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(21/01/2011 15:28:28)
HP remanie le conseil d'administration qui fut fatal à Mark Hurd
Après la fermeture des marchés financiers hier soir, Hewlett-Packard a indiqué le prochain remplacement de quatre membres de son conseil d'administration. Les noms de Joel Hyatt, John Joyce, Robert Ryan et Lucille Salhany ne seront pas proposés pour une réélection lors de la prochaine réunion des actionnaires du numéro mondial de la IT, en mars prochain. Tous les quatre ont joué un rôle central au moment des discussions précédant l'éviction, cet été, du PDG du groupe, Mark Hurd. Depuis, pour le remplacer, HP a nommé en octobre Léo Apotheker, ancien PDG de SAP. Le groupe a également recruté Ray Lane, ancien président d'Oracle (au poste de président non-exécutif).
Parmi les noms proposés, celui de Patricia Russo
Cinq nouveaux directeurs ont été nommés au Conseil d'Administration. Parmi eux figurent Patricia Russo (en photo, à gauche) qui fut PDG d'Alcatel-Lucent (sous sa présidence, l'équipementier français vécut des relations houleuses avec ses petits actionnaires). Les autres pressentis sont la Conservatrice Meg Whitman (en photo, à droite), ancienne présidente d'eBay, qui a été largement battue lors de sa campagne pour le poste de Gouverneur en Californie ; Dominic Senequier, PDG d'Axa Private Equity ; Shumeet Banerji, CEO de Booz & Company et Gary Reiner ; ancien DSI de Général Electric, et conseiller spécial de la société de capital-investissement General Atlantic. Leur entrée au Conseil d'Administration sera soumise aux votes en mars.
HP n'a pas fourni d'explications autour de ce remaniement. Mais si l'on en croit le Wall Street Journal, qui cite des personnes proches du dossier, Joel Hyatt et John Joyce, auraient notamment figuré parmi les partisans de Mark Hurd, à qui l'on reprochait notamment des notes de frais indument remboursées. Tandis que Robert Ryan et Lucille Salhany ont au contraire mené l'enquête contre le PDG, également soupçonné alors de harcèlement à l'encontre d'une personne ayant travaillé pour HP sous contrat.
Les actionnaires de HP déplorent un gaspillage
Ces changements interviennent alors que HP parle de diligenter une enquête externe portant sur la mise à l'écart de Mark Hurd. Les actionnaires ont en effet attaqué le groupe, taxant de gaspillage les indemnités de licenciement accordées à l'ancien PDG. Une enquête interne avait révélé que ce dernier n'avait pas enfreint la politique conduite par la société sur les questions de harcèlement, mais avait mis en évidence le remboursement abusif de frais professionnels censés dissimuler des relations personnelles avec une collaboratrice. Mark Hurd a démissionné le 6 août 2010. Un mois plus tard, il a été recruté par Larry Ellison, pour occuper les fonctions de co-président d'Oracle.
Illustrations : à gauche, Patricia Russo, anciennement PDG d'Alcatel-Lucent (crédit : D.R.) ; à droite, Meg Whitman, ancienne PDG d'eBay (crédit : Computerworld)
Changement de tête chez Google : Larry Page est-il un choix risqué ?
Jeudi dernier, l'entreprise faisait savoir qu'Éric Schmidt, recruté comme CEO en 2001, passerait la main début avril à un des deux co-fondateur,Larry Page, lequel, en plus de diriger les opérations du groupe au jour le jour, continuera à s'occuper de la stratégie « technologies et développements de produits. » En tant que président exécutif, Éric Schmidt se concentrera sur des initiatives extérieures, comme les contacts avec les gros clients, les questions règlementaires et les négociations avec les partenaires. Quant à Sergey Brin, l'autre co-fondateur, il se consacrera aux « projets stratégiques, » et essentiellement aux nouveaux produits. Lors d'une conférence téléphonique, le trio a déclaré que l'objectif était de rationaliser le processus décisionnel. Ceux-ci ont également souligné que Larry Page était prêt à prendre le poste de CEO. Chacun s'est dit satisfait de cette nouvelle répartition, laquelle permettra, selon les intéressés, d'améliorer les performances financières déjà très solides de Google, l'innovation technique et la croissance. On espère qu'ils ont pris la bonne décision, ou ce changement pourrait faire date et marquer une erreur d'orientation historique.
