erik Songeur.

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(08/07/2011 10:04:29)

Ciel se dote d'une nouvelle directrice générale

Joséphine Ray était jusqu'alors directrice de la stratégie et du marketing produits et services de Sage UK. Elle est entrée chez Sage en 1996, où elle a notamment exercé les fonctions de directrice générale de la « small business division » pendant 5 ans et dernièrement de « product marketing and strategy director ».

Joséphine Ray a débuté sa carrière chez Condense Book (groupe Reader's Digest) où elle a passé huit années. Elle est diplômée de l'université de Bradford.

Parfaitement francophone, elle prend les rênes de Ciel.

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(08/07/2011 10:04:14)

Des hackers d'Anomymous identifiés en Italie et Suisse

Les pirates d'«Anonymous» ont subitement perdu une partie de leur anonymat. La police italienne a procédé à des perquisitions visant quinze pirates de ce collectif. Ils sont accusés d'être impliqués dans des attaques contre des sites institutionnels italiens, notamment la Chambre des députés et le Sénat, et des sites de grandes entreprises, par exemple Enel et Rai. Des dizaines d'ordinateurs et des documents ont été saisis. Ils devraient permettre de remonter à d'autres membres du groupe. L'un des membres du groupe est né en Suisse et vit au Tessin. Sous le pseudonyme de «Phre», il est soupçonné d'avoir organisé et donné le feu vert aux attaques décidées par le groupe.

Au niveau mondial, le groupe de pirates s'est fait connaître par des attaques ciblées des sites de cartes de crédit américaines (Visa et MasterCard). Il est surnommé « Robin des bois ». Des opérations policières similaires ont eu lieu aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Espagne.

Crédit photo : D.R.

www.ICTjournal.ch
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