Flux RSS
108538 documents trouvés, affichage des résultats 10081 à 10090.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(15/10/2009 12:25:33)
Trimestriels : Intel se félicite malgré une forte chute par rapport à 2008
« Les bons résultats que nous enregistrons pour le troisième trimestre soulignent l'importance cruciale de l'informatique dans nos sociétés et attestent du rôle que joue l'innovation technologique comme tremplin de la reprise économique ». Paul Otellini, le PDG d'Intel n'a pas caché sa satisfaction lors de la publication du dernier bilan trimestriel du fabricant de processeurs. L'entreprise a dégagé 9,4 Md$ de revenus, soit la plus forte progression qu'elle ait enregistrée entre un second et un troisième trimestre en plus de 30 ans. Quant à son résultat d'exploitation et son résultat net, ils atteignent respectivement 2,6 Md$ (contre une perte de 12 M$ au second trimestre 2009) et 1,9 Md$ (contre une perte de 400 M$). Même si ces résultats sont bons, voire très bons, en période de crise, le patron d'Intel s'emballe peut-être un peu trop. Comparés au troisième trimestre 2008, pourtant sur fond de crise mondiale, les résultats du troisième trimestre de cette année montrent en effet un chiffre d'affaires en baisse de 8,2% et un résultat d'exploitation en recul de 16,7%. Ils n'en permettrent pas moins à Intel de se montrer optimiste pour le dernier trimestre 2009. L'entreprise table sur un chiffre d'affaires d'environ 10,1 Md$ et une marge brute équivalente à 62% de ses revenus. Ces prévisions sont toutefois sujettes à un certain degré d'incertitude. Il tient au manque de visibilité sur l'évolution de la conjoncture économique et à d'éventuels problèmes de productions induites par le passage progressif à un procédé de gravure en 32 nm. (...)
(14/10/2009 18:07:16)France Télécom : La CFE-CGC/Unsa quitte la table des négociations
Ce matin, mercredi 14 octobre, la CFE-CGC/UNSA de France Télécom s'est expliqué face à la presse sur les raisons qui lui ont fait quitter la table des négociations avec la direction. Le syndicat souhaite que les discussions ne se résument pas à la gestion du stress mais s'attachent à définir un véritable projet industriel. La CFE-CGC/UNSA estime qu'il faut traiter à la fois la question sociale et la question économique, et ne pas les isoler. Les négociations en cours ont été déclenchées à la suite des 24 suicides d'employés qui se sont déroulés chez France Télécom en 18 mois. « Les négociations ne sont pas des négociations, résume Sébastien Crozier, élu au Comité Central d'Entreprise (CCE). Nous voulons des interlocuteurs crédibles. Nous voulons l'ouverture de champs de discussions pas seulement sur la question sociale mais aussi autour de la financiarisation de l'entreprise. Nous voulons un accord de l'Etat pour dire que l'on veut clairement se débarrasser des gens et ne pas leur donner de pseudos temps partiels -assumer un plan de retraite et ne pas exercer de harcèlement moral sur les gens dont on ne veut plus. Nous ne voulons plus de statuts privés appliqués à des fonctionnaires qui n'y ont pas droit. Nous voulons l'interdiction des délocalisations. En résumé, on quitte les négociations parce qu'on pense qu'on se fout de notre gueule. » « Ce n'est pas avec des négociations qui ne portent que sur le stress que l'on va régler le problème, insiste le syndicaliste. Si on s'enferme dans ce type de discussions, tout recommencera dans quelques mois. Il faut évoquer le projet industriel de l'entreprise. » Changer d'interlocuteur, pour commencer Le syndicat souhaite ainsi, pour commencer, changer d'interlocuteur pour ce type de négociations et ne plus se trouver face à Didier Lombard, qui prend sa retraite de PDG dans quelques mois et « n'et pas un interlocuteur crédible. ». « Nous voulons que l'actionnaire, l'Etat, soit présent, ajoute Sébastien Crozier. » « Chez Bouygues, compare Sébastien Crozier, l'actionnaire, c'est la famille Bouygues. Ils ont 15 ou 16%. L'avantage, c'est qu'ils ont un vrai projet industriel. Ils n'ont pas délocalisé leurs centres d'appel. Ils ne vivent pas au rythme des actions. On peut nous dire que c'est une entreprise paternaliste, bien sûr. Mais on préfère le paternalisme à l'hystérie financière. Sans vouloir rester 30 ou 40 ans dans la même entreprise, les gens veulent retrouver un projet à partager. » Et à la question de savoir si il préférerait parler avec Stéphane Richard, tout nouveau numéro 2 de l'opérateur, le syndicaliste répond plutôt favorablement même si il tempère en rappelant que celui-ci est tout nouveau dans l'entreprise. « Si il a l'intelligence de planifier un vrai plan industriel - et vu sa carrière, on peut l'imaginer- c'est une bonne idée. » Les syndicalistes posent donc aussi la question de la politique de recrutement. « La moyenne d'âge est de 48 ans, et la moitié des employés a plus de 50 ans. Il faut recruter des jeunes. Et pas en CDD, ni en temps partiel, ni en apprentissage. 