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(20/06/2011 16:55:05)
Supercalculateurs : le Japon reprend la tête du Top500
L'ordinateur japonais K, le plus ambitieux projet de calculateur au monde entrepris par Fujitsu, a pris la première place du Top500 des supercalculateurs, mettant ainsi fin au règne du Tianhe-1A chinois, tenant du titre depuis six mois seulement. Avec 8.16 petaflops (un petaflop = un million de milliards d'opérations en virgule flottante par seconde), le K japonais est plus puissant que l'ensemble des cinq systèmes suivant du palmarès. Toujours en cours de construction, le supercalculateur K évalué comporte pour l'instant 68.544 processeurs SPARC64 VIIIfx, nom de code Venus, intégrant chacun huit coeurs, pour un total de 548 352 noyaux, soit presque deux fois plus que n'importe quel autre système figurant dans le Top500. Quand il entrera en service en novembre 2012, le K comportera plus de 80 000 processeurs SPARC64 VIIIfx, selon son constructeur, Fujitsu.
62 supercalculateurs chinois dans le Top500
L'arrivée du Japon au sommet signifie aussi que le supercalculateur chinois Tianhe-1A, qui avait pris la place de numéro 1 en novembre de l'année dernière, se retrouve maintenant en deuxième position avec ses 2,57 petaflops. Mais le nombre de systèmes classés appartenant à la Chine ne cesse d'augmenter, passant de 42 à 62. La modification du classement au sommet signifie également que Jaguar, le supercalculateur construit pour le Département Américain de l'Énergie (DOE), descend en troisième position. Ce classement semestriel a été révélé aujourd'hui au cours de l'International Supercomputing Conference 2011 (ISC) qui se tient actuellement à Hambourg (Allemagne). Contrairement à d'autres superordinateurs récents, le supercalculateur K n'utilise pas de processeurs graphiques ou autres accélérateurs. Et s'il utilise beaucoup de puissance, il est aussi l'un des systèmes les plus économes en énergie, selon le site Top500.org.
Le supercalculateur est installé à l'Institut avancé de sciences informatiques (AICS) de Riken à Kobe (Japon). Quant il sera achevé, il pourra tourner à plus de 10 petaflops. C'est la première fois que le Japon dispose du supercalculateur le plus puissant du monde depuis que son Simulateur Terrestre (Earth Simulator) a été dépassé par le supercalculateur IBM BlueGene/L construit par le DOE et par le Columbia de la NASA en novembre 2004. Pour la première fois, les dix premiers systèmes du classement affichent une performance de plus de 1 pétaflop, même si ce sont les seuls systèmes de la liste à atteindre ce niveau. Les Etats-Unis en ont cinq dans le top 10, le Japon et la Chine en ont deux chacun, et la France en a un. Le Roadrunner du DOE, premier système à avoir franchi la limite du pétaflop en juin 2008, se retrouve désormais à la dixième place.
48% du classement a été modifié en six mois
Les performances des ordinateurs sont mesurées selon les indicateurs établis par Linpack, consistant en un ensemble de routines qui permettent de résoudre des équations linéaires. Dans le nouveau classement, le 500ème système de la liste était classé en 262ème position il y a six mois seulement. Ce qui signifie que près de 48 % de la liste a changé au cours de cette période. Selon le site Top500.org, le taux de renouvellement des systèmes a régulièrement augmenté dans les derniers classements. Alors que les performances des systèmes apparaissant dans le haut de la liste progressent à pas de géants, les avancées de ceux situés en bas de la liste sont plus modestes. Ainsi, en six mois, le premier du top 100 est passé de 75,76 à 88,92 téraflops (un téraflop = mille milliards d'opérations en virgule flottante par seconde). Enfin, avec 213 systèmes présents dans le Top 500, IBM domine, devant Hewlett-Packard qui compte 153 systèmes. Intel continue à fournir la majorité des processeurs des supercalculateurs de la liste, suivi par AMD et IBM. Les processeurs Westmere d'Intel sont maintenant utilisés par 178 systèmes, contre 56 systèmes, il y a 6 mois.
