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(13/07/2009 18:59:02)

Annuels Lawson Software : ventes de licences en baisse en Europe

Lawson Software a achevé son année fiscale le 31 mai 2009 sur un chiffre d'affaires de 757,3 M$, en recul de 11% par rapport à l'an dernier (chiffres non audités). L'éditeur américain de progiciels de gestion (ERP) a subi sur son dernier trimestre une baisse de 20% de son chiffre d'affaires. Il dit avoir souffert des variations de taux de change. A taux constant, son chiffre d'affaires annuel aurait reculé de 6% et celui du quatrième trimestre, de 12%. Les revenus générés par les licences ne pèsent que 14,5% du chiffre d'affaires annuel, contre 46,2% pour ceux de la maintenance et 39,2% pour ceux du conseil et des services. Lawson enregistre sur ses ventes de licences une baisse de 17% sur l'année, à 109,68 M$, et de 19% sur le dernier trimestre, à 33,6 M$ (-12% à taux de change constant). Il invoque une baisse des ventes auprès des industries de fabrication sur la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique). Rappelons que l'Américain Lawson a racheté en juin 2005 l'éditeur suédois Intentia et son ERP Movex, rebaptisé ensuite Lawson M3, bien implanté en Europe et en France, en particulier dans l'industrie, l'agro-alimentaire et la mode. Sur ses revenus issus de la maintenance, Lawson fait état d'une baisse de 4% au dernier trimestre, à 85 M$. Ceux du conseil et des services chutent de 34%, à 67,9 M$. Toutefois, Lawson affiche un bénéfice net de 9,8 M$ sur le trimestre, contre 3,7 M$ l'an passé, en raison notamment de la révision à la baisse d'une provision pour dépréciation, d'une réduction de ses dépenses opérationnelles (marketing, administratives, R&D...) et d'une hausse de sa marge brute de 2 points, à 55%. La marge opérationnelle tourne autour de 6%. D'ici fin août, sur le premier trimestre de son nouvel exercice, l'éditeur prévoit un chiffre d'affaires situé entre 160 et 165 M$. L'éditeur a déjà procédé à deux vagues de réductions de postes depuis le début de la crise économique, 200 en novembre 2008 et 150 en mai dernier. (...)

(09/07/2009 17:16:48)

Licences logicielles : Forrester renforce sa charte des droits du client

Forrester vient de mettre à jour la « charte des droits des titulaires de licences logicielles » qu'il a établie en 2006 pour servir de base aux négociations menées par les entreprises avec les éditeurs lors de leurs achats de logiciels (*). Le cabinet d'études a jugé nécessaire d'ajouter onze droits à sa liste pour tenir compte, notamment, des nouveaux modes de commercialisation qui se développent ou s'annoncent, en particulier le mode Software as a service (Saas), les plateformes de développement en ligne (Paas), le cloud computing, les services managés et la virtualisation. La version 2 de la charte comporte au total 47 articles passant en revue les droits de base de l'acquéreur sur une dizaine d'années, depuis la prise de contact avec le fournisseur jusqu'à la fin de vie du produit. Les articles sont répartis en six rubriques : les règles d'engagement générales, la sélection du logiciel, la mise en place, l'utilisation, la maintenance et l'arrêt de la commercialisation. Parmi les dispositions déjà listées figuraient des dispositions aussi évidentes que la courtoisie montrée au client, l'obligation de fournir le contrat de vente dans son intégralité, le choix libre de l'intégrateur, la définition du niveau de service (SLA), le paiement en fonction de l'usage réel ou encore l'accès illimité au support en cas de sinistre. Mode SaaS : des garanties en cas de faillite du vendeur Les onze droits supplémentaires ont été ajoutés par Forrester après un sondage mené auprès d'une centaine d'utilisateurs et de 71 fournisseurs. Il s'en dégage quatre thèmes, constate Ray Wang, l'analyste qui a conduit l'étude : le support des nouvelles options de déploiement, les réductions de coût qu'il sera possible d'obtenir au-delà de l'actuelle récession, une indépendance renforcée vis-à-vis du vendeur et la possibilité pour le client d'intervenir davantage sur les bonnes pratiques. Les acheteurs doivent pouvoir bénéficier, par exemple, des réductions de coûts apportées par les technologies de virtualisation. A l'inverse, les entreprises choisissant le mode Saas doivent légitimement obtenir des garanties pour accéder au logiciel en cas de faillite du vendeur. Parmi les nouveaux droits inclus par Forrester figure aussi la nécessité d'indiquer précisément au client l'ensemble des fonctionnalités standards du logiciel, en renseignant sur celles qui nécessitent une personnalisation. Sur les questions de maintenance enfin, Forrester juge que le client devrait pouvoir choisir de recourir au support uniquement sur certains modules de l'application. En fin de vie du produit, le fournisseur devrait fournir un autre type de support, moins coûteux. Enfin, le cabinet d'études estime indispensable que l'entreprise puisse accéder à des programmes lui permettant de migrer sans douleur vers la nouvelle version. (*) Enterprise Software Licensee's Bill of Right (...)

