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(27/04/2010 17:55:38)
Le gouvernement souhaite soutenir le secteur du jeu vidéo
Hier, 26 avril, Frédéric Mitterrand s'est rendu à Valenciennes et à Tourcoing où il a présenté une série de mesures en faveur des éditeurs de jeu vidéo. Comme l'a rappelé le Ministre de la Culture et de la Communication, la récente enquête décennale du ministère sur les pratiques culturelles des Français à l'ère numérique montre que plus d'un Français sur trois, soit pas moins de 23 millions de personnes, joue désormais, parfois très assidûment, aux jeux vidéo dans l'Hexagone. Ce serait même l'activité culturelle dont la progression a été la plus spectaculaire au cours des dix dernières années.
Le Ministre propose d'abord d'inscrire le jeu vidéo dans une démarche patrimoniale grâce à une réflexion sur l'histoire, les techniques et l'actualité du jeu vidéo associant le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC), la Bibliothèque nationale de France (BnF), Universcience et d'autres acteurs publics et privés. D'autres mesures, comme le lancement de prix - un trophée du créateur de jeux vidéo qui sera remis à l'occasion du Festival du jeu vidéo en octobre 2010, ainsi qu'une récompense annuelle couronnant le travail de fin d'étude d'étudiants des écoles supérieures -, devraient encourager la dimension créative et éducative de ce marché.
Le Ministre a également annoncé la mise en place d'un observatoire qui permettra de disposer d'une connaissance plus fine de ce secteur, de même que le lancement d'une mission visant à mieux définir le statut juridique du jeu vidéo. D'autres mesures portent sur l'évaluation de l'impact du crédit impôt pour favoriser le développement de jeux vidéo en ligne, et sur la mise en place d'un nouveau mécanisme d'aide à la production. (...)
Computacenter montre le 1er VBlock européen
Cette infrastructure de virtualisation complète, résultant du partenariat établi entre Cisco, EMC et VMware sous le nom de Virtual Computing Environment, est un concept permettant aux entreprises ou aux administrations souhaitant virtualiser leurs datacenters d'opter pour un centre pré-construit comme alternative à l'intégration séparée des différents éléments. Il est proposé en trois versions - VBlock 0, VBlock 1 et VBLock 2, en fonction de l'élément de stockage EMC utilisé. Le module en question, développé par Computacenter, est un VBlock 2, construit sur un système Symmetrix V-Max d'EMC.
Selon Matthew Yeager, en charge du stockage des données et de la protection chez Computacenter, l'évolution vers un système de type VBlock est en accord avec la tendance de l'industrie, aujourd'hui en demande d'un maximum d'externalisation. « Il y a un intérêt certain pour ce concept de centre de calcul « en boîte », » a-t-il déclaré, ajoutant que l'un des éléments clés consiste à libérer le personnel informatique des tâches les plus triviales. « Il y a des gens brillants qui pourraient être employés à autre chose que l'installation de serveurs. Or ils gaspillent leur temps dans le déploiement, au lieu d'utiliser leurs compétences dans la mise en oeuvre commerciale, génératrice de chiffre d'affaire pour l'entreprise, » a expliqué Matthew Yeager, pour qui ce système permettrait également de réaliser des économies de coûts considérables. « Il est difficile de dire à combien se chiffrent ces économies - cela dépend, selon lui, de l'analyste - mais on peut estimer qu'elles seraient de l'ordre de 30 à 50 p%. Faute de disposer d'un modèle de déploiement sur le terrain, nous ne pouvons donner de chiffres plus précis, mais dès que le VBlock deviendra une alternative effective, nous pourrons vérifier ces valeurs, » a déclaré Matthew Yeager.
L'autre élément clés du système VBlock, c'est qu'en cas de problème, l'utilisateur dispose d'un contact unique, ce qui lui évite de faire l'inventaire des dysfonctionnements possibles par produit jusqu'à identifier celui qui nécessite une assistance. « Les trois entreprises concernées ont donné à leur personnel une formation polyvalente pour le support technique, de sorte qu'il est en mesure de répondre aux problèmes causés par n'importe lequel des composants, » a déclaré Matthew Yeager. « La mise en oeuvre du VBlock s'est faite en douceur, beaucoup plus que je ne l'imaginais, » a t-il indiqué. « L'installation complète a duré 5 jours, au lieu des 10 prévus au départ, ce qui est vraiment impressionnant. » Pour l'instant, Matthew Yeager ne veut pas donner le nom ou le type d'entreprises qui pourraient chercher à adopter le VBlock. « Nous devons présenter notre système à des clients potentiels le 21 mai. Après cela, nous aurons une meilleure idée de ceux qui sont intéressés, » a t-il ajouté.
Grogne sociale chez Unisys France
Rien ne va plus chez Unisys France. Les salariés du fournisseur de services informatiques ont décidé de s'insurger contre la politique de réduction des coûts décidée par la maison mère. La semaine dernière, une lettre ouverte a été adressée aux directions de la filiale, en France, aux Etats-Unis et au Royaume Uni, pour une prise de conscience de leur part. « Depuis maintenant plusieurs mois, nous faisons face à une énorme crise financière, nous, les salariés, peut-on lire dans ce document. Nos fins de mois difficiles se sont transformées petit à petit en mois complets difficiles. Cela essentiellement dû au fait que nos salaires subissent depuis au moins trois ans un gel. Gel des salaires qui, associé à un coût de la vie en constante évolution, se traduit par une baisse également constante du pouvoir d'achat. ».