Le Top 500 est réalisé par Hans Meuer de l'Université de Mannheim (Allemagne), Erich Strohmaier et Horst Simon du NERSC/Lawrence Berkeley National Laboratory, et par Jack Dongarra de l'Université du Tennessee, Knoxville.
Illustration : le K2 de Fujitsu (crédit : DR)
(Cliquer ici pour agrandir l'image)
Le Forum du CXP livre sa vision du cloud
Le Forum CXP présente à chaque édition la vision du monde des progiciels par le cabinet d'analyse CXP. L'axe fort présenté par les analystes, de l'aveu même des orateurs, était le passage des progiciels sur site au mode cloud. Malgré tout, les exemples présentés en appui manquait singulièrement de cloud. Ce discours général a été renforcé par la présentation en session plénière de Andrès Hoyos-Gomez, directeur associé du cabinet Mc Kinsey : « cloud is in the air » [le nuage est dans l'air]. Si l'orateur reconnaissait le caractère de « buzz word » au terme « cloud » et aux concepts associés, certains vendeurs peu scrupuleux les associant à tout et n'importe quoi, il maintient trois caractéristiques fondamentales au « véritable cloud » : le redimensionnement « à la demande » (scalabilité), l'emploi d'une même implémentation par de multiples utilisateurs (multi-tenant), et un mode de facturation au service rendu (XaaS : Iaas, PaaS ou SaaS). Selon lui, il n'existe pas aujourd'hui d'acteur véritablement dominant dans le monde du cloud et les entreprises peuvent donc y retrouver les bénéfices d'une concurrence qui a pratiquement disparu partout ailleurs. A cela s'ajoutent les avantages classiques : flexibilité, réactivité et coûts étalés dans le temps au lieu d'un gros investissement initial.
Du pire au meilleur
Andrès Hoyos-Gomez a cependant reconnu que le Cloud présentait dans la pratique le pire comme le meilleur. Il a ainsi cité un groupe financier où les responsables centraux s'opposaient pour des raisons de sécurité à l'emploi du cloud par une filiale : après audit, le cloud choisi était plus sécurisé que le système de la maison-mère. A l'inverse, un industriel a totalement échoué dans son implémentation fraîche et joyeuse sur une vision enthousiaste du PDG : cela reste en effet un projet informatique à mener avec sérieux et méthode. Levi's et Pepsi ont, au niveau mondial, été des utilisateurs heureux du SaaS avec une baisse significative du taux de rupture de stock pour le premier et une optimisation logistique pour le second.
Globalement, selon Mc Kinsey, le logiciel en SaaS est globalement mature, avec une certaine variété par domaine : grande maturité pour la GRC ou la messagerie, absence de service convaincant dans la gestion de production, par exemples. Côté IaaS et PaaS, par contre, les PME peuvent trouver des offres dédiées à leurs cas assez matures mais pas les grandes organisations.
Relation clients : le cloud et le social laissent des traces
L'un des acteurs emblématiques du SaaS reste Salesforce, témoin de la maturité de la GRC en SaaS. Pierre-Olivier Sicamois, responsable de domaine régies de Lagardère Active, a présenté, pour sa part, son usage de Microsoft Dynamics CRM Online qui s'intègre totalement dans la messagerie Outlook pour une plus grande facilité d'utilisation. La SSII Stéria, quant à elle, a préféré Oracle CRM On Demand pour consolider en trois mois les innombrables GRC différentes issues de la croissance externe de l'entreprise.
Mais la relation client n'est pas impactée ces derniers temps uniquement par les produits mise en oeuvre pour la gérer.
