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(03/05/2011 17:14:46)

Violation de brevets Java : Oracle et Google canalisent leurs griefs

Avec l'objectif d'accélérer l'issue du dossier, Oracle et Google ont respectivement soumis au tribunal, vendredi 29 avril, des propositions visant à réduire le nombre de plaintes entrant dans le cadre de leur procès pour violation de brevets autour du langage de développement Java. En août dernier, Oracle a attaqué Google au motif que son système d'exploitation mobile Android enfreignait sept de ses brevets Java. La société mise en cause s'était alors défendue d'avoir mal agi.

Le juge s'occupant du dossier, William Alsup du tribunal du District Nord de Californie, a déclaré qu'il espérait avoir bouclé l'affaire d'ici la fin du mois de novembre. Cette semaine, il a demandé aux deux parties de lui soumettre des propositions pour se limiter, dans ce dossier complexe, au nombre de plaintes pouvant être jugées. Oracle propose de ramener le nombre des siennes à 75, contre 132 actuellement, d'ici le 30 juin prochain, puis à 35 au 2 septembre. Avant le 17 octobre et la conférence finale préalable au procès, la société de Larry Ellison identifiera un nombre de plaintes jugeables. Le procès lui-même est prévu pour le 31 octobre 2011.

Dans le même temps, Oracle veut que Google réduise le nombre de ses déclarations de références d'antériorité ou de combinaisons de références à quatre par brevet, d'ici le 8 juillet. Il demande aussi qu'il limite à trois par brevets le nombre de causes d'invalidité, d'ici le 2 septembre. La société de Larry Page et Sergey Brin devra alors déterminer d'ici le 17 octobre un nombre de causes d'invalidité pouvant être prises en compte.

Pendant ce temps, le bureau des brevets s'affaire

Google, pour sa part, suggère un dégraissage plus agressif à son adversaire. Dans un premier temps, il voudrait qu'Oracle ne retienne qu'une quarantaine de plaintes, ou bien s'en tienne à ce que spécifie le tribunal. La deuxième phase verrait Oracle choisir un ensemble de vingt plaintes d'ici le 29 juillet. Dans une troisième phase, l'éditeur de Redwood devrait se limiter à un petit nombre de plaintes pouvant être jugées, deux par exemple, ou bien le nombre requis par la cour. En retour, Google réduirait de façon significative le nombre de ses références d'antériorité au fur et à mesure des étapes.

Les documents remis par les deux éditeurs abordent aussi le réexamen en cours des brevets d'Oracle par le bureau américain des brevets et marques (Patent and Trademark Office, PTO), qui a été déclenché par Google. Oracle fait valoir que le procès ne devrait pas s'arrêter ni être repoussé dans l'attente du résultat de ce réexamen. Ce dernier n'apportera pas grand-chose, ni pour le tribunal ni pour les parties en présence, estime Oracle qui ne voit pas comment il serait possible de les attendre sans causer une importante rupture dans le planning prévu par le tribunal.

En tout état de cause, ce réexamen ne devrait pas être achevé avec fin 2013, bien après la fin programmée du procès, souligne Oracle. Pour l'éditeur, cela n'aurait pas de sens pour le tribunal de conditionner la gestion de ce dossier à la réponse du bureau des brevets. Mais Google de son côté escompte bien que le PTO livre un nombre significatif de réponses dans les prochains mois.

Crédit illustration : D.R.

(...)

(03/05/2011 14:35:01)

Une API Microsoft attire les développeurs de l'iPhone vers Windows Phone 7

Sur le terrain des applications mobiles, la dernière initiative de Microsoft, pour entamer la position de leader qu'Apple détient avec son smartphone, réside dans la livraison d'une API (interface de programmation) aidant les développeurs sous iOS à porter leurs « apps » sous Windows Phone.

