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(21/11/2011 12:58:21)

Affaire Itanium : Selon Oracle, HP a payé Intel pour maintenir le processeur

Oracle pense que Hewlett-Packard a conclu secrètement un accord avec Intel pour que ce dernier continue à fabriquer des processeurs Itanium. Ceci afin qu'HP puisse maintenir l'apparence « qu'un microprocesseur mort est toujours vivant » et continue à engranger des revenus sur « sa base de clients Itanium verrouillée », tout en empêchant Oracle de réaliser des ventes sur ses serveurs Sun. C'est ce que l'éditeur de Redwood a exprimé dans un document adressé au tribunal vendredi dernier, dans le cadre de la bataille juridique qui l'oppose à HP. Ce dernier reproche en effet au groupe de Larry Ellison d'avoir abandonné ses développements de logiciels pour les systèmes à base d'Itanium.

Selon Oracle, le marché n'a jamais été informé que le processeur Itanium perdurait parce que HP payait Intel pour le maintenir. Dans le document qu'il a transmis vendredi dernier, l'éditeur estime qu'Intel aurait sinon arrêté de lui-même le processeur Itanium il y a des années. 

HP considère qu'il s'agit là, de la part d'Oracle, « d'une tactique dilatoire désespérée visant à étendre l'incertitude paralysante sur le marché » qui, selon lui, a été générée lorsque l'éditeur a annoncé en mars 2011, par rupture de contrat, « qu'il ne supporterait plus la plateforme Itanium d'HP ».

Intel ne fait aucun commentaire

Une version du document adressé par Oracle à la cour est accessible sur un blog d'AllThingsD (du Wall Street Journal). On peut encore y lire que les déclarations faites au marché par HP avaient pour effet de laisser penser que l'engagement d'Intel envers l'Itanium était de son propre fait, et qu'il reposait sur les estimations normales d'investissement dans les processeurs ayant de l'avenir. Il ajoute que bien que tout en gardant l'accord secret, HP a révélé dans un document qu'il avait avec Intel un engagement contractuel par lequel l'Itanium serait poursuivi sur les deux prochaines générations de processeurs.

Intel a indiqué par mail (à nos confrères d'IDG News Service) qu'il n'était pas partie prenante de ce procès et qu'il n'avait pas conséquent aucun commentaire à faire à son sujet. En ajoutant qu'il ne faisait pas non plus de remarques sur les accords commerciaux qu'il pourrait avoir ou ne pas avoir avec ses clients.

En résumé, Oracle pense que la stratégie d'HP était de l'empêcher des vendre des serveurs issus de l'offre Sun, société qu'il a racheté en 2010. L'éditeur de Redwood considère que HP a voulu conserver des revenus lucratifs provenant de sa base de clients Itanium, dans la mesure où il récupère peu de contrats de service avec des OS comme Linux fonctionnant sur processeurs x86. 

En juin dernier, HP a intenté un procès à Oracle pour avoir décider d'arrêter de développer des logiciels pour l'Itanium, processeur qu'il utilise dans ses serveurs haut de gamme, estimant que cette décision entrait en violation des engagements faits envers HP et envers les 140 000 clients communs aux deux sociétés.

Illustration : Première page du document adressé par Oracle au tribunal (crédit : D.R. / Montage LMI) (...)

(18/11/2011 15:09:35)

Les iPhone plus utilisés que les BlackBerry en entreprise selon deux études récentes

Selon une étude réalisée par iPass, une entreprise qui vend des services de gestion de la mobilité d'entreprise, l'iPhone d'Apple a dépassé le BlackBerry de RIM au palmarès des smartphones les plus utilisés en milieu de travail. Son dernier rapport trimestriel, intitulé Mobile Workforce, se base sur les réponses de plus de 2 300 salariés appartenant à 1 100 sociétés dans le monde. Selon son étude, 45% des salariés possèdent un iPhone, et 32,2% utilisent un terminal BlackBerry. Comparativement, dans l'étude menée l'année dernière par iPass, 34,5% des salariés avaient déclaré utiliser un dispositif BlackBerry et 31% un iPhone. La dernière enquête montre également qu'Android a progressé de façon impressionnante au cours de la dernière année : cette année, 21% des salariés ont déclaré qu'ils utilisaient des terminaux sous Android, contre 11% l'année dernière.

