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(09/12/2010 15:53:22)
WikiLeaks : 30 000 PC zombies pour attaquer PayPal et MasterCard
Le site de PayPal a été frappé mercredi en fin de journée par deux réseaux de PC zombies (botnets) dans la droite ligne des attaques menées par des militants en ligne contre les sociétés financières ayant rompus leurs relations avec WikiLeaks. Si des sympathisants bénévoles ont été recrutés pour participer à ces attaques par saturation ou déni de service (DDoS), des PC infectés ont également été mis à contribution pour mener à bien ces opérations, a expliqué Sean-Paul Correll de Panda Security. «Aujourd'hui [le mercredi 9 déc, NDLR], nous avons observé plus de 3 000 ordinateurs dans le réseau de zombies volontaires, mais nous avons aussi connaissance d'un noeud de 30 000 PC infectés, précise-t-il encore. Ce botnet infecte les ordinateurs via les réseaux peer to peer de partage de fichiers, mais il peut également se propager via Microsoft Messenger et les clefs USB, ajoute-t-il. Panda Security tente d'obtenir un échantillon de ce botnet pour analyser son code.
Une attaque efficace contre Paypal.com
PayPal a été frappée en fin mercredi après-midi, heure du Pacifique, et l'adresse Paypal.com ne répondait pas jeudi matin. « Il y a eu des tentatives d'attaques DDoS
sur Paypal.com cette semaine », a déclaré le porte-parole de l'entreprise Anuj Nayar. « Les attaques ont temporairement ralenti le site, mais cela n'a pas eu d'impact significatif sur les paiements. » Le blog de PayPal avait été touché un peu plus tôt dans la semaine, mais le
principal site Paypal.com a été perturbé pendant au moins plusieurs heures mercredi. Contrairement à Visa et MasterCard, le site web de Paypal est essentiel pour l'activité de l'intermédiaire financier. Les clients sont en effet obligés de passer par le site web pour valider une transaction ou envoyer de l'argent à d'autres utilisateurs de PayPal.
Paypal n'a cependant pas été la seule société à voir ses solutions de paiements perturbés. Le service SecureCode de Mastercard qui ajoute un code de sécurité supplémentaire et personnel pour valider une transaction en ligne, a également souffert d'une interruption mercredi, a déclaré le porte-parole de MasterCard, James Issokson. « Il y a eu des problèmes opérationnels et ils ont été résolus », explique-t-il.
Le groupe Anonymous à l'origine d'Operation Payback a revendiqué cette perturbation. Ils estiment que les serveurs web de MasterCard - cible de leur attaque DDoS - devaient partager certaines de leurs ressources avec le système SecureCode. Sur une note publiée sur le blog SecureTrading de MasterCard, l'intermédiaire financier explique qu'un des serveurs web est tombé et que la bascule sur la machine de secours a entrainé des difficultés de connexion.
Les sites web de MasterCard et de Visa ont également été visés par les frappes des
3000 sympathisants qui avaient téléchargé le logiciel d'attaque web LOIC (Low Orbit Ion Cannon), disponible au téléchargement sur différents sites Web.
Des opérations politiques antliberticides
Depuis plusieurs mois, Operation Payback avait disparu de la scène après des attaques très médiatiques contre des sites web appartenant à des organisations en lutte contre l'échange de musique non autorisée et la copie de film - la Motion Picture Association of America (MPAA) et la Record Industry Association of America (RIAA). Cette semaine, les activistes ont donc repris les armes contre les cyberentreprises qui ont rompu leurs activités commerciales avec Wikileaks, ce qui rend plus difficile pour Julian Assange de recueillir des fonds et de poursuivre ses activités. Les activistes à l'origine d'OP ont également frappé les sites d'hommes politiques américains critiques à l'égard de Wikileaks, notamment ceux du sénateur américain Joseph Lieberman et de l'ancien gouverneur de l'Alaska, Sarah Palin.
Pour Operation Payback, les attaques contre Wikileaks sont une entrave à la liberté d'expression. « Nous sommes simplement le regroupement de citoyens de tous horizons, partout dans le monde qui sont malades de voir des personnes exploitées et dépassées par toute la vague de lois liberticides sur les droits d'auteur », a déclaré un membre du groupe ayant utilisé le nom « Emily » dans un chat en ligne. Les attaques se poursuivront jusqu'à ce que ces lois soient réformées, précise Emily.
