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(06/08/2010 15:38:40)

+ 50% sur un an pour les ventes de smartphones

Au total, 63 millions de smartphones ont été écoulés d'avril à juin dans le monde, contre 41,9 millions un an plus tôt. Sur les six premiers mois de l'année, les ventes s'élèvent à 118,3 millions d'unités, soit une progression de 54% en un an. Selon IDC, les plus fortes croissances sont enregistrées par les fabricants partenaires de Google, qui ont multiplié les lancements de modèles équipés de la plateforme Android du géant du web, à l'instar de Motorola, HTC et Samsung.

Dans le classement par marque, c'est toujours Nokia qui domine les ventes de smartphones, avec 24 millions d'unités vendues au deuxième trimestre (+42%), et une part de marché de 38,1% (contre 40,3% il y a un an). RIM est deuxième, et a enregistré des ventes trimestrielles record pour ses BlackBerry avec 11,2 millions d'appareils écoulés. Suivent Apple, avec 8,4 millions d'iPhone vendus sur les trois mois (+61,5%, 13,3% de parts de marché), HTC avec 4,8 millions de smartphones commercialisés (+128,6%), et Samsung avec 3 millions d'appareils livrés (+172,7%). Selon le cabinet IDC, la croissance du marché mondial des smartphones devrait continuer durant tout le reste de l'année.

Crédit photo D.R.

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(06/08/2010 15:20:06)

Adobe va livrer un correctif d'urgence pour Reader et Acrobat

Adobe vient d'annoncer qu'il publierait un correctif d'urgence la semaine du 16 août, pour rectifier une faille critique dans ses logiciels Reader et Acrobat. Le problème avait été découvert par le chercheur Charlie Miller lors de la conférence Black Hat sur la sécurité qui s'est tenue le mois dernier, alors qu'il montrait comment utiliser la boîte à outils Open Source BitBlaze pour rendre la chasse aux bugs 10 fois plus productive.

L'analyste, qui travaille avec l'Independent Security Evaluators de Baltimore, s'est déjà illustré pour avoir identifié des failles dans le Reader PDF d'Adobe. En mars dernier, il avait aussi montré comment un simple outil de fuzzing  pouvait servir à éliminer un grand nombre de bugs potentiels dans Acrobat Reader, mais aussi dans Microsoft Office, l'application Aperçu d'Apple et d'autres logiciels. Selon l'article qu'il a publié après la conférence Black Hat, le bug concerne l'analyse des polices dans Reader et Acrobat. De son côté, l'entreprise danoise Secunia également spécialisée dans la traque aux trous de sécurité, estime que « la faille pourrait être exploitée pour corrompre la mémoire via un fichier PDF contenant une police TrueType infectée ». Elle ajoute que l'exploitation de cette faille pourrait permettre l'exécution de code malveillant.

Charlie Miller précise que si la vulnérabilité affectant les outils PDF d'Adobe ressemble à celle utilisée pour déverrouiller le système d'exploitation mobile iOS d'Apple, ces failles n'ont rien à voir entre elles : «  Toutes deux concernent l'analyse des polices dans les fichiers PDF, mais c'est une coïncidence », a t-il déclaré dans un mail. La vulnérabilité exploitée par le logiciel JailbreakMe concerne l'affichage des fichiers PDF en mode Prévisualisation dans l'iOS d'Apple, pas dans Adobe Reader. Comme Adobe a essayé de l'expliquer hier, « toutes les vulnérabilités affectant les fichiers PDF ne sont pas automatiquement liées à des vulnérabilités du logiciel d'Adobe ». Brad Arkin, en charge de la sécurité et de la confidentialité des produits chez Adobe, a aussi fait remarquer que l'ancien code propriétaire du PDF était devenu un standard libre depuis 2008.