De plus, il semble que Apple va consolider sa progression dans l'entreprise, dans la mesure où 18% des salariés ont déclaré qu'ils envisageaient l'achat d'un iPhone en 2012, et 2% prévoyaient d'acquérir un terminal BlackBerry l'année prochaine. Selon iPass, ces résultats ne signifient pas que la part de marché des BlackBerry subit une baisse importante, mais montrent plutôt une croissance rapide pour des alternatives comme l'iPhone et des dispositifs sous Android. L'enquête précise que la croissance conjuguée de l'iPhone et d'Android dans les entreprises « montre que celles-ci offrent davantage de choix à leurs salariés » puisque « 73% d'entre elles permettent désormais à des périphériques sortant de la sphère de gestion des départements informatiques d'accéder aux ressources de l'entreprise. » Les entreprises semblent également adopter une approche plus pragmatique dans le provisionnement, puisque 58% indiquent qu'elles fournissent des terminaux à leurs salariés, contre 66% il y a un an.

Une autre étude vient conforter les chiffres d'iPass

L'enquête d'iPass est la seconde étude parue ces derniers mois à constater la perte d'influence du BlackBerry et sa position de terminal dominant dans les entreprises. Le sondage publié le mois dernier par Enterprise Management Associates (EMA) avait révélé que 30% des utilisateurs de BlackBerry dans les entreprises de 10 000 employés et plus avaient l'intention de changer de plate-forme mobile au cours de l'année 2012. Selon EMA, cela induira une réduction significative de la part de marché de RIM dans les grandes entreprises, actuellement à 52%. « Nous nous attendions à une certaine perte de part de marché de RIM, mais ces résultats sont beaucoup plus sévères que nous imaginions, » a déclaré Steve Brasen, directeur de recherche à l'EMA. « Les entreprises et les salariés ont fait tous deux savoir qu'ils avaient largement l'intention de laisser de côté les mobiles BlackBerry au profit de terminaux sous Android et surtout sous iOS.

Ces résultats ont été collectés avant les récents problèmes rencontrés par les services BlackBerry, qui risquent d'avoir un impact encore plus important et d'accélérer davantage la migration. » Le mois dernier, RIM a du faire face à une très embarrassante panne de service de quatre jours suite à la défaillance d'un commutateur à double redondance et à double capacité. Le commutateur de sauvegarde ne s'était pas non plus mis en route. Pour compenser, RIM a offert à ses clients des applications premium gratuites.

Une baisse constante depuis 2009

La part de marché de RIM dans l'industrie du smartphone, prise dans son ensemble, a été en baisse constante au cours des deux dernières années. Selon Nielsen, à l'automne, les terminaux BlackBerry ne représentent plus que 18% de tous les smartphones utilisés par les abonnés américains, loin derrière les appareils sous Android (43%) et l'iPhone (28%).

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(18/11/2011 15:04:02)

SAP veut encore se diversifier et étendre son marché

SAP pourrait faire une entrée significative dans de nouveaux domaines fonctionnels, si l'on en croit certaines remarques formulées cette semaine par l'un de ses co-PDG, Jim Hagemann Snabe. « Pour alimenter la croissance, tous les dix-huit mois environ, nous devons ajouter une nouvelle catégorie de produits, a-t-il lâché lors d'une intervention sur la 11e conférence annuelle Technology, Media & Telecoms, organisée par la banque Morgan Stanley, accessible par webcast.

