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(05/04/2011 17:37:59)
Sur Cloudforce Paris, Marc Benioff met en garde contre « les faux clouds »
Marc Benioff, le bouillant fondateur de Salesforce.com, était à Paris ce mardi 5 avril sur Cloudforce 2011 (au Cnit de La Défense) où 1 500 personnes s'étaient inscrites. Peu avare de formules comme à son habitude, lui qui est depuis des mois passé au « cloud 2 », mobile et social, il rappelle que sa mission est rien moins que de « mener, fédérer et promouvoir le cloud » et changer les choses dans l'industrie IT. Précurseur, s'il en est, de ces technologies, il s'est plu à rappeler qu'il y a dix ans, il n'avait guère attiré sur ce thème qu'une poignée de personnes lorsqu'il avait présenté en France son application de gestion de la relation client (CRM) en ligne. On ne parlait alors ni de cloud, ni de SaaS, bien sûr, et pourtant il s'agissait bien de cela, déjà. Aujourd'hui, sa société compte 92 300 clients « payants », insiste-t-il, et vise les 2 milliards de dollars de chiffre d'affaires sur son exercice en cours (qui s'achèvera fin janvier 2012) contre 1,66 Md$ l'an dernier. (*) A l'occasion de la conférence de Davos, Marc Benioff dit avoir demandé à Craig Mundie, responsable de la recherche et de la stratégie de Microsoft, combien de serveurs les clients de Salesforce.com auraient dû installer s'ils n'avaient pas opté pour le SaaS. Un million de serveurs, aurait-il répondu, alors que Marc Benioff dit n'en utiliser 2 000 dans ses datacenters. Ce qui le conduit à affirmer que ses solutions sont 95% plus efficace que le logiciel traditionnel si l'on se penche sur la quantité de CO2 dégagée par transaction. Du côté de la consommation énergétique, Salesforce.com se dit 64% moins gourmand qu'un cloud privé.
A l'heure d'un Facebook qui réunit 500 millions d'utilisateurs et d'un Twitter qui en draine 300 000 par jour, Marc Benioff affirme n'avoir « jamais vu un tel niveau d'innovation et d'enthousiasme dans notre industrie ». Sur son propre réseau social, Chatter, Salesforce.com compte maintenant 80 000 clients actifs qui affirment recevoir ainsi moins d'emails (-32%) et se réunir moins souvent (près d'un tiers de réunions en moins). La mobilité est conjuguée à tous les niveaux et les démonstrations de ce matin se sont déroulées sur diverses tablettes et smartphones, de l'iPad 2 au Venue Pro sous Windows Phone 7 de Dell, en passant par les Blackberry et terminaux sous Android. Adoubé par Marc Benioff, Loïc Le Meur, fondateur de Seesmic (agrégation de réseaux sociaux), expliquera plus tard comment il a intégré Chatter sur Windows Phone 7 en quatre semaines, sans même se rapprocher des équipes de Salesforce.com, les API Rest de Salesforce étant très proches de celles de Twitter et de Facebook.
Marc Benioff et Loïc Le Meur (cliquer ici pour agrandir l'image)
Pour développer dans le cloud, de Java à Ruby
Sur le mode humoristique, Marc Benioff a invité l'assistance à se méfier des faux clouds qui ne sont pas multitenants et qui n'apportent aucune efficacité, aucune liberté, aucune économie et ne respectent pas l'environnement(*). « Actuellement, tout le monde dit « nous sommes le cloud » alors qu'ils se contentent de présenter un rack. La virtualisation, ce n'est pas non plus le cloud. » C'est une antienne qu'il reprend souvent. Du côté des outils de développement dans le cloud, Salesforce.com met désormais en avant, outre Appforce pour ses applications internes et Siteforce pour les sites web, l'environnement VMforce pour concevoir des applications Java d'entreprise à proposer comme un service, et Heroku pour les applications Ruby. « L'approche est de vous donner accès à n'importe quel langage pour développer rapidement », en écrivant le code, testant, configurant, déployant dans le cloud. Il prévoit d'offrir davantage de langages à l'avenir. Son argument est de pouvoir créer des applications cinq fois plus vite pour un coût divisé par deux. Un argument qui, bien sûr, ne vaut pas pour tous les types d'application, lui fera-t-on justement remarquer un peu plus tard lors d'une session de questions-réponses.
