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(20/05/2009 16:19:58)

Sun veut son « App Store » pour applications Java

Si Apple a réussi à écouler plus d'un milliard d'applications pour iPhone et iPod alors qu'il n'existe que quelques dizaines de millions d'appareils, pourquoi Sun ne pourrait-il pas faire aussi bien sinon mieux en distribuant des applications Java, alors qu'il estime qu'il y a un milliard d'utilisateurs ? Dans son premier billet depuis l'annonce du rachat de Sun par Oracle, Jonathan Schwartz, le patron de Sun, explique ainsi sur son blog qu'il entend bien poursuivre cette « opportunité de revenus ». Sun a toujours eu du mal à monétiser Java. L'inventeur de la plateforme touche bien des royalties lorsque celle-ci est incluse dans des appareils, mais il a surtout pris conscience de la valeur de sa qualité d'intermédiaire grâce au partenariat avec Google. Ce dernier avait signé un accord afin que sa barre d'outils pour navigateurs soit distribuée en même temps que le JRE (Java runtime environment, l'environnement d'exécution Java). Comme l'explique Jonathan Schwartz, le montant versé par Google a été sensiblement revu à la hausse l'année suivante, et cela s'est avéré tellement profitable pour Google que Microsoft a cassé sa tirelire pour remplacer la Google Toolbar par la sienne. Sun validera la sécurité et le contenu des applications Java et percevra des droits pour leur distribution Sun a donc commencé à réfléchir au projet Vector : un catalogue d'applications en ligne, comme l'App Store d'Apple, qui mettra en relation les développeurs Java et les consommateurs. Vector, « qui sera probablement rebaptisé Java Store », précise Jonathan Schwartz, permettra de toucher « un milliard d'utilisateurs Java dans le monde ». Les entreprises ou développeurs intéressés devront soumettre leur application à Sun, qui validera sa sécurité et son contenu, et l'application sera proposée, gratuitement ou non, aux utilisateurs lors de la mise à jour du JRE. Malin, Sun, en plus d'un pourcentage ou d'un tarif fixe pour la distribution, envisage déjà la possibilité de mettre aux enchères la tête de gondole, autrement dit la possibilité de placer son application en tête de la liste. Le public des utilisateurs de smartphones Java devrait être un bon levier [[page]] Jonathan Schwartz a le bon sens de préciser que peu de gens considèrent Sun comme une entreprise B2C (touchant directement les consommateurs). Néanmoins, il estime que la taille du public visé compense plus ou moins ce handicap : des banques pourraient ainsi créer des applications qui toucheraient quasiment tous les utilisateurs de PC Windows. Cependant Sun est totalement inconnu du grand public, et Oracle ne l'est pas davantage, ce qui n'est pas très encourageant. Quant aux projections financières, elles sont très difficiles à définir. Selon les analystes, Apple aurait réalisé entre... 20 et 200 M$ de chiffre d'affaires grâce à l'App Store. Un chiffre qui devrait bientôt exploser, quand l'iPhone 3.0 autorisera les micro-paiements, sur lesquels la firme de Cupertino percevra aussi son pourcentage. Pour Sun, cela pourrait passer par les utilisateurs de téléphones mobiles : les LG, Samsung et autres fabricants intégrant Java dans leurs appareils n'ont pas encore lancé de véritable service de téléchargement. Les seuls gros concurrents seraient alors Google, qui a commencé à instituer une place de marché pour Android, et les opérateurs partenaires de ce dernier comme SFR. Les spécifications complètes du service devraient être annoncées lors de la conférence JavaOne, le 2 juin prochain. (...)

(20/05/2009 10:49:49)

EMC ouvre son système Atmos de stockage en cloud en libre-service

Aux Etats-Unis, EMC propose désormais en libre-service sa plateforme Atmos onLine de stockage en cloud, annoncée en novembre dernier. Ce système apparaît comme un concurrent direct de celui d'Amazon, S3 (Simple Storage Service). EMC ne donne pas de prix, mais déclare évidemment, être compétitif avec les tarifs d'Amazon. On peut donc parler d'un prix tournant autour des 10 cents par Go. McAfee serait aussi sur les rangs des revendeurs potentiels. La rumeur court sur un accord avec EMC mais on ignore encore s'il porte sur Atmos onLine, service de stockage en ligne pour les grandes entreprises, ou sur Mozy, sa déclinaison pour les PME et les particuliers qui se trouve sous la responsabilité de Decho, filiale d'EMC créée en novembre 2008. (...)