Adobe, qui livrera son correctif en dehors de son calendrier trimestriel, probablement le mardi 17 août, si l'on tient compte de ses habitudes, a laissé entendre que cette mise à jour corrigerait d'autres vulnérabilités que celle découverte par le chercheur. Mais l'éditeur a précisé qu'il tiendrait son calendrier de mises à jour régulières, confirmant la date du 12 octobre pour la prochaine livraison. Ce n'est pas la première fois qu'il sort une mise à jour hors calendrier cette année pour son Reader. La dernière mise à jour d'urgence date de la fin du mois de juin, où il avait livré un correctif deux semaines avant la date prévue du 13 juillet, pour corriger un bug déjà exploité par les pirates. Ce fut également le cas pour un patch livré en février.

Adobe indique que les efforts entrepris pour livrer ce correctif d'urgence n'affecteront pas la sortie de la prochaine mise à jour d'Acrobat Reader. La version 10 du Reader pour Windows prévue pour la fin de l'année est en effet très attendue : elle inclura la technologie sandboxing qui permet d'isoler les documents PDF infectés par des malwares, comme ceux qui pourraient par exemple profiter de la faille découverte par Miller.

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(06/08/2010 14:47:10)

SAP aimerait mettre un terme au procès qui l'oppose à Oracle

SAP manifeste sa volonté de trouver une issue dans le procès pour violation de copyright que lui a intenté Oracle il y a plus de trois ans maintenant. Dans les documents remis hier 5 août au tribunal, l'éditeur allemand de solutions de gestion propose de ne pas contester la responsabilité de TomorrowNow concernant les téléchargements dénoncés dans la plainte d'Oracle. La société co-fondée par Hasso Plattner acceptera les conséquences financières pour tout jugement remporté contre son ancienne filiale, en dépit du fait que SAP n'était pas impliqué dans ses opérations et n'a pris part à aucun des téléchargements allégués dans la plainte d'Oracle.

En revanche, SAP persiste à estimer que les dommages qu'Oracle dit avoir subi dans le cadre de cette affaire sont très largement surestimés. Et il continuera à présenter des arguments en ce sens.

TomorrowNow a été fermé en octobre 2008

« Nous reconnaissons que TomorrowNow a commis des fautes il y a trois ans et nous avons pris des mesures directes pour répondre aux préoccupations d'Oracle, incluant la fermeture de la société il y a deux ans », a rappelé Werner Brandt, directeur financier de l'éditeur allemand. La société Tomorrownow a cessé ses activités le 31 octobre 2008. SAP s'engage à dédommager Oracle pour le tort causé par TomorrowNow. Mais le dirigeant estime à l'inverse que le montant des dommages et intérêts déraisonnables [NDLR : plusieurs milliards de dollars] réclamés par Oracle constituent un moyen improductif de détourner l'attention « alors que nous cherchons à trouver une issue juste et raisonnable à ce dossier ». Les dommages réels s'élèvent tout au plus à quelques dizaines de millions d'euros au maximum, évalue SAP dans le document adressé au tribunal. Le calcul de l'indemnité « doit se baser sur la réalité et sur la loi », y argumente son avocat.

En mars 2007, la société de Larry Ellison avait attaqué l'éditeur allemand au motif que Tomorrownow, une société de services rachetée en 2005 par SAP, avait téléchargé illégalement sur les serveurs d'Oracle des milliers d'informations et de logiciels relatifs à ses produits. L'activité de Tomorrownow consistait à fournir un support technique autour des applications JD Edwards et PeopleSoft pour un coût inférieur à celui facturé par l'éditeur. Dès l'origine du différend, SAP avait reconnu que TomorrowNow avait commis des erreurs.