Cet outil de mapping se présente un peu comme un dictionnaire de traduction bilingue, s'amuse dans un billet de blog Jean-Christophe Cimitière, responsable technique senior sur les questions d'interopérabilité chez Microsoft. Pour chaque appel à une API iOS, il permet de rechercher les classes équivalentes, les méthodes et les notifications d'événement correspondantes dans Windows Phone 7, explique-t-il. Lancée en fin de semaine dernière, l'API iPhone/iOS aide donc les nouveaux venus sous Windows Phone à trouver leur chemin.

Des échantillons de code C#

En même temps, les développeurs disposent aussi d'exemples de code C# et de documentation sur les API pour les deux plateformes. « Les exemples de code permettront aux développeurs de faire migrer rapidement de petites portions de code iOS vers leur équivalent en code C#, ajoute Jean-Christophe Cimetière. Toutes les documentations sur les API Windows Phone 7 sont tirées de sources Silverlight, C# et XNA sur MSDN. » Les API iOS peuvent schématiquement se répartir entre sept catégories : audio/vidéo, gestion de données, graphique/animation, réseau/Internet, performance, sécurité et interface utilisateur. L'actuelle correspondance vers l'API Windows Phone 7 proposée par Microsoft démarre avec les trois catégories les plus utilisées : réseau/Internet, interface utilisateur et gestion de données.

« Pour cette première étape, nous nous sommes attachés à retrouver la correspondance directe lorsqu'elle existait, explique encore le responsable technique. Dans les prochaines versions, nous élargirons le périmètre et à chaque fois que les concepts seront suffisamment proches, nous ferons de notre mieux pour fournir les conseils appropriés. »

Une courbe d'apprentissage pas si abrupte que ça

Microsoft propose par ailleurs, sous la forme d'un livre blanc, un « Guide de Windows Phone 7 s'adressant aux développeurs d'applications pour iPhone », ainsi que des témoignages se rapportant au portage d'applications entre iPhone et Windows Phone. Ces contenus ainsi que l'API de mapping sont disponibles sur le site Windows Phone 7 Interoperability lancé en décembre 2010. L'éditeur de Redmond prévoit une démarche similaire en direction de la plateforme mobile Android de Google, autre adversaire de poids.

« Si vous êtes développeur .Net, apprendre à développer sous Windows Phone ne vous changera pas beaucoup. Cela se présente davantage comme un continuum dans lequel vous ajoutez simplement de nouvelles fonctionnalités à ce que vous connaissiez déjà, rappelle Jean-Christophe Cimetière. Mais si vous développez sous iOS et que vous découvrez Windows Phone (et partant de là, .Net), c'est différent. Mais ne vous inquiétez pas. La courbe d'apprentissage n'est pas aussi abrupte que vous pourriez l'imaginer ». (...)

(03/05/2011 13:53:28)

Sony : un autre site en ligne du groupe piraté

Sony, qui a donné quelques explications sur l'attaque subie par son service en ligne PlayStation Sony Network bloqué depuis 2 semaines, a découvert une deuxième attaque concernant le site Sony Online Entertainment (SOE).  Ce dernier est utilisé pour les jeux massivement multijoueurs (MMO) comme EverQuest, Star Wars Galaxies et Matrix Online. La firme japonaise a indiqué dans un message que « des informations personnelles liées à environ 24,6 millions de comptes SOE pourraient avoir été volées, ainsi que certaines informations d'une ancienne base de données de 2007 ». Sur ce dernier point, la base de données comprend des numéros et dates de validité (mais pas le code de sécurité) de cartes bancaires de 12 700 clients hors des Etats-Unis.

Service fermé et maintenance prolongée sur PSN


Sony indique qu'il a trouvé des traces de cette attaque lors de l'enquête réalisée sur l'intrusion dans PlayStation Network. Les faits se seraient déroulés les 16 et 17 avril soit la veille du piratage de PSN. Certaines similitudes entre les deux attaques ont été relévés au cours de l'enquête. En conséquence, le constructeur « a rapidement éteint tous les serveurs liés aux services SOE, tandis qu'il continue d'examiner et de renforcer tous ses systèmes de sécurité en ligne face à ces cyberattaques sans précédent ». Cet incident devrait retarder la remise en route de PSN qui devrait intervenir cette semaine.

 (...)

