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(04/02/2009 18:47:36)

SAP présente Business Suite 7 qu'il a voulu modulaire et économique

« Nous avons lancé le projet de refonte de notre environnement il y a quinze mois, a rappelé aujourd'hui Jim Hagemann Snabe, membre du bureau exécutif SAP pour l'entité Business Solutions & Technology, à l'occasion de l'annonce de Business Suite 7. Nous voulions que notre logiciel soit plus simple à installer et plus simple à utiliser. » Résultat, Business Suite 7 devient un ensemble de fonctions préconfigurées plus modulaire que ses prédécesseurs qui, si l'on en croit SAP, simplifiera la vie des clients. Il réduira les coûts et permettra de mieux faire face à la crise avec une vision plus précise du marché. Pour l'éditeur allemand, il s'agit en effet de répondre aux trois besoins qu'il considère comme les plus importants pour ses clients : l'excellence de leurs processus, la réduction de leurs coûts et l'identification de nouvelles opportunités de marché. La suite logicielle se présente désormais sous la forme d'un ensemble de trente 'scénarios de valeurs' (value scenarios). « Prenons l'exemple de la conception intégrée de produit, qui se focalise habituellement sur le 'time to market', explique Jim Hagemann Snabe pour montrer à quoi serviront ces scénarios. On doit sortir de ce champ trop limité pour aller vers le 'time to profit'. » Et de préciser qu'avec la première option, celle du 'time to market', si la qualité du produit est insuffisante ou si la supply chain n'est pas complète, on ne génère aucun bénéfice. Une mise en oeuvre pas à pas, processus par processus Les clients de SAP auront désormais la possibilité de sélectionner uniquement les fonctions dont ils ont besoin dans des 'Enhancement packages'. Un moyen de mieux maîtriser le cycle de vie de l'application et en conséquence, de réduire les coûts de fonctionnement. Dans la même optique, SAP procédera aussi à une sortie synchronisée des mises à jour de toutes les applications de la suite (ERP, CRM, SRM -Supplier Relationship Management, SCM et PLM). « Avant, avec notre offre, c'était tout ou rien. Avec Business Suite 7, on peut procéder à une mise en oeuvre pas à pas, processus par processus. Ce qui, entre autres, devrait nous rendre plus attractif auprès des PME, insiste Jim Hagemann Snabe. Même si elles représentent déjà 60 000 de nos clients.» Cerise sur le gâteau, l'ensemble des application de la suite ont désormais la même interface utilisateurs. Par ailleurs, l'architecture 'full SOA' de Business Suite 7 procure une vision de bout en bout, plus claire, de tous les processus de l'entreprise. 2 800 services d'entreprise sont intégrés dans l'offre, pour tous les secteurs d'activité. Et BPM de Netweaver offre en sus la possibilité à l'entreprise de bâtir ses propres services sans compromettre l'intégrité du système. Des services préconfigurés qui devraient réduire le temps de mise en oeuvre. De plus, l'Enterprise support de Solution Manager Enterprise Edition propose aux utilisateurs de recevoir les conseils directs des architectes de SAP pour optimiser encore la configuration. 150 nouvelles fonctions et une importante réduction des coûts [[page]]Au total, Business suite 7 offre compte 150 nouvelles fonctions. Parmi celles-ci, Jim Hagemann Snabe a cité la création de campagnes marketing et l'analyse des changements du marché pour le CRM, la gestion des talents et celle des achats pour l'ERP ou encore l'optimisation de la logistique pour la SCM. SAP a, bien entendu, également intégré une sélection d'outils décisionnels issus du rachat de Business Objects, en octobre 2007, afin de permettre à ses clients de mieux identifier les opportunités de marché. Essentiel dans ces temps de crise, comme le note opportunément Jim Hagemann Snabe. Selon SAP, la nouvelle architecture de son offre devrait permettre des réductions de coût d'implémentation jusqu'à 50%, à condition de rester dans le cadre des packages proposés. Les économies sur le fonctionnement pourraient aller jusqu'à 30%. Ces estimations dépendent bien entendu des entreprises et du contexte de leurs projets. Pour l'éditeur allemand, il n'est plus possible de toutes façons de mener à bien des projets au long cours et coûteux. Ceux-ci doivent durer moins de 90 jours, ce que devrait permettre Business Suite 7, selon SAP. En revanche, sur la douloureuse question des contrats de maintenance, aucun changement n'est prévu par rapport aux précédentes versions. SAP a fourni fin 2008 des pré-versions de Business Suite 7 à 250 de ses clients dans le monde. Selon l'éditeur, les retours sont très positifs, ce qui lui permet de procéder au lancement officiel. Business Suite 7 est ainsi disponible dès aujourd'hui à l'échelle internationale. (...)