Une petite entreprise prometteuse, hissée au niveau mondial
Quand Éric Schmidt a pris la direction de Google, il y a presque dix ans de cela, l'entreprise fondée en 1998, était prometteuse, mais de petite taille. C'était une société privée, dirigée par deux brillants étudiants en informatique de Stanford, Larry Page et Sergey Brin, mais ayant peu d'expérience, exclusivement axée sur la recherche Internet, et sans vraiment de business model à faire valoir à proprement parler. Au fil des années, Éric Schmidt a aidé à transformer Google en l'une des plus grandes, des plus brillantes et des plus influentes sociétés cotées en bourse au niveau mondial. Son rôle a souvent été décrit comme celui de l'adulte « supervisant » l'entreprise de deux jeunes fondateurs aimant agir de manière non conventionnelle. « Éric Schmidt a beaucoup d'expérience, et c'est lui qui a vraiment piloté Google pour la hisser là où elle est aujourd'hui, » a déclaré Ray Valdes, analyste chez Gartner. L'ancien PDG de Novell et CTO de Sun, a aussi a apporté à l'entreprise son visage calme, son attitude décontractée, tout en dirigeant la société en « triumvirat » avec Larry Page et Sergey Brin. « Le fait qu'Éric Schmidt ait été en première ligne a représenté un avantage formidable pour Google, et il ne fait aucun doute que son action a été déterminante dans les prises de décisions qui ont contribué à l'ascension de l'entreprise, » a déclaré Al Hilwa, analyste chez IDC.
Éric Schmidt, « figure rassurante » de Google
Certains se demandent déjà si Larry Page sera à la hauteur de la gigantesque tâche qui lui revient pour diriger une entreprise aussi grande, aussi puissante et de plus en plus diversifiée. « La question est de savoir si on peut commencer sa formation de dirigeant en étant à la tête d'une entreprise comme Google. De mon point de vue, je pense que si Larry Page était allé postuler pour un poste de CEO quelque part, il n'aurait pas été retenu, » a déclaré Allen Weiner, un autre analyste de Gartner. Ray Valdes se demande quant à lui si le scénario qui s'est tramé en coulisse implique qu'Éric Schmidt quittera volontairement la barre, fatigué après une décennie de travail intense, et si Larry Page prendra l'intérim jusqu'à ce qu'un nouveau leader permanent soit trouvé. Danny Sullivan, analyste et éditeur chez SearchEngineLand.com est assez d'accord avec lui. « Les deux co-fondateurs sont connus pour être difficiles à cerner, y compris pour faire des interviews pour les grands groupes de presse ou participer à des conférences. L'une des fonctions d'Éric Schmidt a été d'être la « figure rassurante» de Google pour ces choses là. Mais devenir cette figure peut être couteux, » écrit-il.
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La confidentialité et le droit d'auteur malmenés
Selon Danny Sullivan, Google a aussi pris du retard pour effectuer un changement de direction. « Une décade, c'est peut-être l'équivalent de 100 ans, en temps Internet ! » De son côté Steve Arnold, l'analyste qui dirige le cabinet ArnoldIT, reproche à Éric Schmidt d'avoir rendu Google trop dépendant d'une publicité reposant sur le moteur de recherche. « Il n'a pas diversifié les sources de revenus de façon significative,» estime-t-il. « Le succès financier de Google vient en grande partie des ventes de publicité, et ce choix a probablement été peu influencé par son PDG », ajoute-t-il. Steve Arnold a aussi des critiques à faire sur les prises de parole publiques d'Éric Schmidt, lesquelles ont parfois alimenté la controverse. Il note que Google a eu des difficultés à retenir des employés talentueux, partis, pour certains, vers Facebook et vers des startups plus prometteuses. Quant à Consumer Watchdog, l'association qui a souvent critiqué la politique de confidentialité de Google et ses écarts, elle se félicite du changement de direction à la tête du géant de l'Internet. « Éric Schmidt a nié et balayé des questions clés concernant la vie privée, et il s'est lui-même mis à la porte de la direction de Google, » a déclaré John Simpson, directeur du Inside Google Project au sein du Consumer Watchdog, dans un communiqué. Éric Schmidt a également été à la barre dans les situations embarrassantes rencontrées par Google au cours des dix dernières années, dont un certain nombre de fiascos liés à la confidentialité, plus de nombreuses affaires liées à la propriété intellectuelle, accompagnées de procès intentés par des éditeurs de livres, des groupes médiatiques et de grandes entreprises.