(03/05/2011 11:34:15)

Double panne pour le Cloud Foundry de VMware

La solution PaaS de VMware, Cloud Foundry - qui est encore en version bêta - a subi une interruption de service pendant deux jours la semaine dernière (les 25 et 26 avril), peu de temps après la panne plus connue et médiatisée qui a frappé Elastic Compute Cloud d'Amazon. Le premier incident  était du à une panne de courant dans une armoire de stockage. Les applications en ligne n'ont pas été affectées, mais les développeurs n'ont pas été en mesure d'effectuer certaines tâches, comme s'authentifier ou créer de nouvelles applications. La panne a duré près de 10 heures et a été réparée dans l'après-midi.

Mais le lendemain, les responsables de VMware ont accidentellement provoqué une deuxième coupure de courant, en élaborant un plan de prévention pour résoudre la panne initiale. Dekel Tankel, porte-parole de VMware a expliqué que la première panne d'électricité du 25 avril est « quelque chose qui arrive de temps en temps », et que l'éditeur veille à ce que ses logiciels de surveillance et les pratiques opérationnelles soient suffisamment robustes pour éviter que ces coupures d'électricité rendent  inopérants le service des clients. Dans cet esprit, VMware a commencé à élaborer « un guide complet d'instructions pour la détection, la prévention et la restauration » dès le lendemain.

De Charybde en Scylla

« A huit heures le 26 avril, ce travail a fourni plusieurs instructions que les équipes opérationnelles et d'ingénierie devaient appliquer à midi », précise Dekel Tankel et d'ajouter « malheureusement, à 10h15, l'un des ingénieurs a fait une mauvaise manipulation, ce qui a eu comme conséquence une coupure complète de l'infrastructure du réseau de Cloud Foundry. Les équilibreurs de charge, les routeurs et les pare-feu ont été inopérants. Par ailleurs, notre infrastructure DNS interne a été partiellement touchée par la panne  et a entraîné une perte complète de la connectivité externe à Cloud Foundry ». Le système a été rétabli à 11h30, apparemment sans que les développeurs soient impactés.

Cette seconde panne illustre l'élément « erreur humaine » dans les réseaux clouds, tout comme l'analyse des causes de la défaillance du cloud d'Amazon. Sur ce dernier, il s'agit d'une erreur commise lors d'une mise à jour du système et qui n'a été réparé qu'au bout de plusieurs jours. Certes Cloud Foundry est encore balbutiant et l'impact sur les clients des défaillances n'ont pas été du même niveau que celles d'Amazon, mais VMware découvre ainsi un avant-goût des problèmes que peut rencontrer un fournisseur de services cloud.

(...)

(03/05/2011 17:31:25)

Intel va associer SSD et DD pour proposer un système hybride

Selon le site d'actualités technologiques VR-Zone, Intel devrait lancer son chipset Z68 pour processeurs basés sur Sandy Bridge le mois prochain. Le chipset Z68 supporte la technologie de mise en cache Rapid Storage Technology SSD d'Intel, qui permet à un SSD d'être utilisé en combinaison avec un disque dur traditionnel pour constituer un support hybride en deux parties comparable au Momentus XT de Seagate ( un DD avec un SSD interne de 4 Go). Le SSD agit comme un cache, et permet d'améliorer les performances pour le chargement du système d'exploitation et l'ouverture des applications.

Selon VR-Zone, pour fonctionner, les disques hybrides nécessitent un SSD d'une capacité allant de 18,6 à 64 Go. Comme pour le disque Momentus XT de Seagate, les données les plus fréquemment utilisées sont également mises en cache pour favoriser un accès plus rapide. Certains des cinq SSD d'Intel prévus pour cette année dépasseront les performances de ceux de la série SSD 510, actuellement la plus performante proposée par Intel, selon une feuille de route qu'aurait obtenu Engadget. Selon cette roadmap, Intel prévoit de sortir la série Ramsdale SSD 720 - sur base PCIe - comportant un disque SSD à mémoire flash single-level (SLC)  de 400 Go. Le fondeur devrait également proposer la famille Lyndonville SSD 710 - également PCIe -, cette fois à base de composants multi-level (MLC).