A cela s'ajoute les économies faites, ou qui vont se faire, au détriment des salariés d'Unisys France sur les frais de déplacement (changement de prestataire de leasing automobile), les tickets restaurant (passage d'un plafond de 13€ de remboursement de repas à des tickets restaurant d'une valeur faciale de 8,65€, avec une participation de l'entreprise à hauteur de 5,19€, d'où un manque à gagner pour le salarié d'au moins 3,46 € par repas), et la baisse de la rémunération des astreintes et des incommodités. « Ces mesures de restriction frappent principalement la population des techniciens de maintenance et des services d'installation d'Unisys France, qui représentent près de la moitié de l'effectif de la filiale française [soit 250 personnes sur un effectif de 560 collaborateurs], indique un salarié. Pour ceux-ci, le manque à gagner, rien que sur les frais de repas, se situe entre 100 à 150 € par mois. En outre, sur les astreintes et les commodités, la perte peut aller jusqu'à 500 € par mois ». Une somme non négligeable.
60% de l'effectif en grève pendant trois jours
Les salariés ont également alerté la maison mère sur le système de notation « qui ne reflète pas toujours la réalité », sur la nécessité d'établir un programme d'évaluation personnel, et de mettre en place un véritable plan de carrière pour rétablir leur motivation.
Pour protester contre la dégradation du climat social, une grève de trois jours et une pétition mobilisant 60% de l'effectif avait été organisée début février. Suite à ce mouvement, les syndicats ont pu obtenir de la direction qu'elle n'active pas encore les mesures qu'elle envisage, même si ces projets sont maintenus. Pour l'heure, les organisations syndicales ont bloqué la dénonciation de l'accord. Celui-ci étant à durée déterminée, il n'est dénonçable que sous préavis de trois mois, avant la prochaine échéance d'avril 2011. Au cas où la direction dénoncerait l'accord avant le 1er avril 2011, la procédure sera jugée irrégulière et les salariés pourront alors porter l'affaire en justice.
Microsoft toujours déficitaire sur sa division Online Services
Si Microsoft a publié la semaine dernière de bons résultats trimestriels grâce aux ventes de Windows 7, en revanche, ses activités de recherche et de publicité en ligne affichent toujours d'importantes pertes. Sa division Online Services (OSD) a bien augmenté son chiffre d'affaires de 12%, à 566 millions de dollars, à la faveur de revenus publicitaires en hausse de 19%. Mais cela n'aura pas suffi à couvrir les dépenses opérationnelles de ce troisième trimestre fiscal : les pertes se sont creusées de 73%, à 713 millions de dollars, alors qu'elles s'élevaient à 411 M$ un an plus tôt, entre janvier et mars 2009. Outre l'activité publicitaire et le moteur de recherche Bing, la division Online Services regroupe les différents sites web MSN.
Ce sont les opérations de transition entraînées par l'accord signé avec Yahoo qui ont surtout causées la hausse des dépenses opérationnelles sur le trimestre écoulé. La société de Carol Bartz gère maintenant certaines ventes d'espaces publicitaires pour Microsoft, tandis qu'elle utilise le moteur Bing pour ses propres sites web. L'autre source de dépenses provient du poste R&D qui a augmenté de 33% pendant le trimestre, à 77 M$, mais c'est également lié au rapprochement avec Yahoo. Enfin, les dépenses de promotion associées aux ventes et au marketing ont elles aussi grimpé, de 30%, à 69 M$.
Points positifs néanmoins, outre la hausse de 19% des revenus publicitaires, le moteur de recherche Bing a gagné quelques parts de marché aux Etats-Unis. Celles-ci se sont élevées à 11,7% pendant le mois de mars, selon Comscore. En France, où Google est très utilisé (plus de 90% de parts), elles n'atteignaient que 3,3% ce même mois (à comparer néanmoins aux 2,5% de septembre 2009).
Le comité d'actionnaires de Prologue répond au PDG démissionnaire
L'annonce, la semaine dernière, de la démission d'Eric Dermont, PDG de Prologue, suivie d'une lettre de celui-ci expliquant sa décision, a suscité en retour la diffusion d'un communiqué de presse émanant cette fois du comité d'actionnaires de la société française d'édition de logiciels et d'intégration de solutions. Ce comité, qui indique rassembler plus de 40% des droits de vote de Prologue, est représenté par Georges Seban, fondateur et ancien président de la société.
Dans le document, il est indiqué que le comité d'actionnaires avait décidé d'obtenir la révocation d'Eric Dermont, auquel il reprochait d'avoir « réalisé à titre personnel l'acquisition de l'activité Maintenance Applicative de la société EDS France », opération que le PDG avait précédemment « négociée pendant près d'un an au nom de la société Prologue ».
Estimant que la société avait par conséquent subi un préjudice, le comité d'actionnaires a assigné Prologue, en date du 16 avril 2010, devant le Tribunal de Commerce d'Evry, pour que soit nommé un mandataire chargé de convoquer une assemblée générale afin de décider de la révocation du PDG. Demande qui, selon les membres du comité d'actionnaires, aurait précipité la décision d'Eric Dermont de donner sa démission. Celle-ci devait intervenir aujourd'hui, mardi 27 avril.
Illustration : Eric Dermont, PDG de Prologue et d'Effitic (crédit photo : DR)
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