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(27/01/2012 09:29:18)
Alerte aux catastrophes naturelles chez Google
Google annonce le lancement d'une alerte publique en temps réel sur les phénomènes climatiques et autres risques de catastrophe, via son service Google Maps. Si pour l'instant, la société a noué des partenariats principalement aux Etats-Unis (avec l'US National Oceanic and Atmospheric Administration ou le National Weather Service), le service est voué à se développer à l'échelle mondiale. Sur une page dédiée, il est désormais possible de prendre connaissance de toutes les zones à risque, en direct.
Le service alerte aussi bien sur les risques de séisme que d'ouragan ou de tempête de neige, fréquentes aux Etats-Unis en ce moment. Il est d'ores et déjà accessible en ligne : http://google.org/publicalerts
Un mobile NFC pour remplacer les cartes d'embarquement
Les passagers vont peut-être pouvoir filer à travers les aéroports comme jamais auparavant grâce à la technologie NFC qui commence à intégrer les terminaux mobiles (le Samsung Nexus par exemple). SITA, une entreprise spécialisée dans les technologies d'aéroport, a dévoilé cette semaine un système qui utilise la technologie de communication en champ proche (NFC, "near field communication") pour remplacer les cartes d'embarquement en papier ou électroniques.
Les puces NFC, dont les téléphones portables sont de plus en plus équipés, sont capables d'envoyer des informations à des courtes distances en utilisant les ondes et sont présentées par beaucoup comme un possible mode de paiement. La société SITA estime toutefois qu'une autre utilisation de cette technologie pourrait aider les aéroports avec des voyageurs qui se serviraient de leur téléphone portable équipé d'une puce NFC pour embarquer à bord d'un avion de façon beaucoup plus rapide qu'aujourd'hui.
Encore un concept pour l'instant
L'entreprise pense que les passagers pourront bientôt se contenter de passer leur téléphone portable au-dessus d'une borne, que ce soit à l'enregistrement, à la dépose des bagages, dans les salons des compagnies aériennes ou à l'embarquement -- peut-être même sans allumer leur téléphone et probablement sans la fameuse connexion data qui impose jusqu'à présent beaucoup de limitations aux applications mobiles de compagnies aériennes disponibles sur le marché.
"Cette technologie a le potentiel de supprimer les aspects problématiques de l'usage de téléphones portables en avion", affirme la société SITA. "Aujourd'hui, les passagers sont réticents à utiliser les cartes d'embarquement en codes-barres 2D en raison de leur complexité, des risques potentiels quant à leur fiabilité et de leurs craintes de problèmes liés à la batterie ou à la connexion data". Même s'il ne s'agit pour le moment que d'un concept, l'entreprise SITA prédit que jusqu'à 80% des cartes d'embarquement pourraient être lues sur un téléphone portable d'ici à 2018.
(...)(27/01/2012 10:07:26)
Dépenses TIC en Europe : l'EITO a baissé ses estimations pour 2011
La crise de la dette ayant affecté les dépenses TIC en Europe, l'EITO a revu à la baisse ses prévisions pour l'année 2011. Il évalue le marché à 725 milliards d'euros, soit un recul de 1,1% par rapport à 2010 (*). Un total sur lequel l'IT pèse 43%, les télécommunications 49% et l'électronique grand public un peu plus de 8% (cf graphique). L'Observatoire européen des technologies de l'information attend toutefois un retour à la croissance en 2012, en prévoyant une progression de 1,5% sur un an (+0,55% par rapport à 2010). L'Observatoire estime que les dépenses IT seules (hors télécommunications et électronique grand public) pourraient augmenter de 2,7% à 320 milliards d'euros en 2012, après une baisse de 0,6% en 2011.
« L'IT pâtit moins que d'autres industries du ralentissement économique en raison des innovations du secteur qui stimulent le marché, dans le cloud, l'Internet mobile, les systèmes embarqués... », a souligné hier Loïc Rivière, délégué général de l'Afdel, partenaire du Bitkom qui chapeaute l'EITO (**). « Les industries traditionnelles sont de plus en plus dépendantes des technologies IT dont la part augmente sensiblement dans leurs produits et les entreprises s'appuient sur l'IT pour se réorganiser et être plus performantes ».