Mais le groupuscule a également connu quelques désagréments sur ses sites. Facebook et Twitter ont fermé les comptes utilisés par les activistes, et son site web a été déconnecté mercredi. Un compte Twitter alternatif a toutefois immédiatement pris le relais pour porter la parole du groupe.
Un ancien CTO de Microsoft attaque Symantec, McAfee, Hynix pour violation de brevets
Intellectual Ventures a déposé trois plaintes en contrefaçon de brevet mercredi auprès du tribunal de l'Etat du Delaware. La première saisine concerne des éditeurs de logiciels de sécurité Symantec, McAfee, Trend Micro et Check Point. La deuxième s'adresse au monde de la DRAM (mémoire vive dynamique) et les fournisseurs de mémoire Flash, tel que Hynix et Elpida Memory. Enfin le troisième stigmatise les pratiques sur les circuits logiques programmables ou FPGA des acteurs Altera, Lattice Semiconductor, et Microsemi, qui a récemment acquis Actel FPGA.
« Au fil des ans, Intellectual Ventures a réussi à négocier des accords de licence avec certaines des entreprises disposant de technologies à valeur ajoutée » explique Melissa Finocchio, chef du contentieux pour la société de gestion des droits. « Toutefois, certaines entreprises ont choisi d'ignorer nos demandes de négociations et de discussions. La protection de nos droits à travers ces actions est le bon choix pour nos investisseurs, les inventeurs et les titulaires de brevets actuels. »
Description et rémunération
L'entreprise, fondée en 2000, a acheté plus de 30 000 brevets, en plus de déposer ses propres inventions, selon des documents judiciaires. Intellectual Ventures a gagné près de 2 milliards de dollars par l'acquisition de ces droits de propriétés, a précisé la société dans une des plaintes. Des représentants de Symantec, McAfee, Check Point et Trend Micro a refusé de commenter ces actions. Un représentant d'Hynix n'était pas immédiatement disponible pour commenter.
Sur les logiciels de sécurité, Intellectual Ventures allègue que les quatre accusés ont violé un brevet pour des méthodes de dépistage du virus informatiques, publié en novembre 1999, ainsi que d'un brevet pour l'analyse automatisé du poste de travail fondé sur des règles de messages e-mail et d'autres types de données dans un environnement réseau distribué, validé en juin 2000. Les accusés auraient également violé un brevet pour un système d'identification du contenu accepté en octobre 2002, et l'autre pour un système et une méthode de protection des e-mails contre les virus, accordé en mars 2009. Intellectual Ventures allègue qu'Hynix et Elpida ont violé sept brevets, et que les fournisseurs de FPGA sont en infraction sur cinq brevets.
Illustration : Myhrvold Nathan, fondateur d'Intellectual Ventures
(...)(09/12/2010 14:56:12)SalesForce.com rachète Heroku et sa plate-forme PaaS Ruby
L'annonce par Salesforce.com du rachat d'Heroku, qui propose une plateforme PaaS (Platform as as service) pour la conception d'applications en Ruby, vient confirmer que le spécialiste du CRM veut se positionner comme guichet unique pour le développement dans le cloud. La gamme de services d'Heroku va passer sous la marque Salesforce.com. La plateforme sert de socle à plus de 100 000 applications écrites dans le langage Ruby, très répandu. « C'est un positionnement vers les développeurs d'applications de prochaine génération, en particulier de logiciels pour réseaux sociaux et appareils mobiles », a déclaré Ray Wang, directeur général et analyste de Constellation Research.
La technologie Heroku va compléter la plate-forme Force.com de Salesforce.com (surtout utilisée par les éditeurs de logiciels indépendants et les entreprises pour développer des applications métiers transactionnelles), ainsi que le partenariat récemment entre VMForce et VMware pour le développement Java en entreprise. Salesforce.com, qui dispose également de technologies pour développer des sites web et des applications départementales, a annoncé ce mardi la création d'un nouveau service Database.com. Une fois l'opération de rachat terminée (la finalisation est prévue pour l'an prochain), Heroku sera le tout dernier membre à intégrer le pool des technologies de développement baptisé Force.com 2.
Des tarifs basés sur le temps d'utilisation du service
Heroku déploie des applications Ruby à l'intérieur de conteneurs appelés « dynos » dont chacun fonctionne de façon indépendante sur une grille (Dynogrid). Les Dynos savent encapsuler la logique d'application, le framework de développement, le middleware, le serveur d'application, la machine virtuelle et d'autres couches. Le nombre de dynos exécutés pour une application donnée, a un impact direct sur la performance globale de l'application, indique le site web de Heroku qui détaille le mode de fonctionnement.
