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(13/10/2011 14:36:32)
Certificat SSL : l'alternative « Convergence » fait son chemin
Les autorités habilitées à délivrer des certificats SSL, comme Comodo, dont les serveurs ont été piratés, ne sont pas digne de confiance. C'est l'avis de Moxie Marlinspike, expert en sécurité, qui met en cause un mode de fonctionnement qui concerne l'ensemble de l'industrie de la certification. A la place, le chercheur propose un projet nommé «Convergence», dont il avait tracé les grandes lignes au mois d'août dernier lors de la conférence Black Hat. Le projet semble faire son chemin. Surtout après les attaques menées par des pirates contre des certificateurs SSL comme DigiNotar, GlobalSign, Comodo et autres autorités, lesquelles se sont traduites par l'émission de faux certificats sur le web, y compris un faux certificat Google, tous révoqués depuis.
Le projet « Convergence » de Moxie Marlinspike changerait radicalement la situation actuelle. Aujourd'hui, la confiance dans tel ou tel site web repose sur un certificat SSL émis par une autorité de certification, lui-même reconnu par le navigateur de l'utilisateur. Cette reconnaissance de telle ou telle autorité de certification est, elle, programmée par les éditeurs dans leurs navigateurs Internet. L'expert estime que l'ensemble de ce système - qui génère plusieurs millions de dollars de revenus - devrait être abandonné. Pour le remplacer, celui estime que l'utilisateur doit avoir le choix de contrôler plus directement la façon dont son navigateur gère les certificats. L'idée est d'établir une base de « notaires », sorte de vigies du web, qui donnent leur avis sur la validité de telle ou telle signature électronique, sur la base d'un feedback rendant compte de ce qui se passe effectivement en ligne.
Pour fonctionner, l'utilisateur a besoin d'installer l'extension Convergence pour le navigateur Firefox, mise à disposition par le chercheur. « Au départ, j'étais le seul notaire », explique Moxie Marlinspike. « Mais aujourd'hui, nous sommes 50 notaires Convergence », dont l'Electronic Frontier Foundation et l'éditeur de solutions de sécurité Qualys. L'idée est que ces « notaires » indiquent par voie électronique à l'utilisateur si tel certificat SSL est considéré comme valide ou non, en fonctions des préférences établies par chaque utilisateur. Selon le chercheur, à ce jour, le système a séduit 30 000 utilisateurs.
Un soutien progressif
L'idée de Moxie Marlinspike commence à recueillir un certain soutien de la part de l'industrie de la sécurité informatique. Selon Ivan Ristic, directeur de l'ingénierie chez Qualys, les études réalisée par son entreprise sur Convergence montrent que l'«alternative est viable pour supplanter l'écosystème SSL tel qu'il fonctionne aujourd'hui. » Mais, pour que le projet réussisse totalement, il est nécessaire d'atteindre une masse critique. « Cela fait un certain temps que nous travaillons sur l'écosystème SSL. Nous avons d'ailleurs publié nos résultats et nos informations sur le site web SSL Labs. Il était donc normal que nous nous intéressions au projet Convergence, et à ses objectifs, qui tente de résoudre certains problèmes de sécurité liés à la façon dont la confiance est établie sur le web », a déclaré Ivan Ristic.
