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(17/12/2010 15:02:54)
40 ans du Cigref : quelles stratégies pour 2015 ?
A l'âge du numérique omniprésent, le Cigref en a profité pour présenter un nouveau logo, une nouvelle signature (« réseau de grandes entreprises » au lieu de « association de grandes entreprises ») et un nouveau slogan (« promouvoir la culture numérique comme source d'innovation et de performance »). Il faut remarquer que, au contraire d'autres associations comme le Coter-Club ou l'ANDSI, le Cigref est une association d'entreprises et pas de DSI, même si, en général, le DSI représente son employeur dans les instances du club. Les groupes de travail sur des sujets un peu techniques réunissent d'ailleurs en général plutôt des chefs de projets ou des spécialistes. A l'inverse, de nombreux DG ou vice-présidents prennent part aux réunions plus « stratégiques ».
La seule bonne expérience est celle qui se partage
La soirée, co-animée par Bruno Ménard, président du Cigref, et Marie-Odile Monchicourt, chroniqueuse de France Infos, était placée sous le signe d'un passage « du pari informatique au défi numérique ». « Le Pari Informatique », c'était le titre de l'ouvrage de Pierre Lhermitte, premier président et l'un des cinq fondateurs du Cigref, et qui faisait suite à une réflexion menée par le Conseil Economique et Social. Cet ouvrage va d'ailleurs être en téléchargement sur le site web de l'association. Il s'agissait à l'époque de comprendre comment tirer parti de l'informatique de gestion pour améliorer la performance des entreprises par l'automatisation des processus. « L'idée était de pouvoir résoudre ensemble des problèmes que l'on ne savait pas résoudre seuls, y compris dans les relations avec le fournisseur majeur de l'époque IBM, avec l'administration et avec les directions métiers » s'est souvenu Pierre Lhermitte. Comme l'a rappelé Bruno Ménard, finalement, sur ces questions, rien n'a vraiment changé en 40 ans, sauf à ajouter Microsoft, Oracle, HP et quelques autres à IBM.

Cependant, « l'informatique » est devenue « système d'information ». Le treizième président du Cigref a présenté des ouvrages retraçant cette évolution : de l'ouvrage de Milad Doueihi « La grande conversion numérique » à celui que Bruno Ménard lui-même signe en co-édition Nuvis/Cigref « L'entreprise numérique : quelles stratégies pour 2015 ? » en passant par le numéro spécial de la revue « Entreprises et Histoire » sur « de l'informatique aux systèmes d'information dans les grandes entreprises ».

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« 40 ans, ce n'est pas anodin, atteindre cet âge est la preuve que le dispositif était bien pensé dès le départ » a jugé Jean-Paul Bailly, président de La Poste et membre du Conseil Economique, Social et Environnemental. Pour lui, les deux clés de la performance des entreprises sont la prospective et la bonne GRH. Le numérique bouleverse l'environnement de chacun, sur le plan personnel comme professionnel et La Poste a été particulièrement concernée dans le coeur de son activité. Mais il a tenu à préciser : « je bataille sans cesse contre l'idée de concurrence d'Internet. Nous ne sommes pas plus concurrents d'Internet qu'un voilier l'est des vents dominants. Il nous faut juste utiliser et nous adapter à ce qui constitue notre environnement. » En plus des nombreux orateurs universitaires ou chercheurs, un autre grand témoin d'entreprise est intervenu : Maurice Lévy, président de Publicis après en avoir été DSI. « Il y a 40 ans, j'étais un informaticien à cheveux longs » s'est-il souvenu avec nostalgie.
Revenant sur quarante ans de numérisation universelle de la vie quotidienne, sur la disparition de la scission temps personnel/temps professionnel qui en est induite, il a conclu : « l'outil informatique de gestion est devenu un outil numérique de partage ».

RIM a vendu 14,2 millions de BlackBerry en trois mois
La société canadienne Research in Motion (RIM) a annoncé jeudi 16 décembre avoir vendu 14,2 millions de smartphones BlackBerry au cours de son troisième trimestre fiscal, qui s'est achevé le 27 novembre dernier. Sur un an, la marque a enregistré une augmentation de 40% de ses ventes, à 5,5 milliards de dollars (dont 82% provenant des ventes de terminaux, 15% des services et 3% des logiciels et autres revenus). Le bénéfice net est à l'avenant. Il s'établit à 911 millions de dollars pour le trimestre écoulé, soit une hausse de 45% par rapport à l'an dernier.