Une certaine diversification
Mais, si Google continue à générer la plupart de ses revenus de la publicité affichée sur ses pages de résultats et celles de sites partenaires, l'entreprise a toutefois élargi ses activités pendant le mandat d'Éric Schmidt. Par exemple, celle-ci a commencé à enrichir son service de recherche avec d'autres services en ligne pour les consommateurs, souvent à contre-courant de marchés installés, comme cela a été le cas avec son webmail Gmail lancé en 2004. Google est également devenu un acteur clé du secteur mobile avec sa plate-forme Android et des versions mobiles de divers services et applications. L'entreprise a aussi pénétré le marché des logiciels d'entreprise avec les Google Apps, et son navigateur et système d'exploitation Chrome pourrait lui permettre de devenir le fournisseur d'une nouvelle plate-forme informatique personnelle.
Du sang neuf pour relever le défi des réseaux sociaux
L'un des grands des défis qui attendent Larry Page sera de lutter contre l'influence des médias sociaux et des sites de réseautage social, comme Facebook et Twitter, deux géants qui ont empiété sur le territoire de Google à la fois dans le domaine de la publicité et celui de la distribution de contenu en ligne. « Ce qui a manqué dans la stratégie de Google c'est la composante sociale, » estime Allen Weiner, l'analyste de Gartner. « Un jeune dirigeant aura sans doute plus facilement la capacité à initier une grande stratégie prenant en compte le réseautage social, » déclare-t-il. Selon lui, « il est possible que la positon de Google face aux réseaux sociaux sur le web ait joué un rôle dans le changement de direction. »
« Google est également confronté à des défis au niveau international, en particulier dans les zones à forte croissance comme la Chine, l'Inde et la Russie, où l'entreprise a obtenu des résultats mitigés, » estime Ray Valdes. « Les challenges auxquels Google devra faire face sont déjà visibles, et il est probable que, pour les affronter, il faille du sang neuf, et une nouvelle perspective, » ajoute-t-il. Quoi qu'il arrive, Al Hilwa d'IDC espère que le futur ex-PDG de Google continuera à participer aux grandes décisions de l'entreprise. « Éric, Larry et Sergey ont toujours fonctionné comme des co-dirigeants, » dit-il. « Le fait d'avoir pu mettre leurs intelligences en commun pour prendre les décisions importantes leur a été bénéfique dans le passé. On peut espérer qu'ils conserveront ce mode de gestion consultatif. »
(...)(21/01/2011 14:37:12)Soundminer, un malware espionne et vole les données des smartphones Android
Ce spyware du nom de Soundminer, peut surveiller les appels téléphoniques et enregistrer des informations vocales prononcées par l'utilisateur, un numéro de carte de crédit par exemple, ou récupérer les chiffres qu'il tape sur le clavier de son téléphone. « S'appuyant sur diverses techniques d'analyse, Soundminer parvient à extraire l'essentiel des informations enregistrées, comme le numéro de carte de crédit lui-même, et envoie un tout petit bout d'information sélectionnée à un attaquant posté sur le réseau, » expliquent les chercheurs Roman Schlegel de la City University de Hong Kong et Kehuan Zhang, Xiaoyong Zhou, Mehool Intwala, Apu Kapadia, Wang Xiaofeng de l'Université Bloomington dans l'Indiana. « Nous avons installé Soundminer sur un téléphone Android et nous avons testé notre technique en utilisant des données réalistes, identiques à celles pouvant circuler lors d'une conversation téléphonique normale, » ont-ils écrit. « Notre étude montre que des numéros de carte de crédit peuvent être identifiés de façon fiable et transmis de manière rapide. Par conséquent, la menace d'une telle attaque est réelle. »
Le spyware a été conçu pour requérir le minimum d'autorisations pour éviter d'être repéré. Par exemple, le virus peut être autorisé à accéder uniquement au micro du téléphone, mais pas un accès élargi pour transmettre des données, intercepter des appels téléphoniques sortants ou entrer dans les listes de contacts, des opérations qui pourraient susciter des soupçons.
Une variante très efficace et discrète
C'est pourquoi, dans une autre version de l'attaque, les chercheurs ont associé Soundminer avec un Trojan indépendant, du nom de Deliverer, qui prend en charge l'envoi des informations recueillies par le spyware. Car Android pourrait empêcher la communication entre les applications, les chercheurs ont trouvé comment faire communiquer Soundminer avec Deliverer. Ils ont ainsi découvert ce qu'ils appellent plusieurs « canaux cachés » qu'ils ont pu utiliser pour faire passer des informations en même temps que d'autres, via les paramètres du vibreur notamment. Soundminer pourrait coder les données sensibles qu'il veut transmettre sous une forme qui ressemble aux données utilisées dans les paramètres de vibration. Ensuite, Deliverer pourrait décoder ces données pour les envoyer à un serveur distant. Le canal caché en question dispose de seulement 87 bits de bande passante, suffisamment pour transmettre un numéro de carte de crédit qui en utilise 54 bits seulement, » expliquent-ils. Soundminer a été écrit pour effectuer la reconnaissance vocale ou la reconnaissance d'un numéro tapé sur le téléphone lui-même. Cela permet d'éviter l'envoi de gros paquets de données via le réseau pour l'analyse, ce qui pourrait alerter les logiciels de sécurité.
Selon les chercheurs, VirusGuard de SMobile Systems et l'AntiVirus de Droid Security, deux antivirus pour Android utilisés pour le test, ne sont pas parvenus à identifier Soundminer comme malware, même quand il était en train d'enregistrer et de télécharger des données. Les responsables de Google basés à Londres, sans nommer précisément Soundminer, ont déclaré qu'Android était en mesure de minimiser l'impact « d'applications mal programmées ou malveillantes qui pourraient se trouver sur un téléphone. » Selon Google, « si les utilisateurs pensent qu'une application peut-être dangereuse ou inadaptée, ils peuvent la marquer, lui donner une note défavorable, laisser un commentaire détaillée à son sujet, et bien sûr, la retirer de leur appareil. » « Les applications qui sont contraires à nos politiques sont retirées du marché. De la même manière, nous pouvons empêcher les développeurs ne respectant pas notre politique, et épinglés pour infractions, d'accéder à l'Android Market. »
Annuels AMD : Petit rebond pour l'ex-fondeur en 2010
Pour son quatrième trimestre, le bénéfice net du fondeur de Sunnyvale s'élevait à 375 millions de dollars, ou 0,50 $ par action, ce qui est bien mieux que les estimations qui tournaient autour de 0,11 $ par action, selon les analystes interrogés par Thomson Reuters. Le chiffre d'affaires d'AMD était de 1,65 milliard de dollars, soit une petite progression par rapport à l'année dernière (1,63 milliard de dollars). Au quatrième trimestre 2009, la firme avait réalisé un bénéfice net de
1,2 milliard de dollars, ou 1,52 $ par action, principalement grâce au règlement du contentieux juridique qui l'opposait à Intel. Ce dernier avait fini par verser la somme 1,25 milliard de dollars à son concurrent. AMD reste le plus grand rival d'Intel sur le marché des microprocesseurs pour PC et serveurs.
Ce bilan financier arrive après une semaine tumultueuse qui a vu le départ du PDG de la compagnie, Dirk Meyer, qui a empoché un chèque de 12 millions de dollars pour solde de tout compte. On lui reproché notamment d'avoir loupé le virage de la mobilité, smartphones et tablettes, alors que son rival de toujours, Intel, a dévoilé une roadmap ambitieuse. Au dernier trimestre, AMD a commencé à livrer ses puces Fusion pour netbook et PC portables, qui combinent dans une seule puce CPU et GPU pour améliorer les performances graphiques et réduire, légèrement, la consommation d'énergie.
Les résultats de l'année 2010 sont également les premiers d'AMD sans l'activité fabrication de puces qui a été détaché en 2009 dans la société GlobalFoundries. Pour se recapitaliser, AMD avait transféré son outil de production à The Foundry Company détenu à 55% par Atic (Advanced Technology Investment Company ), elle-même contrôlée par le gouvernement d'Abu Dhabi. AMD gardant le reste du capital.