L'arrivée de SAP dans la mobilité a été particulièrement remarquée avec le rachat de Sybase en mai 2010 (qui lui a aussi apporté plusieurs bases de données). A ce moment-là, il accentuait ses efforts sur le terrain des traitements en mémoire avec la préparation de sa plateforme HANA qui est depuis au centre de sa stratégie. Si SAP procède à des acquisitions, ce sera soit pour accélérer son rythme de développement, soit s'ouvrir à d'autres types d'applications. Jim Hagemann Snabe a cité la collaboration comme l'un des domaines de croissance potentiels, mais n'a pas dit que cela se ferait à travers des rachats, ont rapporté nos confrères d'IDG News Service. Néanmoins, si l'éditeur allemand devait en faire sur ce marché, il pourrait naturellement choisir des partenaires proches, comme Jive Software et Open Text.

Mais au-delà, SAP est à la recherche de produits qui l'aideront à étendre son offre principale (c'est-à-dire sa suite de gestion bâtie autour de son ERP), plutôt que la supplanter.

« Nous voulons rebattre les cartes »

Si SAP est effectivement le plus important fournisseur d'ERP, il lui reste de nombreuses possibilités d'accroître sa présence dans les environnements de ses clients, a ajouté Jim Hagemann Snabe en citant un client qui à première vue semblait équipé par SAP du sol au plafond et exploitait en fait 400 applications non SAP. Selon le dirigeant, chez les clients considérés comme très engagés sur l'offre SAP, ce dernier ne totalise guère en moyenne que 5% des dépenses IT de l'entreprise. Les 95% restants sont consacrés à l'infrastructure, aux services et aux autres applications. « Nous ne cherchons pas à récupérer davantage de budget. Nous voulons simplement rebattre les cartes », a expliqué Jim Hagemann Snabe.

De fait, SAP entrevoit de nombreuses opportunités encore inexplorées pour vendre son ERP, a ajouté le dirigeant. « Nous estimons qu'il y a en Chine un million d'entreprises qui ont besoin d'un ERP (*) », a-t-il précisé. A titre de comparaison, SAP dénombre actuellement 170 000 clients.

Jim Snabe a également longuement parlé d'HANA, l'appliance d'analyse en mémoire qui s'installe sur les serveurs de différents fabricants de matériels, partenaires de SAP. HANA stocke les données qui seront traitées en mémoire vive, plutôt que lues à partir d'un système de stockage séparé, ce qui dope les performances et permet aux utilisateurs d'explorer les informations plus librement qu'ils n'auraient pu le faire avec des jeux de données pré-agrégés, a-t-il réexpliqué.

HANA associé à BW va permettre de gagner de l'argent

Il a relaté comment SAP s'était d'abord rapproché de cinquante clients « qui nous faisaient confiance et qui sont souvent parmi les premiers à tenter de nouvelles technologies ». L'éditeur a demandé à chacun d'eux des exemples de situations qui leur posaient problème et pourraient être résolues avec un traitement ultra-rapide de leurs données. « Cela nous a évidemment donné cinquante réponses différentes ».

(*) SAP a annoncé cette semaine vouloir investir plus de 2 milliards de dollars sur plusieurs années pour doper la croissance de son activité en Chine.
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Une compagnie pétrolière a par exemple expliqué qu'elle aurait aimé trouver de nouveaux puits plus rapidement, en analysant les données sismiques en quelques minutes plutôt qu'en lançant un traitement batch pendant la nuit. « C'est un problème intéressant à résoudre, mais qu'il n'est pas possible de l'étendre à d'autres situations », a commenté le dirigeant. « Vous ne pouvez pas le prépackager. Cette phase nous a pris un an, environ. »

Depuis, SAP a porté HANA vers sa plateforme de datawarehouse, BW, qui rassemble 16 000 mises en oeuvre dans le monde. Ses utilisateurs peuvent maintenant remplacer leur base de données sous-jacente par l'appliance et analyser sans pré-agrégat, en temps réel, des informations provenant de différentes sources. Même si SAP a l'intention de livrer une série d'applications spécialisées autour d'HANA, l'intégration avec BW va l'aider à gagner de l'argent avec cette appliance, a reconnu Jim Snabe.