(19/05/2009 19:08:32)

L'Afdel veut une voix commune des associations du logiciel face aux pouvoirs publics

Depuis le début de l'année, une vingtaine de nouveaux éditeurs ont rejoint l'Afdel qui compte désormais 188 membres. Pour renforcer encore la pertinence de son action, l'Association française des éditeurs de logiciels vient d'engager plusieurs partenariats avec d'autres associations professionnelles d'acteurs de l'IT, centrées sur des secteurs d'activités spécifiques. « Nous sommes en train d'essayer de créer un comité de liaison afin de porter une voix commune », explique son président, Patrick Bertrand. L'Afdel doit ainsi annoncer bientôt un partenariat avec l'Aproged qui regroupe les professionnels de la gestion de documents, ainsi qu'avec Lessis qui de son côté rassemble des éditeurs spécialisés dans le secteur de la santé. « Nous regardons aussi ce qui se passe dans le domaine du 'serious game' dont on parle beaucoup en ce moment ». L'idée, c'est de nouer des partenariats d'adhésion croisées, pour que les membres de l'Afdel puissent aller vers ces associations thématiques et vice-versa, chaque groupe ayant ses compétences propres. Le président de l'Afdel dit également travailler avec d'autres structures comme l'Aden [association pour le développement de l'économie numérique] présidée par Olivier Midière. « Notre objectif, c'est de fédérer les associations professionnelles indépendantes dans un dispositif plus global, qui pourrait s'apparenter à un 'skyteam' [NDLR : alliance de compagnies aériennes], ce qui permettrait de parler avec le gouvernement et les pouvoirs publics sur l'ensemble de ces métiers », explique Patrick Bertrand. Il regrette que Syntec Informatique, dans l'état actuel des choses, ne puisse pas jouer ce rôle pour cause de « mélange des genres ». « Tant que le Syntec n'aura pas dissocié son rôle de chambre professionnelle, porteuse d'une convention collective, et son rôle d'association professionnelle, nous aurons une difficulté institutionnelle dans ce domaine ». La logique de rapprochement que le président de l'Afdel veut engager avec les regroupements d'éditeurs, il entend aussi la mettre en oeuvre avec les associations régionales. « Pourquoi vouloir absolument centraliser et rendre les choses trop parisiennes ? Il y a en région des associations TIC remarquables, à Lyon, Toulouse, Mulhouse, en Méditerranée, en Bretagne ; des associations extrêmement actives, mais qui se rendent compte qu'il faut un chapeau régional et européen pour regrouper les idées et porter un certain nombre de dynamiques ou de propositions de mesures. » L'Afdel compte nommer parmi ses membres des ambassadeurs dans chacune des régions pour travailler avec les associations du crû et organiser conjointement des événements. Un index des fusions/acquisitions et l'extension à l'Est de l'EuroSoftware Parallèlement à cette volonté de renforcer la représentativité de l'industrie du logiciel, l'Afdel conduit plusieurs projets. L'association s'apprête à lancer en juillet prochain un index trimestriel sur les fusions/acquisitions d'éditeurs. Celui-ci sera réalisé avec Corum, société spécialisée dans les fusions/acquisitions des entreprises du logiciel. L'association a également décidé d'étendre aux pays d'Europe de l'Est le classement EuroSoftware des éditeurs de logiciels en Europe, réalisé avec l'ESA (European software association), la Basda (Business application software developers association), PwC et PAC. Le premier du genre a été livré en décembre dernier. Le palmarès 2010 sortira un peu plus tôt : « en septembre ou octobre prochain », promet Loïc Rivière, délégué général de l'Afdel. Il comprendra en outre des classements d'éditeurs engagés sur les modèles économiques particuliers que constituent le SaaS, l'Open Source et Internet. Une police d'assurance spécifique 'homme clé' [[page]]Du côté des services proposés à ses adhérents, l'Afdel va compléter le dispositif de polices d'assurance spécifiques existant. « Le métier du logiciel a des particularismes en termes de responsabilité, notamment de responsabilité contractuelle », rappelle Patrick Bertrand. Il y a deux ans, l'association avait donc mandaté un courtier d'assurance pour mettre au point des polices qui soient adaptées aux métiers du logiciel et pas seulement aux métiers de l'IT en général. Désormais, en plus des polices 'responsabilité civile professionnelle' et 'responsabilité des dirigeants' qui existaient déjà, le nouveau dispositif, qui va s'appeler 'Software business assurance', comportera une police d'assurance 'homme clé' et une police multirisques qui couvre les locaux, les équipements et le patrimoine. « Dans une équipe de développeurs, certaines personnes sont clés du fait de leurs compétences, notamment techniques, explicite Patrick Bertrand à propos de la police d'assurance 'homme clé'. C'est un domaine très spécifique à la R&D. Certains développeurs sont détenteurs d'un savoir difficilement transmissible ». La formation au coeur de tout Parallèlement à tous ces chantiers, le président de l'Afdel revient aussi sur le sujet qui lui tient le plus à coeur, celui de la formation. « Il faut vraiment lancer un investissement massif de formation aux usages », insiste-t-il sans oublier pour autant l'importance de développement des infrastructures qui a notamment conduit l'Afdel à s'associer au plan de relance présenté par la Fieec (Fédération des industries électriques, électroniques et de communication). « Il faut absolument que le monde de la formation éduque des jeunes aux métiers du logiciel. C'est notre projet d'université des logiciels. Le logiciel, ce n'est pas seulement les métiers de codeur. Il faut du marketing, des gens qui connaissent le métier du client auquel on s'adresse, des juristes spécialisés dans la propriété intellectuelle... Toutes ces particularités qui font que le logiciel est une industrie qui délocalise très peu. » Enfin, Patrick Bertrand estime qu'il faudrait aussi inscrire comme un socle de l'action des pouvoirs publics qu'à chaque fois qu'il y a un investissement public, il y ait l'obligation de prévoir un volet numérique, à l'instar de ce qui s'est mis en place pour le développement durable. (...)