Illustration : Werner Brandt, directeur financier de SAP (crédit photo : SAP)

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(06/08/2010 11:17:52)

Mise en garde sur des failles de sécurité sur les iPhone, iPod et iPad

Le Certa (Centre d'Expertise Gouvernemental de Réponse et de Traitement des Attaques informatiques) a émis un bulletin d'alerte relatif à des failles de sécurité concernant les smartphones iPhone, les baladeurs iPod et de la tablette numérique iPad d'Apple. Il explique que deux vulnérabilités ont été découvertes dans le système d'exploitation Apple iOS utilisés par ces terminaux. L'une concerne le traitement des fichiers au format PDF, l'autre est relatif au "noyau utilisable pour effectuer une élévation de privilèges".

"La combinaison des deux permet à une personne malintentionnée d'exécuter du code à distance avec les droits administrateur et d'accéder ainsi à l'ensemble des informations (contacts, mails, documents...) et ressources (caméra, micro, GPS...) de l'appareil. Cette vulnérabilité est entre autre utilisée pour effectuer le Jailbreak", explique le CERTA dans son bulletin d'alerte.

Ce dernier précise que dans l'attente du correctif d'Apple, il est recommandé "la plus grande prudence lors de l'ouverture de fichiers au format PDF, par exemple en n'ouvrant que des fichiers attendus ou en validant la légitimité du message auprès de l'envoyeur".

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(05/08/2010 16:55:02)

Accusé de pratiques anticoncurrentielles, Intel accepte la proposition de la FTC

L'accord entre Intel et la Federal Trade Commission, agence américaine indépendante qui traque les pratiques anticoncurrentielles, a été annoncé le 4 août. Il interdit au fabricant californien de processeurs d'octroyer aux constructeurs d'ordinateurs des avantages liés à l'utilisation exclusive de ses puces. De même, il interdit au plus grand producteur de puces au niveau mondial, de pénaliser les fabricants quand ils font appel à d'autres fournisseurs. En outre, l'accord comprend la mise en place d'un fonds de 10 millions de dollars, à échelonner sur une période de deux ans, destiné à aider les éditeurs de logiciels à recompiler leurs produits en vue d'améliorer leurs performances avec des puces concurrentes. La FTC fait valoir en effet que les logiciels compilés sur un compilateur Intel s'exécutent plus lentement sur des processeurs d'autres fondeurs. « C'est une affaire extrêmement importante », a déclaré Jon Leibowitz, président de la FTC, qui indique que la Commission a été profondément troublée par les agissements d'Intel. Il précise que la FTC  « a accepté cet accord car il va dans le sens de l'intérêt des consommateurs ».

L'interface PCI Express Bus en standard ouvert

En outre, la proposition impose à Intel de revoir ses accords de licence liés à la propriété intellectuelle avec les concurrents Advanced Micro Devices, Nvidia et Via Technologies. L'objectif est de leur donner plus de liberté pour envisager des fusions ou réaliser des co-entreprises avec d'autres acteurs, sans qu'ils soient menacés de poursuite pour violation de brevet. Intel doit également proposer à Via Technologies de prolonger de cinq ans l'accord de licence actuel sur le x86 qui arrive à expiration en 2013.
Par ailleurs, la FTC demande à Intel de laisser l'interface PCI Express Bus en standard ouvert d'une manière qui ne limite pas les performances des processeurs graphiques pendant les six prochaines années. Selon le président de la FTC, l'accord devrait « ouvrir la voie » à une nouvelle concurrence.