L'Union Européenne pèse 26% du marché des TIC
2011 a néanmoins enregistré une baisse du marché d'équipement de matériel, même si l'adoption rapide des tablettes a généré de nouveaux usages et développé des marchés. Les catastrophes vécues au Japon et en Thaïlande ont également influé sur les ventes. A l'inverse, le marché des logiciels devrait avoir progressé de 4,6% en Europe pour dépasser les 70 milliards, selon les estimations de l'EITO, « notamment avec le développement du SaaS », a commenté Loïc Rivière.
« L'Union européenne est le deuxième marché des nouvelles technologies derrières les Etats-Unis mais ce n'est pas un marché unique en raison de ses frontières linguistiques et de ses différences réglementaires », a aussi rappelé le délégué général de l'Afdel. L'UE ne pèse que 26% sur un marché mondial des technologies de l'information et des télécommunications évalué à 2 579 milliards d'euros en 2011 (hors BPO, Business Process Outsourcing, et électronique grand public), en progression de 3,5%. Face à elle, les Etats-Unis s'octroient 29%. Dans ce paysage, la Chine représente toujours le marché le plus important, estimé à 204,5 milliards d'euro, selon l'EITO, soit une progression d'environ 10% (tirée par la IT avec +11%), que l'on devrait retrouver en 2012.
En France, le marché du logiciel devrait atteindre 9,74 Md€ en 2011 (contre 9,37 Md€ en 2010), soit une augmentation de 3,7% légèrement supérieure à celle enregistrée sur l'Europe de l'Ouest, mais largement inférieure à celle que devrait afficher les Etats-Unis (+6,9%), selon le Baromètre Cockpit de l'Afdel.
(*) L'EITO est géré par le Bitkom Research, filiale de la fédération allemande des technologies de l'information. Son observatoire s'appuie sur les chiffres de l'Idate pour la partie télécommunications, d'IDC pour l'IT et de GfK pour l'électronique grand public.
(**) Une intervention réalisée dans le cadre d'une conférence de présentation du prochain Cebit de Hanovre (6-10 mars 2012).
Le site du Parlement européen victime des Anonymous
La signature aujourd'hui du traité ACTA (Anti Couterfeiting Trade Agreement) par l'UE et 22 pays membres vient de faire au moins une victime : le site du Parlement européen. Ce dernier est inaccessible depuis le début de l'après-midi et la député européen, Françoise Castex, a indiqué sur son fil Twitter, « les services informatiques du Parlement viennent de confirmer qu'il s'agirait d'attaques externes coordonnées par #Anonymous Hackers ». Hier, le même groupe avait piraté le site modernisation.gouv.fr et on pouvait lire dans leur revendication : « Alors que l'innommable Trade agreement va être voté au parlement européen, Anonymous tient à rappeler au monde le goût de la liberté. »
Cet accord commercial en discussion secrète depuis 2007 entre plusieurs pays, dont les Européens et les Américains, comprend plusieurs volets pour prévenir des actes de contrefaçons matérielles et immatérielles. Les discussions sur ce projet ont été particulièrement vives entre le Parlement européen et la Commission européenne en charge de la négociation pour les pays membres. La balle est maintenant dans le camp de l'institution strasbourgeoise qui doit ratifier ACTA avant 2013. Avec le piratage du site du Parlement européen, les Anonymous leur ont adressé un message fort.
(...)
Orange Business Services affiche ses ambitions et son leadership dans le cloud
500 millions de revenus dans le cloud computing en 2015, tel est l'objectif annoncé par Didier Jaubert, directeur de l'activité Global Services chez Orange Business Services, lors d'une conférence de presse à Paris ce 26 janvier. En 2010, la division entreprise de France Télécom a réalisé un chiffre d'affaires de 50 millions dans ce secteur et annonce une progression de 70% pour 2011 nous a indiqué, en aparté après la conférence de presse, Vivek Badrinath, directeur exécutif d'OBS.
Deux ans après le lancement de son offre cloud pro en décembre 2009, juste avant le départ de Barbara Dalibard pour la SNCF, et un peu plus de six mois après le lancement de son offre cloud pour les PME, OBS affiche donc une réelle ambition sur ce marché fort de ses ressources maison, à savoir des datacenter répartis un peu partout dans le monde (neuf en tout dont deux en Asie), un maillage commercial dense (220 pays couverts avec du personnel Orange dans 166) et 26 000 points de relais dans le monde pour son offre Business VPN.