Illustration : Moxie Marlinspike
Crédit Photo : D.R
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« Le système Convergence n'essaye pas de remédier aux faiblesses actuelles en gardant le modèle existant », a-t-il ajouté. « Il propose d'essayer quelque chose de tout à fait différent. » Qualys veut « jouer son rôle, contribuer à sa croissance, et lui donner une chance de réussir», a ajouté le responsable de Qualis. Moxie Marlinspike, lui-même CTO de Whisper Systems, a indiqué que Convergence était un projet personnel et qu'il n'avait pas d'attente sur la manière dont il pouvait générer des recettes pour son entreprise. Mais il n'approuve pas le mode de fonctionnement actuel, qui lie les éditeurs de navigateurs aux autorités de certification, en particulier les plus grands, comme VeriSign, Entrust, Thawte et Comodo. Ainsi, après le piratage de DigiNotar, Microsoft avait mis beaucoup d'énergie pour modifier son navigateur afin qu'il ne reconnaisse plus les certificats de DigiNotar. L'entreprise de certification hollandaise a été forcée de se déclarer en faillite, une répercussion directe du piratage qu'elle a subi.Redonner le pouvoir aux experts et non aux autorités
Comodo certifie entre un cinquième à un quart de tous les certificats SSL sur Internet. Si bien que, dans le cas où les navigateurs Internet ne reconnaissaient plus ses certificats, cela perturberait grandement le mode de fonctionnement actuel. Reste que, selon Moxie Marlinspike, la sécurité sous-jacente est tout simplement « illusoire ». L'expert fait remarquer que «nous avons pris le parti de faire toujours confiance à Comodo, sans savoir si oui ou non le certificateur continue à mériter cette confiance. » Il a poursuivi : « Ce qui est arrivé à DigiNotar peut se reproduire tous les jours. On n'avait encore jamais vu ce genre d'accident. Si les pirates n'avaient pas été stupides, personne ne l'aurait même remarqué. »
L'expert fait valoir que la Convergence est « totalement rétro-compatible » avec le système de certificats SSL actuels et que « l'expérience utilisateur est exactement la même. » Avec Convergence, ce sont les « notaires » qui indiquent s'ils pensent que tel certificat est valide ou non. Grâce aux multiples feedback, cette validation, obtenue de manière consensuelle, prend plus de valeur. Les entreprises peuvent toujours continuer à faire émettre des certificats et des signatures si elles le veulent, mais la validation de leurs certificats va changer, puisque ceux-ci seront aussi soumis à la validation des utilisateurs en fonction de la confiance qu'ils leur portent.
Illustration : Moxie Marlinspike
Crédit Photo : D.R
(...)(13/10/2011 13:40:56)Microsoft dresse un panorama français et mondial des attaques
Microsoft présente, jeudi 13 octobre, les résultats de la 11e édition de son rapport sur les données de sécurité. Cette étude souligne les bons résultats de la France, où le niveau moyen des cyber-attaques dans l'hexagone est plus faible de 57% que la moyenne mondiale. Elle met aussi l'accent sur les principales attaques du moment : le phishing, l'exécution automatique de progammes et l'absence de mise à jour des antivirus par les internautes.
Les attaques les plus répandues en France sont les Adwares (logiciels espions capable de récupérer des données) qui infectent 72,4% des ordinateurs attaqués au deuxième trimestre 2011. Viennent ensuite les logiciels indésirables (27,7%) et les chevaux de Troie (12,1%). Pratiquement toutes ces attaques touchent des vulnérabilités bien connues, pour lesquelles des protections existent. Seules 1% d'entre-elles exploitent une vulnérabilité très récente contre laquelle il n'existe pas encore de parade.
Phishing et absence de mise à jour
D'un point de vue mondial, Microsoft pointe également à travers ce rapport les principales menaces qui guettent les internautes. La première concerne le phishing (qui représente déjà 45% des infections recensées), qui exploite des messages contrefaits dans le but de tromper les internautes. En plus des e-mails, ces attaques sévissent désormais sur les réseaux sociaux.
Un autre danger concerne l'exécution automatique de programmes activée lorsqu'un média est inséré dans l'ordinateur. Microsoft précise d'ailleurs que sur Windows 7, l'exécution automatique est désactivée par défaut.
Enfin, le rapport de Microsoft révèle que 90% des failles exploitées dans le monde bénéficiaient d'une mise à jour de sécurité disponible depuis plus d'un an qui n'avait pas été activée par les utilisateurs. Par ailleurs, de nouveaux logiciels malveillants arrivent à percer les mots de passe trop simples. (...)
PASS Summit 2011 : Microsoft saute dans le wagon Hadoop avec Hortonworks
Microsoft va collaborer avec Hortonworks pour développer la mise en oeuvre du framework Apache Hadoop sur son environnement Windows Server et sa plateforme cloud Azure. Cette société, issue de Yahoo, lui apportera son expertise pour intégrer Hadoop dans Windows. On savait depuis cet été que l'éditeur de Redmond s'était attelé à ce projet, l'équipe de SQL Server ayant publié un billet à ce sujet sur son blog officiel.
Une pré-version du service pour Azure est prévue pour la fin de cette année, a indiqué Microsoft sur sa conférence utilisateurs PASS Summit consacrée à SQL Server (du 11 au 14 octobre à Seattle). Tandis que celle destinée à Windows Server arrivera courant 2012 et fonctionnera avec les outils de Business Intelligence de Microsoft. Ces outils permettront aux clients de l'éditeur de mieux appréhender la prise en compte des Big Data (flux d'informations remontés des capteurs, des connexions web, données non structurées provenant des réseaux sociaux, fichiers vidéo, etc.), a confirmé Ted Kummert, vice-président corporate de la division Plateforme Business de Microsoft.