RIM a par ailleurs enregistré une croissance nette de 5,1 millions d'utilisateurs, portant le nombre de ses clients à un peu plus de 55 millions. En onze ans, environ 130 millions de BlackBerry ont été écoulés dans le monde.
Pour faire face à la concurrence de l'iPhone 4 et des smartphones sous Google Android, RIM a lancé cette année la nouvelle génération de son système d'exploitation, BlackBerry OS 6, ainsi que le Torch, un nouvel appareil tactile tourné vers le grand public. Le fabricant lancera également, début 2011, sa tablette numérique PlayBook.
A noter aussi que, fin novembre 2010, la société indique avoir augmenté ses liquidités de 446 M$ et disposer désormais de 2,5 milliards de dollars en cash.
C'est au mois d'août dernier que RIM a livré le Torch 9800, son premier smartphone sous BlackBerry 6 (crédit photo illustrations : RIM)
Afficher sous SharePoint les idées cartographiées avec MindManager
Mis à profit pour cartographier des idées, élaborer une stratégie ou planifier un projet, le logiciel MindManager peut être utilisé lors de réunions de travail ou à l'occasion de brainstorming (définition d'objectifs, succession des étapes avec éléments associés -notes, feuilles de calcul, liens hypertextes...). Par l'association visuelle des informations, l'outil sert aussi à faire avancer la réflexion et suggérer de nouvelles idées.
Cette solution de productivité est éditée par MindJet qui revendique à son sujet 1,5 million d'utilisateurs dans le monde. Pour étendre le nombre de personnes susceptibles de visualiser et d'interagir avec les cartes réalisées, l'éditeur vient d'annoncer le produit MindManager MapShare. Celui-ci s'adresse aux utilisateurs du logiciel collaboratif SharePoint (2007 ou 2010), de Microsoft. Il permet d'afficher les cartographies réalisées avec MindManager sans disposer de ce dernier sur son poste. Le stockage des cartes est centralisé sur le serveur SharePoint sans qu'il soit nécessaire de convertir les fichiers dans un autre format. La consultation se fait à partir d'un navigateur web. 
Agrandir la capture d'écran
Les utilisateurs à l'origine des cartographies MindManager (issues de présentations, de notes de réunions, etc.) peuvent ainsi les partager au sein d'équipes élargies qui accèdent dès lors aux contenus dynamiques, notes et liens hypertexte insérés. En complément du lecteur de cartes MapShare Viewer, l'offre comprend le composant WebPart Viewer à partir duquel l'administrateur de SharePoint intègre les fichiers sur le site. Les fonctions de workflow du logiciel de Microsoft pourront être utilisées pour valider et annoter les cartes.
MindManager MapShare est disponible en français, anglais et allemand. Il est vendu 4 000 euros HT par serveur pour la première année.
Plus de RAM pour améliorer la virtualisation sur serveurs
L'étude réalisée par le fournisseur de systèmes d'administration cloud VKernel s'est intéressée à 2 500 environnements virtualisés concernant plus de 550 000 machines virtualisées, révèle que, en moyenne, les administrateurs allouent 70% de la RAM d'un serveur aux machines virtuelles (VM), laissant 30 % en réserve. Mais, une fois la mémoire saturée, il n'est plus possible d'installer de machine virtuelle sur ce serveur, quelle que soit la CPU ou la capacité de stockage restante. L'enquête en déduit que cela rend les serveurs inefficaces. L'étude, qui s'est limitée à des environnements comprenant au moins 50 machines virtuelles, indique que ses conclusions s'appliquent de la même manière à des configurations plus modestes de quelques serveurs physiques seulement. Elle établit par ailleurs le profil moyen d'une machine physique : celle-ci héberge 15,6 VM, elle est à double socket, avec des processeurs quatre coeurs, et dispose de 50 Go de mémoire et de 2 To d'espace de stockage.