Des partenariats logiciels à développer
Dressant rapidement un bilan de l'année 2011, Didier Jaubert annonce un peu plus de 3 600 clients cloud (Danone, Ondeo et Crystal Group par exemple) avec notamment 110 contrats pour l'offre Flexible Computing Express, 2500 pour Le cloud pro et 80 clients pour Business VPN Galerie. Les offres cloud computing d'OBS se segmentent en trois marchés : Le cloud pro pour les TPE (1 à 20 collaborateurs), Business VPN Galerie et Flexible Computing Express pour les PME (plus de 20 collaborateurs) et enfin Flexible Computing pour les grands comptes avec une déclinaison cloud privée reposant sur les technologies mutualisées déjà utilisées dans les services de FT.
Si OBS ne fait pas l'impasse sur la partie applicative dans le cloud avec des partenariats noués avec Sage, SAP, Microsoft ou Ingenico, la branche services d'Orange n'étoffe pas très vite son hub VPN Galerie. De l'aveu même de Yann Glever, directeur marketing Solutions IP France chez OBS, les négociations avec les éditeurs sont longues et difficiles, particulièrement avec les sociétés américaines. L'offre VPN Galerie par exemple ne rassemble pour l'instant que 5 partenaires (Cegid, Sage, Swift, DSS Logistics et Hardis).
Andromède sur les rails en 2012
Sur la question du cloud souverain Andromède, Vivek Badrinath n'a pas éludé le sujet en nous indiquant, en aparté après la conférence de presse, que le projet allait s'accélérer avec la nomination d'un directeur général : « on espère boucler assez vite, en tout cas avant fin 2012 ». Les discussions se poursuivent avec Thalès seulement puisque Dassault Systèmes a quitté le navire. Interpellé par un journaliste qui lui demandait si Andromède n'était pas un bidule comme le disait de l'ONU le général de Gaulle, le dirigeant a répondu que l'idée n'était pas de faire un « bidule » mais de fournir une plate-forme cloud sécurisée pour les différentes branches du secteur public. « Andromède arrive sur un marché naissant qui a des besoins spécifiques en sécurité et sera le socle de la transformation de l'informatique [de l'État français] ».
À la question de savoir si le marché du cloud public était suffisamment mûr pour accueillir une plate-forme du type AWS/S3, M. Badrinath nous a répondu que « le marché du cloud computing va se développer et qu'il y a beaucoup de place pour se développer, notamment sur la couche logicielle.(...) Amazon se limite à la flexibilité et ne répond pas aux contraintes de sécurité et de protections intellectuelles. Notre offre, plus sécurisée, répond mieux aux attentes des entreprises françaises ».
(...)(26/01/2012 15:54:48)Hitachi Data Systems prépare ses solutions big data
Le Hitachi Information Forum, qui s'est déroulé le 24 janvier à la Défense, a réuni plusieurs centaines de clients et de partenaires du spécialiste de l'infrastructure. La session plénière a été présentée par Emmanuel Villon, Directeur Général de HDS France avec comme orientation la transformation du datacenter en centre d'information. Au coeur des débats, le concept de big data ou l'explosion du volume de données. Pour Emmanuel Villon, ce concept en est encore au stade embryonnaire dans l'écosystème des partenaires et des clients. « La question qui préoccupe aujourd'hui nos clients sont l'optimisation du stockage. Chez HDS, nous ne pensons pas que la bataille se fera sur le coût au Go, mais sur le volume nécessaire et utile » souligne le dirigeant et d'ajouter « l'objectif est de réduire de 30 à 40% en cherchant et en optimisant les zones de stockage non alloués. On peut ajouter également des solutions de hiérarchisation automatique des données. » Sur l'aspect big data et traitement des données, HDS va présenter dans le courant 2012 une solution applicative pour donner de l'intelligence à la donnée. « Aujourd'hui, les solutions existantes traitent l'information en mode silo, nous allons apporter une couche d'unifications des sources d'information » précise Emmanuel Villon. Les partenariats vont aussi se renforcer sur l'analytique comme le montre l'annonce de novembre 2011 avec SAP pour proposer une offre basée sur Hana.