400 à 500 personnes partent chaque mois et pour 2009, il n'y a que 900 recrutements prévus. » Et le syndicat a rappelé qu'il réclamait l'interdiction des délocalisations, en particulier pour les centres d'appel. « L'arrêt des mobilités était évidemment indispensable, a par ailleurs asséné Sébastien Crozier, avant de rappeler qu'un fonctionnaire d'Etat n'a pas le droit de refuser la mobilité. Historiquement, un pacte social qui faisait qu'au cours de sa carrière, on se rapprochait géographiquement de chez soi. France Télécom a usé et abusé de cette disposition. » Le site RéagirEnsemble du syndicat inaccessible car considéré comme pornographique [[page]] Pour le syndicat, la médiatisation des suicides et des conditions de travail chez France Télécom a libéré la parole dans l'entreprise. C'est une des raisons pour laquelle l'organisation syndicale a lancé le site ReagirEnsemble, afin de recueillir des témoignages. « Depuis une semaine, le site est censuré en tant que 'site pornographique ', s'exclament les syndicalistes, copie d'écran en main, pour preuve. » En fait, le site créé par le syndicat, est inaccessible à un grand nombre de salariés parce que le système le référence comme un site pornographique. Des mesures de sécurité informatique renforcées expliquent ce filtre abusif, mais pour autant, la CFE-CGC s'étonne que la question ne soit toujours pas résolue. Qui plus est, « les mails syndicaux sont désormais considérés comme du 'junk mail' ! Nous nous battons depuis une semaine pour que cela soit rétabli. » La CFE-CGC/UNSA a profité de la conférence de presse pour préciser que Louis-Pierre Wenes, directeur général adjoint démis de ses fonctions début octobre, conservait bel et bien des fonctions rémunérées de conseiller spécial du PDG de France Télécom. Le syndicat exige néanmoins qu'il n'obtienne ni retraite chapeau, ni bonus. A la suite d'une nouvelle tentative de suicide chez l'opérateur, Xavier Darcos, ministre du Travail avait malgré tout déclaré sur Canal+ penser « qu'à la fin de l'année nous serons en situation que ce que nous voyons aujourd'hui ne se produise plus, puisque France Télécom a une feuille de route qui oblige à ouvrir des négociations sur toutes les questions de stress au travail, d'équilibre vie professionnelle/vie privée, sur les mutations (...) Donc, j'ai l'impression que les choses sont en train de se stabiliser et progressent très sensiblement". (...)
(14/10/2009 16:06:02)La CGT d'IBM craint une éventuelle fermeture du site historique de La Gaude
Selon SophiaNet, le site d'actualités de Sophia Antipolis, le syndicat CGT IBM France craint que le site historique de La Gaude installé près de Nice depuis 1962 disparaisse et que ses employés soient amenés à déménager vers Nice Arenas, la plaine du Var ou Sophia Antipolis. La direction du géant américain a entamé un chantier de "remembrement" de ses mètres carrés qui devrait faire passer le nombre de sites en France de 11 à 8. "En fin de réunion du comité d'entreprise du 28 septembre à IBM La Gaude vers 19h00, aurait expliqué la CGT IBM citée par SophiaNet, les élus ont appris de la bouche même du DRH, Olivier Cheminant que le personnel IBM installé sur le site historique d'IBM La Gaude depuis de 1962, déménagerait" La CGT IBM France parle de "hold up immobilier" et rappelle que "les deux sites de Paris (siège social de La défense et site de support de Noisy-le-Grand) fermeront pour tasser le personnel dans un seul site à Bois-Colombes." "En parallèle, aurait ajouté le syndicat, l'hémorragie d'emplois se poursuit tranquillement doublée de surcroît d'un délit d'entrave caractérisé au CE que la CGT d'IBM compte dénoncer auprès de l'inspecteur du travail " Enfin, la CGT estime à partir de ces informations que « la direction IBM France pourrait soumettre son personnel aux normes américaines en ce qui concerne les règles d'occupation des surfaces » plutôt qu'aux normes françaises. Inauguré en 1962, le site de la Gaude a accueilli un laboratoire de recherche dès l'année suivante. Voué à accompagner les clients d'IBM dans la mise en ouvre de leur système d'information, est aussi devenu centre de solutions pour l'industrie (Industry Solution Center). En 2004, il a accueilli le centre européen de solutions et de tests RFID (RFID testing and solution center). Enfin, depuis 2007 s'y est installé un centre de leadership en SOA (SOA Leadership Center). (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |