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(28/07/2010 15:33:23)
La solution 3D Vision de Nvidia arrive pour les pros
En octobre, Nvidia sortira sa solution 3D à destination du monde professionnel afin d'exploiter au mieux les capacités actuelles de ce mode d'affichage. La solution 3D Vision Pro s'adressera donc principalement aux métiers de précision, comme les architectes, ingénieurs, médecins ou même les designer de produits numériques.
Des lunettes actives avec liaison radio
Bien entendu, il faudra disposer d'une carte Nvidia Quadro (à partir de 179 € pour la FX580) e pour que la solution 3D Vision soit opérationnelle, ainsi que d'écrans LCD 120 Hz certifiés ou de projecteurs compatibles. Cette offre repose sur une paire de lunettes actives à obturateur et une interface radio ainsi qu'un pilote de conversion 3D. Si ce dernier inclue une compatibilité DirectX, à l'instar de la version grand public, il a néanmoins été optimisé pour pouvoir fonctionner avec le moteur de rendu 3D OpenGL et un ensemble d'applications dédiées au monde professionnel. L'introduction d'une liaison radio, là où la solution grand public utilise des faisceaux infra-rouges, souligne la volonté d'éviter les conflits rencontrés par ces derniers lors d'utilisations multiples et synchrones dans la même pièce par exemple. La 3D peut alors être regardée par différents utilisateurs, dans une salle de conférence ou dans un auditorium, sur une distance maximale de 45 mètres maximum. La représentation offerte par la solution offre au final une meilleure précision graphique, indispensable dans les milieux ciblés.
Un catalogue d'applications bien fourni
L'écosystème 3D Vision Pro est soutenu par un éventail relativement large d'applications professionnelles. On peut par exemple citer Siemens Healthcare et son syngo.fourSight à destination des services obstétriques, qui utilise les capacités de la solution pour offrir une manipulation interactive par déplacement d'objets 3D dans l'espace virtuel (la 4D). Des sociétés comme Dassault ou AutoDesk ont aussi conçu des logiciels de visualisation 3D compatibles, qui ouvrent la voie à la mise en perspective de prototypes ou de produits finis en les représentant en volume, mais qui peuvent aussi servir à de la CAO.
La solution coûtera 349 $, incluant donc une paire de lunettes et le relai radio. Des lunettes additionnelles pourront être achetées séparément, mais aucun tarif n'a encore été fixé pour l'heure.
Tata Communications : un relais entre l'Europe et les pays émergents
Essentiellement tourné vers les pays émergents, notamment africains, asiatiques et moyen-orientaux, Tata Communications se veut un point de passage vers les grands pays industrialisés, notamment l'Europe qui représente 20 % de son chiffre d'affaires et où le groupe dispose d'une quinzaine de bureaux. L'opérateur a un raisonnement assez simple qui est d'accompagner les grandes entreprises indiennes à l'étranger, comme en Grande-Bretagne où le groupe, à savoir TCS, Corus, Jaguar, Land Rover, emploie une dizaine de milliers de collaborateurs.
Fournir des services aux filiales
Et inversement, Tata entend accompagner les entreprises occidentales dans les pays émergents. En France, l'opérateur indien revendique plus d'une centaine de clients parmi lesquels la Société Générale, BNP Paribas, Crédit agricole, Total, Dassault, PSA , etc. Cette stratégie Claude Sassoulas, directeur général de l'opérateur pour l'Europe et l'Afrique, la résume ainsi : « il s'agit de récupérer la croissance dans les pays émergents grâce à des partenariats avec des opérateurs locaux tout en profitant des lacunes de BT ou d'Orange ». Quant à son positionnement exclusivement tourné vers les services professionnels, Claude Sassoulas le justifie par le potentiel des pays émergents où les prix dans l'univers des « datacoms », notamment en Afrique, demeurent élevés. Conjugué à un réseau international de câbles sous-marins de tout premier plan, sachant que 16 % du trafic Internet mondial y serait acheminé, depuis le rachat de Tyco Global Network en 2005, Tata Communications dispose ainsi d'une belle capillarité dans des régions souvent mal desservies tout en bénéficiant de substantielles économies d'échelle.
Illustration : Claude Sassoulas, Directeur Général de Tata Communications Europe et Afrique (D.R.)