Les économies sur l'infrastructure remboursent HANA

Pour les clients, la transition se fera sans douleur, a-t-il encore affirmé. « Le premier d'entre eux est entré en production et cela lui a pris deux semaines(**). Cela ne requiert pas d'intervention de conseil complexe. » En fait, le co-PDG a même avancé que, pour les utilisateurs de BW, les économies réalisées sur l'infrastructure remboursaient à eux seuls le passage à HANA.

Il a par ailleurs souligné que SAP n'avait aucun intérêt à entrer sur le marché du matériel, compte-tenu de la progression rapide de la puissance et de la baisse continue des prix. Au passage, il a décoché une flèche à son rival Oracle et sa famille d'appliances matérielles intégrées dont le nombre de produits s'agrandit régulièrement. « Nos concurrents ont raison de dire que vous ne pouvez pas optimiser un système sans avoir le contrôle sur le matériel, a pointé Jim Hagemann Snabe. « Nous ne le contredisons pas là-dessus. Nous disons juste que nous pensons que nous pouvons contrôler le matériel sans le posséder ». SAP fournit des spécifications à ses partenaires concernant le matériel nécessaire à l'exploitation d'HANA, a-t-il indiqué. De cette façon, SAP évite « d'aller sur un marché très compliqué où les marges sont faibles et qui subit des transformations ».

(**) Il s'agit sans doute du producteur de boissons énergisantes Red Bull, utilisateur de Business Warehouse (BW), qui est venu témoigner de sa migration sur HANA à l'occasion de Sapphire Madrid.

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(18/11/2011 14:49:42)

Intel célèbre le 40e anniversaire de sa puce 4004

Annoncée au monde dans le numéro d'Electronic News daté du 15 novembre 1971, la célébrité de la puce Intel 4004, petit processeur à architecture 4-bits atteignant une fréquence de 108 kHz, repose surtout sur le fait qu'il a été le premier microprocesseur à être commercialisé.

Intégrant 2300 transistors (les microprocesseurs en ont aujourd'hui jusqu'à 1 milliard), ses concepteurs, Martian Hoff (surnommé Ted Hoff) et Federico Faggin, étaient absolument convaincus que le 4004 transformerait le marché dans un secteur dominé par un produit, à l'époque très prisé, les calculatrices électroniques de bureau. Et ils ont eu raison. Certains se sont gentiment moqués des prévisions des deux ingénieurs d'Intel : à l'époque, l'Amérique était encore embourbée dans la guerre du Vietnam, et la priorité de créer une informatique personnelle abordable ne semblait pas peser grand-chose. Mais l'impact du 4004 vient aussi de l'entreprise à l'origine du projet : Intel.

Une activité annexe pour Intel à l'époque

Intel - créée en 1968, soit trois ans seulement avant le lancement du processeur 4004 - n'a plus besoin d'être présentée. Pourtant, l'entreprise ne doit son existence qu'à un événement commercial fortuit. Busicom, un important fabricant japonais de calculatrices, a demandé à Intel de développer des circuits intégrés dont elle avait conçu l'architecture. Après étude du projet à 12 circuits proposé par les ingénieurs de Busicom, Ted Hoff, chef de projets chez Intel, a imaginé une solution à 4 circuits, dont un circuit central, le 4004. A l'époque, Busicom possédait les droits exclusifs sur le processeur. Mais, en contrepartie d'un prix inférieur à l'unité, le fabricant a accepté de renoncer à certains droits sur la conception. C'est ainsi que le géant américain a mis la main, si ce n'est sur une grande source de revenus, au moins sur une part importante de la propriété intellectuelle de la puce. Busicom a, par la suite, fait faillite.

Des années plus tard, la pression aidant, Intel a conservé son activité sur les puces mémoire mais a décidé de s'investir plus sérieusement dans les microprocesseurs. Quand IBM est arrivé en 1981 avec son PC d'entreprise, l'activité marginale démarrée avec le 4004 est brusquement devenue son coeur de métier.