Oracle a aussi adopté Hadoop et IBM racheté Platform Computing
La semaine dernière, dans ce domaine, Oracle a annoncé la solution Big Data Appliance (matériel + logiciel) qui exploite également Hadoop, ainsi qu'une base de données NoSQL maison et une distribution du langage de programmation R pour l'analyse statistique, afin de pouvoir traiter les volumes de données importants.
Hier, IBM a de son côté annoncé le rachat de l'éditeur canadien Platform Computing, spécialisé sur la gestion des clusters et des traitements en grille dans les environnements distribués, dans lesquels Hadoop est typiquement exploité. Ce framework Open Source, qui supporte les applications portant sur les Big Data, suscite de plus en plus l'intérêt des responsables informatiques pour ses capacités à traiter les énormes flux de données qu'ils doivent prendre en compte. Un nombre croissant d'entreprises cherche à les collecter afin de les analyser pour en tirer des informations significatives pour les activités. Jusqu'à présent, elles se trouvaient limitées pour le faire par les limites des bases de données relationnelles traditionnelles, avant tout conçues pour manipuler les données structurées.
Les premiers à l'avoir adopté, parmi lesquels Yahoo, AOL, Google et d'autres, se sont servis d'Hadoop pour stocker et analyser des petaoctets d'informations non structurées. Les autres technologies de datawarehouse se sortent moins bien de ce type de traitements.
Une belle visibilité pour Hortonworks
Pour Merv Adrian, analyste au Gartner interrogés par nos confrères de Computerworld, l'alliance entre Microsoft et Hortonworks n'est pas surprenante. Pour lui, chacun des principaux fournisseurs de base de données doit prendre garde de ne pas amener les clients qui voudront s'atteler aux Big Data à puiser dans d'autres offres. La question principale restant : vont-ils aller seuls sur ce terrain ou vont-ils s'attacher l'expertise d'un spécialiste. Merv Adrian souligne que le partenariat avec Microsoft constitue un « plus » important pour l'éditeur Hortonworks qui réunit une équipe d'experts très spécialisés sur la technologie Apache Hadoop. Cette entreprise, fraîchement émoulue de Yahoo, a pris son indépendance cette année, rappelle l'analyste de Gartner. Sur le marché commercial des systèmes Hadoop, le leader est actuellement Cloudera, cite par ailleurs Merv Adrian.
Selon l'analyste de Gartner, il est probable que de nombreux clients de Microsoft qui commencent à pense aux Big Data pour la première fois n'auront pas entendu beaucoup parler d'Hortonworks. Voilà qui devrait donner une belle visibilité à cette société.
De son coté, Stephen O'Grady, analyste chez Red Monk, considère qu'il est important pour Microsoft de disposer d'une solution compétitive pour mettre en oeuvre Hadoop sur sa plateforme. Il est clair que Microsoft estime qu'il est important d'optimiser et d'ajuster sa plateforme dans ce domaine pour se différencier.
Ebay lance sa plate-forme de développement X.commerce
Le site de e-commerce Ebay vient de dévoiler X.commerce, une plateforme de développement d'applications destinée aux e-marchands et aux développeurs. Celle-ci rassemble des outils et des fonctionnalités d'une variété de sites et de produits du groupe, y compris la place de marché eBay, le système de paiement en ligne PayPal, ainsi que des partenaires. Avec cette plate-forme, eBay entend donner aux e-marchands et aux développeurs d'applications un accès à un ensemble complet de technologies liées au commerce électronique, comme le panier d'achat, les services de paiement et de gestion des stocks.
L'idée est de fournir une large variété d'applications de e-commerce qui répondraient aux scénarios mouvants que les e-commerçants rencontrent, et qui sont notamment marqués par les interactions avec les réseaux sociaux, et le développement du commerce mobile.
Une authentification taillée pour le e-commerce
Parallèlement au lancement de X.commerce, le groupe a annoncé la sortie de PayPal Access, un système d'authentification sur lequel les commerçants peuvent s'appuyer pour que les consommateurs se servent de leur nom d'utilisateur et leur mot de passe PayPal pour s'enregistrer et se connecter à leurs sites de e-commerce.