(03/06/2009 10:44:13)

SAP France met en place un programme de benchmarking

SAP France attend 3 000 personnes sur deux jours (2-3 juin) à la Porte de Versailles pour son World Tour 2009, organisé trois semaines après sa conférence utilisateurs mondiale d'Orlando. Pour les clients français, c'est l'occasion notamment d'en savoir plus sur l'offre décisionnelle SAP Business Objects Explorer Accelerated dévoilée par l'éditeur sur Sapphire. En ouverture de la conférence, Pascal Rialland, directeur général de SAP France, a annoncé l'arrivée d'un programme gratuit de benchmarking qui permettra aux entreprises françaises de comparer leurs processus métiers à ceux des autres clients SAP de même taille ou évoluant dans le même secteur d'activité. Ce programme passe en revue 28 processus-clé. Il a été lancé il y a un an aux Etats-Unis et 4 000 entreprises américaines y ont déjà contribué. « Nous travaillons à sa mise en place en France avec l'USF [club des utilisateurs de SAP francophones] », a précisé Pascal Rialland.

Entre démonstrations d'applications et témoignages clients, SAP a programmé quelque 150 présentations dans le Hall 1 de la Porte de Versailles. Celles-ci sont réparties entre sept espaces suivant que les thématiques abordées s'adressent aux directions informatiques, aux directions financières, aux acteurs de la banque/assurance, au secteur public et au monde de la santé, aux autres secteurs industriels ou aux PME. Le dernier espace est consacré aux plus récentes évolutions de l'offre SAP : la Business Suite 7 qui unifie l'ERP avec les autres applications -en particulier avec la gestion de la relation client (CRM) et la gestion de la relation fournisseur (SRM), l'offre de maintenance Enterprise Support qui prévaut désormais et la solution décisionnelle Explorer Accelerated. Cette dernière sera d'abord livrée pour les utilisateurs de l'entrepôt de données SAP BW. Elle sortira plus tard pour les applications non SAP. Le nouveau produit associe l'interface de recherche intuitive de BO, jusque-là connue sous le nom de Polestar, et le logiciel SAP Netweaver BW Accelerator, qui exploite la technologie d'analyse en mémoire TREX de SAP et s'appuie sur une partie matérielle pour parcourir et indexer les données de BW. Elle a été conçue pour avoir la capacité d'explorer plusieurs téraoctets de données et délivrer une réponse en moins d'une seconde. Pour la partie matérielle, livrée sous forme de serveurs lames, SAP s'appuie sur des partenaires (HP, IBM, Sun et Siemens). Avec l'interface d'Explorer, l'affichage de la réponse livre aussi d'autres informations associées aux éléments de la requête, qui peuvent fournir un éclairage complémentaire pour prendre une décision.

En dépit des importants remous générés depuis un an par l'augmentation du tarif de la maintenance, la session qui a été consacrée hier aux services apportés par Enterprise Support n'a guère attiré les participants du SAP World Tour. Dans la grande salle plénière, une trentaine de personnes seulement y ont assisté, tandis qu'au même moment, à la mi-journée, les espaces thématiques faisaient le plein : une soixantaine de personnes sur le village Direction financière, par exemple, où l'on expliquait comment réduire les cycles de clôture, et une cinquantaine sur le village Direction informatique, où l'exposé portait sur l'industrialisation des tests logiciels.