Un composant devenu clef aujourd'hui

Le microprocesseur est considéré aujourd'hui comme le composant le plus important de l'industrialisation informatique, juste derrière le transistor. Surtout, il a apporté la pièce qui a permis de mettre de l'électronique bon marché dans n'importe quel appareil, du PC jusqu'aux automobiles.

Si dans certains ouvrages savants et bien documentés, la puce 4004 n'est pas créditée comme étant le premier microprocesseur, c'est le premier à avoir été commercialisé. Et, pour certains, c'est ce qui compte. Ce qui est sûr, même si tout le monde s'en moque aujourd'hui, c'est que le 4004 a permis à Busicom de vendre - à un prix élevé - une quantité énorme de calculatrices de bureau.

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(18/11/2011 14:27:37)

Google dévoile le code source d'Android 4.0 pour réduire la fragmentation de son OS

«Nous sommes heureux de constater que Google respecte sa politique Open Source en libérant Android 4.0 », a déclaré David Chen, PDG de Shuttle, fabricant d'ordinateurs, et d'ajouter « c'est l'Open Source qui a fait le succès d'Android. D'un autre côté, une version fermée, comme Honeycomb n'a pas aidé le marché ». Google avait promis de libérer le code source de Honeycomb, également connu sous Android 3.0, mais l'éditeur a retardé sine die cette publication. Il a fourni Honeycomb seulement à de grands constructeurs, comme Acer et Motorola, tandis que ceux de plus petites tailles ont dû intégrer des versions antérieures de l'OS mobile. Cela a ralenti la capacité à fabriquer des tablettes concurrentielles, car Honeycomb a été la première version d'Android adaptée pour ce type de terminaux. Plusieurs critiques se sont élevées pour dénoncer l'attitude de Google qui aurait violé les termes de la licence Open Source d'Android.

Cette semaine, la firme de Mountain View a publié le code source d'Android 4.0, aussi connu comme Ice Cream Sandwich. A la question sur Honeycomb, Google a indiqué que le code source dévoilé comprend la totalité des anciennes versions dont Honeycomb. L'éditeur ne donne donc pas un accès direct à ce code source, pour inciter les développeurs à travailler sur la modification et l'amélioration de la version 4.0. Et le message a l'air de passer, Sam Chern, directeur marketing du constructeur MSI a indiqué : « nous voulions lancer en début d'année un produit sous Android 3.0,  nous avons été obligé d'attendre car l'OS n'a pas été mis à notre disposition. Avec la politique sur Android 4.0, nous allons pouvoir lancer des terminaux plus rapidement ».

Une volonté de réduire la fragmentation critiquée

L'objectif final de Google a toujours été de faire d'Android 4.0 une version conçue pour les smartphones et tablettes, a déclaré Daryl Chiam, analyste chez Canalys. L'éditeur craignait qu'en livrant le code source d'Honeycomb spécialement développé pour les tablettes, les développeurs veuillent l'utiliser sur les smartphones. Cela aboutissait à l'existence de deux OS sur les diffèrents types de terminaux, ce qui aurait affaibli la marque Android, ainsi que les relations commerciales avec ses partenaires constructeurs, selon Daryl Chiam.

Cette unification à marche forcée ne fait pas que des heureux parmi les constructeurs. Certains comme FIC (First International Computer) n'apprécient pas cette stratégie et leur regard se tourne maintenant vers Windows 8. « Nous sommes impatients de travailler sur Windows 8, car nous n'avançons pas avec Ice Cream Sandwich » a déclaré Andy Flo, directeur marketing de FIC.

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(18/11/2011 13:02:26)

Spams pornos sur Facebook : Anonymous dédouanés, faille dévoilée

Les spams pornographiques qui ont inondé Facebook, il y a quelques jours ne seraient  pas dus au collectif Anonymous, a estimé un spécialiste de la sécurité. Mardi dernier, le réseau social a confirmé que, suite à « une attaque coordonnée de spams », des images violentes ou à caractère sexuel explicite avaient envahi les pages de ses membres.
Certains ont alors soupçonné le groupe d'activistes  Anonymous,  connu pour mener des attaques distribuées par déni de service (DdoS) contre des firmes comme Visa ou MasterCard, d'être derrière ces attaques.