Illustration d'ouverture : Marc Benioff, PDG de Salesforce.com, ce matin sur Cloudforce 2011 (au Cnit de la Défense) - Crédit : M.G.
Dans cette démonstration, présentée par Jean-Louis Baffier, directeur avant-ventes Europe du Sud de Salesforce.com, on voit le fil Chatter intégré à l'application de gestion des ventes.
Google, Facebook et d'autres sociétés saisissent le Conseil d'Etat sur la conservation des données
Assez fréquemment accusés de prendre quelques libertés avec les données personnelles, voire même parfois sanctionnés par une amende, les acteurs de l'Internet (20 sociétés au total dont Facebook, Google, Priceminister, Ebay, etc.) réunis autour de l'Association des services Internet Communautaire (ASIC) ont saisi la plus haute juridiction administrative pour contester un décret sur la conservation des données personnelles.
Cet acte réglementaire a été publié au Journal Officiel au mois de mars dernier et oblige les sites d'e-commerce, plateformes de vidéos/musique en ligne, réseaux sociaux ou gestionnaires de boîtes e-mail à conserver pendant un an les noms et prénoms, les adresses postales associées, les pseudonymes utilisés, les adresses de courrier électronique ou de compte associés, les numéros de téléphone de leurs clients, et surtout le mot de passe ainsi que les données permettant de le vérifier ou de le modifier. L'ensemble des données sont susceptibles d'être demandées dans le cadre d'une enquête par les autorités compétentes, police, gendarmerie, protection des personnes (anciennement la répression des fraudes), mais également l'URSSAF et les impôts.
Des considérations financières et techniques
Pour les acteurs de l'Internet, cette durée de 12 mois est jugée trop longue et nécessitant des investissements coûteux sans qu'aucune compensation ne leur soit accordée. La contestation porte aussi, selon Benoît Tabaka, secrétaire général de l'ASIC, sur l'absence de notification de ce décret auprès de la Commission européenne. Enfin, et non des moindres, le décret prévoit que les compteurs reviennent à zero à chaque fois qu'un élément cité précédemment est modifié. Benoît Tabaka prend ainsi comme la durée de conservation des données d'un compte Facebook. Le Conseil d'Etat a entre 9 et 12 mois pour se prononcer sur l'annulation du décret.
Crédit Photo: D.R
L'IEEE travaille sur la standardisation du cloud computing
Institut à but non lucratif, l'IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) compare l'état du cloud computing actuel à celui dans lequel se trouvait l'Internet à ses débuts. Le cloud computing est promis à une croissance explosive, mais « sans un cadre commun et flexible capable de garantir l'interopérabilité, l'innovation pourrait s'essouffler et confiner les utilisateurs dans un écosystème fonctionnant en vase clos, » avertit l'organisme dans un communiqué.
Dans le cadre de son action de promotion du cloud, l'IEEE a mis sur pied deux groupes de travail, P2301 et P2302, lesquels sont chargés de plancher sur une grande variété de domaines. Ainsi, le groupe de travail P2301 doit prendre en charge la normalisation de la portabilité du cloud et son management, qui fait intervenir un certain nombre de formats de fichiers et d'interfaces. Quant au groupe de travail P2302, il s'attachera à avancer sur la question de l'interopérabilité de nuage à nuage et sa fédération. Il travaillera, par exemple, sur la normalisation des passerelles qui peuvent gérer l'échange de données entre clouds.
La standardisation, un frein à l'innovation ?
Selon David Bradshaw, directeur de recherche pour l'European SaaS et les services cloud d'IDC, « d'une manière générale, la normalisation dans le domaine du cloud computing est considérée comme une excellente chose, car elle permettra aux entreprises d'utiliser le cloud computing de façon plus efficiente et avec plus de confiance. » Cependant, étant donné que le «cloud computing» en est encore à ses débuts, il y a aussi, selon David Bradshaw, « un risque à vouloir définir trop précisément la façon dont les choses devraient fonctionner. » Selon lui, cela pourrait avoir un effet contraire et empêcher l'innovation.
