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(09/08/2010 16:58:56)

VMforce vise au-delà de Salesforce

Annoncé en avril, le projet VMforce, qui associe VMware et Salesforce.com, se voulait être le « premier cloud d'entreprise pour les développeurs Java ». Même si la technologie ne sera dévoilée que cet automne, via une preview dédiée aux développeurs, Rod Johnson, responsable de la division SpringSource, rachetée par VMware l'an dernier, a laissé filtrer quelques informations sur les usages potentiels durant une interview.

« Les killers applications sur cette plateforme seront celles qui utiliseront des données Salesforce. Elles amélioreront la solution tout en interagissant avec sur les mêmes serveurs sur lesquelles elles ont été développées, et cela donnera des performances impressionnantes » affirme-t-il. « Mais VMforce sera aussi capable de faire tourner des applications Java d'entreprise. Vous pourrez programmer n'importe quelle application sur la plateforme et bénéficier de l'expérience de Salesforce ». En somme, les développeurs pourront à terme créer leurs programmes avec SpringSource et les déposer sur le cloud VMforce, qui intègrera nativement les plateformes mobiles et les outils de collaboration.

Des nuages et des langages

Il ajoute d'ailleurs qu'il a fallu, lors de la conception de ce cloud basé sur la technologie de virtualisation vSphere, mettre en place une interface suffisamment familière pour les développeurs Java et de rendre leurs logiciels compatibles avec le modèle de données Salesforce. Tandis que les clouds du type IaaS (infrastructure-as-a-service) tels que l'EC2 d'Amazon obligent les clients à administrer leurs propres serveurs virtuels, la solution PaaS (platform-as-a-service) comme VMforce rendent ces tâches inutiles. Tout ce qu'il reste à faire aux utilisateurs, c'est coder.

Malgré cela, chaque modèle de cloud a ses avantages. En IaaS, même s'il faut gérer plus de paramètres, tous les modèles de programmation sont soutenus. Avec du PaaS, les applications sont certes plus rapides à mettre en place, mais disposent d'une moindre portabilité, nécessitant d'être conçues selon le langage supporté par le fournisseur. « Notre but a toujours été d'optimiser la portabilité avec Spring, et nous essayons de faire en sorte que les applications Java puissent fonctionner sur différents clouds, hyperviseurs ou même sur les serveurs n'ayant pas été virtualisés », précise Rod Johnson.

Google App Engine : entre concurrence et partenariat

A l'heure actuelle, les principaux acteurs du cloud de type PaaS sont Windows Azure, Google App Engine et Salesforce. Le fondateur de Spring considère à ce propos que Google App Engine est entouré de trop de restrictions concernant ce qu'il est possible de faire avec les applications Java, ce que VMforce devrait selon lui grandement étendre pour coïncider avec les besoins des entreprises. Malgré ces critiques, VMware et Google se sont associés pour que les applications Java créées avec Spring tournent sur le cloud de Google, qui supporte à la fois Java et Python.

Il conclut enfin sur la relative indépendance de SpringSource par rapport à VMware malgré le rachat. « Nous contrôlons en grande partie notre propre destinée, et je suis moi-même très impliqué dans la stratégie globale de VMware ».

(...)

(09/08/2010 16:46:40)

Google rachète Slide, créateur de mondes virtuels

Avec l'acquisition de la société Slide, spécialisée dans le développement de communautés virtuelles, Google va pouvoir ajouter d'autres fonctions de réseau social à ses services, a expliqué en fin de semaine dernière David Glazer, directeur du développement chez Google, sur un billet de blog. Il souligne au passage que Gmail, Docs, Blogger, Picasa et YouTube proposent déjà de solides outils dans ce domaine.

Slide développe des applications utilisées sur des réseaux tels que Facebook et MySpace. Son PDG fondateur, Max Levchin, fut aussi le co-fondateur de PayPal en 1998, une société qu'il porta en Bourse en 2002 et revendit à eBay dans la foulée pour 1,5 milliard de dollars. Le jeune dirigeant n'avait alors que 26 ans. Sur son site web, Slide explique « créer des mondes virtuels où les utilisateurs peuvent s'amuser et même gagner de l'argent ». La société cherche à construire des communautés où l'on pourrait créer et distribuer des biens virtuels.

Un rachat évalué entre 180 et 230 millions de dollars

Google n'a pas communiqué le montant de la transaction. TechCrunch, qui fut le premier à signaler le rachat, l'évalue à 182 millions de dollars. Le New York Times, de son côté, l'estime à 228 millions de dollars.