En effet, les préoccupations des entreprises sont aussi, dans ce domaine, d'utiliser les médias sociaux (Facebook, Twitter...) pour accroître l'intensité des relations avec leurs clients et leurs prospects voire l'ensemble des membres de leur éco-systèmes. Il s'agit, selon le CXP, d'identifier les tendances lourdes du marché, les opinions sur l'entreprise (e-réputation), des nouveaux clients potentiels ou encore de tirer des profits complémentaires des conversations (ventes additionnelles, usage de la recommandation...).
Décisionnel : mobilité possible, cloud pas encore
Cette connaissance issue de la surveillance des médias sociaux reste encore à intégrer dans la GRC traditionnelle pour relier les dires de clients à leur fiche, avec des réserves légales autour de la question des données personnelles. L'intégration volontaire par les clients de leur profil Linkedin dans leur fiche a cependant été mise en oeuvre par la SSII Stéria. Mais globalement, le consensus s'est fait autour de la faible maturité des offres de « social CRM ».
Côté mobilité, par contre, les offres implémentées semblent montrer la parfaite maturité des produits du marché. L'éditeur de PGI vertical dédié aux métiers de l'automobile Datafirst a ainsi équipé ses forces de vente de mobiles et son progiciel open-source de GRC, SugarCRM a parfaitement répondu aux nécessités de ces terminaux en standard.
La situation est globalement la même dans le décisionnel. Le cloud est bien promis par les analystes voire les offreurs. Mais les cas concrets manquaient à l'appel. Par contre, la mobilité est parfaitement intégrée. L'éditeur Microstrategy a ainsi présenté l'implémentation dédiée aux dirigeants de la FNAC, capables de suivre en temps réel et de n'importe où les chiffres clés des magasins et de zoomer sur des détails pertinents, le tout à partir de leurs iPhones.
(...)
L'Icann autorise de nouveaux suffixes dans les adresses web
C'est à Singapour que l'Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) a autorisé ce lundi matin l'utilisation de nouveaux suffixes dans les adresses web. Les premiers à en profiter devraient en toute logique être les entreprises et les villes, dans des visées marketing évidentes. Ainsi, à la place d'un traditionnel .com ou .fr, il va bientôt falloir s'habituer à .microsoft voire même un .paris.
« Les adresses Internet vont pouvoir se terminer par n'importe quel mot dans n'importe quelle langue, donnant aux entreprises et organisations à travers le monde la possibilité de présenter leur marque, leurs produits, leur communauté ou leur cause sous des formes nouvelles et innovantes », fournit en explication l'Icann dans un communiqué. Cette extension des noms de domaine était à l'étude depuis de longs mois au fil des réunions publiques semestrielles de l'autorité de régulation d'Internet.
A partir du 12 janvier 2012
Cette fois, c'est fait. Dès le 12 janvier 2012, n'importe quel groupe, mouvement ou collectivité pourra lancer une procédure pour obtenir une ou plusieurs extensions à son nom. Le processus d'attribution, encore abstrait, promet toutefois d'être complexe et relativement cher.
La haute autorité de gestion des noms de domaines dans le monde n'a jusqu'à présent accordé que 22 noms de domaines génériques (contre environ 250 extensions correspondant chacune à un pays). La dernière extension autorisée par l'ICANN a été en avril dernier le fameux .xxx, destinée à l'industrie pornographique. Cette annonce est sans conteste l'un des plus grand changement concernant les noms de domaine depuis l'apparition du .com en 1985.
Illustration : à gauche, Peter Dengate Thrush, président du conseil de directeurs de l'Icann, à droite, Rod Beckstrom, président et CEO de l'Icann (source : Icann) (...)
Dépense informatique mondiale : 963 Mds d'euros en 2011 selon l'Eito
L'Eito, Observatoire européen des technologies, dont l'Afdel est le partenaire français publie son estimation annuelle sur l'évolution globale (matériels + logiciels + services) de la dépense informatique mondiale. Celle-ci devrait augmenter de 4,3% pour se porter à 963,4 milliards d'euros en 2011. En 2012, cette dépense devrait dépasser les mille milliards d'euros, en augmentation de 5,4%.