(19/05/2009 18:24:05)

Hadopi : le Conseil constitutionnel se prononcera d'ici un mois

Les députés socialistes ont demandé au Conseil constitutionnel de se prononcer sur 11 points de la loi Création & Internet (dite Hadopi), qui selon eux ne sont pas conformes au droit constitutionnel. L'opposition demande notamment au Conseil de censurer la disposition permettant à une autorité administrative de couper l'accès au Net d'un internaute, ainsi que celle disposant que ce dernier doit pourtant continuer de payer sa connexion. Selon l'agence de presse AP, le PS fait encore valoir que le mécanisme de riposte graduée prévu par la loi votée le 13 mai dernier fait peser sur l'internaute une présomption de culpabilité non conforme à la Convention européenne des droits de l'Homme. Les neuf sages ont un mois pour se prononcer. (...)

(19/05/2009 17:56:31)

Jboss hisse son moteur de règles au niveau des BRMS

Au pays des règles métier, il y a les moteurs, qui permettent de coder une partie de la logique applicative sous forme de règles, et les BRMS (Business rules management systems), qui sont des outils complets incluant un référentiel et des interfaces accessibles à des utilisateurs avertis. Jboss vient de passer dans la seconde catégorie, avec le lancement de son Enterprise BRMS. Pour Mike Gualtieri, analyste senior chez Forrester Research, il s'agit d'un grand pas en avant, Jboss pouvant ainsi concurrencer des offres comme celles d'Ilog ou de Pegasystems. Le référentiel est en effet indispensable pour gérer à la fois les versions des règles, et pour la traçabilité. Le moteur de règles est issu du projet Open Source Drools. Les règles peuvent donc être écrites en Drools Rules Language, ou bien provenir d'arbres de décision élaborés dans Excel ou OpenOffice. L'interface Web et le référentiel de règles ont été développés au sein du projet Guvnor, hébergé sur Jboss.org. Jboss BRMS prend évidemment toute sa place dans l'offre middleware de Red Hat, qui cherche à s'imposer comme fournisseur d'une plateforme SOA complète en Open Source. Les BRMS donnent en effet de la flexibilité aux systèmes d'information, car la logique applicative peut être modifiée beaucoup plus rapidement - sans passer par un cycle complet de développement. Ils sont notamment recommandés par la communauté S-IT-A (Sustainable IT Architecture) et par le Ceisar. (...)

(19/05/2009 17:40:16)