Construire sa plateforme unifiée
Autre axe de développement pour HDS France, le développement de son offre serveurs blade à destination des datacenters. Cela fait 6 mois que l'activité serveur du groupe est partie à la conquête de l'Europe. Le compute blade , qui se définit comme une fabrique de machines virtuelles hardware, compatible avec les différentes solutions de virtualisation (VMware, Microsoft et Oracle) va devenir le pivot de la stratégie de plateforme unifiée de HDS. Au même titre qu'EMC a réalisé le partenariat avec Cisco et VMware autour des Vblock ou HP avec Blade Matrix, Emmanuel Villon indique qu'une offre similaire pour les grandes entreprises sera proposée dans le courant 2012. Sur la partie réseau, le constructeur devrait faire confiance à Brocade et Cisco. Le dirigeant explique que cette offre unifiée fonctionnera avec l'orchestrateur maison (Hitachi unified compute plateform).
Interrogé sur le partenariat entre HP et Hitachi, sur les baies de stockage haut de gamme, qui pourrait devenir caduque suite au rachat de 3Par, Emmanuel Villon se veut rassurant, « l'accord existe toujours », mais ne précise pas la date limite.
(...)
Ubuntu 12.04 remplacera les menus des applications par un HuD
La version release 12.04 dite « Precise Pangolin» de Ubuntu Linux va permettre aux utilisateurs d'abandonner le menu conventionnel des applications au profit d'un outil de recherche intelligent, le « HuD ». Pendant des décennies, les interfaces graphiques ont été dépendantes de fonctions accessibles via des menus, avec des variations en fonction de l'interface graphique et de l'application, sans parler des raccourcis clavier tout aussi divers. Désormais, dans un onglet situé en tête du bureau ou de l'application ouverte, il suffira de taper les premières lettres de la commande que l'on veut appeler.
Sur son blog, Mark Shuttleworth, fondateur et ancien PDG de Canonical vient de présenter sa nouvelle interface qui permet aux utilisateurs de trouver la fonction à laquelle ils souhaitent accéder en tapant quelques lettres dans la barre de commande « Heads-up Display » qui apparaît de manière identique dans toute application. La recherche s'effectue dans une base qui répertorie tous les menus de toutes les applications Unity et renvoie les correspondances possibles (y compris quand les mots clefs sont imprécis) comme le fait n'importe quel moteur de recherche. Le HuD s'adapte aussi aux commandes saisies le plus souvent par l'utilisateur. Les équipes de développement travaillent également à associer des commandes vocales avec le Heads-up Display. « La recherche est rapide et familière. Elle le sera encore plus quand nous aurons intégré la reconnaissance vocale, la gestuelle et le toucher à ce système. Nous voulons qu'il soit facile de parler à n'importe quelle application, et que n'importe quelle application puisse répondre à votre voix, » a déclaré Mark Shuttleworth. « Quand on l'a utilisé un peu, on a le sentiment que le HuD lit dans nos pensées, » a-t-il ajouté.
Vraiment pratique à l'usage ?
Le niveau de contrôle des applications offert par cette interface qui « traduit votre intention », comme le dit son concepteur, est potentiellement très puissant. Par exemple, un utilisateur peut changer son statut sur la messagerie instantanée ou dans Skype sans avoir à entrer et sortir de l'application. Il n'a pas besoin pour cela d'interrompre son travail en cours. L'usage de la nouvelle interface va aller de pair avec un certain « désapprentissage » pendant lequel les utilisateurs vont devoir oublier les menus des applications, et adopter le HuD d'Ubuntu. Les utilisateurs qui ont l'habitude de travailler avec le clavier auront sans doute un avantage sur ceux qui ont appris à gérer leur relation avec les applications en se servant de la souris et à naviguer dans les menus pour partir à la chasse aux fonctionnalités. « Au lieu d'encombrer l'interface tout le temps, nous allons laisser le champ libre et montrer aux utilisateurs tout ce qu'ils veulent, quand ils le veulent. »
Le nouveau HuD sera fonctionnel dans la version 12.04 prévue pour le mois d'avril. Cette première des deux release annuelles bénéficiera d'un support à long terme. L'arrivée de la commande vocale est promise pour les futures versions. Cependant, la version 12.04 permettra à ceux qui le souhaitent de conserver les menus traditionnels, même si l'on comprend bien dans quel sens va se développer l'interface controversée d'Unity.