Pour l'exercice fiscal terminé le 25 décembre 2010, AMD affiche un chiffre d'affaires de 6,49 milliards de dollars pour un bénéfice net de 471 millions de dollars, selon un communiqué. En 2009, les recettes d'AMD ont été de 5,40 milliards de dollars pour un bénéfice net 304 millions de dollars. «Nous assistons à une meilleure demande saisonnière », a déclaré Thomas Seifert,
CEO par intérim de la compagnie lors d'une conférence téléphonique. « AMD commence l'année 2011 avec un élan significatif, amplifié par le succès du lancement de notre
première puce Fusion. » Les dirigeants d'AMD soulignent que les revenus de la société au premier trimestre seront stables ou en légère baisse par rapport au quatrième trimestre,
ce qui est mieux que la normale.
De son côté, Intel a terminé l'année en fanfare avec un bénéfice net de 11,7 milliards de dollars et chiffre d'affaires de 43,6 milliards de dollars. Une année marquée par la forte croissance de ses ventes de puces pour serveurs, notamment au quatrième trimestre.
Lenovo investirait significativement dans Nec PC
Un accord entre la compagnie chinoise et Nec Personal Products est entré dans sa phase finale, souligne le journal Nikkei. « Nec n'a fait aucune annonce à ce sujet et aucune décision n'a été prise », a déclaré Chris Shimizu, un porte-parole de Nec.
Tout accord entre les deux acteurs renforcerait la position de Lenovo sur le marché du PC domestique japonais NEC et lui donnait un coup de pouce sur le marché mondial. Les fabricants de PC japonais dominent le marché intérieur dont Nec est l'acteur majeur. Dans la première moitié de 2010, la société livré 1,9 millions de PC soit une part de marché de 20% au Japon, selon les données d'IDC. Lenovo représentaient 6% du marché, derrière Dell, Hewlett-Packard et Sony.
Sur la scène mondiale, la situation est inversée où Lenovo bat facilement NEC. Le constructeur chinois a livré 9,2 millions PC au troisième trimestre de cette année pour une part de marché de 10%, selon IDC.
Gestion de contenu web : Drupal plus évolutif en v.7
Drupal a eu dix ans cette semaine. La première version du logiciel de gestion de contenu web est sortie le 15 janvier 2001. Des millions de sites Internet reposent sur ce CMS Open Source, disponible dans sa version 7 depuis le début du mois (http://buytaert.net/drupal-7.0-released). C'est une version axée sur l'usage, livrée à l'issue de trois années de développement. « Nous nous sommes attachés le concours de quelques-uns des meilleurs experts mondiaux dans ce domaine, a confié début janvier Dries Buytaert, créateur du logiciel Open Source et directeur technique de la société Acquia qui fournit le support commercial du produit. Ils ont travaillé pendant six mois sur la facilité d'utilisation de Drupal 7 ».
Utilisateurs, développeurs tout autant que les administrateurs des sites sont concernés par les apports de cette version. Le système back end a été entièrement ré-architecturé, avec un renforcement des capacités de conception graphique, de la navigation et de la nomenclature. Des fonctions de correction en ligne et wysiwyg ont été ajoutées. Il sera possible de bâtir des sites plus importants qu'avec la précédente version. En revanche, la v.7 du logiciel de gestion de contenu (CMS) pourrait être quelquefois plus lente. « Dans un site, certaines parties pourraient être plus lentes, tandis que d'autres seront plus rapides », a reconnu Dries Buytaert. Mais l'ensemble aura des capacités d'évolution plus importante.
Une couche d'abstraction pour les bases de données
Le support des bases de données a été amélioré avec l'ajout d'une nouvelle couche d'abstraction, et une meilleure prise en charge de Postgres et SQLIte. La gestion des images est plus facile, en particulier les ajouts, la génération de vignettes, la manipulation de différents formats et des fichiers privés. Par ailleurs, un environnement de test automatisé est désormais inclus dans le logiciel de gestion de contenu.
Séduit par cette version, le site d'information Examiner.com (22,4 millions de visiteurs uniques par mois) a indiqué être passé de ColdFusion à Drupal 7. Matthew Saunders, son directeur technique du site explique que le logiciel permet d'utiliser des bases de données plus rapides telles que MongoDB. Il souligne par ailleurs que le CMS a été conçu pour que les non-spécialistes puissent aussi s'en servir [et pas uniquement les développeurs des sites].