Parmi les rumeurs soulignant l'intérêt de Google pour les réseaux sociaux, il a été évoqué une prise de participation dans la société Zynga, la société qui développe Farmville, jeu populaire sur Facebook. Il a également été dit que le géant du Web discutait avec des acteurs du jeu pour construire une plateforme sur ce terrain. Pourtant quelques-unes de ses précédentes tentatives dans ce domaine ont échoué, notamment Google Buzz, qui permettait aux utilisateurs de Gmail de partager statuts, photos ou vidéos. Ce service a déclenché un tohu-bohu à sa sortie lorsqu'on s'est aperçu que les listes de « followers », générées automatiquement sur la base des destinataires des courriels envoyés, étaient publiquement partagées avec les autres utilisateurs. Google a par la suite modifié sa politique de protection des informations privées.

Son service Orkut a connu un certain succès dans plusieurs régions, notamment au Brésil, mais il n'a pas rencontré l'engouement suscité par MySpace et Facebook.

(...)

(09/08/2010 13:49:43)

Mark Hurd ne partira pas les mains vides

(mise à jour 18:30) Selon les modalités de sa démission adressée à l'autorité de régulation boursière américaine, la SEC (Securities and Exchange Commission), le patron démissionnaire du numéro 1 mondial de l'informatique va toucher des indemnités de 12,2 millions de dollars. Mark Hurd pourra aussi vendre de nombreuses actions, incluant 330 177 de titres restreints basés sur les performances qui lui ont été attribués en 2008. Il a également obtenu que soit prorogé jusqu'au 7 septembre la date d'expiration d'options permettant d'acheter jusqu'à 775 000 actions de HP acquises vendredi.

La démission de Mark Hurd a été annoncée tardivement vendredi dernier par HP. Elle a fait suite à une enquête diligentée par le Conseil d'administration du groupe à la suite d'une plainte formulée par une consultante ayant travaillé pour HP. Dans un premier temps, le groupe n'a pas communiqué l'identité de la personne qui s'est par la suite elle-même présentée. Il s'agit de Jodie Fisher, qui fut un temps actrice. Dans une déclaration communiquée par son avocat, elle s'est déclarée surprise et attristée que Mark Hurd ait perdu son poste à la suite de cela. « Ce n'était pas mon intention », a-t-elle précisé en expliquant qu'elle avait déjà résolu la question en privé avec l'ex-PDG, sans porter l'affaire devant la justice et qu'elle ne comptait pas intenter d'autres poursuites.

Réunions avec des clients importants

La mission contractuelle qu'elle avait avec HP prévoyait sa présence lors de réunions auxquelles participaient des clients importants, ainsi qu'à des sommets de dirigeants que HP organisait aux Etats-Unis et à l'étranger. Jodie Fisher a déclaré avoir beaucoup travaillé et avoir apprécié sa collaboration avec HP.

L'enquête menée par HP avait mis à jour une relation personnelle entre Jodie Fisher et Mark Hurd, ainsi que l'existence de notes de frais improprement libellés par le PDG afin de dissimuler cette relation. Il était aussi apparu que la jeune femme avait été à de nombreuses reprises payée ou remboursée sans avoir travaillé. Jodie Fisher a précisé qu'elle avait rencontré pour la première fois le dirigeant en 2007 lors d'un entretien chez HP et qu'elle et Mark Hurd « n'avaient jamais eu de liaison, ni de relation sexuelle ».

(...)

(09/08/2010 12:58:04)

Facebook double la taille de son datacenter

Facebook a décidé de doubler la taille de son datacenter en cours de construction dans l'Oregon avant même que la première phase n'ait été achevée, attestant ainsi du fort développement de l'entreprise de Mark Zuckerberg. En janvier, le réseau social avait annoncé la mise en chantier de son propre datacenter de 13 700 mètres carrés à Prineville, prévu pour le début de l'année prochaine. Désormais, il faudra ajouter 14 900 mètres carrés à cette superficie.

« Afin de nous adapter à notre croissance, nous avons décidé d'avancer la mise en place de la seconde phase de notre projet, qui n'était alors qu'une option lorsque nous l'avons lancé en début d'année. Cet ajout devrait être terminé début 2012 », a affirmé sur le blog de l'entreprise Tom Furlong, directeur des opérations sur site pour Facebook. Le réseau social s'approchait des 400 millions d'utilisateurs en janvier, et a, le mois dernier, dépassé le cap des 500 millions.