Un Cebit 2012 en quête de confiance et de sécurité numérique
Sous le mot d'ordre « Managing Trust », les organisateurs du Cebit 2012 - du 6 au 10 mars à Hanovre - ont choisi comme thème central de l'événement IT annuel « la confiance et la sécurité dans le monde numérique ». Deux préoccupations qui concernent tout à la fois les Etats, les entreprises et les individus. Seront abordées au gré des conférences et des multiples halls les solutions techniques de sécurité, mais aussi la confiance dans la fiabilité des systèmes et des processus, essentielle au développement du cloud computing. Sans oublier les questions de cybercriminalité et les aspects liés à la protection des données et au respect de la vie privée.
Avec ses 339 000 visiteurs en 2011, sur cinq jours, dont 20% venant de 110 pays, la manifestation allemande reste le plus grand rendez-vous IT mondial. A titre de comparaison, en janvier, le CES de Las Vegas a accueilli 153 000 personnes et l'an dernier le Mobile World Congress de Barcelone en a reçu plus de 60 000. « Ce qui est déterminant, plus que le nombre de visiteurs, c'est le volume de contacts noués par les entreprises et les exposants », pointait ce matin à Paris Hartwig von Sass, porte-parole de la Deutsche Messe qui accueille l'événement. Selon le bilan affiché, le Cebit aurait permis de générer 7 millions de contrats d'affaires en 2011. Le nombre d'exposants de la précédente édition (4 300) devrait être dépassé en mars prochain.
iLand, territoire des solutions mobiles
Cette année, le pays partenaire est le Brésil, qui a réalisé en 2011 une croissance économique de 6%. Sa présidente Dilma Rousseff ouvrira la manifestation aux côtés de la chancelière Angela Merkell. L'édition 2012 conserve son organisation en plateformes organisée en quatre grandes plateformes : Pro, Gov, Life, Lab. Elle accueille aussi le forum IT logistique et consacre, avec iLand, une zone aux solutions mobiles. La partie Cebit Pro accordera une place particulière à l'automobile. « L'interface avec l'utilisateur devient un critère déterminant, via les smartphones notamment, mais également la mise en réseau des voitures entre elles, la communication 'car to car' », a indiqué Hartwig von Sass.
Le Cebit Gov rassemble les solutions pour le secteur public, la santé et les villes (environnement, transports, travail et habitat). La plateforme Cebit Life porte sur les loisirs, tandis que Cebit Lab est axé sur la recherche fondamentale et appliquée, les visions d'avenir (Internet des objets, robots, 3D...) et le financement des start-up. Il y sera également question d'éducation et d'emploi, deux points particulièrement sensibles Outre-Rhin où « 40 000 postes libres dans le secteur IT ne peuvent pas être occupés par manque de ressources qualifiées », a rappelé Hartwig von Sass. Pour contribuer à lutter contre la pénurie internationale de spécialistes, le Cebit installe un espace Carrières dans le hall 9 et organise le samedi un « Recruiting Day », en coopération avec Monster.de.
Enfin, le concours international CODE_n, créé sur le thème de la mobilité, permettra d'attribuer 25 000 euros à un projet. L'initiative a réuni 400 candidatures provenant de 42 pays.
Vingt PME français de l'IT guidées par Ubifrance
Comme chaque année, des PME françaises du secteur IT iront à Hanovre sous la houlette d'Ubifrance, dans le hall 9 et sur l'espace Planet Reseller (hall 14/15). Les tarifs, pour disposer d'un comptoir sur le salon démarrent à 3 458 euros HT, dont 1 750 € HT à la charge de l'entreprise, le reste étant pris en charge par l'agence pour le développement international (jusqu'à 6 600 € HT pour 12 m2). Des programmes de rendez-vous ciblés sont proposés, indique Eric Morand, chef du service TIC d'Ubifrance. Ils peuvent se compléter d'un suivi des prospects deux à trois mois après le Cebit, l'objectif étant d'amener les PME à signer des contrats dans les 18 mois.