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Côté services, l'offre du groupe repose essentiellement sur des services IP sous protocole MPLS (Multi Protocol Label Switching) ou Ethernet, l'infogérance de serveurs sécurisés, l'hébergement avec une quarantaine de centres informatiques dans le monde, et la diffusion de contenus vidéo (CDN ou Content Delivery Network).
A priori peu friand d'acquisitions, hormis Teleglobe ou les câbles sous-marins de Tyco, le groupe privilégie les partenariats locaux pour ouvrir de nouveaux points de présence comme récemment en Afrique de l'Est au Kenya et en Tanzanie, et les accords en marque blanche. Une exception toutefois avec le rachat partiel à la mi-2008 de Neotel, le second opérateur fixe sud-africain, dont Tata contrôle désormais 56 %, « afin d'accompagner les grandes entreprises sud-africaines à l'étranger ».
Autre type de partenariat, celui passé avec le californien Cisco pour le déploiement d'un service international de salles de « téléprésence » dans les hôtels TAJ, qui sont la propriété du groupe Tata, ou Starwood avec le Méridien et le Hilton, dans de nombreuses métropoles du monde. Un centaine de sites est prévue d'ici l'an prochain.
Intel teste des connexions optiques dans un serveur
La lumière intéresse de plus en plus les chercheurs en informatique, pas d'atténuation en fonction de la distance, des débits élevés et symétriques, sont autant d'avantages pour le transport des données. Les Intel Labs ont mis au point le premier lien photonique au monde avec lasers intégrés, exploitant la technologie du laser silicium hybride. Cette puce expérimentale atteint un débit de 50 milliards de bits par seconde (50 Gbit/s).
Ces avancées pourraient modifier la conception même des ordinateurs. En effet, les composants informatiques sont actuellement reliés les uns aux autres par des câbles de cuivres ou des tracés sur les cartes à circuits imprimés. En raison de la dégradation du signal qu'implique le recours à des métaux tels que le cuivre pour transmettre les données, ces liens sont d'une longueur limitée, ce qui limite à son tour la conception des ordinateurs en forçant les processeurs, la mémoire et d'autres composants à n'être séparés les uns des autres que de quelques centimètres.
Du datacenter aux supercalculateurs
« La photonique nous donne la possibilité de déplacer une masse considérable de données dans une même pièce pour un prix abordable » souligne Justin Rattner, Chief Technology Officer d'Intel et responsable des Intel Labs tout en ajoutant « nous pensons que ce procédé sera très pertinent pour les applications au sein des datacenters ». En effet, Les centres de calcul et les supercalculateurs de demain pourront voir leurs composants répartis à l'échelle d'un bâtiment, voire d'un groupe de bâtiments, communicant les uns avec les autres à haute vitesse, au lieu d'être confinés par de lourds câbles en cuivre avec une capacité et une portée limitée. Cette répartition permettra aux utilisateurs de datacenters, comme une entreprise exploitant un moteur de recherche ou un prestataire en cloud computing, d'optimiser l'espace et d'économiser de l'énergie.
Ce prototype est aussi le fruit de recherches précédentes du fondeur sur des dispositifs, qui permettent de manipuler, séparer, mélanger, la lumière. Sur la phase industrielle, Justin Gartner reste évasif « une fois que nous estimerons qu'une production en volume est possible, nous nous tournerons vers des industriels avec une question quelles sont les opportunités pour Intel ».
EMC renforce sa gamme dédiée à la déduplication
Depuis le rachat de Data Domain, il y a deux ans, EMC renforce régulièrement son offre en matière de déduplication de données. Avec le DD670, la firme d'Hopkinton propose une des offres de compression de données la plus rapide à ce jour avec un débit de 5,4 To par heure en déduplication inline. Le DD670 offre une capacité de stockage maximum de 76 To pour les données brutes et de 2,7 pétaoctets logiques avec un ratio de réduction des blocs de 50 fois selon le type de fichiers utilisés, selon EMC. Cette solution augmente également le nombre de systèmes qui peuvent être répliqués sur un autre équipement de déduplication Data Domain sur un réseau WAN. Jusqu'à 90 volumes peuvent ainsi se répliquer sur une DD670, contre 60 précédemment sur une DD630. «Prenez une banque par exemple. Elle peut avoir de nombreuses succursales. Chaque branche a des besoins de sauvegarde et de récupération en local, mais il est également nécessaire de prévoir la reprise après sinistre», souligne Shane Jackson, directeur du marketing produit pour les systèmes EMC Backup Recovery. « Cela vous permet de dupliquer chacune de ces boîtes sur un datacenter central pour la reprise après sinistre », dit-il.