(30/01/2009 12:03:11)

Désormais SAP entre aussi dans les entreprises par les projets BI (interview)

L'éditeur allemand SAP vient de publier de bons résultats pour 2008 tout en annonçant 3 000 suppressions de postes d'ici à la fin de cette année. Pascal Rialland, directeur général de la filiale française, revient sur les succès et les creux enregistrés dans l'Hexagone par l'entreprise qu'il dirige : réussite de l'intégration avec Business Objects, grands clients repris aux concurrents sur les offres de gestion de la performance, baisse d'activité sur certains secteurs, sans oublier la hausse du tarif de la maintenance à 22% du prix des licences. L'acquisition de Business Objects est une réussite à plus d'un titre. « La BI nous a tirés vers le haut toute l'année, explique Pascal Rialland. Et, désormais, nous sommes capables d'ouvrir un compte SAP sur un projet de Business Intelligence alors qu'auparavant, cela se faisait sur l'ERP. » Sur la maintenance, le patron de SAP France explique que l'éditeur vend depuis deux ans des services complémentaires de maintenance à ses clients, le plus souvent lors de la phase de pré-mise en production d'un système, avec une capacité d'intervention en temps réel. Et rappelle qu'en France, la hausse du tarif sera très progressive et n'atteindra les 22%, au plus vite, que dans quatre ans. Voilà un peu plus de trois ans que Pascal Rialland, qui dirigeait SFR Entreprises, est à la tête de SAP France. Depuis 2005, le chiffre d'affaires de la filiale a doublé (+46% en 2008 par rapport à 2007). Néanmoins, l'année 2009 s'annonce difficile, d'autant que l'éditeur veut parvenir à améliorer sa marge opérationnelle, inférieure à celle de ses concurrents directs, Oracle et Microsoft. - Lire l'interview de Pascal Rialland, DG de SAP France (...)

(12/12/2008 09:42:45)

PTC achète Synapsis et sa gestion de conformité environnementale pour l'industrie

L'éditeur de PLM (Product lifecycle management) PTC absorbe l'Américain Synapsis Technology. Cette petite entreprise américaine joue sur le même terrain que son acquéreur à une bien plus petite échelle. Mais ce qui a surtout motivé PTC dans sa décision, c'est que Synapsis, depuis 2004, propose un logiciel de mise en conformité des produits industriels aux réglementations environnementales. Les solutions de PLM sont entre autres, les garants de la gestion des informations produits depuis le design et la conception de ceux-ci jusqu'à leur fin de vie en passant par leur fabrication. Rien de plus logique que ces logiciels soient aussi les récipiendaires des informations réglementaires liées à l'environnement. Image et législation obligent, les industriels seront rapidement contraints d'intégrer l'environnement dans le cycle de vie de leurs produits. Or, sans automatisation, ce processus est lourd et coûteux. Il oblige les entreprises à surveiller les diverses réglementations et leurs déclinaisons internationales, à récupérer les informations idoines sur les matériaux qu'ils utilisent, etc. Suivre les réglementations et collectées les données techniques environnementales [[page]]Pour commencer, le logiciel Emars (Environmental Material Aggregation and Reporting System) de Synapsis s'occupe de l'ensemble des réglementations et de leurs mises à jour. Il gère par exemple la directive européenne DEEE (Déchets des équipements électriques et électroniques), RoHS (Restrictions on Hazardous Substances) en Europe et en Chine, ELV (End of Life Vehicles). Il facilite aussi la déclaration à REACH http://greenit.lemondeinformatique.fr/liens/lire-legislation-chimique-europeenne-reach-15.html qui contraint les entreprises qui utilisent des substances dangereuses (plusieurs milliers devraient être concernées) à en informer leurs clients. Mais surtout, Emars collecte et analyse les données techniques environnementales des produits à toutes les étapes de leur cycle de vie. Il suit la conformité aux normes et directives au niveau des substances, des matériaux, des pièces et des produits utilisés. Reste à PTC à procéder à l'intégration de Emars avec son offre de gestion de données techniques collaborative Windchill. Le logiciel communique déjà avec la plupart des PLM et des SGBD du marché. Il s'appuie sur des standards reconnus dans l'industrie pour l'échanges de données techniques et est développé en conformité à J2EE Aujourd'hui, Synapsis compte 80 personnes et dispose d'un centre de développement en Inde. PTC n'a pour l'instant indiqué ni ses intentions quant aux effectifs de Synapsis. (...)