Ubifrance rappelle, parmi ses interventions, le partenariat avec Oseo pour accorder des prêts pour l'export. L'agence a également signé en décembre avec l'Afdel pour accompagner les éditeurs adhérents, notamment aux Etats-Unis où l'association française des éditeurs de logiciels vient d'ouvrir un bureau, dans les locaux de la société Talend. Parmi ses actions, Ubifrance rappelle aussi les 7 000 VIE (7 079 au 1er janvier) répartis dans le monde, dans le cadre du volontariat international en entreprise. L'Allemagne constitue le 4e pays d'affectation, derrière les Etats-Unis (1er), la Chine et Hong-Kong (2e position) et le Royaume-Uni.
Le Cebit sur le site de la Deutsche Messe à Hanovre (crédit : Deutsche Messe)
Google revoit sa politique de confidentialité pour mieux cibler l'internaute
Google a annoncé des modifications dans les règles de confidentialité de ses services. A partir du 1er mars, les utilisateurs n'auront besoin de valider qu'un seul document relatif à la politique de confidentialité pour 60 services (You Tube, Gmail, etc.) à la place d'un par service. Pour Alma Whitten, directrice de produits relatifs à la protection des données chez Google explique sur le blog de la société que « cette politique est plus simple et permettra aux gens de mieux comprendre notre politique de confidentialité. De même, ces règles vont améliorer les services que nous offrons ». Cette amélioration passe par la possibilité pour la firme de Mountain View de combiner des données issues de plusieurs services. Ainsi, Google pourra proposer un service de localisation lors d'un rendez-vous inscrit dans Calendar ou des informations sur la circulation. Le moteur de recherche tirera aussi bénéfice de vos données pour affiner les résultats et vous proposer des publicités plus ciblées. A noter que le service Wallet n'est pas concerné par cette révision.
Impossible de désactiver le croisement des données
Cette annonce constitue une révision importante de l'actuelle politique de confidentialité, a déclaré Pam Dixon, directrice du World Privacy Forum, un groupe de recherche sur les sujets liés à la protection des données. « C'est finalement une clarification sur ce qu'ils font. Par exemple, ils en disent un peu plus sur la collecte et l'utilisation des informations provenant des terminaux mobiles. Auparavant, cette politique était juridiquement contestable, aujourd'hui elle est utile pour le consommateur » précise-t-elle. La dirigeante reste néanmoins prudente sur les intentions de Google et demande à l'entreprise de proposer une solution pour que les utilisateurs puissent désactiver le croisement des données.
Sur la partie des garanties, Google est soumis, depuis l'affaire Buzz, à une surveillance de la part de la FTC sur les questions de confidentialité et cela pendant 20 ans. De plus la révision de la directive sur la protection des données de la Commission européenne entraînera peut-être des ajustements ou des précisions de la part de Google sur sa politique de confidentialité.
(...)
Participer sur Internet à la surveillance de la grippe
Le réseau Sentinelles et l'Institut de veille sanitaire (InVS) ont conjointement lancé une plateforme participative dédiée à l'amélioration de la surveillance de la grippe. Accessible à l'adresse GrippeNet.fr, ce système de surveillance vise à recueillir en ligne des données épidémiologiques sur la grippe, directement auprès des Français, qu'ils soient malades ou non.
Pour le moment, ce système de surveillance n'en est qu'au stade de l'expérimentation. L'InVS et le réseau Sentinelles précisent que la plateforme restera ouverte tout au long de l'année. Ce projet a pour objectif de faire progresser la recherche sur la grippe, et d'informer les Français sur les résultats obtenus chaque saison.
Les volontaires sont d'ores et déjà invités à s'inscrire anonymement sur le site internet du système de surveillance. Celui-ci est pour le moment réservé aux personnes majeures, malades ou pas, résidant en France métropolitaine. Pour valider son inscription, il suffit de donner une adresse mail valide et de remplir un questionnaire. Chaque semaine, un nouveau questionnaire sera envoyé aux personnes volontaires.
"Ces données anonymes sont immédiatement analysées et contribuent en temps réel à la surveillance de la grippe en France. La participation à ce programme ne se substitue évidemment pas à une visite chez son médecin généraliste", précisent les créateurs de ce système.
L'expérimentation pourrait être étendue à long terme aux mineurs et aux personnes résidant Outre-Mer. Jusqu'à aujourd'hui, la surveillance de la grippe était réalisée grâce à l'obtention de données fournies par des médecins libéraux volontaires, des laboratoires et des hôpitaux.
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