Pour effectuer la mise à jour de Drupal 6 vers la version 7, il faut exécuter un script spécifique. Les utilisateurs devront peut-être réécrire un peu de code sur les modules personnalisés et aussi procéder à des mises à jour sur les interfaces de programmation (API).
La plateforme a vraiment commencé à prendre au cours des deux dernières années, considère Dries Buytaert. Drupal 7 sert également de base à la version cloud, Drupal Gardens. A ce jour, 30 000 sites ont été construits sur Drupal Gardens, a indiqué le directeur technique d'Acquia.
Parmi les intégrateurs de Drupal en France figurent notamment Alter Way et Smile (l'annuaire des prestataires proposé sur drupalfr.org rassemble plus de 300 inscrits).
Illustration : Drupal 7 (crédit : Drupal.org)
Composants : Un marché tiré par les OEM informatiques
Le monde des fabricants de semiconducteurs compte une forte proportion d'OEM, et parmi eux des grandes marques de l'informatique ou de l'électronique. Les 10 plus grands fabricants en OEM représentent le tiers du marché mondial soit 104,3 milliards de dollars (sur un marché total OEM de 300,31 milliards de dollars). En augmentation de 33 ,7% par rapport à 2009. Les principaux moteurs de croissance se trouvent dans les ordinateurs portables (avec HP, Apple, Delle et Lenovo), les smartphones (Samsung, Nokia) et les téléviseurs LCD (Samsung, Sony, Toshiba, Panasonic).
Ce top 10 du Gartner enregistre quelques changements, même si les deux leaders restent aux mêmes places. HP domine avec 17 milliards de dollars de chiffre d'affaires, en hausse de 32%. Samsung le suit avec 15,3 milliards de dollars, en hausse de 31,1%. Troisième, en progression d'une place, Apple réalise 12,4 milliards de dollars de CA, en hausse de 65,4%. Le quatrième, et ancien troisième, c'est Nokia, traduction de sa baisse de marché, le finlandais réalise 11,7 milliards de dollars, en hausse de 4,7% seulement. Dell progresse d'une place, et devient cinquième avec 10,4 milliards de dollars, en hausse spectaculaire de 48,3%.
Sony glisse à la sixième place avec 9,3 milliards de dollars, et 28,3% de progression. Toshiba reste septième avec 8,5 milliards de dollars, en hausse de 37,8%. LG, huitième, affiche 6,9 milliards de dollars, en hausse de 14,7%. Panasonic, neuvième avec 6,7 milliards de dollars est en hausse de 72,5%, il était onzième l'an passé. Lenovo, passe de la douzième à la onzième place, avec 5,7 milliards de dollars, en progression de 5,6%.
Illustration principale : Puce Intel Atom , crédit D.R.
HP/Mercury vs eCume : l'association d'utilisateurs conteste toujours le prix du support
Après SAP face à ses utilisateurs réunis dans l'USF, HP fait face à l'eCume, le club des utilisateurs des solutions Mercury que le constructeur a rachetées. Les clients ont peu apprécié de voir leur maintenance évolutive, déjà chère, amputée d'une série de nouvelles fonctionnalités disponibles uniquement dans une version plus onéreuse. Pour HP, cette version plus onéreuse constitue une nouvelle offre et ne remet donc pas en cause l'ampleur de la maintenance évolutive.
Le produit Test Director de Mercury est devenu Quality Center en étant racheté par HP. Ce logiciel permet de gérer les plans de tests et de piloter des outils d'exécution comme par exemple Quick Test Pro. Quality Center, en version 9, était vendu en version Entreprise avec une maintenance évolutive permettant d'obtenir toutes les évolutions du produit.