Bientôt au tour de Twitter

Twitter a récemment annoncé qu'il possèderait bientôt son propre datacenter. A l'instar de Facebook, ses serveurs sont pour l'instant hébergés par d'autres entreprises. En disposant de ses propres infrastructures, Twitter pourra mieux contrôler la gestion de ses données et possiblement éviter les pannes.

Facebook indique employer de 150 à 200 personnes sur son site de construction, et que le datacenter en lui-même créera 35 emplois. Greenpeace ne devrait par contre pas bien prendre l'annonce, le groupe ayant en effet critiqué dès le départ le choix du site. Ce dernier serait alimenté par une centrale locale tirant son électricité du charbon, là où Greenpeace aurait préféré que la construction se déroule sur un site ayant accès à une source d'énergie renouvelable. Contre-argumentant, Facebook avait déclaré avoir choisi l'Oregon pour son climat sec et tempéré, rendant possible l'utilisation du refroidissement par évaporation pour ses serveurs, au lieu d'un dispositif mécanique. L'entreprise va même jusqu'à affirmer que ce datacenter sera l'un des plus efficaces au monde en termes d'énergie. (...)

(09/08/2010 12:15:04)

Le chef de l'ingénierie de l'iPhone quitte Apple

Mark Papermaster sera finalement resté peu de temps chez Apple. Autorisé à venir travailler pour la firme à la pomme en avril 2009, ce vétéran d'IBM quitte son poste de vice-président de l'ingénierie pour l'iPhone et l'iPod, a révélé le New York Times. L'information a été confirmée au journal par le porte-parole d'Apple, Steve Dowling, lequel a précisé que ses fonctions seraient dorénavant assumées par Bob Mansfield, vice-président d'Apple pour l'ingénierie informatique. La biographie de Mark Papermaster et sa photographie avaient déjà été enlevées du site web d'Apple depuis mardi dernier, comme l'indique le cache de Google à propos de cette page désormais introuvable. Steve Dowling n'a pas dit si ce départ était lié ou non aux problèmes de réception constatés sur l'iPhone 4 lors de sa sortie et aux problèmes qui ont suivi.

Une arrivée mouvementée

Mark Papermaster avait d'abord rejoint Apple en octobre 2008, après 26 années passées chez IBM où il avait consacré la majeure partie de son temps à concevoir des processeurs, jusqu'à devenir vice-président pour le développement de la technologie des microprocesseurs. A l'époque, il n'avait pu commencer à travailler immédiatement pour la firme de Cupertino : en effet, cinq jours après son départ, IBM avait déposé une plainte fédérale au motif que Mark Papermaster avait signé un accord de non-concurrence et faisait valoir que si celui-ci travaillait pour Apple, cela « causerait un préjudice irréparable » à son ancien employeur. En janvier 2009, Apple et IBM parvenaient à un accord autorisant Mark Papermaster à démarrer son contrat avec Apple à partir du mois d'avril suivant. Dans ses fonctions, il est rapidement amené à superviser l'ingénierie de deux des quatre produits phares d'Apple les plus porteurs en matière de revenu pour l'entreprise : l'iPhone et l'iPod qui, au second trimestre 2010, généraient 44% du chiffre d'affaire total d'Apple.

Un départ qui fait suite aux problèmes de l'iPhone 4

Le départ de Mark Papermaster a déclenché une série de spéculations laissant entendre qu'il s'agirait d'une conséquence de ce que Steve Jobs, le patron d'Apple, a désigné sous le nom d'Antennagate le mois dernier.  Peu de temps après le lancement des nouveaux iPhone 4, fin Juin, les acheteurs se plaignent de chutes de signal et d'appels interrompus sur le dernier iPhone, notamment lorsque l'appareil est tenu en main d'une façon qui couvre l'antenne externe. Celle-ci avait était mise en avant et présentée comme un choix de conception et une nouvelle caractéristique pour le populaire smartphone d'Apple. Quelques  jours plus tard, le magazine Consumer Reports publie un test de l'iPhone 4 qui ne recommande pas l'appareil aux utilisateurs en raison de ces problèmes de réception d'antenne. Lors d'une conférence de presse organisée à la hâte, Steve Jobs déclare finalement qu'Apple fournira gratuitement au mois de septembre des coques aux propriétaires d'iPhone 4 permettant de résoudre le problème. [[page]]Mais de nombreux utilisateurs ont jugé la réponse initiale d'Apple, qui invitait dans un premier temps les utilisateurs à acheter une coque ou à tenir l'iPhone en évitant de toucher une encoche située sur le côté gauche en bas du téléphone, un peu légère.