Intel ouvre son service de téléchargement payant de logiciels en France

Un an après avoir lancé le site de téléchargement payant de logiciels Intel Business Exchange Software Download (Intel BX) aux Etats-Unis, la division Software and Services du fondeur s'attaque à l'Allemagne, le Royaume-Uni et la France. Dans l'hexagone, la boutique est en ligne depuis le 17 avril. Le fabricant de processeurs ne commencera à communiquer réellement autour de son nouveau service qu'à la fin du mois, lorsque son intégration avec le site d'information pour PME Zenentreprise d'Intel aura été réalisée. Les entreprises de 10 à 500 salariés représentent le coeur de cible d'Intel BX. "Contrairement à ce que l'on observe dans le grand public, les sites capables de proposer à ces sociétés des logiciels en téléchargement sont peu nombreux,», commente Marie Pinon, la responsable du marché PME-PMI chez Intel France. Face à une concurrence qu'il juge peu importante sur le segment professionnel, le fabricant pense donc avoir une carte à jouer. Encore faut-il qu'il se dote d'un catalogue plus étoffé. A l'heure actuelle, la version française d'Intel BX ne propose qu'un peu plus de 80 applications réparties en neuf catégories (utilitaires, bureautique, Antivirus et sécurisation, réseaux et administration...). Pour élargir cette offre, la division Software and services compte sur son Software Partner Program qui fédère des ISV certifiés autour des technologies Intel. En Europe, 4500 y adhèrent dont 300 sont en France. Pour autant, ce vivier n'est pas la seule base de prospection du fondeur. Actuellement, ce dernier discute aussi avec des acteurs du logiciel qui n'adhèrent pas à son programme tels les éditeurs de logiciels gestion Ciel et EBP. D'ici fin 2009, les trois sites européens visent environ 500 000 visiteurs «De par son image et sa place, Intel joue un rôle de fédérateur sur le marché de l'informatique, avec une vision globale sur le matériel et les logiciels, explique Marie Pinon. Une initiative comme Intel BX correspond à un besoin du marché et favorise l'usage des technologies de l'information ». Et donc l'achat de PC et de serveurs embarquant des processeurs Intel. Mais la vente de matériel n'est pas la seule motivation du fondeur qui prend sa commission sur chaque téléchargement de logiciels effectué depuis son site. Il est toutefois encore bien trop tôt pour savoir si ce commerce est susceptible de devenir une partie non négligeable des revenus du fondeur. Dans un premier temps, Intel France se fixe plutôt des objectifs de fréquentation. D'ici fin 2009, les trois sites européens visent environ 500 000 visiteurs. A titre de comparaison, les sites Intel BX américains, chinois et indiens ont cumulés 1 millions de visiteurs environ depuis le début du mois de mai. Autant de curieux dont une partie a été transformé en clients et qui, de ce fait, ne sont pas allés s'approvisionner chez leurs revendeurs. Concurrent des distributeurs de logiciels, Intel le devient en effet. Mais pas de tous. « L'achat d'une solution implique de faire appel à un prestataire de services pour réaliser son intégration dans l'entreprise. Ça n'est pas notre rôle. De fait, Intel BX se limite à la commercialisation d'applications qui ne nécessitent pas de phase d'intégration poussée », conclut Marie Pinon. (...)

(19/05/2009 17:04:00)

KPMG s'inquiète d'une menace croissante sur les systèmes d'information

Selon l'édition 2009 de l'étude e-crime Survey conduite par KPMG et AKJ, l'inquiétude va croissant parmi les responsables sécurité. Sur 300 clients de KPMG (dont 78% d'Européens), 79% considèrent que la validation par signature ne procure pas un niveau de sécurité suffisant pour les internautes. 50% s'estiment aussi insuffisamment protégés face aux "malwares". 62% se plaignent de ne pas disposer de ressources suffisantes (budget, temps, équipements) pour la protection de leur entreprise. Enfin, opinion intéressante, 66% considèrent que le licenciement d'informaticiens compétents en raison de la crise risque d'en jeter un certain nombre dans le camp des cybercriminels. Ce triste tableau s'inscrit dans un environnement où, en moyenne, près de la moyenne des répondants perçoit une aggravation des menaces de tous ordres conduites par des criminels toujours plus efficaces et talentueux. Selon ce sondage, le vers est avant tout dans le fruit. Les résultats mettent en avant le vol de données ou de clients par des ex-employés et par ceux toujours en poste. Toutefois, cette diabolisation des propres salariés de l'entreprise serait passablement injustifiée selon Richard Bejtlich, un des plus hauts responsables sécurité chez General Electric. En compulsant comme lui l'étude annuelle Computer Crime and Security Survey menée conjointement par le Computer Security Institute (CSI) et le FBI (noyauté par des crypto-gauchistes dépressifs, comme chacun sait), on constate que, parmi les plus de 400 responsables sécurité interrogés, ils sont de moins en moins à estimer que le principal danger vient de l'intérieur. Ils étaient déjà 36% de cet avis en 2007, ils sont désormais 51% dans ce cas. (...)