Une gravure toujours en 34 nm

IM Flash Technologies (IMFT), l'entité de fabrication commune créée par Intel et Micron, devrait vraisemblablement produire la technologie flash NAND qui sera intégrée dans les prochains SSD d'Intel. Dans un entretien avec ComputerWorld ce mois-ci, un responsable de Micron avait déclaré que pour les SSD à venir sur carte PCIe, elle utiliserait son processus de gravure flash NAND actuel à 34 nanomètres, et non sa prochaine génération de circuits à 20 nm. « Ce sera le disque phare de l'industrie,» avait déclaré Kevin Kilbuck, directeur de la stratégie marketing des produits NAND chez Micron, lors de la conférence Storage Networking World, faisant référence à la carte PCIe P320h, et non à la série 720 ou 710. La feuille de route publiée indique également qu'Intel continuera à développer la série SSD 520 (au format 2,5 pouces), qui sera proposée avec des capacités pouvant aller jusqu'à 480 Go.

Intel prévoit également de sortir, au quatrième trimestre de cette année, un disque Paint Creek de capacité inférieure, 40 et 80 Go selon toute vraisemblance, qui pourra être utilisé comme disque de boot. De son côté, Kevin Dilbelius, marketing manager pour les produits SSD entreprise chez Micron, a fait valoir que l'émergence du cloud computing poussait à augmenter la performance des produits flash de manière à aider les infrastructures à serveur lame à offrir du streaming vidéo en ligne par exemple.

(...)

(03/05/2011 10:11:40)

Le CNRS centralise ses données sur son portail Isidore

Le Très Grand Equipement Adonis du CNRS vise à préserver, diffuser et partager les savoirs en sciences humaines et sociales dans une logique d'ouverture des données publiques. Il consiste à agréger et diffuser les contenus de 850 sources représentant plus d'un million de publications, puis de nettoyer et normaliser toutes les données, de les enrichir (classification automatique, annotation à la volée), et de les aligner sur des référentiels partagés par la communauté scientifique grâce à une trentaine de traitements distincts avant de les mettre à disposition grâce à un moteur de recherche sémantique. La grande hétérogénéité des sources est une caractéristique forte du projet : entrepôts structurés de données non-structurées (thèses, fonds multimédias, livres...), sites web et blogs, flux RSS... L'unification et l'uniformisation des métadonnées et des accès constituaient le grand défi à relever.

L'ensemble des données d'indexation sont au format RDF afin de permettre une recherche sémantique via le langage SparQL dans un portail dédié. Le projet repose sur les technologies de l'éditeur Antidot, Antidot Information Factory permet de collecter les sources, de les nettoyer et de les enrichir et Antidot Finder Suite rend disponible les données via un portail de recherche sémantique.

Le coût du projet n'a pas été communiqué.

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(03/05/2011 09:57:31)

En crise, Surcouf pourrait fermer 2 magasins

La direction refuse tout commentaire, mais, de source syndicale (**), Surcouf s'apprête à annoncer la fermeture de deux de ses magasins : Strasbourg (place des Halles) et Belle Epine (centre commercial situé en région parisienne). Une annonce faite par la direction, en interne, vendredi dernier  29 avril. L'enseigne compte au total  9 magasins : 5 issus de Surcouf, 3 issus de Youg's et 1 ouvert par la nouvelle direction, sous la marque Surcouf, à Lille. Tous les magasins étant désormais sous l'enseigne Surcouf.

Un Comité central d'entreprise est convoqué pour le 11 mai prochain. Il devrait préciser les conséquences sociales de cette annonce, la fermeture du magasin de Strasbourg et le licenciement de ses 37 salariés, la fermeture de celui de Belle-Epine, les salariés ayant pour ce deuxième site la possibilité de retrouver un poste sur les autres sites franciliens. Les deux fermetures devraient intervenir cet été. Contactée, la direction de Surcouf n'a pas souhaité communiquer.