Pas assez de blue-jeans dans sa garde-robe ?

Patrick Kerley, expert en stratégie dans le domaine numérique chez Levick Strategic Communications, une entreprise spécialisée dans la gestion des crises, a déclaré que dans cette affaire Apple s'était pris « les pieds dans le plat », lui attribuant une mauvaise note dans sa manière de traiter le problème. Même si cela est passé inaperçu à l'époque, Mark Papermaster n'était pas présent lors de la conférence de presse qu'Apple a donné le 16 juillet. C'est Bob Mansfield, vice-président senior, responsable de l'ingénierie pour les Mac qui a endossé ses responsabilités et s'est joint à Steve Jobs et à Tim Cook, le directeur opérationnel d'Apple, pour répondre aux questions des journalistes.

Si la plupart des observateurs associent le départ de Mark Papermaster avec l'Antennagate, Brian Marshall, analyste chez Gleacher & Company, ne pense pas que ce soit le cas. Selon lui, il s'agit plutôt d'une question de culture d'entreprise. Celles d'Apple et d'IBM sont très différentes. « IBM est connue pour ses manières très traditionnelles, tandis qu'Apple est beaucoup plus décontractée », rappelle-t-il. Et Mark Papermaster a travaillé pendant plus de 25 ans pour un groupe très structuré. Selon Brian Marshall, on a peut-être jugé « qu'il n'avait pas assez de tee-shirts et de blue jeans dans son vestiaire. »

(...)

(09/08/2010 10:59:07)

Smartphones : Android doublera iOS en 2012, selon iSuppli

Le nombre de téléphones portables équipés de la plateforme Android de Google en circulation dans le monde devrait s'élever à 75 millions en 2012, contre 5 millions en 2009, selon une étude publiée par le cabinet spécialisé iSuppli. Dans le même temps, le système d'exploitation mobile d'Apple, iOS, devrait équiper 62 millions de terminaux, contre 25 millions en 2009. Si ces prévisions se réalisent, Android aura donc doublé iOS d'ici deux ans.

Selon Google, 200 000 appareils sous Android sont activés chaque jour dans le monde. Par ailleurs, le cabinet Canalys a récemment indiqué que les ventes mondiales de smartphones sous Android ont augmenté de 886% au deuxième trimestre, et de 851% aux Etats-Unis, où la part des Google Phone serait désormais plus élevée que celle des BlackBerry ou de l'iPhone.

Cette forte percée d'Android est liée à la multiplication des lancements de mobiles qui en sont équipés de la part des fabricants partenaires, comme HTC, Motorola, Samsung ou encore Sony Ericsson.

(...)

(06/08/2010 18:26:38)

Brevets : Microsoft et Salesforce.com trouvent un terrain d'entente

Microsoft et Salesforce ont réglé leur différend portant sur la violation croisée de propriété intellectuelle, chacun ayant porté plainte contre l'autre. L'accord qu'ils viennent de conclure donne aux deux éditeurs une protection sous couvert du portefeuille de brevets de l'autre. La société dirigée par Steve Ballmer Microsoft a également indiqué qu'elle recevrait une compensation de la part de Salesforce.com, mais sans en préciser le montant. En pointillé, Microsoft laisse entendre qu'il a obtenu la meilleure part dans cet accord.

La bataille a débuté en mai quand l'éditeur de Redmond a porté plainte contre Salesforce.com, estimant que la plateforme de CRM (gestion de la relation client) de ce dernier utilisait illégalement 9 de ses brevets. Il réclamait une compensation financière. Quelques semaines plus tard, la société de Marc Benioff poursuivait à son tour Microsoft, estimant que l'environnement .Net et l'application collaborative SharePoint violaient eux aussi des brevets dont elle avait la propriété intellectuelle.

Microsoft a déjà signé 600 accords de licence

Dans le communiqué publié le 4 août 2010 par Microsoft pour annoncer l'accord trouvé, Horacio Gutierrez, vice-président et responsable juridique de l'éditeur pour la propriété intellectuelle et les licences, a déclaré que le « portefeuille de brevets de Microsoft compte parmi les plus importants de l'industrie du logiciel et qu'il résulte de décennies d'innovation ». Selon lui,  l'accord signé montre que « les entreprises peuvent se livrer une concurrence féroce tout en respectant les droits relatifs à la propriété intellectuelle de l'adversaire ». Microsoft a indiqué que son programme permettant d'utiliser ses brevets (IP licensing program), lancé en décembre 2003, avait conduit à plus de 600 accords de propriété intellectuelle, notamment avec Apple, HP, Amazon.com, LG, Nikon, Novell, Samsung et bien d'autres.