Le nombre d'organismes travaillant à la standardisation du cloud computing est pléthorique. Même la Commission européenne s'est impliquée dans le domaine. Pour le directeur de recherche d'IDC, la meilleure chose qui puisse arriver serait qu'ils aient la bonne idée de travailler ensemble de façon à éviter la fragmentation des standards normatifs. C'est au niveau de la plate-forme que le besoin de normalisation est le plus urgent. « Cela permettrait aux entreprises de déplacer la charge de travail d'un fournisseur de cloud à l'autre, » a t-il dit. La Cloud Computing Initiative de l'IEEE est présidée par Steve Diamond d'EMC et les groupes de travail sont présidés par David Bernstein, directeur général de la société de conseils Cloud Strategy Partners.
(...)(05/04/2011 15:29:00)
Symantec pointe les smartphones et les réseaux sociaux comme prochaines victimes d'attaques
Symantec a présenté la 16ème édition de son rapport ISTR (Internet Security Threat Report). Ce dernier recense 286 millions d'attaques sur l'année 2010. Parmi celles-ci, les menaces Stuxnet et Hydraq constituent sans aucun doute l'avènement d'une ère d'attaques ciblées. Le début de l'année 2011 en témoigne avec les affaires contre le ministère de l'Economie et des Finances ou la Commission européenne. L'éditeur constate que l'utilisation de failles de type « zero days » augmente et se perfectionne.
Cette complexité se retrouve à disposition des pirates ou des apprentis pirates, via des toolkits d'attaques. Ces boîtes à outil utilisent en général les vulnérabilités des navigateurs et en particulier du langage de programmation Java (très prisé par les hackers). La mise à disposition de ces kits d'attaques est d'ailleurs relativement facile. Dans le laboratoire de sécurité de Symantec, basé à Dublin, une démonstration nous a été faite sur le kit Zeus, qui a la particularité de récupérer les données bancaires d'une personne. Un kit baptisé Unique est disponible sur Internet et sa mise en oeuvre est relativement facile.
Les mobiles et les réseaux sociaux en forte progression
Kevin Hogan, Senior Manager Security Response EMEA chez Symantec explique « l'année 2010 a été marquée par une montée en puissance des attaques contre les téléphones portables et en particulier les smartphones, ainsi que sur les réseaux sociaux ». L'éditeur constate ainsi une hausse de 43% des failles des plates-formes mobiles. Concernant les terminaux, des chercheurs nous ont fait la démonstration de Gemini, premier cheval de troie connu sous Android. Le programme malveillant est intégré à une application (le plus souvent un jeu) qui une fois lancé s'exécute directement sur le mobile. Celui-ci permet de prendre le contrôle du téléphone à distance et de faire certaines actions, comme envoyer des SMS ou appeler un numéro surtaxé par exemple.
Illustration: un terminal android infecté par Gemini
Les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter commencent aussi à être touchés par le piratage. Les attaques se concentrent autour de deux axes : le premier est l'utilisation d'URL court de type http://bit.ly/.e2reeC (il s'agit d'un exemple). L'objectif de cette technique obtenir par ces liens des informations sur la personne ou le pousser à télécharger un logiciel malveillant. Autres menaces, les fils d'actualité des sites qui ont la particularité d'avoir une distribution massive à l'ensemble des contacts. Les pirates usurpent l'identité d'un profil et diffusent ensuite un lien (en général une URL raccourcie) vers un site malveillant.