(08/12/2008 15:55:29)

Dassault Systèmes et Chanel réfléchissent ensemble sur la lumière

L'éditeur de Product lifecycle management (PLM) Dassault Systèmes signe un accord de recherche avec Chanel dans le domaine de la cosmétique. Pour les deux partenaires de cette étonnante association, il s'agit d'étudier dans un monde 3D virtuel le rendu de la lumière sur la peau en général (en fonction du type de peau, de l'âge, des conditions atmosphériques, etc.) mais aussi en fonction de l'application de certains produits. Chanel apportera bien entendu ses connaissances en cosmétique et Dassault Systèmes son savoir-faire dans les technologies 3D et la modélisation du virtuel. Le partenariat exploitera le potentiel du Design Studio Avec cet accord, l'éditeur français sort de ses activités habituelles de CAO et de PLM. Mais Dassault Systèmes touche aussi un secteur nouveau pour lui, celui de la cosmétique. Et ce, même s'il avait déjà travaillé à la modélisation du follicule de cheveu en CAO avec L'Oréal en 2002. Le partenariat annoncé aujourd'hui s'appuie une équipe mixte de chercheurs de Chanel et de Dassault Systèmes. Mais il exploitera aussi le potentiel de la nouvelle entité Design Studio de l'éditeur dont il constitue le premier projet d'envergure. Le Design Studio avait été annoncé fin novembre à l'occasion de la grand-messe parisienne de Dassault Systèmes, l'ECF. Dirigé par Anne Asensio, il réunit les designers et les ingénieurs de la R&D de Dassault Systèmes pour développer de nouvelles offres spécifiquement destinées aux designers. Un rendu réaliste du comportement de la lumière Les deux partenaires ne donnent que peu de précisions puisque le projet ne devrait pas aboutir avant 2010. Mais on sait néanmoins que, dans ce cadre, l'éditeur exploitera sa CAO 3D Catia, bien sûr, et ses applications de rendu réaliste, en particulier pour la lumière. Celle-ci est un domaine de recherche important de l'éditeur. Les algorithmes reproduisant les caractéristiques de la lumière qu'il a élaborés sont déjà utilisés dans l'industrie automobile par exemple, pour rendre le monde virtuel le plus ressemblant possible. Ces outils virtualisent la lumière et son comportement. Chanel, de son côté, a développé par exemple de nouveaux pigments pour les fonds de teint ou les rouges à lèvres qui réfléchissent la lumière en fonction des éclairages. (...)

(28/11/2008 12:56:10)

Microsoft prête à 4,9% aux PME pour acheter ses logiciels

Microsoft a annoncé hier une offre de financement à 4,9% sur 36 mois, à partir de 7 500 euros d'achat, sur l'ensemble de ses gammes professionnelles vendues à travers les contrats de licences en volume Open et Open Value. Mi-novembre, il avait déjà lancé une offre de financement à 0% sur 36 mois pour les acquéreurs de ses solutions ERP (Dynamics NAV et AX) et de son progiciel de gestion de la relation client Dynamics CRM (à partir de 15 500 et jusqu'à 775 000 euros). L'éditeur entend utiliser sa puissante trésorerie pour doper ses ventes vers des PME fragilisées par la dégradation du contexte économique. En préambule à son annonce, hier, Microsoft a rappelé que l'assureur crédit Euler Hermes SFAC prévoyait une augmentation de 25% du nombre de défaillances d'entreprises en 2008 et en 2009. Il a donc relancé l'organisme de crédit qu'il a créé en 2006 en France mais dont l'activité restait modeste : environ 15% des ventes de licences Open. L'objectif est de porter cette proportion à 40% avant deux ans. Le message aux grossistes, aux revendeurs, mais aussi aux banquiers, est clair : Microsoft est en mesure de prendre en charge le risque financier. Un offre valable jusqu'au 31 mars Le taux de 4,9% proposé « est quasiment inférieur de moitié à celui du marché », affirme Bertrand Launay, Directeur PME-PMI de Microsoft France. Cette offre de financement, soumise à l'approbation du dossier du client par Microsoft Financing, s'applique à l'ensemble de la gamme de produits de l'éditeur : Windows, la bureautique Office, Communications Server, l'offre de virtualisation, etc. Elle concerne l'ensemble des PME (dont l'effectif peut aller de 5 à 1 000 personnes selon les critères de Microsoft) et sera valable jusqu'au 31 mars 2009. Aucun impact sur la rémunération des partenaires [[page]] « Cela n'aura aucun impact sur la rémunération de nos partenaires », affirme Bertrand Launay. En fait, la principale différence est que les partenaires devront attendre l'accord de Microsoft Financing, « qui s'engage à répondre sous 24 heures ». Sur le fond, le discours de Microsoft est cohérent : « les PME ne peuvent pas se permettre d'arrêter d'investir dans des solutions qui leur permettent de réduire leurs coûts à cause de problèmes momentanés de trésorerie ». Ces taux avantageux concernent logiquement les produits Microsoft, mais l'éditeur va plus loin dans son nouveau rôle de banquier : il peut financer l'ensemble d'un projet, matériels, services et autres logiciels compris. Dans ce cas, les produits « non Microsoft » seront accessibles « au taux standard du marché ». Cerise sur le gâteau : Microsoft remboursera jusqu'à 5 000 euros aux entreprises qui avaient acquis des licences Open sur la gamme Office au prix fort. La remise correspond à environ 10% du prix d'une licence et est cumulable avec les nouvelles offres de crédit. (...)

(19/11/2008 08:20:22)

PTC affiche de bons résultats et s'ouvre les portes d'EADS

Le numéro 3 du PLM (Product Lifecycle Management), PTC se porte bien malgré la crise. Il vient de clôturer son année fiscale avec un chiffre d'affaires de 1,075 Md$ en augmentation de 14% et un bénéfice de 160 M$. Il affiche par ailleurs le meilleur trimestre de toute son histoire avec un CA de 299,5 M$ (+12%). En ces temps difficiles, on comprend que l'éditeur se soit réjoui à l'occasion de son PTC World 2008 au Stade de France le 13 novembre dernier. A l'heure où l'industrie automobile, cliente traditionnelle des logiciels de gestion du cycle de vie des produits, bat sérieusement de l'aile, l'Américain rappelle ainsi qu'il a, lui, pris la précaution de ne pas placer tous ses oeufs dans le même panier. Son CA se répartit entre les secteurs aéronautique (20%), high-tech (25%), automobile (15%), équipement industriel (20%), produits de grande consommation (10%) et sciences de la vie (10%). Pour tenir face à la crise, PTC compte aussi sur ses revenus récurrents (la maintenance représente 47% de ses revenus et les services 25%). En revanche, 42% de son CA est européen. La baisse de l'euro par rapport au dollar devient donc un handicap pour l'éditeur, qui lui imposera de revoir quelque peu ses prévisions à la baisse. « Nous espérons un premier trimestre situé entre 250 et 260 M$ avec une croissance de seulement 3 à 4% », estime Richard Harrison, président et CEO de PTC. Ce qui n'empêche pas cet adepte de la croissance externe d'envisager de nouvelles acquisitions avant la fin de l'année. PTC équipera EADS et la plupart de ses filiales Mais ses revenus ne sont pas le seul motif de satisfaction de l'entreprise. Cet été, l'éditeur a en effet raflé un imposant contrat chez EADS au nez et à la barbe de SAP, Siemens PLM (ex-UGS) et surtout Dassault Systèmes, le rival de toujours. Après les déboires de l'Airbus A380, le géant industriel a décidé d'harmoniser l'ensemble de ses environnements de PLM. Le prestigieux avion avait en effet accusé de lourds retards et pertes financières à la suite d'erreurs de conception des circuits électriques. En cause, entre autres, des systèmes de gestion des données techniques disparates et pas forcément compatibles. Aujourd'hui, pour son projet d'harmonisation Phenix, EADS a donc choisi PTC. Un coup historique à plusieurs titres [[page]]Il s'agit d'un coup historique à plusieurs titres. Pour commencer, quand on est américain comme PTC, pas facile de déloger Dassault Systèmes d'un grand compte européen. EADS reste néanmoins équipé de la CAO Catia du Français. Mais, PTC va bel et bien équiper le géant de l'aéronautique et la plupart de ses filiales, en particulier Airbus, Eurocopter et Astrium, de son SGDT (système de gestion de données techniques) collaboratif Windchill. « Nous parlons de 65 000 utilisateurs, s'enthousiasme Marc Diouane, vice-président Europe de l'Ouest pour PTC, sans oublier toute la chaîne de sous-traitance. » Dans son projet d'harmonisation, Airbus devrait en effet, au minimum, inciter ses prestataires à travailler dans les mêmes environnements que lui. « Pour chaque utilisateur Airbus, on peut en compter trois ou quatre chez les sous-traitants. » Une version de Windchill native pour Sharepoint Côté produits, PTC a rappelé la sortie de son offre de PLM en mode natif au dessus de l'environnement collaboratif Sharepoint de Microsoft, Windchill ProductPoint. Il a également présenté sa modélisation humaine numérique en 3D Pro/Engineer Manikin et ses extensions. Cet outil permet de concevoir des mannequins 3D virtuels réalistes pour effectuer, par exemple, des tests ergonomiques de produits encore à l'état de prototype numérique. Enfin, interrogé sur la nouvelle rumeur de vente de son entreprise cet été, Richard Harrison a fait une réponse aussi cinglante que surprenante : « Demandez à Bernard Charlès (NDLR : patron de Dassault Systèmes), a-t-il asséné. A ce moment-là, nous avions passé avec succès plusieurs phases de tests de l'appel d'offre EADS, alors que Dassault Systèmes, lui, n'y arrivait pas. Voyant qu'il allait perdre le marché, Bernard Charlès a glissé à des journalistes à Londres que nous étions à vendre, alors que ce n'était pas du tout fondé. » Dassault Systèmes ne souhaite pas commenter pour l'instant. Gageons qu'il n'en sera pas longtemps ainsi. C'est au tour du Français d'organiser sa grand messe annuelle, l'ECF, les 26 et 27 novembre prochains à Disneyland Paris. (...)