Consultation publique jusqu'au 7 septembre 2010

La Commission a accepté d'ouvrir le document de l'accord aux commentaires. Celui-ci prendra valeur définitive après une période de consultation publique de 30 jours. « Cet accord fournit un cadre qui va permettre à Intel de continuer à soutenir la concurrence et à fournir aux clients les meilleurs produits au meilleur prix », a indiqué le fondeur. « Il permet aussi de mettre un terme aux dépenses et aux perturbations liées au litige engagé par la FTC. »[[page]]
C'est en décembre 2009 que la Federal Trade Commission, une agence indépendante du gouvernement, dont la mission principale est de veiller à l'application du droit de la consommation et à contrôler les pratiques commerciales anticoncurrentielles, avait déposé plainte contre Intel, accusant la compagnie d'abuser de sa position dominante sur le marché des processeurs et d'avoir mené une campagne soutenue, alternant menaces et récompenses, pour contraindre les fabricants d'ordinateurs comme IBM, Dell et Hewlett-Packard à utiliser moins de composants d'AMD et de Via Technologies. Selon la FTC, il s'agissait pour Intel de « freiner la concurrence de produits de meilleure qualité » menaçant son monopole. La plainte mentionne notamment les processeurs AMD Opteron pour serveurs, sortis en 2003. Selon la FTC, ces actions, entreprises par Intel au cours des dix dernières années, ont favorisé une augmentation des prix et une réduction des choix pour les consommateurs.

La FTC avait déjà déposé une plainte en 1998

C'est la deuxième fois que la FTC instruit une plainte antitrust contre Intel. Déjà en 1998, l'agence avait accusé le fabricant de puces de profiter de sa position dominante pour forcer d'autres fournisseurs à soutenir Intel dans des litiges liés à la propriété intellectuelle et obtenir des conditions favorables. Intel avait mis fin au litige en 1999, un jour avant la tenue du procès.

La dernière action de la FTC contre Intel est intervenue quant à elle un mois après que le fondeur a accepté de verser 1,25 milliard de dollars à AMD pour suspendre les plaintes antitrust intentées par ce dernier. Le fabricant de puces concurrent se plaignait de tactiques semblables à celles qui figurent dans la plainte de la FTC, à savoir qu'Intel fournissait des remises aux fabricants de PC qui acceptaient de renoncer à utiliser des puces concurrentes. Dans l'accord avec la FTC, Intel n'a pas reconnu de fautes, mais en mai dernier, la Commission européenne a jugé Intel coupable d'avoir abusé de sa position dominante pour fermer le marché à des concurrents de plus petite taille, lui infligeant une amende de plus de 1 milliard d'euros (1,45 milliard de dollars), la plus lourde décidée par la Commission dans toute son histoire. Intel a fait appel de cette décision.

Des pratiques qui affectent aussi le marché des GPU

Si la plupart des affaires précédentes ne concernaient que les processeurs, la FTC dit avoir été cette fois troublée par les agissements d'Intel sur le marché des cartes graphiques et note dans sa plainte que des entreprises comme Nvidia et la division ATI d'AMD développent des processeurs graphiques en leur conférant des capacités équivalentes aux processeurs, mettant à mal la position dominante d'Intel. La FTC accuse Intel de méthodes illégales visant à entraver le développement des puces graphiques de ses rivaux, y compris en leur interdisant l'interopérabilité avec ses propres processeurs, ou encore en vendant de façon groupée ses processeurs et ses puces graphiques (GPU) au-dessous du prix. Depuis l'an dernier, Intel et Nvidia sont en procès sur la question de l'interopérabilité. L'affaire devrait passer en justice en septembre.

« Depuis dix ans, Intel concentre 75 à 85 % du marché des processeurs desktop et serveur, indique  la FTC, ce qui lui donne un pouvoir de monopole ». Des chiffres publiés par IDC indiquent que les parts d'Intel sur le marché du processeur se sont élevées à 81% au premier trimestre 2010, contre 18,8 % pour AMD et 0,2% pour Via Technologies. « Quant à la part d'Intel sur le marché des puces graphiques, elle s'élève à plus de 50 % », indique la FTC.

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(05/08/2010 15:50:18)

Orange veut se renforcer chez Photo Station Photo Service

Lors d'une réunion interne, tenue le 20 juillet dernier, la direction de France Télécom a indiqué aux syndicats de l'entreprise son souhait de devenir majoritaire au sein de la chaîne de magasins Photo Service Photo Station. La décision n'est pas encore prise et le Comité central d'entreprise sera informé en premier. Direction et syndicats ont simplement confirmé l'information.