Actuellement, la demande mondiale est tirée par les pays émergents, en particulier la Chine (+11,3%), la Russie et l'Inde avec 14,5% chacun, le Brésil avec 8,7%. Des pays développés, comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l'Espagne, se font attendre. Le tremblement de terre au Japon n'a pas affecté le rythme de la croissance.
L'Union européenne affiche une moyenne de 2,9% de croissance, mais l'Allemagne se détache avec +4,3%. La France, +3,4% est entre les deux. L'Eito souligne, concernant l'hexagone, la bonne tenue des logiciels d'infrastructures avec +4,2%.
Illustration : D.R. (...)
Les pirates exploitent déjà un bug tout juste corrigé d'Internet Exporer
Selon Symantec, trois jours seulement après que Microsoft ait corrigé 11 bugs dans Internet Explorer (IE), les pirates ont recommencé à exploiter une des vulnérabilités du navigateur tout juste patché. Mardi dernier, Microsoft avait en effet publié onze correctifs pour son navigateur dans le cadre du Patch Tuesday pour réparer 34 vulnérabilités, dont 16 ont fait l'objet de bulletins de sécurité distincts. De leur côté, la plupart des experts en sécurité avaient classé la mise à jour d'IE au sommet des priorités, invitant vivement les utilisateurs de Windows à appliquer ces correctifs dès que possible.
Mais vendredi dernier, Symantec faisait savoir que la vulnérabilité CVE 2011-1255 (l'identification attribuée par la base de données Common Vulnerabilities and Exposures) était à nouveau exploitée. « Jusqu'à présent, nous avons comptabilisé un nombre limité d'attaques mettant à profit cette vulnérabilité, ce qui nous fait penser que la faille n'est pour l'instant utilisée que dans des attaques ciblées », a déclaré, sur un blog interne à l'éditeur, Joji Hamada, un chercheur senior de l'équipe chargé de la surveillance informatique. Selon lui, Symantec a repéré l'exploitation de la faille sur un site apparemment infecté qui télécharge automatiquement un fichier crypté malveillant sur le PC d'un utilisateur naviguant avec une version d'Internet Explorer 8 non mise à jour.
Les caractéristiques d'un bot
« Le malware a les caractéristiques d'un bot », a précisé le chercheur. Une fois introduit sur la machine, il se connecte à un serveur distant et obéit aux commandes d'un ordinateur maître contrôlé par des hackers. Bien que la vulnérabilité CVE 2011-1255 affecte aussi bien IE6, IE7 et IE8, Symantec dit que les malveillances observées dernièrement ciblaient uniquement IE8. De plus, IE9, la dernière version du navigateur de Microsoft disponible depuis la mi-mars, n'est pas affectée par cette vulnérabilité, même si elle a subi une mise à jour mardi corrigeant quatre autres bugs.
Dans l'avis accompagnant la mise à jour d'IE, Microsoft avait qualifié la faille de « critique », ce qui correspond au niveau de menace le plus sérieux, pour IE7 et IE8 sur toutes les machines tournant sous Windows, et pour IE6 tournant sous Windows XP. Quant à la version d'IE6 tournant sous Windows Server 2003, Microsoft avait qualifié le bug de « modéré ». L'éditeur de Redmond avait également attribué un indice « 1 » pour l'exploitabilité de la vulnérabilité, signifiant qu'il s'attendait à ce qu'elle soit exploitée sous 30 jours. Mais les pirates ont largement devancé ce délai, puisqu'ils ont été capables d'exploiter la faille sous 3 jours. C'est fin janvier que Microsoft a été informé par le laboratoire iDefense Labs de VeriSign de la vulnérabilité, achetée à un chercheur anonyme via son programme de primes. iDefense avait classé la vulnérabilité dans la catégorie « use-after-free », un type de bug qui utilise un défaut de gestion de la mémoire pour injecter du code d'attaque.
Les utilisateurs n'étant pas en mesure d'appliquer la mise à jour d'IE publiée mardi dernier peuvent faire barrage aux dernières attaques repérés par Symantec en désactivant JavaScript selon la méthode suivante : dans le menu « Outils » d'IE, cliquer sur «Options Internet», puis sélectionner l'onglet « Sécurité » et entrer dans l'espace « Internet ». Cliquer sur « Personnaliser le niveau » et dans « Paramètres », cliquez sur « Désactiver » sous « Active Scripting ». Enfin, cliquer « OK » dans la boîte de dialogue. (...)
Sega et ses clients piratés à leur tour
Après Sony, c'est au tour de l'éditeur de jeux vidéo Sega de subir une attaque informatique compromettant les données d'environ 1,3 million d'utilisateurs. La base de données du site Sega Pass inclut les noms des clients, leurs dates de naissance, leurs adresses e-mail et leurs mots de passe cryptés.
Différents médias ont pu vérifier l'information auprès de représentants de la société japonaise. Le site d'informations Playstation Lifestyle a posté le texte d'un e-mail que Sega aurait envoyé aux utilisateurs de Sega Pass vendredi soir pour les informer au piratage. Dans son message, la firme souligne que les mots de passe n'étaient pas sauvegardés en clair, mais cryptés, et que les informations bancaires n'avaient pas été subtilisées. Pourtant, Sega recommande aux personnes qui utilisent, pour accéder à d'autres sites, la même combinaison d'adresse e-mail/mot de passe que celle dont ils se servent pour Sega Pass. L'éditeur a également prévenu ses clients d'être à l'affût des communications suspectes et de ne pas fournir d'informations personnelles qui pourraient les impliquer dans les transactions frauduleuses.
En attendant, le site Pass Sega a temporairement été suspendu le temps que la firme étudie l'incident et réinitialise tous les mots de passe. Cette attaque fait suite à une série de piratages survenus au cours des derniers mois. Sony, avec une brèche dans sa Playstation Network et son service Qriocity, laissant filer les informations personnelles et les données bancaires de millions d'utilisateurs. Citibank, victime elle aussi d'une attaque qui a compromis des données financières, de même que certaines agences gouvernementales américaines.
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Indicateur Apec : + 75% pour les offres de cadres IT depuis un an
En mai 2011, le nombre d'offres d'emploi cadres adressées à l'Apec a presque doublé (+99%) par rapport à mai 2010 pour atteindre 51 780 offres. Sur ce total, 13 540 concernaient des postes à pourvoir dans les fonctions informatiques (soit un peu plus de 26%). Cela représente une progression de 84% par rapport à l'an dernier dans ces métiers et de 75% sur douze mois (c'est à dire sur la période de juin 2010 à mai 2011, par rapport à la période de juin 2009 à mai 2010).
Dans l'IT, l'ensemble des fonctions participent à cette évolution, à des degrés divers. Une fois encore la demande en compétences web, sites et portails Internet continue d'augmenter fortement : +171% sur les douze derniers mois par rapport à juin 2009/mai 2010. Dans ce domaine, l'Apec a comptabilisé près de 2 000 offres en mai dernier pour un total de 14 431 postes cumulés sur douze mois. Le nombre des annonces pour des fonctions de direction informatique poursuit aussi sa progression : +126%, soit 473 offres déposées au cours du mois dernier et 3 300 sur douze mois.
+ 85% sur le domaine Système, réseaux et données
Les annonces d'emploi cadre destinées à la catégorie Système, réseaux et données ont elles aussi évolué de 85% en un an (24 363 postes au total dont 2 593 en mai 2011. Egalement à la hausse, les propositions pour les métiers se rapportant à la catégorie Maîtrise d'ouvrage et fonctionnel (+83% sur un an, soit 2 5363 annonces cumulées sur 12 mois).
L'informatique de gestion, qui pèse toujours le plus lourd dans l'ensemble progresse un peu moins (+ 59% sur un an), avec 4 525 offres diffusées par l'Apec le mois dernier, soit un total de 48 600 postes à pourvoir sur douze mois glissants. En hausse aussi sur un an, mais dans des proportions un peu plus modérées, les annonces concernant l'informatique industrielle (+52%), l'exploitation et la maintenance (+57%).
Cisco livre une solution de bout en bout pour le trading à haute vitesse
Baptisé High-Performance Trading Fabric, le nouveau système de Cisco pour le marché financier réunit des technologies de switching, de stockage et de calcul destinées à améliorer la performance réseau dans les centres de données. Le fabricant explique vouloir ainsi répondre aux besoins des sociétés financières pratiquant du trading à haute fréquence (HFT).
Ce type de courtage repose sur l'utilisation d'algorithmes qui analysent les marchés boursiers et émettent automatiquement des ordres à grande vitesse. Pour les sociétés employant cette méthode, la réduction des temps de latence est un enjeu considérable, car elle permet de profiter d'opportunités éphémères et d'agir plus vite que les algorithmes des concurrents.
La nouvelle solution de Cisco se base entre autres sur ses switchs Nexus 3064 et Nexus 5500, qui permettent d'absorber des pics de volumes (typiquement lors de l'ouverture des marchés financiers) et de réduire considérablement les temps de latence. L'équipementier souligne que la performance de sa solution a été confirmée par des tests effectués par la société Miercom.
Téléphonie mobile : La Fnac va se concentrer sur SFR
Dans quelque temps, la revente des forfaits d'Orange et de Bouygues Télécoms sera de l'histoire ancienne à la Fnac (hormis les forfaits proposés en MVNO par la Fnac sur le réseau Orange). L'enseigne multi-spécialiste a en effet conclu un partenariat d'envergure avec SFR qui va progressivement, à partir de la fin 2011, devenir le seul dont l'offre sera commercialisée dans tous ses magasins français (83 à ce jour). L'accord va jusqu'à confier l'ensemble de l'activité téléphonie du distributeur (exception faite des accessoires) à l'opérateur, puisque ce dernier va déployer dans le réseau Fnac ses propres vendeurs, son merchandising et disposer de son propre système informatique pour activer des lignes plus rapidement. Les clients ne trouveront dans ces "shops in the shops" que le catalogue de mobiles de SFR qui deviendra aussi, de fait, le seul proposé à la Fnac.
Abandon d'une stratégie multi-opérateurs infructueuse
L'enseigne aurait-elle envie de saborder son activité téléphonie en se coupant de deux des trois grands opérateurs du marché ? Pas vraiment. Selon elle, cette stratégie multi-opérateur ne lui aurait pas permis de capter à ce jour plus de 1% du marché français de la distribution en téléphonie. Plutôt décevant pour un distributeur qui se targue par ailleurs d'être un leader sur la majeure partie des autres catégories de produits qu'il commercialise. Mais dans le domaine de la téléphonie, d'après une étude menée auprès de ses clients, ce serait l'offre trop pléthorique de la Fnac qui les détournerait de ses magasins au profit de petits revendeurs. Plus spécialisés, ces derniers sont souvent affiliés à un seul opérateur.
Partant de ce constat, l'enseigne a donc décidé de limiter son offre à celle d'un seul partenaire. Pour ce faire, elle a lancé un appel d'offres auquel ont répondu les trois principaux acteurs du marché et que SFR a donc remporté. L'expérience n'est pas une première pour le distributeur. Il a initié le même type de partenariat dans ses magasins espagnols à partir de la mi-2009 avec l'opérateur ibérique Movistar. Résultat, la Fnac a enregistré l'an dernier une croissance de 42% dans le domaine de la téléphonie en Espagne, alors que dans le même temps le marché local connaissait une baisse de 22%, selon ses dires. (...)
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