« En s'appuyant sur PayPal Acess pour gérer l'inscription et l'identification des utilisateurs, le processus est à la fois plus sûr et plus simple », a indiqué eBay.
Cet outil paraît ressembler à ceux proposés par des géants comme Google et Facebook, mais il a été spécifiquement taillé pour les sites e-commerce.
EBay a également annoncé l'intégration du protocole Open Graph de Facebook dans sa
plate-forme Open Source Magento, rachetée en juin dernier, et dans le logiciel de GSI Commerce afin que les développeurs puissent créer des applications qui exploitent les caractéristiques de Facebook.
(...)
TNS étudie l'attitude des européens sur leurs données personnelles
Selon une vaste enquête réalisée cette année par TNS sur l'attitude des Européens envers la protection des données et l'identité électronique, trois quarts des résidents de l'UE estiment que le fait de dévoiler des informations personnelles fait partie de la vie moderne. Un tiers d'entre eux n'y voit même pas de problème, avec des différences notables entre pays, les Français faisant partie des plus réfractaires à l'idée de dévoiler leurs données.
Si les personnes interrogées divulguent des informations les concernant, c'est en premier lieu pour accéder à un service. Pour ce qui est des réseaux sociaux, le souhait de se connecter à d'autres personnes est un autre motif de se dévoiler pour plus de la moitié des utilisateurs.
Données financières «non», hobbies «oui»
Bien entendu, la sensibilité des utilisateurs à l'égard de leurs données personnelles dépend du type d'informations privées qu'ils sont amenés à partager. En moyenne européenne, les données considérées comme les plus privées sont les informations financières et médicales ainsi que les numéros de passeport. En revanche, moins d'un tiers des personnes sondées jugent que leur nationalité, leurs amis, leurs hobbies ou leurs goûts sont des informations personnelles. Sans surprise, l'institut TNS souligne d'autre part que les utilisateurs de réseaux sociaux sont moins nombreux que la moyenne à considérer que leurs photos, leurs goûts et opinions, leurs loisirs et leurs amis sont des données privées.
Droit à l'oubli et responsabilité individuelle
Lorsqu'ils dévoilent des données personnelles en ligne, les utilisateurs européens craignent avant tout de faire l'objet de fraudes et que leurs informations soient utilisées à leur insu ou partagées sans leur consentement. Ainsi, trois quarts d'entre eux aimeraient que toute collecte ou traitement de données privées soit tributaire de leur approbation et 87% souhaitent qu'on les informe des pertes et vols de leurs données privées. En matière de droit à l'oubli, 75% des européens veulent pouvoir supprimer toutes les données les concernant quand ils le souhaitent.
(...)(13/10/2011 09:57:38)Le Limousin et la Creuse dotent les lycées et collèges d'un portail web éducatif
Après les régions Ile-de-France (ENT Lilie), Rhônes-Alpes, Picardie (Educ-Accès) et les départements de la Seine-Saint-Denis (Celia) et Seine-et-Marne (Lilie), c'est au tour de la Région Limousin et du département de la Creuse, qui en fait partie, de doter les élèves sous leur responsabilité d'un ENT proposé par Logica, baptisé pour l'occasion Elie. La communauté enseignante, le personnel administratif et même les parents sont également intégrés au dispositif.
Cet environnement numérique de travail est un portail web comportant des informations personnelles (cahier de texte, agenda, notes obtenues...) et des flux d'informations générales (poussés par RSS). Ces flux peuvent concerner des informations pratiques (travaux sur les établissements, perturbations sur les transports...) ou plus générales (programmes culturels...).
La Région Limousin va donc déployer Elie pour 45 lycées et le département de la Creuse dans 18 collèges, soit un total supérieur à 30 000 élèves. Depuis la dernière rentrée, elle n'est pour l'instant disponible qu'à titre expérimental dans 6 établissements pilotes. La rentrée 2012 verra le solde du déploiement. L'objectif poursuivi est de familiariser les populations concernées avec le numérique.
Le portail web est bien sûr accessible à partir de n'importe quel navigateur. La solution proposée par Logica est en mode SaaS, ce qui en facilite le déploiement.
Le coût du projet n'a pas été dévoilé.