(13/11/2008 17:57:13)

Syntec Informatique en héraut de l'industrie du logiciel à Bruxelles

Syntec Informatique se hisse d'emblée à l'échelle de l'Europe, en s'associant à huit autres associations IT européennes, pour présenter à Bruxelles ses propositions destinées à développer l'industrie du logiciel. Ensemble, les neuf organisations professionnelles représentent plus de 80% des entreprises du logiciel en Europe. Leur prise de position commune, remise à la Commissaire Viviane Reding le 24 octobre dernier, vient d'être communiquée publiquement aujourd'hui par Pascal Rialland et Gérard Claverie, co-présidents du Comité Editeurs de Syntec Informatique. L'Europe reste très largement importatrice sur le marché du logiciel, alors même que celui-ci est reconnu comme un facteur clé de l'innovation, dans le sillage de la stratégie de Lisbonne visant à faire de l'UE l'économie la plus compétitive du monde à l'horizon 2010. Cette initiative du Comité Editeurs de Syntec Informatique s'inscrit parallèlement à de nombreuses autres démarches en faveur des TIC, des éditeurs et des PME, principalement le plan France Numérique 2012 du Gouvernement. La chambre professionnelle française et ses homologues européens ont pris le parti de centrer leurs propositions sur trois axes majeurs sur lesquels, selon eux, l'intervention de Bruxelles pourrait « faire une vraie différence » pour l'industrie du logiciel. En préambule, les co-signataires rappellent que le secteur est et restera toujours très fragmenté, même s'il se consolide, et qu'il est en passe de modifier sensiblement son modèle avec le développement du logiciel fourni comme un service (mode SaaS). Former des compétences dans tous les domaines Leur première série de propositions vise à relever « le défi des compétences » qui ne concerne pas uniquement les compétences techniques. Il y a bien sûr un déficit d'étudiants attirés par les matières scientifiques et le Syntec Informatique reconnaît que ramener les jeunes vers ces filières est un processus à long terme. Mais il faut aussi développer l'ensemble des talents requis sur la chaîne complète de l'innovation, c'est-à-dire en incluant les profils qui, au-delà de la conception et du développement du logiciel, travaillent à la mise sur le marché des produits. Sur le même axe, Syntec Informatique demande à l'UE de soutenir la création d'un réseau européen d'expertise logicielle par les groupements nationaux existants. Ce qui permettrait aux éditeurs de partager leur expertise tant sur l'ingénierie logicielle que sur la recherche de marchés, notamment transfrontaliers. Les associations professionnelles aimeraient aussi que l'on puisse retenir en Europe et attirer vers le logiciel les talents des nouveaux Etats membres qui, sinon, pourraient être tentés de traverser l'Atlantique. Etendre le crédit d'impôt à l'innovation au sens large [[page]] Etendre le crédit d'impôt à l'innovation au sens large La deuxième série de propositions s'attache à définir un cadre. « La stratégie de Lisbonne prévoit de s'appuyer sur l'innovation mais elle ne la définit pas », remarque Gérard Claverie en invitant à considérer l'innovation au sens large. La prise de position de Syntec Informatique suggère de créer une définition européenne unique des entreprises innovantes qui ne serait pas anglée uniquement sur la R&D. Cette définition pourrait, comme pour les Gazelles en France, prendre en compte la notion de croissance rapide de l'entreprise. Le logiciel demande en effet des capitaux et des aides jusqu'à sa mise sur le marché et pas uniquement dans sa phase R&D. Le cadre qu'appellent de leurs voeux le Syntec Informatique et ses co-signataires devrait conduire à établir des principes directeurs communs pour stimuler l'innovation et la croissance dans les Etats membres, notamment au niveau des mesures fiscales. « Il faut absolument que les crédits d'impôt pour la recherche s'étendent à l'innovation », argumente Pascal Rialland, en comparant, sur une échelle de 1 à 100 l'effort consacré à la création (1) et celui que nécessite la constitution d'un réseau de distribution (100) pour commercialiser les produits. Les associations professionnelles entendent aussi régler le problème du piratage des logiciels. Adapter aux éditeurs les mécanismes de financement de la R&D Enfin, la troisième série de propositions porte sur le financement de l'innovation et des éditeurs. Il s'agit d'identifier et de promouvoir les mécanismes de financement nationaux et d'adapter aux éditeurs de logiciels les mécanismes européens de financement de la R&D. Il est suggéré, aussi, de créer un fonds européen du logiciel afin d'encourager les fonds de capital-risque à investir dans les PME à forte croissance. (...)