Les limites des critères de performance

Plus tôt dans la matinée, en ouverture de la conférence, SAP avait convié des orateurs plus inhabituels. Les analyses de l'économiste Daniel Cohen et du philosophe et ancien ministre de l'Education nationale Luc Ferry ont montré les limites des critères de performances imposés aux entreprises. Le premier a rappelé les risques de la sous-traitance à outrance. « Quand on externalise tout, on n'a plus aucun contrôle de ce qu'on met sur le marché », a-t-il notamment argumenté au fil de son exposé. « L'immatériel pur ne peut pas se substituer à la chaîne de valeur traditionnelle de l'entreprise. Le curseur va revenir, on va sans doute réinternaliser un certain nombre de risques pour s'assurer de la qualité de cette chaîne de valeur. » Quant à Luc Ferry, il a rappelé que nous avancions à toute vitesse mais sans savoir où ni pourquoi. Poussées par la concurrence, « il faut que les entreprises tournent, sinon elles tomberont. Mais cela ne constitue pas un projet. Le monde nous échappe de toute part, mais comment reprendre la main et à quel niveau ? », interroge le politique, en précisant que ce ne peut certainement pas être au seul niveau national.

En proposant à ses utilisateurs une vision élargie par rapport aux problématiques de gestion qui les ont attirés sur cette conférence, SAP rappelle aussi sa nouvelle ligne. Depuis quelques semaines, l'éditeur met l'accent sur ses solutions de développement durable appliquées à la gestion des risques sanitaires et de l'environnement, ainsi que sur son propre engagement dans cette voie. A l'occasion de Sapphire Orlando, il a publié son rapport de développement durable pour l'année 2008. Il vient également de racheter l'éditeur Clear Standards qui a développé une solution en ligne de calcul des émissions de gaz à effet de serre. (...)

(02/06/2009 12:48:08)

Annuels : démembré, Arès atteint avec peine les 90 M€ de CA

Arès a publié un chiffre d'affaires en retrait de 9% (90,2 M€ contre 99,1 M€ en 2008). Si on prend en compte l'ancien périmètre du groupe, le CA s'écroule littéralement : il aurait du atteindre 329,1 M€ si Arès ne s'était pas, peu à peu, défait de certaines activités au cours des derniers mois. Le groupe s'est successivement débarrassé de SIS Ile-de-France (cédé à SCC), de SIS Régions (revendu en juillet 2008 à la SSII bordelaise Cheops Technology), d'Adequat (repris par D.FI), du pôle RMS (réseau, mobilité, sécurité) ainsi que de la société Databail. Ces différentes opérations ont valu à Arès un redressement judiciaire, entériné par le Tribunal de commerce d'Evry il y a deux mois seulement, après une longue période d'observation. Ces reventes ont provoqué une réduction drastique de la masse salariale d'Arès. En un an, elle est passée de 2 000 à 1 100 salariés. Par secteurs d'activités, c'est le pôle ITS (IT Services) qui permet à Arès d'engranger 68% de ses revenus. Vient ensuite le pôle SIT, qui distribue les solutions Autodesk (20% du chiffre d'affaires). La division ISA (Intégration de solutions applicatives) génère 12% du CA. Elle est chargée de distribuer et d'intégrer la gamme Arcole, une suite de progiciels (paie/RH) qu'Arès a lui-même développée mais qu'il a revendue à l'éditeur De Gamma pour 6 M€ en avril 2008. Pour 2010, le groupe entend mener à terme son redressement judiciaire et se concentrer sur des activités à valeur ajoutée, comme les services managés ou le PLM (gestion du cycle de vie du produit), et renforcer sa présence dans le secteur public, parapublic, la santé et le social. (...)

(21/04/2009 11:42:08)

Oracle-Sun : la meilleure solution pour Sun, un coup dur pour Microsoft, selon PAC