Une augmentation tarifaire déguisée
Or, en passant en version 10, Quality Center a été séparé en deux offres : Entreprise et Premier. Cette dernière est bien sûr plus chère et est destinée à s'intégrer à une suite intégrée et modulaire gérant l'ensemble du cycle de vie du logiciel, Application Lifecycle management (ALM), qui intègre notamment Quick Test Pro. « Mais la version Premier possède une série de fonctionnalités permettant de gagner beaucoup de temps dans l'administration des tests, de définir des modèles réutilisables de plans de tests, etc. », pointe Eric Riou du Cosquer, président d'eCume. Pour le club des utilisateurs, le contrat Entreprise aurait dû leur donner accès à toutes les nouvelles fonctionnalités. La séparation en deux offres est donc contestée, « même si rien n'oblige à prendre, du moins pour l'instant, la version Premier », comme le reconnaît Eric Riou du Cosquer.
Bruno Buffenoir, directeur de HP Software France, conteste bien sûr cette vision : « La maintenance évolutive n'inclut pas toutes les évolutions, et notamment pas les nouveaux modules destinés à couvrir des besoins en dehors du périmètre initial du produit. Nous avons d'ailleurs développé une offre modulaire à la demande de nos clients. En effet, la logique de l'offre Premier est celle d'une automatisation, d'une centralisation et d'une industrialisation qui ne correspondent pas aux pratiques de certains clients qui n'utilisent pas les fonctions avancées et les processus induits. C'est pourquoi nous la distinguons de l'offre Entreprise. » Mais cela n'empêche pas que certaines nouvelles fonctions seront disponibles dans les deux offres, Premier et Entreprise. « HP Sprinter, qui intéresse l'exécution des tests manuels, va ainsi sortir le 18 mars 2011 et sera disponible autant pour les clients Entreprise que Premier », précise Jean-Baptiste Preziosi, solution leader application chez HP Software France.[[page]]Eric Riou du Cosquer expose la crainte qui a déclenché la grogne : « Les évolutions les plus intéressantes pourraient basculer sur la seule version Premier, ce qui correspondrait de fait à une augmentation de prix déguisée ». Ce que consteste Bruno Buffenoir : « Historiquement, HP a toujours pris en compte les évolutions demandées par les clients et les deux déclinaisons de l'offre Quality Center ont chacune leur logique, ce qui implique que les roadmaps ne vont pas s'appauvrir l'une l'autre ».
Un budget considérable
Comme pour tous les éditeurs de logiciels, la politique tarifaire de HP est assez opaque, les remises individualisées pouvant être très importantes. Selon l'eCume, des tarifs publics diffusés il y a plusieurs mois mentionnent, pour la version Entreprise, 49 000 euros pour 5 utilisateurs simultanés, puis 6 600 euros par utilisateur simultané supplémentaire. La version Premier est affichée à 61 000 euros pour 5 utilisateurs simultanés (+25%) et 8 900 euros (+35%) par utilisateur simultané supplémentaire. Dans les deux cas, la maintenance annuelle coûte 23% de la licence initiale et intègre la maintenance évolutive. Les grandes entreprises utilisent le plus souvent des centaines de licences d'accès simultanées, et cela peut atteindre le millier comme chez France Télécom. Les budgets induits sont donc rapidement considérables.
« Nous avons baissé les tarifs depuis le rachat des solutions par HP afin de mieux coller aux demandes du marché qui attend un large déploiement de ce produit au sein de chaque organisation cliente » précise Bruno Buffenoir. HP revendique 55 à 60% de part de marché en France. La part de marché se maintiendrait, avec en prime quelques beaux contrats signés récemment, même si les mises en oeuvre sont très variées selon les entreprises, en fonction des bonnes pratiques appliquées ou non.
Un litige qui explose un an après le lancement
Les offres Quality Center ont été présentées aux clients de HP en octobre 2009. Le réveil brutal des utilisateurs peut donc surprendre. « Nous avons continué de travailler avec nos clients sur les évolutions des offres, notamment autour d'ALM, et cela a réveillé l'intérêt des clients autour de ces produits, ce qui est très positif pour nous », estime Bruno Buffenoir.
Il prend la situation avec philosophie : « Si les utilisateurs ne comprennent pas , c'est que nos explications n'ont pas été assez claires. Mais, dans le monde, 200 grands clients sont passés en offre Premier, dont 15 en France, 3 faisant partie d'eCume. Suite au malentendu qui ne s'est produit qu'en France, nous allons retravailler le positionnement et la roadmap des produits, notamment avec le club eCume qui est destiné à porter les messages vers la communauté des utilisateurs. Revenir vers ses clients pour travailler ses offres ne fait jamais de mal. » (...)
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