(07/11/2008 12:11:46)

Sogeti inaugure son siège High Tech à Issy-les-Moulineaux

La SSII Sogeti, filiale de Capgemini, a officiellement inauguré hier son nouveau siège « High Tech » dans les locaux d'une ancienne manufacture de tabac (22 000 m2), située à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). 150 experts y travaillent. Dirigé par Dominique Lafond, Sogeti High Tech est l'entité conseil en R&D pour les grands groupes industriels (comme Airbus, Areva, EADS ou encore Renault) de la SSII. Elle génère 17% du chiffre d'affaires de Sogeti (1,4 Md$ en 2007, 58% pour l'activité Application Services et 25% pour Infrastructures Services). Sogeti High Tech compte 30 agences locales dans sept pays (la France, avec cinq agences, l'Allemagne, l'Inde, la Suède, les Etats-Unis, les Pays-Bas et l'Espagne). Sogeti High Tech emploie 3500 collaborateurs et souhaite en recruter 800 de plus dans les mois qui viennent, dont 250 en Ile-de-France. Les ingénieurs de Sogeti High Tech « ont pour vocation de travailler directement chez nos clients et de suivre les projets à la fois en amont et en aval », précise Dominique Lafond : recherche et développement, audit et conseil, conception, tests et simulation, externalisation, assistance technique et formation. La division participe par exemple à la conception d'avions (fuselage et motorisation), de véhicules automobiles, de sous-marins, de trains ou de téléphones mobiles aux côtés de partenaires comme IBM, Microsoft et - plus récemment - Dassault Systèmes. La ville accueille déjà Cisco ou Bouygues, et bientôt Microsoft [[page]] André Santini, maire d'Issy-les-Moulineaux et Secrétaire d'Etat auprès du ministre du Budget chargé de la Fonction publique, s'est félicité de l'arrivée de Sogeti High Tech dans sa ville. Il souhaite faire d'Issy-les-Moulineaux un « nouveau centre névralgique des technologies IT ». La ville accueille déjà des sociétés comme HP, Orange (même si ces deux-là sont sur le départ), Cisco ou encore Bouygues Télécom. Ils seront rejoints en mars 2009 par 1500 salariés de Microsoft, qui a choisi cette ville pour y implanter une partie de sa R&D et son siège social. (...)

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