Le climat social est en effet particulier dans cette chaîne. France Télécom souhaite convertir les magasins, spécialisés au départ dans le tirage photo, en boutiques de vente de téléphonie mobile. Ils sont en effet idéalement situés dans des centres commerciaux ou des centres ville. Photo Station Photo Service représente 285 magasins. Cinquante d'entre eux ne font que de la photo et sont directement concernés, ils devront soit se transformer, soit disparaître (en cas de redondance avec d'autres boutiques de l'opérateur situées à proximité).

Le climat social est d'autant plus délicat que le comité d'entreprise de cette société a obtenu du Tribunal de grande instance, le 16 avril dernier, la remise du pacte d'actionnaires à son expert. La direction ayant refusé se trouve contrainte de payer 500 euros d'astreinte par jour. France Télécom contrôle pour le moment 48,5% du capital via la CET (Compagnie européenne de téléphonie), qui elle-même contrôle la GDT, basée au Luxembourg, celle-ci étant majoritaire (depuis juillet 2008) dans la chaîne de magasins Photo Station Photo Service.

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(05/08/2010 14:52:33)

Semestriels Sopra : forte progression de la marge opérationnelle

La SSII française Sopra a enregistré une croissance organique de 2,5% sur son activité principale de conseil et d'intégration de systèmes et de solutions (CISS), sur ce premier semestre 2010, à 473,8 millions d'euros (83% de son chiffre d'affaires total). C'est la France qui tire ce résultat, avec un chiffre d'affaires de 386,9 M€ faisant apparaître une croissance organique de 3,9%. Les activités CISS Europe (qui ne pèsent que 18,3% de CISS Sopra Group) sont en retrait par rapport au premier semestre 2009, à 86,9 M€ (-2,9%).

La marge opérationnelle passe de 4,2% à 6,8% du CA

En revanche, la progression la plus notable concerne le résultat opérationnel des activités CISS. Celui-ci s'établit à 38,8 millions d'euros, soit une progression de 69,4% par rapport au premier semestre 2009. La marge opérationnelle s'établit ainsi à 6,8% du chiffre d'affaires (8,2% pour CISS France, 1,6% pour CISS Europe) contre 4,2% l'an dernier à même époque (6,3% pour CISS France, 0,2% pour CISS Europe).
Le bénéfice net de CISS Sopra Group s'élève à 19,8 M€ (+83,3% comparé à l'an dernier) et le flux net de trésorerie disponible est de 11 M€ (contre 34,1 au 1er semestre 2009).

Quant aux ventes d'Axway, filiale de Sopra Group spécialisée sur les solutions d'interaction dans l'entreprise (échanges de fichiers, de messages et de services), elles ont de leur côté augmenté de 14,6%, à 95,2 millions d'euros. La filiale enregistre une marge opérationnelle de 5,6%.

580 collaborateurs de plus depuis fin décembre 2009

Sur ces six premiers mois, le groupe a procédé à une politique de recrutement active. Son effectif a crû de 580 personnes depuis le 31 décembre dernier, pour atteindre 13 030 personnes au 30 juin 2010. La SSII avait indiqué au premier trimestre qu'elle prévoyait de recruter un millier d'informaticiens dans l'Hexagone pour ses trois métiers : le conseil, l'intégration de systèmes et l'édition de logiciels.

Rappelons qu'un projet de séparation entre Sopra Group et sa filiale Axway est en cours. Il devrait être soumis au Conseil d'administration du group en septembre, précise la société dans un communiqué.

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(05/08/2010 11:53:34)

Google laisse tomber son service Wave

Un peu plus d'un an après avoir lancé sa plateforme de communication Wave, Google y met un terme. La société californienne l'a annoncé hier, mercredi 4 août. « Wave n'a pas été adopté par les utilisateurs comme nous aurions aimé qu'elle le soit », a expliqué dans un billet de blog Urs Hölzle, vice-président senior pour les opérations chez Google.