Comme d'autres offres PaaS, Heroku applique également des tarifs rapportés au temps d'utilisation. « Certains développeurs se plaignent que le service coûte cher, mais vous en avez pour votre argent », estime Michael Coté, analyste chez Redmonk. « Il existe des offres moins chères, mais dans ce cas, vous avez juste une infrastructure cloud seule, qui n'inclut aucun service réel, ni middleware. »
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L'annonce de l'achat de Heroku par Salesforce.com donne un sens au lancement de Database.com laquelle permet aux clients d'utiliser son infrastructure de base de données sous-jacente. Il ne fait pas de doute que Salesforce.com va faire la promotion de Database.com auprès des clients d'Heroku afin de les inciter à l'utiliser comme vitrine pour leurs applications. Mais Heroku offre déjà sur sa plate-forme un service de base de données basé sur PostgreSQL. « C'est vraiment important, pour nous et pour Salesforce.com, qu'il n'y ait pas de changement en ce qui concerne notre base installée », a déclaré James Lindenbaum, le co-fondateur de Heroku dans une interview téléphonique à notre confrère D'IDG NS, Chris Kanaracus. « Nous voulons absolument continuer à la supporter, avec l'objectif de proposer davantage de choix au fil du temps. Cette base sera un des choix possibles. » Heroku ne prévoit pas non plus de quitter son hébergement actuel chez Amazon Web Services. « Nous tenons absolument à rester là où nous sommes. Nous allons probablement étendre nos hébergements à d'autres datacenters et à d'autres fournisseurs, mais les décisions serons prises en fonction des choix d'utilisation du client », a déclaré James Lindenbaum.
Des points communs entre Salesforce.com et Heroku
Parker Harris, co-fondateur et vice-président exécutif de la technologie chez Salesforce.com, a confirmé que l'accord prévoyait que le transfert se ferait sans interruption de service pour les clients actuels de la plateforme PaaS rachetée. « Notre objectif est de reprendre sa stratégie et sa mission, de l'enrichir et d'accélérer son succès. Heroku continuera à être Heroku. Et davantage encore », a t-il écrit dans billet de blog.
« Il y a des parallèles évidents entre les entreprises », a ajouté le responsable de Salesforce.com. D'abord, le support de l'architecture multi-tenant et la même vision sur ce que doit devenir le cloud computing. Ensuite, l'engagement « quasi religieux » d'Heroku pour construire un service intelligent, qui fonctionne bien. Enfin et surtout, le dévouement d'Heroku pour ses développeurs - les clients de son service - m'a beaucoup impressionné.
Heroku : des applications plus techniques que celle de Salesforce
L'analyste Michael Coté voit tout de même quelques différences culturelles entre les deux sociétés, « mais cela ne l'emporte pas sur les aspects positifs potentiels », estime-t-il. « La base d'applications de Heroku est de toute évidence un peu plus technique que celle de Salesforce, plus professionnelle. Mais Salesforce veut clairement entrer dans le développement d'applications plus générales, et Heroku cadre bien avec cet objectif », a t-il ajouté. « Heroku a récemment réalisé un tout nouveau système de gestion du cycle de vie des applications (ALM) pour les logiciels Ruby exécutés dans le cloud. S'ils parviennent à l'étendre pour le faire fonctionner avec les API (interfaces de programmation) de Salesforce, les bases de données, et la plate-forme Force.com, cela profitera aux deux communautés. »
Mais Salesforce.com regarde aussi clairement au-delà du développement d'applications et cherche à accroitre son influence auprès des entreprises, souligne également Michael Coté. Il fait remarquer la récente annonce d'un service de gestion informatique RemedyForce, en partenariat avec BMC. « Salesforce essaie d'avoir une plus grande emprise sur le monde IT en balayant tout ce à quoi peut ressembler un « département IT » dans un monde Cloud/SaaS, » juge l'analyste de Redmonk. (...)
Logiciels de stockage : le marché a progressé de 8,7% en Q3 selon IDC
La croissance du marché du stockage au 3ème trimestre 2010 provient de trois segments : la protection des données et leur récupération, en hausse de 10,7% par rapport au Q3 2009, l'archivage, en progression de 12%, les infrastructures de stockage en hausse de 37,3%. « Les clients continuent de « réarchitecturer » leurs données, analyse Laura DuBois d'IDC, avec la consolidation et la croissance continue de leurs données et des changements d'infrastructures. Concernant l'archivage, les déploiements sont alimentés par une combinaison de règlementations juridiques ou informatiques et par l'exigence d'efficacité. « Nous constatons une augmentation des dépenses en infrastructure avec la prise en compte de la hiérarchisation du stockage automatisé ».