« Pour Sun, c'était clairement la meilleure solution, commente Mathieu Poujol, analyste senior chez PAC. Oracle, quant à lui, n'a jamais caché son ambition de délivrer des solutions globales, ce qui peut aller jusqu'à disposer du matériel. N'oublions pas que Sun avait racheté le spécialiste du stockage Storagetek. Désormais, Oracle maîtrise la totalité de la chaîne de valeur, y compris les couches les plus basses, de la fabrication d'infrastructures de cloud computing, d'autant plus que Sun avait beaucoup avancé sur l'architecture du cloud computing. Que Oracle possède aussi bien du matériel, des applicatifs, des environnements de développement et d'exécution, du système d'exploitation (Solaris), de la base de donnée, etc., c'est un coup dur pour qui ? Pour IBM qui a raté ce rachat ? Mathieu Poujol : Sans hésiter, pour Microsoft. Avec IBM, il y avait beaucoup de recouvrement, raison pour laquelle ce rachat n'aurait pas été une bonne chose pour Sun. Oracle possédait déjà du portail, de la messagerie, etc. Il récupère la bureautique OpenOffice, le système d'exploitation Solaris : ils ont désormais une pile complète comparable à l'offre de Microsoft. Avant le rachat de MySQL, Sun et Oracle étaient très proches et la fusion s'annonce donc sous les bons auspices de partenaires qui se connaissent bien. Le sel point obscur pour nous est MySQL. Il y a deux possibilité. La première, c'est qu'Oracle fait de MySQL son bas de gamme et d'Oracle Database 11g son haut de gamme. En tel cas, c'est très mauvais pour le SGBD de Microsoft, coincé entre deux feux et sous les tirs d'excellents vendeurs, ce que Sun n'a jamais été. S'ils tentent au contraire d'envoyer MySQL dans les limbes, aux côtés d'acteurs aujourd'hui secondaires comme PostGreSQL et autres, ce sera mauvais à la fois pour MySQL et pour le marché... mais bon pour Microsoft. « HP se retrouve bien seul » [[page]] Ceci dit, Oracle possède peut-être ainsi le système d'exploitation Solaris mais c'est un système pour serveurs. Peut-il concurrencer Windows sur le poste de travail ? Mathieu Poujol : Apple a pris un Unix comme base de son système d'exploitation et cela lui ouvre de plus en plus les entreprises qui peuvent ainsi s'appuyer sur la fiabilité Unix du sol au plafond. Alors Solaris peut très bien évoluer... ou pas. Car la tendance est, comme dit Sun, « Network is the computer ». Autrement dit : ce n'est pas le système d'exploitation du poste de travail, banalisé, qui est et sera important. Dans ce cas de figure, le prochain rachat d'Oracle pourrait-il être Apple ? Mathieu Poujol : Là, ce serait vraiment un très gros morceau pour Oracle, d'autant que la valorisation capitalistique d'Apple est énorme et rendrait sans doute la chose impossible. Dans l'affaire, un autre dindon est d'ailleurs HP qui se retrouve bien seul. La réponse à ce rachat de Sun par Oracle pourrait-il être un rapprochement entre deux partenaires de longue date, HP et Microsoft ? Il faut voir...

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(17/04/2009 18:05:27)

L'éditeur de PLM Lascom devient membre de l'Afdel

L'éditeur Lascom, qui développe des solutions de PLM (product lifecycle management), vient de rejoindre l'Afdel, association française des éditeurs de logiciels qui prône une relance de l'économie par l'innovation. Présent en France et aux Etats-Unis, Lascom emploie 90 personnes. Ses solutions permettent aux entreprises de gérer les échanges de données techniques liés aux produits qu'elles conçoivent et de communiquer avec leurs sous-traitants et clients. L'éditeur verticalise ses logiciels de PLM sur trois secteurs d'activité : l'architecture et le bâtiment, les systèmes industriels complexes et les biens de grande consommation (CPG). (...)

(11/03/2009 17:27:06)

Capgemini Sud recrute 250 collaborateurs sur du PLM et de l'ERP

Alors que la crise conduit les entreprises de l'IT à freiner leurs embauches, certaines, comme Capgemini Sud, préfèrent ignorer la tendance actuelle : l'entité de Capgemini spécialisée dans les métiers de l'aéronautique et du spatial, de l'industrie et des services, souhaite recruter 200 nouveaux collaborateurs en 2009, dont 150 sur son site de Toulouse. Les postes à pourvoir concernent des architectes, des chefs de projet, des consultants techniques et des ingénieurs informaticiens compétents en ERP (SAP) et en PLM. Pour attirer un maximum de candidats, l'entreprise a organisé, début février, une journée portes ouvertes dédiée aux étudiants et aux jeunes diplômés, dans le cadre de la semaine de l'innovation. Sur la centaine de CV déposés lors de cette manifestation, une vingtaine aurait été retenue. Avec 1 450 collaborateurs répartis sur six villes de l'Hexagone (Bayonne, Pau, Toulouse, Montpellier, Marseille et Nice), Capgemini Sud développe la moitié de ses activités dans les métiers de l'aéronautique et du spatial, et l'autre moitié dans l'industrie et les services. (...)