Une protection à plusieurs niveaux
L'objet d'une telle étude est bien évidemment de prendre le pouls de l'environnement sécurité pendant une année donnée, mais c'est aussi l'occasion de délivrer des recommandations. Pour Kevin Hogan « les anti-virus, anti-malwares ne suffisent plus, il faut détecter les programmes malveillants en prenant en compte leurs spécificités et leurs configurations. C'est ce que nous allons proposer avec notre technologie dénommée réputation ». Il s'agit de créer une base de données des programmes ou de logiciels, les fichiers seront alors analysés dans un cloud de Symantec qui attribuera un qualificatif, bon, neutre ou mauvais sur ces fichiers. Cette technologie devrait être intégrée prochainement dans la gamme professionnelle de l'éditeur. Pour autant, les spécialistes de la société pousse aussi les entreprises à mettre à jour et à renforcer leur politique de sécurité (correctifs, migration, etc.). Des évènements comme Wikileaks ont déjà fait prendre conscience aux entreprises de protéger les données sensibles conclut Kevin Hogan.
Illustration: Siège de Symantec à Dublin
Crédit Photo: Symantec
(...)(05/04/2011 12:36:08)L'iPhone 5 retardé suite à la paralysie d'une usine Sony
Seth Weintraub, du site 9to5Mac, assistait à l'entretien sur la scène du Cargenie Hall entre Walt Mossberg,du Walt Street Journal, et le PDG de Sony, Howard Stringer. Il en a fait un compte rendu en direct sur son blog. Voici ce qu'il a écrit : « Howard Stringer vient de dire que leur usine de Sendaï (voir illustration ci-dessous) qui fabrique les capteurs de la caméra a été touchée par le récent séisme suivi par le tsunami. Dans un même souffle, il a dit quelque chose concernant les capteurs et que leur livraison à des sociétés comme Apple serait retardé. En d'autres termes : « Nos meilleurs capteurs sont fabriqués dans l'une des usines touchée par le tsunami... Ce sont ceux destinés aux iPhone et iPad d'Apple. »
« Ils nous achètent nos meilleurs capteurs ? »
« Donc, le PDG de Sony semble avoir confirmé une rumeur entendue un peu plus tôt, selon laquelle l'iPhone serait équipé d'une caméra de 8 mégapixels dont le capteur est fabriqué par Sony, » conclut John Stokes de Art Technica. Cependant Jessica Vascellaro, une blogueuse du Wall Street Journal, qui a également couvert l'événement de Carnegie Hall, fait remarquer que Sony n'était pas le fournisseur actuel d'Apple. « On ne sait pas de quels appareils parlait le PDG de Sony, d'autant que l'entreprise n'est pas connue pour fournir à Apple des composants clés pour sa caméra, notamment le capteur d'image. Une porte-parole de Sony a refusé de commenter et un porte-parole d'Apple n'a pas pu être joint pour commentaire, » écrit-elle.
Une première pour Sony
Selon TheStreet.com, cela fait un an qu'Apple a choisi une puce Sony pour l'appareil photo de 8 mégapixels de l'iPhone 2011 (sans doute l'iPhone 5) en remplacement de son fournisseur actuel OmniVision. Le site tient cette information de Rodman Renshaw, analyste chez Ashok Kumar, qui avait prédit ce changement en se basant sur des éléments recueillis auprès de fournisseurs et de fabricants. Si les informations concernant le capteur photo sont vraies, cela signifie que les utilisateurs d'iPhone pourront profiter d'une bien meilleure qualité d'image sur leurs appareils mobiles. Actuellement, l'iPhone 4 est équipé d'un capteur photo de 5 mégapixels avec flash LED.
Le rachat de NetWitness vient renforcer la division RSA d'EMC
Depuis plusieurs semaines les initiés du marché de la sécurité entretenaient le buzz autour du bien-fondé d'un rachat de NetWitness par EMC pour renforcer RSA. Robert Breza, directeur général de la banque d'investissement RBC Capital markets, avait récemment fait remarquer avec une certaine ironie que si RSA avait pu utiliser le système de surveillance NetWitness, la division sécurité d'EMC aurait évité la douloureuse intrusion dans son système d'information et le vol d'informations sensibles sur son produit SecurID. RSA n'a pas fourni de détails sur ce qui a été exactement dérobé lors de cette violation de données, mais la division a confirmé l'attaque incitant certains de ses employés à ouvrir une feuille de calcul Excel infectée par un malware exploitant une faille zéro day du Flash Player d'Adobe.