EMC toujours numéro 1
Les cinq grands acteurs du marché ont tous contribué à cette croissance trimestrielle. Toutefois, deux des cinq, le 1er EMC et le troisième NetApp s'offrent des croissances à deux chiffres. Avec respectivement, 13,9% et 19,8%. EMC reste donc n°1 avec 768 millions de dollars de chiffre d'affaires (CA) au troisième trimestre. Il détient 24,4% de parts de marché en croissance de 13,9% par rapport au même trimestre de l'année précédente. En deuxième position, on trouve Symantec, avec 518 millions de dollars de CA trimestriel, 16,5% des parts, et une très faible progression de 2 ,3%. Le troisième IBM, réalise un CA de 421 millions de dollars, avec 13,4% des parts et une progression de 6%. Quatrième, NetApp avec 263 millions de dollars de CA, 8,4% du marché et surtout, une progression de 19,8%. Enfin, CA se contente de 104 millions de dollars de CA, 3,3% des parts et 2 petits pourcents de progression.
Crédit photo : EMC Disk Library
(...)(09/12/2010 10:14:09)Une place de marché spéciale cloud computing
La montée en puissance du cloud computing est fulgurante depuis quelques semaines et ne peut que rappeler l'avènement lui aussi extrêmement rapide d'Internet voilà 10 ans. Qu'est-ce que cela va changer pour les revendeurs et les prestataires IT ? Notre confrère Distributique.com publiera un important dossier sur le sujet dans les jours qui viennent, mais avant, il faut noter la création d'une place de marché unique en France, dont la vocation est de mettre en relation les fournisseurs de solutions en mode cloud computing et les acteurs de la vente indirecte.
Baptisé revendreducloud.com, le site vient d'être lancé par Pierre-José Billotte, par ailleurs Président de l'association EuroCloud. « Le jour du lancement, le 8 décembre 2010, nous mettions en avant les services de 18 fournisseurs, avec pour but de les mettre en relation avec plus de 10 000 partenaires potentiels, explique Pierre-José Billotte. Il faut noter que notre campagne d'information vers les revendeurs débutera le 17 décembre et que le nombre de fournisseurs sera plus important dès cette date. Notre objectif est d'en rassembler plus de 100 avant fin 2012. »
Quel modèle économique ?
La première question que l'on peut légitimement se poser est celle du modèle économique de cette place de marché. « Le point essentiel est que le service est absolument gratuit pour les revendeurs, affirme Pierre-José Billotte. Et en ce qui concerne les fournisseurs que nous référençons, ils ne paient pas « à l'entrée », mais en fonction de ce que les revendeurs avec lesquels nous les aurons mis en relation généreront comme ventes. Ce n'est donc pas la mise en relation qui est facturée, mais le chiffre d'affaires, à hauteur de 5%. »
Une fois en contact, le fournisseur et le revendeur contractualisent librement leur relation commerciale. N'y a-t-il pas un risque que la place de marché ne perçoive pas les 5% attendus ? « Nous avons mesuré ce risque et nous estimons qu'il est très faible. Certains fournisseurs seront sans doute tentés de le faire, mais ils ne le feront qu'une fois, car la réputation est le capital le plus précieux sur une place de marché et les intervenants indélicats seront logiquement déréférencés de façon immédiate », conclut Pierre-José Billotte.
Les smartphones complétent la panoplie de Mondial Assistance
« Le succès de Mondial Assistance repose sur deux éléments : ses équipes et l'innovation, qu'elle soit marketing (première assurance annulation de billets de train avec Voyages-SNCF...) ou technique (première déclaration en ligne de sinistres...) » a rappelé François-Philippe Pic, président de Mondial Assistance lors de la présentation à la presse de la stratégie de son entreprise autour des smartphones. En 2010, la société d'assistance a déployé des applications sur smartphones pour le grand public et s'appuie sur de telles applications pour les prestataires en intervention afin d'optimiser ses propres processus.
La dématérialisation des processus est entrée dans les moeurs au sein de Mondial Assistance avec celle des factures entrantes. Le coût de traitement de chaque facture divisé pratiquement par 7 a permis un retour sur investissement en moins de six mois au lieu des dix-huit anticipés. De quoi motiver à dématérialiser davantage...