(11/02/2009 18:11:14)

Annuels Dassault Systèmes : La prudence est au rendez-vous pour les objectifs 2009

A l'approche de la fin de l'année 2008, Dassault Systèmes a vu plusieurs de ses clients repousser la signature de leurs commandes à 2009. En conséquence, l'éditeur de PLM (Product lifecycle management) et numéro un du logiciel français s'est vu contraint de publier mi-janvier des résultats provisoires décevants. Du fait de ces reports de contrats, le quatrième trimestre de l'éditeur s'est en effet révélé nettement inférieur à ses objectifs avec un CA de seulement 384,4 M€ non Gaap (+3% par rapport à la même période en 2007 à taux de change constant). A l'annonce officielle des résultats le 11 février, Dassault Systèmes a confirmé ce montant ainsi qu'un chiffre d'affaires 2008 annuel (non Gaap) de 1,338 Md€ en croissance de 8% à taux de change constant. Le bénéfice de 198,0 M€ augmente de près de 11% par rapport à 2007 malgré une chute de 6,5% au dernier trimestre. La marge opérationnelle 2008, elle, représente encore 25,6% malgré une chute de 0,6 point. Bernard Charlès, PDG de l'entreprise, admet : « Nous avons surtout été surpris que cette baisse des ventes se produise en fin de quatrième trimestre. Nous sommes au final un peu au-dessous de la fourchette des objectifs que nous nous étions fixés pour 2008. Ce qui s'est passé, c'est que des clients pour qui la décision de signer ne s'imposait pas ont repoussé au delà du 31 décembre. Heureusement, certains d'entre eux ont finalement signé leur commande en début d'année. » Les ventes de nouvelles licences de CAO Catia, par exemple, après avoir fortement augmenté jusqu'au troisième trimestre ont brutalement ralenti en fin d'année, atteignant finalement une croissance de 10%. Et globalement, les ventes de nouvelles licences ont chuté de 22%. Enfin, si l'action a perdu 10% sur l'année, Bernard Charlès rappelle pour se rassurer que c'est deux fois moins que le Nasdaq ou le CAC40. Le patron de Dassault Systèmes estime néanmoins que son offre peut aider ses clients à faire face à la crise et compte sur ce constat pour remonter la pente. « 2009 s'annonce sous des auspices très difficiles, prévient le PDG. L'industrie est en souffrance dans beaucoup de domaines. Nous pensons pouvoir accompagner les entreprises avec des outils appropriés dans les inévitables changements de portefeuilles produits qu'ils vont devoir mener à bien. Nos produits leur donneront aussi la flexibilité pour restructurer leurs réseaux de fournisseurs dans des conditions acceptables. » 15% du CA dans de nouveaux secteurs industriels Pour se développer, l'éditeur veut aussi s'appuyer sur d'autres cibles que ses clientèles traditionnelles de l'automobile et de l'aéronautique. Il estime déjà à 15% de son CA la part prise par des secteurs qu'il ne ciblait que peu précédemment comme l'énergie, les biens de consommations, le high tech, le textile, les sciences de la vie. Autant d'industries qui sont à même, selon l'éditeur, d'utiliser aussi bien sa simulation, sa gestion de données que sa gestion de portefeuille produits. « Il devrait même être possible d'utiliser notre PLM collaboratif Enovia dans le monde de l'assurance. Nous allons beaucoup nous appuyer sur ces secteurs pour compenser l'absence de croissance de nouvelles licences dans nos secteurs traditionnels. » Pour traverser la crise, Dassault Systèmes compte aussi se développer dans les pays émergents (Amérique du Sud, Russie, Inde, Chine). Par ailleurs, les deux tiers du CA 2008 non Gaap de l'éditeur proviennent de l'indirect. Après sa réorganisation commerciale démarrée en 2006, il a augmenté de 10% les capacités de chacun de ses canaux de ventes (vente directe et par le biais d'IBM, vente indirecte spécialisée PLM, vente indirecte ex-Solidworks), autre levier pour endiguer le ralentissement de la croissance. L'éditeur annonce d'ailleurs avoir gagné 15 000 nouveaux clients en 2008. Enfin, Dassault Systèmes n'échappera pas à certaines mesures d'économie telles que la négociation plus serrée avec ses fournisseurs et ses sous-traitants ou la réduction des déplacements. Pour réduire ses dépenses immobilières, l'éditeur avait déjà regroupé, en 2008, certains de ses laboratoires de R&D redondants. (...)

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