(19/05/2009 15:50:19)

SAP donne accès à ses données de développement durable (interview)

SAP a hissé le développement durable en étendard. Ce qui pouvait être considéré il y a quelques mois comme des déclarations de bonnes intentions, s'inscrivant judicieusement dans l'air du temps, semble être devenu pour l'éditeur allemand d'ERP un impératif. En mars dernier, il a créé un poste de responsable du développement durable, Peter Graf, chargé à la fois de conduire cette démarche en interne et de superviser les solutions spécifiques destinées aux clients, telles que l'offre SAP EHS (Environment, Health, and Safety) pour gérer les questions liées à l'environnement et à la sécurité sanitaire, ou encore la solution en ligne de calcul des émissions de gaz à effet de serre, rachetée avec Clear Standards. L'arrivée de Peter Graf au poste de Chief sustainibility officer a conduit SAP à transformer son organisation interne en conséquence. Pour chacune de ses activités, l'éditeur a créé une organisation de développement durable avec un responsable senior à sa tête et plus de 200 collaborateurs volontaires relaient la démarche en interne. Il a aussi constitué une communauté Green IT avec plusieurs partenaires IT parmi lesquels figurent notamment Intel, VMware, HP et Citrix. Lors de sa récente conférence utilisateurs Sapphire (Orlando, 11-14 mai), SAP a mis en ligne les données de son rapport de développement durable portant sur l'année 2008. Il y présente ses données dans les domaines environnemental, social et économique. L'éditeur indique avoir réduit son empreinte carbone de 6,7% par rapport à 2007. A cette occasion, Peter Graf a répondu aux questions du MondeInformatique.fr. (...)

(19/05/2009 14:46:51)

L'inventeur de MySQL propose un clone du SGBD Open Source

Et si MySQL vivait de nouveau de ses propres ailes... sous un autre nom ? C'est en quelque sorte l'ambition de Michael Widenius, alias Monty, le développeur originel de la base de données Open Source et fondateur de MySQL AB. Monty Widenius promeut aujourd'hui MariaDB, un clone de MySQL, ou plutôt « la même base, avec plus de fonctions et moins de bugs », nous a-t-il confié. La prise en main de la société par Sun, après un rachat pour un milliard de dollars en janvier 2008, avait été pour les fondateurs et dirigeants de MySQL quelque chose de difficile à supporter. Tour à tour, Michael Widenius, David Axmark et Marten Mickos ont quitté Sun, dénonçant à mots plus ou moins couverts une approche trop bureaucratique et le peu d'intérêt porté à la communauté Open Source. Quel intérêt pour Oracle de soutenir l'activité de MySQL ? Le rachat en cours de Sun par Oracle n'est pas fait pour arranger les choses, Oracle étant plutôt connu pour laisser végéter les technologies de base de données Open Source qu'il a eues entre les mains. Et puis quel intérêt aurait Oracle à développer le marché d'une base qui a démontré, cas clients à l'appui, que des dépenses inutiles en licences Oracle pouvaient aisément être évitées ? Avec MariaDB, Michael Widenius aimerait remettre sur les rails l'idée qu'il a eue avec David Axmark au moment de la création de MySQL : une petite structure s'occupant de l'animation de la communauté des développeurs Open Source, et un réseau de partenaires apportant des technologies liées et des services. La différence majeure entre MariaDB et MySQL, indique-t-il, est tout simplement le fait que le premier est livré avec le moteur de stockage Maria par défaut. Une branche - et non un « fork » - de MySQL [[page]] En effet, le système de gestion de de base de données (SGBD) MySQL peut fonctionner avec plusieurs moteurs. On se souvient par exemple que fin 2005 Oracle avait racheté Innobase, éditeur d'InnoDB, le moteur transactionnel préféré des utilisateurs de MySQL. Au travers de sa nouvelle société Monty Program AB, Michael Widenius s'est donc associé avec Percona, qui édite XtraDB, un clone d'InnoDB, au sein de l'Open Database Alliance. Au final donc, Monty Widenius a recréé un MySQL - mais ne l'appelle pas ainsi car c'est Sun qui détient ce droit. En tout cas, insiste-t-il, il ne s'agit pas d'un « fork » (ce qui arrive quand deux groupes de programmeurs partent de la même base de code pour créer deux projets concurrents). « Un fork signifie que vous abandonnez le projet original, dit-il. C'est pourquoi j'appelle cela une branche : vous retrouvez tout MySQL. » Une collaboration plutôt qu'une compétition L'ambition du fondateur de MySQL n'est pas de reprendre tous les clients. « Il y a de très grands clients, note Michael Widenius, qui continueront d'être très bien servis par Sun. En revanche, nous serons là pour écouter et prendre en compte les besoins de tel ou tel client, et cela Sun ne sait pas le faire. De même, nous avons, nous, le savoir-faire pour animer une communauté Open Source. » Au final, dit-il, « le mieux serait de parvenir à une collaboration avec Sun/Oracle. J'en ai parlé avec Sun, puis avec Oracle, mais tant que la transaction n'est pas finalisée, ils ne peuvent pas se prononcer. » (...)

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