Grand public : une application prometteuse mais encore marginale
Pour le grand public, Mondial Assistance a déployé une application de demande d'assistance sur iPhone en mars 2010. Une version 2, avec une nouvelle cinétique d'écrans, une nouvelle ergonomie et des services plus larges, a été diffusée en septembre. Une version 3 est prévue en 2011. « Nous avons débuté par l'iPhone parce que c'était le premier smartphone proposant la géolocalisation et largement diffusé mais l'application sera portée sur d'autres environnements selon un calendrier qui reste à définir, notamment sans doute sur Androïd alors que le succès de cette plate-forme n'était pas acquis il y a quelques mois » indique François-Philippe Pic. Un micro-site en HTML 5 serait également disponible.
L'application permet de transmettre une demande d'assistance en captant à l'instant de l'opération la position GPS du terminal (donc sans suivi permanent de l'usager). Cette demande d'assistance est directement intégrée dans les logiciels métier de Mondial Assistance tels que ceux utilisés par les 900 agents de ses plateaux d'assistance. Depuis mars 2010, l'application a été téléchargée 6000 fois et a généré 200 alertes, à raison de 80% pour un incident lié à une automobile et 20% pour un accident domestique. Les alertes du domaine « santé » ne sont traitées que depuis peu par l'application. Cette application est donc encore marginale dans les processus de Mondial Assistance qui traite un million de dossiers chaque année, globalement 50% pour l'automobile, 25% pour la santé et 25% pour la maison.
Des applications pour professionnels qui profitent à toutes les parties
Mondial Assistances utilise également les smartphones dans sa relation avec les professionnels mais sans être, cette fois, l'éditeur. Mondial Assistance utilise 7500 prestataires pour intervenir auprès des bénéficiaires de ses services. Patrick Joly, directeur prestataires, achats et qualité de Mondial Assistance, explique : « pour envoyer des ordres de mission à nos prestataires, comme un garagiste pour effectuer un dépannage suite à un accident, nous pouvons utiliser le téléphone (de moins en moins), les SMS (pour les taxis par exemple) ou encore nos webservices permettant à des services tiers de se connecter sur notre extranet. Comme il n'existe que deux éditeurs importants d'applications métiers avec lesquels nous devions nous entendre, GTIR et Soft2Rent, cela a été relativement simple de développer pour leurs applications des connecteurs. Les prestataires disposant sur leurs applications des connecteurs appropriés reçoivent donc les ordres de missions de notre extranet. L'ordre de mission peut ensuite être envoyé sur le smartphone de l'intervenant via l'application métier. » Une fois sur place, l'intervenant peut alors saisir son compte-rendu d'intervention directement sur son smartphone.
Un intérêt partagé
Pour les prestataires comme pour les bénéficiaires, l'intérêt est d'abord lié à la rapidité des opérations, sans aucune ressaisie (avec risque d'erreur induit). Mondial assistance, quant à lui, peut être informé du temps d'accès, du temps d'intervention, de la durée de celle-ci ainsi que de sa complexité. La compagnie peut donc réaliser une estimation du coût d'intervention. Si, en aval, il existe une différence entre l'estimation et le montant réellement facturé, des contrôles plus ou moins poussés peuvent intervenir selon l'ampleur de cet écart. De plus, le système remonte ainsi des éléments de comparaison entre prestataires selon les zones géographiques et les types d'intervention.
L'extranet est également conçu pour échanger entre les contrôleurs de Mondial Assistance et les prestataires, en gardant des traces de tous les dialogues, par exemple lorsqu'une demande d'information complémentaire est faite en raison d'un écart significatif entre l'estimation et la facture. Enfin, les prestataires utilisent cet extranet pour connaître l'état du traitement de leurs factures et des paiements afférents. (...)
La TVA sur les livres numériques passe à 5,5%
Le Sénat avait adopté dans le cadre du débat sur le projet de loi de finances 2011, l'amendement portant le taux de TVA sur le livre numérique à 5,5% au lieu de 19,6%, allant ainsi contre l'avis du gouvernement. Selon le communiqué, "appliquer le même taux réduit de 5,5% dans les deux cas (livre numérique et papier, ndlr) éviterait une distorsion de concurrence".
D'autre part, le ministre du Budget François Baroin a aussi indiqué que le gouvernement avait confié une mission à l'ancien ministre Jacques Toubon. Ce dernier, en tant qu'"ambassadeur itinérant" devra "mener les concertations au niveau européen afin d'aboutir à une uniformisation" concernant le livre numérique.
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