Des composants haute densité toujours plus chers
Le manque de mémoire résulte essentiellement du coût que cela représente : en effet, en raison du nombre limité de connecteurs RAM, il faudrait des modules de densité beaucoup plus élevée (par centaines de Go) pour accroître la capacité d'une machine aux niveaux requis pour la virtualisation. Mais ces composants sont généralement très chers. Aussi, investir dans des coeurs de traitement plus rapides ou multiples, et moins coûteux est souvent considéré, à tort, comme le meilleur moyen pour augmenter la performance. Car la réduction de coût est le principal objectif de la virtualisation. Alors qu'auparavant, chaque système d'exploitation devait être associé à un ordinateur physique unique, la virtualisation permet de faire tourner simultanément plusieurs systèmes d'exploitation sur un seul ordinateur physique. Par exemple, une VM peut exécuter le serveur de messagerie d'une entreprise, tandis qu'une autre peut faire tourner son serveur web. Une autre encore peut fournir une passerelle VPN. L'administration de plusieurs machines virtuelles est également plus facile, comparée à une configuration similaire impliquant plusieurs machines physiques. Fait intéressant, l'étude remarque que dans des environnements où le nombre de machines physiques est moins élevé, celles-ci hébergent plus de machines virtuelles, ce qui fait dire que les administrateurs sont assez souples quant à la capacité disponible. Des environnements avec 24 hôtes physiques ou plus, hébergent en moyenne 11 machines virtuelles par machine physique, alors que ceux dont le nombre se situe à 10 machines physiques, et moins, hébergent jusqu'à 20 machines virtuelles, soit le double. En d'autres termes, les entreprises avec moins de serveurs ont tendance à exploiter au maximum leurs capacités.
Un marché toujours fluctuant
Certaines conclusions du rapport pourraient être obsolètes, dans la mesure où le prix de la mémoire physique (DRAM) a chuté récemment, ce qui favorise les environnements de virtualisation à haute performance. En novembre, DRAMeXchange, un spécialiste du marché de la mémoire, a constaté que l'amélioration des rendements résultants des nouvelles technologies, combinée à une baisse de la demande de la part des consommateurs, a fait fortement baisser le prix de la DRAM. Il note ainsi qu'un module de 2 Go de DDR3 dont le prix tournait autour de 46,50 dollars US en début d'année, peut être acheté pour seulement 20 dollars US aujourd'hui. La mémoire ECC utilisait sur les serveurs est toutefois 3 fois plus cher. En outre, un récent rapport fait par la Deutsche Bank sur cette industrie indique que les prix de la mémoire ne sont pas susceptibles d'augmenter à nouveau avant la seconde moitié de 2011. Celui-ci dit même que les prix risquent de descendre encore plus bas à court terme. Autrement dit, il n'y a jamais eu de meilleur moment pour investir et rendre son environnement de virtualisation plus performant. Mais il faut garder à l'esprit que le marché de la DRAM a toujours eu tendance à osciller comme un yo-yo. Les usines brûlent toujours quant les prix sont à la baisse. L'année prochaine, le contexte pourrait être différent et plus difficile.
Illustration : Barrette mémoire ECC Kingston, crédit D.R.
Les tablettes bientôt taxées au titre de la copie privée
La Commission copie privée, chargée d'établir le barème des taxes s'appliquant aux supports numériques (CD, DVD, cartes mémoires, etc.), a voté cette semaine une mesure instaurant la fameuse redevance aux tablettes tactiles. Ces appareils, en plein boom avec la sortie de l'iPad, seront ainsi concernées par cette taxe, du fait de leur capacité de stockage d'oeuvres (films, musique, etc.). Selon le site PC Inpact, un second vote devrait avoir lieu début janvier avant une publication au Journal Officiel. La taxe devrait ainsi prendre effet au 1er février 2011.
Comme pour les autres produits de stockage, la redevance pour copie privée sur les tablettes tactiles variera en fonction de la capacité du produit. Le montant oscillera de 0,09 euro (jusqu'à 128 Mo) à 12 euros pour les tablettes ayant une capacité de 40 à 64 Go. L'iPad, disponible en trois versions (16, 32 et 64 Go), sera ainsi taxé à hauteur de 8, 10 et 12 euros. Les tablettes fonctionnant sous le système d'exploitation Google Android, comme la Samsung Galaxy Tab, les tablettes d'Archos ou celles de Toshiba, seront également taxées. En théorie, la redevance pour copie privée permet de redistribuer les recettes aux ayants droit (auteurs, interprètes, etc.).
(...)(17/12/2010 10:26:12)Rapprochement Atos Origin/SIS, naissance d'un géant européen
(Source EuroTMT) En ouvrant, mercredi 15 décembre, la conférence de presse détaillant le rachat de Siemens IT Solutions and Services (SIS), Thierry Breton, PDG d'Atos Origin, n'a pu s'empêcher de montrer sa satisfaction. Car, outre que le nouvel ensemble (8,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires consolidé en 2010) va prendre le leadership des SSII européennes devant son éternel rival Cap Gemini (8,4 milliards), ce rapprochement a un petit goût de revanche pour l'ancien ministre des Finances de Jacques Chirac. Après trois années chez France Télécom et son passage au gouvernement, Thierry Breton s'est retrouvé en 2008 à la tête d'Atos Origin, alors en pleine crise. Pour cet ancien dirigeant de Bull et de Thomson, Atos Origin n'aurait pu être qu'une étape de plus dans un parcours, certes marqué par les nouvelles technologies, mais plutôt hétérogène.
Si on ne peut présager de l'avenir, il faut croire cependant que Thierry Breton a trouvé dans Atos Origin, une société à la hauteur de ses ambitions. Avec cette acquisition, Atos Origin prend le leadership en Europe. Pour Siemens, l'affaire est doublement intéressante puisque cette opération est l'occasion de se débarrasser d'une filiale qui n'en finit plus de perdre de l'argent et de ne pas avoir à assumer localement le plan social qui va suivre. Les nouveaux mariés ont en effet annoncé que les effectifs de SIS seraient réduits de 1 750 personnes, dont 650 en Allemagne, principalement dans les fonctions supports. En contrepartie, Atos compte embaucher jusqu'à 8 000 personnes dans le monde en 2011, dont 1 600 en France. Car Atos compte, bien sûr, profiter de ce rapprochement pour accélérer sa croissance. En premier lieu avec son nouvel actionnaire puisque l'accord prévoit que Siemens va confier à Atos Origin la gestion de sa propre infrastructure informatique à l'échelle mondiale, soit un contrat d'externalisation d'une valeur de 5,5 milliards d'euros sur 7 ans.
Un marché européen en pleine restructuration
Par ailleurs, Siemens s'est engagé à financer les coûts d'intégration de la division ainsi créée, estimés à 250 millions d'euros. Mais pour Atos Origin, l'avenir est à l'échelle de la planète. Alors que le marché des services informatiques reprend mollement (+ 1 % en 2010 et +3 % en 2011 en France selon le Syntec), les SSII européennes doivent impérativement consolider leur activité là où est la croissance, c'est-à-dire dans les pays émergents.
Car, face aux géants américains qui ne cessent de grandir (HP, IBM, Dell...) et aux groupes indiens (Infosys, Tata...) très agressifs, l'Europe présente un marché des sociétés de services informatiques très fragmenté et donc peu susceptible (à l'exception notable de Cap Gemini) de pouvoir concurrencer les poids lourds de Bangalore ou de la Silicon Valley. Avec le rapprochement d'Atos Origin et de SIS, un deuxième champion européen, fort d'une présence dans 42 pays et d'un effectif total de 78 500 salariés, vient de naître. On comprend pourquoi Thierry Breton avait le sourire.
Illustration : extrait de la présentation d'Atos Origin/Siemens expliquant les ressources de la nouvelle entité Atos origin/SIS dans le monde, crédit D.R.
Microsoft élargit sa distribution de logiciels téléchargés
L'offre dématérialisée de logiciels est disponible chez Microsoft France depuis le mois de juin dernier. Elle passe par deux grossistes en téléchargement : Nexway et Arvato. Cette offre s'adresse aux particuliers et aux petites entreprises, au-delà c'est le cloud (avec online services) qui est commercialisé. Quatre canaux différents sont possibles. D'abord le « tier one », avec des acteurs comme telecharger.com, microapplication.com, clubic.com ou les sites de la Fnac et de Darty. Ensuite, des partenaires « channel » qui animent des réseaux de revendeurs, ils sont deux : Eptimum qui ouvre ce service lundi 20 décembre, Avanquest qui le fera fin janvier 2011. Le premier est avec Arvato, le second avec Nexway. Troisième catégorie, les constructeurs : Dell et HP avec leurs « store ». Des partenaires historiques, enfin, comme InmacWstore, et des opérateurs télécoms, tels que SFR complètent la liste.
Une liste qui est loin d'être limitative. Microsoft lui-même propose ces téléchargements. Et pour la partie « channel » les grands grossistes seront sollicités, après la phase pilote entamée avec Eptimum et Avanquest qui prendra six mois à un an. Microsoft se montre donc prudent et très attentif aux premiers retours des revendeurs et des clients.
Le client "selfIT"
La phase pilote permettra de voir comment le téléchargement répond aux besoins des revendeurs. Cette première phase concerne ceux qui réalisent un ou deux achats par an, présentent des problèmes d'encours et peut être de ciblage. En face, le client final est plutôt un commerçant ou une TPE, un client défini comme « selfIT » chez Microsoft, c'est-à-dire autonome dans ses choix. Le revendeur garde pourtant son rôle dans le téléchargement. « Celui du conseil, de la formation et du support, souligne Nelly Lafon, manager online sales chez Microsoft France. C'est toujours lui qui oriente le client vers la bonne version, lui propose par exemple la sauvegarde de la licence pendant deux ans, ou une aide à l'installation ». Côté rémunération, Microsoft souhaite assurer les mêmes marges que pour les autres modes de vente.
LNA lance une tablette professionnelle
L'industrie du PC est actuellement parcourue par une vague d'annonces et de lancements effectifs de tablettes tactiles. Occupant logiquement le terrain médiatique, les grands fabricants ne sont pas pour autant les seuls à pouvoir pénétrer ce marché prometteur. LNA, une société de services et de distribution informatique (SSDI) qui réalise 60 M€ de chiffre d'affaires, vient ainsi de lancer sa propre tablette sans clavier pour entreprise qu'elle fait fabriquer en Asie par l'ODM (Original Design Manufacturer) AFIC. Son nom, le TiPad, s'inspire largement de celui l'iPad d'Apple. Mais la comparaison entre les deux produits s'arrête là, tant leurs différences techniques sont importantes.
Dotée d'un écran de 10,1'', la tablette de LNA fonctionne sous Windows 7 Familial Premium ou Professionnel. Elle embarque un processeur Atom d'Intel (1,66 Ghz), 2 Go de DRAM DDR2 et un disque dur SATA de 160 Go. Ses interfaces entrées sorties sont nombreuses : ports USB 2.0 (X2), connexion Ethernet, prise MiniVGA, micro intégré, sortie audio, prise microphone. Le TiPad dispose en outre d'un lecteur de cartes SD / MMC et d'une webcam intégrée (1,3 M pixel). Le wifi et la 3G font aussi partie de sa panoplie. Selon LNA, les prochains modèles devraient être équipés du GPS en standard. Ses points faibles résident dans son poids de 0,9 kg et son autonomie de 5 à 6 heures. Aux vues de ses caractéristiques techniques, son tarif de 590 €ht lui confère un bon rapport qualité prix.
"L'iPad d'Apple n'est pas adapté aux entreprises"
Si le lancement de ce type de produit par une SSDI peut surprendre, LNA n'en est pourtant pas à son coup d'essai dans le rôle de fabricant. La société proposait déjà un autre produit à sa marque, le PiBook, une tablette convertible durcie destinée aux collaborateurs en cols bleu de sa clientèle traditionnelle de grandes entreprises. Visant aussi le marché professionnel, le TiPad va s'adresser quant à lui aux cols blanc et gris. LNA profite ainsi du fait que l'arrivée des tablettes sur le segment grand public incite les entreprises à élargir l'usage qu'elle en faisaient jusqu'ici et donc le nombre de salariés équipés.
« Nous répondons à l'iPad et à ses équivalents avec un produit qui ne limite pas les entreprises », indique Thierry Martin, le président de LNA. La rareté des développeurs compétents dans l'environnement de la tablette d'Apple [Ndlr : l'iOS] rend la création ou l'adaptation d'applications trop coûteuse. En outre, dans le domaine du Wifi, Apple impose ses propres protocoles. Autre exemple, les tablettes tactiles des autres fabricants n'intègrent pas de connexion Ethernet à laquelle les entreprises tiennent pourtant ». Au-delà des aspects techniques, le patron de LNA pointe également le manque d'adéquation de la politique commerciale d'Apple autour de l'iPad avec le monde professionnel : « Même lorsqu'elle passe une commande importante, une entreprise ne peut pas espérer obtenir de rabais vraiment conséquents ».
Pour l'heure LNA estime que son TiPad n'a pas encore de réels compétiteurs sur le marché des entreprises. Cela ne devrait durer qu'un temps puisque nombre de fabricants devraient lancer des produits concurrents dans les mois qui viennent. De fait, la SSDI n'a pris pour l'heure qu'un risque limité. Son stock s'élève actuellement à 1000 pièces. A la fin du premier trimestre 2011, elle décidera ou non d'augmenter sa production. Si tel est le cas, elle pourrait alors élargir sa cible de prospections aux grosses PME.
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