Le modèle de base de la DD670 offre 12 To de capacité dans un châssis rack 2U (3,5 pouces), et supporte des disques durs SATA de 1 To ou 2 To. Peu importe le nombre et la capacité des disques utilisés, le premier modèle ne peut gérer que 12 To. Le DD670 prend en charge une large gamme d'applications et de protocoles de transfert de fichiers, à savoir Network File System (NFS), Common Internet File System (CIFS), ainsi que Symantec OpenStorage ou EMC Data Domain Boost sur réseau Gigabit et 10 Gigabit Ethernet et/ou Fibre Channel. Une option 8 Gbit/s FC est en effet disponible pour les DD670 et DD880. Le modèle de base de la DD670 est commercialisé au prix de 111 000 $.
Déduplication pour mainframe
EMC a également annoncé une unité d'extension de déduplication des données pour ses baies de disques DLm960 (voir illustration) destinés aux mainframes. Cette solution est basée sur le système DD880, qui permet de réduire les transferts de données lors de la sauvegarde et l'archivage. Avec le module déduplication, la DLm960 ressemble à une bibliothèque robotisée à cartouches. Elle peut accueillir de 2 à 6 bibliothèques virtuelles reposant sur des disques durs et supporter jusqu'à 12 connexions FICON.
L'option de déduplication du DLm960 offre un débit de 4,3 To par heure et stocke jusqu'à 3,5 To de données sur un module physique, mais monte à 3,5 pétaoctets logiques. La solution permet également de répliquer les données sur un autre DLM960s pour assurer la reprise après sinistre. Rappelons que ce système repose sur des disques SATA en RAID 6.
Emulateur de bandes
Enfin, EMC a également annoncé des baies série DL5000 offrant une capacité s'échelonnant de 8 To à 1,4 pétaoctet et jusqu'à 2,8 pétaoctet logiques de données sur disque. La baie 5000 offre un taux de compression 2:1 et atteint un débit de 10,2 To par heure. Les deux modèles de la série DL5000, la DL5100 et la DL5200 (voir illustration), reposent sur une base CLARiiON CX4 utilisant des processeurs Intel Xeon 5500. Ces baies disques comprennent trois liens Fibre Channel 8 Gbit / sec. Comme tous les systèmes EMC Disk Library, la série DL5000 inclut des fonctionnalités d'émulations de bandes, ce qui lui permet d'agir comme un VTL puisque la baie est considérée par l'application de sauvegarde sur disque comme une librairie ou un lecteur de bande existant. Son utilisation ne requiert aucun opérateur ni mise à niveau ou modification logicielle coûteuse. Une interface graphique simple à utiliser associée à des assistants permet de configurer les librairies et les disques à émuler. Il est possible d'allouer ou de supprimer de manière dynamique les librairies, les disques et les cartouches émulés.
Pour utiliser moins d'énergie et améliorer la durée de vie des unités de stockage, la fonctionnalité spin-down permet de mettre tous les disques d'une LUN en « mode veille » s'ils sont inactifs pendant une période définie. Et pour augmenter la disponibilité, ce système emploie deux moteurs Active Engine Failover. Le prix de la DL5100 s'établit à 204 000 dollars et 390 000 dollars pour la DL5200.
Crédits photos EMC
(...)(28/07/2010 11:16:39)Adobe achète l'éditeur de logiciels suisse Day Software
Adobe Systems a accepté de débourser 240 millions de dollars pour s'offrir l'éditeur Day Software, basé en Suisse. Celui-ci est spécialisé dans la gestion de contenus web, d'actifs numériques et dans les outils de collaboration, éléments qu'Adobe entend bien utiliser pour renforcer sa propre offre logicielle. « Avec l'ajout de Day Software au portefeuille de notre entreprise, nous serons en mesure d'augmenter la valeur de notre offre et de rendre effective notre vision du web comme étant le hub des interactions avec les clients ». L'éditeur suisse va donc devenir une ligne de produit spécifique au sein de l'unité Digital Enterprise Solutions Business d'Adobe, et son directeur, Erik Hansen, intègrera lui aussi l'entreprise. Celle-ci va prochainement lancer une offre pour les actions de Day détenues publiquement, initiative pour laquelle le conseil d'administration de l'éditeur a recommandé à l'issue d'un vote. Néanmoins, ce rachat reste subordonné à l'approbation du gouvernement avant d'être officiellement finalisée. Adobe estime que tout sera bouclé pour le dernier trimestre de son année fiscale, soit d'ici quelques mois.