Illustration : Horacio Gutierrez, vice-président et responsable juridique de l'éditeur pour la propriété intellectuelle et les licences[[page]]
Des acteurs majeurs comme Google, Amazon et Salesforce.com, qui ont évolué exclusivement dans le cloud ont su faire valoir les avantages de ce dernier pour les applications et le stockage, amenant les entreprises à migrer vers le cloud. L'avantage de Microsoft réside surtout dans sa vision du cloud. Certes, rappellent nos confrères de PC World, il est plus facile de prendre une position dominante dans les technologies client-serveur, la messagerie, et les outils de productivité (sur la base de logiciels et de services auxquels les entreprises font déjà confiance), puis de convaincre les clients de migrer vers le cloud, plutôt que de s'installer d'emblée dans le cloud et de construire des outils et des services crédibles pour concurrencer Microsoft.

Par le passé, Microsoft a déjà montré sa capacité à entrer sur un marché en fin de partie et à se l'approprier jusqu'à devenir après coup une force dominante. Est-ce que ce scénario va aussi se dérouler sur le terrain du cloud. Au départ, Microsoft semblait s'opposer à cette évolution vers le cloud, luttant pour le modèle client-serveur traditionnel sur lequel il avait construit un empire pour son système d'exploitation desktop et serveur. Quand il a cessé de nier la tendance - le cloud s'étant développé malgré lui - il a reconnu le changement culturel et s'est demandé comment s'y adapter.

Assimiler, s'adapter et dépasser

Heureusement pour lui, Microsoft possède la propriété intellectuelle nécessaire pour créer un service cloud convaincant, souligne encore PC World. Il dispose aussi d'une base de clients et du crédit des entreprises pour commercialiser avec succès ses services Azure et gagner une part importante du marché du cloud. Avec l'annonce des serveurs spécialisés Windows Azure Platform (lors de la Worldwide Partner Conference de juillet dernier) qui permettent de créer des clouds privés, Microsoft propose également une passerelle entre le modèle traditionnel client-serveur et la plateforme cloud Azure.  Libéré de la plainte de Salesforce.com concernant les brevets, sans pour autant négliger la compensation monétaire qui atterrira dans ses poches, Microsoft peut se consacrer à ce qu'elle fait le mieux : assimiler, s'adapter et surmonter.

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(06/08/2010 15:55:39)

Les réseaux sociaux touchent 20,3 millions d'internautes en France

Les sites communautaires tels que Facebook ou Twitter sont en plein boom en France. Selon le rapport de Médiamétrie, le nombre d'inscrits sur ce type de sites a augmenté de 4,2 millions de personnes en seulement un an. Ces sites plaisent surtout aux jeunes. Les moins de 24 ans représentent plus du tiers des inscrits (36,9%), alors que cette tranche d'âge représente à peine plus du quart des internautes en France (26,3%). Le nombre d'inscrits âgés de 11 à 15 ans a connu une progression de 63% au deuxième trimestre 2010. Ils représentent plus de 2,1 millions d'adeptes. Les 35-49 ans ne sont pas en reste ; leur chiffre s'élève à 5 millions d'inscrits, soit 28% de plus qu'il y a un an. Autre tendance, la féminisation des sites communautaires. Selon l'étude, les femmes sont 10 millions à les fréquenter, soit 49% du total, contre 46,5% en 2009.

Ces internautes se montrent très actifs sur ce genre de sites. 8 millions s'y connectent tous les jours, et 40% plus d'une fois par semaine. Par ailleurs, 4 millions y mettent à jour leur profil "très régulièrement". Les premiers motifs d'inscription aux sites communautaires avancés sont la volonté de rester en contact avec des amis (80%) et le fait de vouloir retrouver d'anciennes connaissances (76,2%).

Enfin, en matière d'influence, plus de la moitié de ces internautes (54,4%) disent lire l'avis d'autres internautes sur les sites communautaires pour préparer leur achat, et 21,6% le font même de manière systématique, soit plus que les internautes en général (19,1%).

L'Observatoire des Usages Internet de Médiamétrie est réalisé chaque mois auprès de 1.000 individus âgés de 11 ans et plus, interrogés par téléphone.

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