C'est la deuxième crise majeure, vécue par Surcouf, en moins de deux ans. L'an passé, les salariés s'étaient fortement mobilisés contre les révisions des contrats de travail des vendeurs. Il s'en était suivi 179 licenciements .D'autres questions se posent. Le nouveau magasin, installé à Lille il y a six mois, à la place d'un Monoprix rue de Molinel serait 5 millions d'euros en dessous de ses objectifs, selon nos confrères de 20 Minutes. Il est situé en centre-ville, mais en dehors des zones piétonnes commerçantes, sur une artère de grande circulation.

Un siège sur deux sites


Quant au siège social, il devait être regroupé à Lille (au-dessus du nouveau magasin), les salariés de l'ancien siège de Surcouf à Paris (au-dessus du magasin Daumesnil) étant incités à rejoindre le nord. Mais, échaudé par le conflit social engagé sur la rémunération des vendeurs, la direction à renoncer à imposer le transfert à tous les salariés du siège parisien (surnommé désormais « l'annexe » en interne). Résultat, le siège est actuellement sur les deux sites, avec 30 personnes à Lille et 40 à Paris.

L'avenir de Surcouf est ainsi posé. Des salariés se montrent très inquiets pour l'automne. Olivier Chagnoux, secrétaire adjoint du comité d'entreprise, et délégué CFE-CGC nous explique « on essaie d'être dans le dialogue, mais, s'il faut grogner, on le fera. La direction a beaucoup d'idées, mais ne sait pas gérer ».


(*) Notre confrère, leblogmulliez.com de Bertrand Gobin, annonçait cette double fermeture samedi dernier : http://www.leblogmulliez.com/

 

Illustration: Surcouf de Lille

Crédit Photo: D.R

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(03/05/2011 09:45:27)

Sony compense très légèrement le préjudice de ses clients piratés

Le géant japonais a été vivement critiqué pour son manque de réactivité à l'annonce du piratage qui a permis à des hackers de mettre la main sur les données personnelles d'environ 77 millions de comptes d'utilisateurs. L'entreprise a organisé une conférence de presse à Tokyo hier dimanche, au cours de laquelle les cadres de Sony ont présenté leurs excuses pour l'intrusion des pirates. Sony en a profité pour annoncer des mesures de sécurité et s'est engagé à retrouver les pirates qui ont commis l'infraction, mais la mesure la plus populaire est l'annonce de nombreux cadeaux à destination des utilisateurs.

"L'entreprise va déployer l'offre PlayStation Network et Qriocity 'Welcome Back' à travers le monde, adaptée aux différents marchés afin de fournir à nos clients une sélection d'options de service et de contenus premium pour remercier les utilisateurs de leur patience, de leurs encouragements et de leur loyauté", indique Patrick Seybold, directeur des communications d'entreprise, dans un communiqué.

Des petits cadeaux pour compenser l'indisponibilité de services payants

L'offre de cadeaux variera d'un territoire à l'autre, et les détails de ces offres seront annoncés dans un futur proche, d'après Sony. Les clients du PlayStation Network auront également droit à 30 jours d'abonnement gratuit au service premium PlayStation Plus. Les personnes déjà abonnées auront également droit à 30 jours d'abonnement gratuit. En outre, les utilisateurs du service Music Unlimited de Qriocity recevront eux aussi 30 jours d'accès gratuit. 

L'entreprise a également promis de déployer d'autres services au cours des prochaines semaines, au cours desquelles le service doit "revenir aux normes de qualité auxquelles les utilisateurs ont été habitués". Avant que le service ne soit remis en ligne, Sony renforcera et vérifiera la sécurité de ses transactions, et a demandé à tous ses utilisateurs de changer de mots de passe.

Des compensations beaucoup trop légéres

Certaines personnes ne sont pas encore entièrement satisfaites des efforts de Sony pour rectifier le tir, à l'instar d'un utilisateur américain de l'Alabama qui a lancé un recours collectif en justice pour toutes les personnes affectées par le piratage, réclamant le remboursement de toutes pertes d'argent dues au vol de coordonnées de cartes bancaires, des sommes liées à l'abonnement au service lorsque celui-ci n'était pas assuré, en y ajoutant des dommages et intérêts punitifs.