Le service sera maintenu jusqu'à la fin de l'année et la technologie sera reprise pour d'autres projets de Google, a ajouté Urs Hölzle. Quelques-unes de ses fonctionnalités sont déjà disponibles sous forme de composants Open Source et des outils seront proposés pour permettre aux utilisateurs pour récupérer facilement les contenus qu'ils ont placés dans Wave.

Peut-être un peu trop 'radical'

Il semble que le concept du service ait été un peu trop « radical » pour une adoption de masse, en dépit des tentatives de ses concepteurs pour l'expliquer au public. « Une application web pour communiquer et collaborer en temps réel, cela met la barre assez haut pour ce qu'il est possible de faire dans un navigateur web, admet Urs Hölzle. Nous n'étions pas vraiment sûrs de la façon dont les utilisateurs répondraient à ce mode de communication totalement différent »

La décision paraît avoir été prise assez rapidement. Pas plus tard que lundi dernier, la société avait publié des renseignements sur de prochaines discussions avec les développeurs de Wave à Washington DC et dans le Michigan. Malgré tout, lors de la conférence O'Reilly Open SOurce du mois dernier à Portland (Oregon), Dan Peterson, l'un des développeurs de Wave, avait reconnu, lors d'un atelier, que les premières versions du service étaient lentes et qu'elles avaient tendance à 'planter'. Les performances avaient par la suite été améliorées et le produit avait été stabilisé.

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(05/08/2010 10:52:22)

Très haut débit : le programme national est lancé

Considéré par François Fillon, le chef du gouvernement français, comme un «enjeu industriel majeur », le déploiement des réseaux à très haut débit bénéficie d'une enveloppe de 2 milliards d'euros dans le cadre du grand emprunt.  La phase de lancement opérationnel du programme national « très haut débit » a été engagé hier mercredi 4 août, conjointement par Michel Mercier, ministre de l'Espace rural et de l'aménagement du territoire, Christian Estrosi, ministre chargé de l'Industrie, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique, et René Ricol, commissaire général à l'Investissement.

Dans un premier temps, un appel à projets pilotes va permettre de sélectionner cinq projets associant collectivités et fournisseurs d'accès à Internet. Ces projets pilotes plancheront sur le déploiement, à titre expérimental, de réseaux en dehors des zones très denses. Une subvention de 500.000 euros par projet est prévue par l'Etat. Les candidats ont jusqu'au 5 octobre 2010 pour remettre leur dossier. « Le retour d'expérience de ces expérimentations permettra de préparer le lancement du programme national « très haut débit » à l'échelon national », indique un communiqué.

Dans un second temps, un appel à manifestations d'intentions d'investissement invitera les opérateurs et collectivités locales à faire connaître, avant le 31 janvier 2011, leurs intentions d'investissement dans les réseaux à très haut débit. Il permettra d'établir la première cartographie prévisionnelle du très haut débit à l'horizon 2015. L'Etat pourra ainsi concentrer les futurs investissements publics sur les zones les moins rentables du territoire.

Le très haut débit peine toujours à décoller

A terme, l'objectif de ce programme est de couvrir 100% de la population en très haut débit à l'horizon 2025. Malgré l'arrivée des offres dans les grandes agglomérations, le très haut débit peine à décoller en France. Selon les derniers chiffres publiés par l'Arcep, le régulateur des télécoms, seuls 330.000 lignes Internet fixes bénéficiaient du très haut débit au premier trimestre 2010, sur un peu plus de 20 millions d'abonnements à Internet.

75.000 de ces abonnements très haut débit sont des abonnements en fibre optique jusqu'aux abonnés ou jusqu'aux immeubles (FFTH ou FFTB), tandis que 255.000 sont des accès en fibre avec terminaison en câble coaxial. Au 31 mars 2010, le nombre de logements se situant dans des immeubles éligibles aux offres très haut débit s'élevait à 860.000.

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