Semestriels Feel Europe : Une intégration réussie des acquisitions
La SSII Feel Europe a réalisé un chiffre d'affaires de 39 millions d'euros pour son 1er semestre 2011, en croissance organique de 11,5%. La croissance globale s'élève à 55%, avec la reprise d'une partie de Team Partners en février. La marge opérationnelle se monte à 24%. Feel Europe précise que l'activité Team Partners, déficitaire avant sa reprise, a généré un résultat positif sur le mois de juillet 2011.
La SSII répartit son activité entre la formation, 8% contre 5% au 1er semestre 2010, les technologies, 30% contre 35, le conseil 28 contre 25, les infrastructures, 34 contre 35.
Feel Europe devrait atteindre 80 millions d'euros de CA annuel en 2011, contre 50 en 2010. Elle passe de 500 à 900 salariés. (...)
Les terminaux durcis d'entreprise succombent aux charmes d'Android
L'industrie des terminaux informatiques mobiles taillés pour les entreprises est en train de connaître une petite révolution. Embarquant le plus souvent une version mobile de Windows, ces produits durcis, auxquels peuvent être adjointes des options spécifiques, s'ouvrent désormais au système d'exploitation Google Android. A ce jour, le premier exemple illustrant ce changement est la tablette entreprise ET1 que Motorola Solutions vient de dévoiler. Elle devrait être disponible dans le courant du quatrième trimestre 2011. Doté d'un écran couleur tactile de 7'', ce produit autorise notamment le changement de batteries à chaud sans perte de données dans un délai de 15 minutes. Un lecteur de codes-barres bluetooth, un lecteur de cartes et une imprimante mobiles peuvent également lui être associés en option. Autant de caractéristiques avec lesquelles Motorola Solutions entend cibler, par exemple, des clients de la grande distribution et de la distribution spécialisée.
Bien que Motorola Solutions, leader sur le marché de l'AIDC/POS (indentification automatique et collecte de données / Point de vente), dispose désormais d'une longueur d'avance, il sait que ses concurrents vont rapidement adopter l'OS de Google eux aussi. Pour preuve, son principal compétiteur Honeywell (qui jouit d'une part de marché bien moindre) a déjà annoncé la couleur. Dans un récent entretien accordé à Distributique.com, Eric De Greef, le responsable du marketing produit du fabricant pour la mobilité en EMEA, a en effet déclaré qu'Honeywell lancerait une terminal durci de type tablette ou PDA sous Android entre octobre et novembre 2011. Pour préparer l'arrivée de sa prochaine offre sous Android, Honeywell a lancé un programme développeur à travers lequel il veut inciter les ISV à créer ou à rendre des applications compatibles avec l'OS de Google. Les logiciels en question seront hébergé sur l'ISV Store que le fabricant va leur dédier sur le web.
« Les parts de marché d'Android vont exploser »
Mais pourquoi Android vient-il modifier la donne sur le marché des terminaux pour entreprises qui filait le parfait amour avec Windows ? « En 2010, Android ne représentait que 1% du marché de l'AIDC. En 2014, il aura pris 25% des parts de marché en termes d'OS utilisés par cette industrie », répond Eric De Greef, sans pour autant citer de source. A en croire ce dernier, cette explosion ne sera peut-être pas du seul fait des acteurs historiques du marché de l'AIDC/POS, ce qui motivent d'autant ces derniers à faire barrage : « Les fabricants de smartphones et de tablettes classiques s'intéressent à notre industrie car ils savent que certaines applications métiers peuvent fonctionner sur leur matériels. Il y a donc fort à parier qu'ils vont essayer de venir sur notre marché, et ce sera avec Android. »
Illustration : Motorola ET1
Crédit Photo: Motorola
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Il faut ajouter à cette première explication le fait que les développeurs d'applications pousseraient eux-mêmes à l'exploitation d'Android pour ses possibilités de customization importantes. « Il existe une importante communauté de développeurs sous Android. C'est un atout important pour les clients qui souhaitent développer des applications. Il est en effet car il est plus facile de trouver un développeur compétent pour l'OS de Google qu'en .Net de Microsoft », ajoute Philippe Nault, le directeur technique de Motorola Solutions.
De la nécessité de développer des surcouches applicatives...