Sony a demandé au FBI d'enquêter sur la faille de sécurité et est également en train de travailler avec les autorités britanniques, australiennes et hongkongaises pour identifier les pirates informatiques.

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(03/05/2011 09:45:39)

Un Conseil National du Numérique mal né

L'Internet Society France, Alain Benichou, président d'IBM France ou encore Guy Mamou-Mani, président du Syntec Numérique, nous ont fait part de leur étonnement suite à l'installation du CNN par Nicolas Sarkozy le 27 avril dernier. Dans un communiqué l'Internet Society « s'étonne que la composition du Conseil National du Numérique ne la reflète pas totalement » et interpelle le pouvoir en place avec deux questions fort pertinentes : « Que serait Internet sans la communauté technique qui le fait sans cesse évoluer et que serait Internet sans les utilisateurs qui y tissent les liens qui préfigurent les usages de demain ? »

Parmi les grands absents de ce « machin » numérique, citons les membres de la société civile, les élus, les associations de consommateurs, du monde du Libre (pourquoi pas de représentant de l'April), de certains pôles de compétitivité (Cap Digital) ou encore de l'industrie IT (constructeurs, SSII...).

Une vision du numérique limitée à Internet

Président du Syntec Numérique, Guy Mamou-Mani se félicite pour commencer de la création du CNN : « il faut remettre le numérique au centre de l'économie et de la transformation de l'Etat, mais en même temps les nominations ne correspondent pas au contexte général ». Après le déjeuner des blogueurs à l'Élysée, le président du Syntec Numérique avait été catastrophé par le casting des invités conviés à débattre du numérique en France. L'angle choisi lors de ce lunch était l'Internet politique en France et pas du tout celui de l'économie et de la modernisation de l'Etat. « J'ai bien peur que le Président ait une vision du numérique qui se limite à Internet. Il est intéressé par l'Internet des marchands, pas par notre business. [...] Nous avons réussi à avoir un représentant au CNN [Bruno Vanryb, PDG d'Avanquest Software et président du collège Éditeurs de logiciels du Syntec Numérique, NDLR] alors que j'en attendais quatre ou cinq. Pourquoi Vanryb et pas les autres ?  Le Président n'a pas compris que les SSII et les intégrateurs faisaient du numérique. Cela confirme bien que la vision du numérique est partielle en France. » Pour autant, Guy Mamou-Mani ne veut pas être totalement négatif : « Il faut porter notre voix [...] J'ai ainsi invité le Président à visiter une des entreprises du Syntec et il a accepté. On a progressé, il faut continuer ».

Un candidat très décalé

D'autres voix, comme celle d'Alain Benichou, se font également l'écho de cette incompréhension du pouvoir politique. Le patron d'IBM France et son équipe s'estiment ainsi être un acteur important du numérique et s'étonnent de la présence au sein du CNN de "certains géants générant moins de marge qu'un carnet de timbres [voir la liste des fameux membres pour comprendre NDLR]." La publication des membres du récent Conseil National du Numérique a également laissé pantois le président d'IBM France. Pour développer l'industrie numérique, Alain Benichou propose d'opérer dans un environnement supportant moins de contraintes régaliennes et d'impulser l'économie numérique par le haut - c'est-à-dire en commençant par l'Etat avec un grand projet de dématérialisation.

Dernier gag suite à la nomination du CNN. Les membres devaient élire leur président, et le candidat qui a failli être élu - suite à une campagne très dynamique - n'est autre qu'un entrepreneur haut en couleur spécialisé à l'origine dans les sites de charmes sur Internet. Finalement devant le tollé annoncé, les membres ont fini par se rallier à un candidat moins sulfureux, Gilles Babinet. Un CNN né sous de mauvais auspices donc même si le Président de la République ne s'est pas interdit d'étoffer l'équipe dans les prochains mois.

 

Crédit photo : L. Blevennec/elysee.fr

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