Intégration à venir chez RSA
Si l'acquisition de NetWitness par d'EMC a été officiellement finalisée le 1er avril dernier, la compagnie n'a pas divulgué le montant de la transaction. EMC a juste publié une déclaration indiquant que la société prévoit de combiner le suivi de NetWitness et les technologies d'analyse de l'information et de surveillance des événements de RSA (enVision, RSA Data Loss Suite Prevention et RSA CyberCrime Intelligence Service). Yoran Amit, directeur général de NetWitness, a simplement déclaré : « Rejoindre RSA est une action stratégique, qui fournit d'importants avantages pour les clients, les partenaires et les employés de NetWitness. »
Texas Instruments rachète National Semiconductor pour 6,5 milliards de dollars
Texas Instruments a annoncé hier qu'il avait acquis National Semiconductor pour 6,5 milliards de dollars en cash. Le constructeur, qui fabrique des puces de faible consommation, a indiqué qu'il combinerait ses 30 000 produits analogiques avec les capacités de fabrication de pointe de National Semiconductor. Ce dernier produit quelque 12 000 circuits analogiques intégrés. Selon les termes de la transaction, National Semiconductor fera partie de la division analogique de TI. Dans un communiqué commun, les deux entreprises ont indiqué que les ventes de semi-conducteurs analogiques représentaient près de 50% du chiffre d'affaires de Texas Instrument.
Un meilleur ancrage pour TI sur le marché des semi-conducteurs
Les semi-conducteurs analogiques convertissent des données analogiques en signaux numériques vers des smartphones, des PC et d'autres types de terminaux. Cette acquisition est à la fois synonyme de force et de croissance, a déclaré Rich Templeton, CEO de TI, dans une déclaration. D'après lui, les deux entreprises disposent d'atouts pour fournir des produits qui améliorent la performance et l'efficacité en convertissant des informations vers des systèmes électroniques.
Selon les deux entreprises, ce rachat est assujetti aux conditions de clôture habituelles et devrait être finalisé d'ici six à neuf mois, « Lorsque la transaction sera terminée, TI disposera d'un meilleur ancrage sur un marché dans lequel il est déjà un chef de file », a déclaré Nathan Brookwood, analyste chez Insight 64. Ce rachat pourrait constituer des opportunités de croissance sur le marché des produits fabriqués par National Semiconductor qui a usé d'une variété de tactiques pour tenter de développer son activité au fil des ans.
La fin d'une époque
Ces deux noms ont représenté une partie de l'industrie des semi-conducteurs depuis l'époque de leur création il y a des décennies, rappelle l'analyste. Le marché des semi-conducteurs analogiques a toujours été réduit à un club exclusif mettant en scène quelques entreprises, a t-il ajouté. Cette acquisition pourrait contribuer à contracter le marché qui ne sera plus représenté que par quelques joueurs, dont Linear Technology et NXP Semiconductor.
Les financements manquent toujours à l'économie numérique
Point fort de l'étude de l'Acsel : le manque de financement. Quatre entreprises sur dix sont en recherche de financement (pour se développer) et 81% éprouvent de difficultés à le faire. 65% d'entre elles vont se tourner vers des investisseurs privés, 31% vers les banques, 5% seulement vers la bourse.
S'ils cherchent des financements, c'est que ces chefs d'entreprise sont confiants dans l'avenir. 94% d'entre eux l'affirment, très loin du pessimisme légendaire des français. Il y a un an déjà, ce sentiment d'optimisme était aussi marqué, alors que l'économie traversait toujours la crise.
Aujourd'hui, la crise, dans ce secteur du moins, semble appartenir au passé. 88% des chefs d'entreprise, contre 71% il y a un an, constatent une hausse de leur chiffre d'affaires sur les six derniers mois. 90% constatent une augmentation de leur portefeuille client. 87% on embauché, contre 71% lors de l'enquête précédente.
(*) L'enquête a été réalisée en ligne par l'Ifop, du 22 février au 11 mars dernier, auprès de 101 dirigeants d'entreprises, dont une moitié de prestataires de services.
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