(...)(27/07/2010 17:55:43)Des datacenters métalliques de type Lego chez HP
Le Flexible Data Center de HP consiste en quatre halls de datacenters construits autour d'un bâtiment d'administration au coeur de l'installation. Construits en morceaux de plaques métalliques, il est alors possible d'ajouter chacun de ces centres de calcul, d'environ 1800 m², selon les besoins de l'entreprise. Cette structure est bien différente des constructions habituelles en briques et en béton qui prennent en général plus d'un an à être opérationnelles. HP, avec ce modèle, pense pouvoir réduire les coûts par deux et disposer d'un datacenter fonctionnel en quatre à six mois.
Une flexibilité de type Lego
« Nous en sommes arrivés à un concept de type Lego, une approche industrielle du design des datacenters » précise Kfir Godrich, directeur de la technologie chez HP. Il ajoute qu'ils sont par ailleurs peu gourmands en énergie. L'idée est venue à l'entreprise à la suite d'un dialogue avec ses clients les plus importants. Nombre d'entre eux disposent de centres de calcul ayant une faible capacité, mais n'ont pas forcément les moyens de les étendre ou d'en construire d'autres. Et c'est spécialement le cas lorsqu'il s'agit de déterminer les besoins en la matière sur une décennie ou plus. Une structure préfabriquée pourrait donc contribuer à résoudre le problème, offrant la possibilité aux sociétés de commencer avec de petits espaces et d'ajouter des modules complémentaires suivant leur demande en capacité de calcul, estime Michael Qualley, vice président chez Forsythe Solutions Groupp.
Ils ne seront cependant pas adaptés à tous les besoins, mais correspondent relativement bien à une demande croissante de construction d'environnements hautement virtualisés, comme pour des fermes de serveurs x86, utilisées par des pourvoyeurs de services cloud tels qu'Amazon Web Services, ou des clouds privés. HP a aussi cité des fournisseurs de recherche, des entreprises en colocation de datacenters et des firmes de services financiers comme clients potentiels. La société n'a pour autant pas donné de noms. Elle affirme par ailleurs ne pas adhérer au système de notation de l'Uptime Institute, utilisé par les entreprises pour juger si l'installation est conçue avec une redondance et une fiabilité suffisante à leurs besoins. « Avec le cloud d'entreprise, nous pensons que la majorité des applications ne seront ni largement distribuées ni véritablement critiques » indique Kfir Godrich.
D'autres solutions de flexibilité
HP n'est pas le premier à proposer un tel produit. L'opérateur anglais Colt a annoncé ce mois-ci la mise sur le marché de datacenters préfabriqués, assemblés sur site et extensibles selon la demande. Ceux-ci forment une alternative aux containers de type Pod chez HP ou chez APC dans lequel on peut entasser l'équipement IT, et qui offrent la possibilité d'élargir la capacité des datacenters rapidement. I/O va d'ailleurs prochainement mettre en place des centres de calcul autonomes par container, qui ne nécessiteront pas d'alimentation externe.
Kfir Godrich explique que le Flexible Data Center a un PUE (Power Usage Effectiveness) de 1,2, qui symbolise la quantité d'énergie effectivement allouée à l'équipement IT sur la totalité transmise au datacenter. Toute note en dessous de 1,5 est considérée comme hautement efficace, alors que la plupart des dispositifs de calcul ont en moyenne une note de 2.
Le chiffre d'HP est obtenu via quelques innovation en matière d'alimentation et de refroidissement. Contrairement aux installations traditionnelles, il n'y a en effet pas de sol surélevé en béton pour faire circuler l'air ni d'unité réfrigérante, qui est normalement une part importante de l'infrastructure de refroidissement. Au lieu de ça, l'entreprise inclut des systèmes par évaporation, et un dispositif de traitement de l'air de chez KyotoCooling.
Dans un effort pour réduire les coûts de construction, les arrivées électriques et de refroidissement sont directement connectées à la section de datacenter ajoutée, évitant l'installation de câbles et de tuyauterie. Chacune de ces sections peut supporter 800 kilowatts d'équipement serveurs, et les structures ont une durée de vie de quinze ans, à l'instar des centres de calcul traditionnels. « Ceci n'est pas une solution temporaire » conclue Kfir Godrich.
Crédits photos HP (...)
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