Selon le fournisseur de solutions de sécurité  BitDefender, en juillet dernier, Les Anonymous avaient conçu un ver classique sur Facebook, baptisé «Virus Fawkes ». Les pirates avaient promis de l'utiliser le 5 novembre 2011 pour célébrer la journée Guy Fawkes, avant de décider de faire marche arrière.

Des intrusions ordinaires pour BidDefender

La découverte de Fawkes par BitDefender - annoncée le 12 novembre, quelques jours après l'attaque pornographique de Facebook -  ont incité certains observateurs, parmi lesquels Computerworld, à spéculer que ce malware « Anonymous » était la cause de cette invasion d'images. « Cette attaque ressemble à d'autres  qui ont visé Facebook », a déclaré George Petre, chercheur chez BitDefender, dans une réponse par courriel aux questions concernant ces attaques pornographiques contre le célèbre réseau social.
« Ce sont des intrusions ordinaires et nous pensons que les Anonymous auraient utilisé quelque chose de plus sophistiqué », a ajouté le chercheur. « Nous estimons que le virus Fawkes, qui utilise des malwares, s'appuie sur des mécanismes plus complexes ».

Facebook a déclaré que les attaques avaient été menées au travers d'une faille self-XSS dans le navigateur. Cette faille a été utilisée par d'autres chercheurs dans le cadre d'un stratagème où des spams incitent les internautes à copier et à coller du code JavaScript dans la barre d'adresse de leur navigateur. Le script est cependant malveillant. Il exploite un bug qui pirate les comptes et poste des images sur le fils de news, avant de les propager à d'autres membres.
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La même tactique avait été utilisée en mai dernier contre des membres de Facebook quand on a cherché à appâter les internautes  avec une vidéo qui montrant la mort d'Oussama Ben Laden.

Une fonction destinée à bloquer les attaques self-XSS

Juste après ces attaques Facebook avait assuré que ses fonctions de sécurité avaient été améliorées, en particulier une, conçue pour contrecarrer certaines attaques self-XSS. « Lorsque nos systèmes détecteront que quelqu'un a collé un code malveillant dans la barre d'adresse, nous nous ferons un devoir de vérifier que la personne voulait vraiment faire cela,  tout en l'avertissant que ce n'est pas une bonne idée de le faire », a déclaré Facebook. « Nous travaillons également avec les principaux fournisseurs de navigateurs pour  résoudre le problème sous-jacent qui permet aux spammeurs de faire cela. »

Hier, Facebook a reconnu que le caractère pornographique des attaques de cross scripting avait franchi ces défenses. « Nous avons depuis peu adapté nos systèmes aux variantes self-XSS du type de celles de Ben Laden, mais cette attaque utilise un vecteur de mails précédemment inconnu», a déclaré un porte-parole de Facebook dans un courriel posté mercredi. «Depuis, nos systèmes ont été améliorés afin de mieux détecter et de bloquer cette variante. »

Une propagation qui complique le traçage

Facebook a également précisé qu'il avait identifié les personnes responsables de ces intrusions et qu'il travaillait avec ses services juridiques pour assurer un suivi approprié des conséquences.

Alors que BitDefender a contredit le fait qu'Anonymous soit à l'origine de ces attaques, d'autres chercheurs ont indiqué qu'ils ignoraient toujours comment les hackers avaient réussi à duper les utilisateurs tout en créant ces spams. «Nous ne disposons pas encore d'informations solides ni de captures d'écran », ont reconnu de leur côté des chercheurs de l'éditeur de solutions de sécurité Commtouch. D'après eux, en raison de la propagation de ces images, il est difficile de déterminer l'origine de ces attaques. Les internautes  peuvent empêcher les attaques self-XSS en refusant de copier et de coller du JavaScript - ou toute autre chose - dans les barres d'adresses de leur navigateur,  ont conseillé ces experts.

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