Mais proposer du matériel sous Android aux entreprises ne peut se faire sans procéder à quelques ajustements destinés à combler les lacunes du système d'application. Motorola Solutions, qui n'a pas opté pour Honeycomb, la version améliorée d'Android pour les tablettes tactiles, mais pour sa version 2.3.4, en a fait l'expérience : « Nous avons développé une surcouche administrative qui permet, par exemple, de créer plusieurs comptes utilisateurs sur une même tablette et de restreindre l'accès à certaines applications métiers seulement. Nous avons également ajoutée des fonctions de cryptage de données », explique Philippe Nault. Toutefois, Android présente également des avantages pour les fabricants. L'OS impose, notamment, moins de contraintes au niveau des spécifications que le matériel doit respecter pour embarquer la version mobile de Windows.
En outre, le coût de la licence du système d'exploitation étant nul avec Android, les produits s'avèrent légèrement moins chers que s'ils fonctionnaient sous Windows. Motorola facturera ainsi sa tablette environ 1500 € pour des commandes d'environ 1000 unités. Est-ce à dire que Google finira un jour par rayer Microsoft de la carte du marché des tablettes pour entreprises ? Les fabricants n'y croient pas mais ce sont les clients, comme souvent, qui finiront pas décider. Honeywell ne s'y trompe pas : même si sa roadmap produit n'est pas encore arrêtée, le fabricant pressent déjà qu'il devra être capable de proposer des matériels sous Android pouvant également tourner sous Windows.
Illustration : Motorola ET1
Crédit Photo: Motorola
(...)(13/10/2011 10:08:10)L'Etat veut continuer à réduire la facture informatique
Le SAE, Service des achats de l'Etat, créé en mars 2009, publie son rapport annuel 2010. Une synthèse d'une trentaine de pages pour expliquer comment l'Etat entend réduire ses dépenses (programme dit « Calypso »), particulièrement dans le domaine informatique-bureautique (*). On se souvient de la polémique née en 2010 entre le Sae, et d'autres services de l'Etat, d'une part ; les représentants des revendeurs informatiques et bureautiques de l'autre, en particulier la Feb et la Ficome.
Globalement, l'Etat veut réduire sa facture de 1 milliard d'euros en trois ans, sur un potentiel de dépenses de 10 milliards. Plusieurs marchés informatiques sont concernés. Et d'abord les infrastructures. Sur ce point, le SAE a décidé de segmenter les marchés informatiques et de cibler le stockage. Sept ministères ont défini des configurations communes, ce qui leur permet de mieux négocier avec les prestataires.
Parallèlement, le SAE a créé des leviers de performance des achats, comme l'analyse en coût complet (matériels + logiciels), des facturations spécifiques (pour les logiciels, ou par gigabits en matière de stockage). Le rapport assure qu'une DSI ministérielle a pu ainsi réduire en un an, ses coûts de stockage : 16,% sur les baies, 47% sur les logiciels, 64,5% sur les disques.
Diminution des références en bureautique
Tout autre sujet, mais également très sensible, celui des fournitures de bureau. C'est le tiers des dépenses de l'Etat sur ce segment informatique-bureautique. Solution ? Le Sae a réduit les références à 2 000, de manière à standardiser et à mutualiser les choix.
D'autres instruments sont à disposition des ministères. Les acheteurs de chaque département ministériel ont par exemple en main, depuis février 2010, un logiciel nommé : Instrument de Mesure de la Performance AChaT (Impact). En matière de paiement, le Sae recommande la commande en ligne ou l'utilisation de la carte d'achat de manière à simplifier les procédures. 10 000 cartes de paiement ont été diffusées en 2010, elles permettent de traiter les paiements de faible montant.
Le rapport consacre enfin un volet important au sujet ultrasensible des PME et de leur accès à la commande publique. Le Sae parle de « respect des bonnes pratiques », « d'équilibre des relations avec les fournisseurs ». « Des allotissements techniques ou/et géographiques ont ainsi pu être organisée pour les segments d'achat dans lesquels les PME étaient représentées (entretien des locaux, contrats de maintenance, prestation informatique etc....) » explique encore le Sae. Il serait intéressant d'avoir l'avis des PME qui ont l'habitude des appels d'offre publics.
(*) Le programme dit Calypso consiste à identifier des gains potentiels en mobilisant une centaine de fonctionnaires des administrations centrales ou déconcentrées. Calypso comporte plusieurs vagues, la deuxième s'est tenue entre le 15 mars et le 15 juin derniers et traitait de PC et de télécoms. Le gain potentiel est de 377 ME. La vague n°3, en cours, porte uniquement sur l'immobilier.
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