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(09/12/2008 11:27:13)
Un guide pour devenir entrepreneur en recyclage dans le tiers-monde
L'Unesco et l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) soutiennent la publication d'une série de guides pour les petits entrepreneurs des pays pauvres aux métiers du recyclage des déchets informatiques. Le premier opus, qui vient de paraître, décrit en quelques dizaines de pages les "principes directeurs" pour commencer une activité. Très théorique, pour ne pas dire scolaire, il fait une synthèse en quelques dizaines de pages de l'entreprise idéale de recyclage. Le deuxième guide, dont la parution est prévue d'ici la mi-2009 abordera le volet opérationnel. Avec un budget de 60 000€, le guide vise à former des dirigeants d'entreprises qui devront surtout s'attacher au démantèlement des équipements. Le recyclage complet des déchets TIC réclame en effet un investissement de plusieurs centaines de milliers d'euros qui doit, lui-même, s'insérer dans un tissu industriel et technique totalement inexistant pour l'instant en Afrique. Ce paradoxe est apparemment surmonté sans hésitation par l'Unesco, l'Ademe, et HP, qui appose aussi son logo sur l'ouvrage. Non seulement aucune filière légale n'existe en Afrique, mais comme l'a montré Greenpeace dans une enquête édifiante, les déchets occidentaux finissent là-bas dans des décharges où ils sont démantelés par des enfants avant de venir polluer le sol avec des substances toxiques. 1600 exemplaires du guide seront imprimés... Le premier guide, réalisé par la toute nouvelle société de conseil TIC Ethic, est consultable en anglais sur son site. Une traduction en français est en cours. Il est aussi prévu de diffuser gratuitement 1600 exemplaires de ces deux versions sous forme imprimée. C'est peu à l'échelle d'un continent comme l'Afrique. Il revient à la version en ligne de pallier cette faiblesse. Une version PDF est aussi prévue. Toutefois, n'est-il pas prématuré de donner un cours de management à de futurs entrepreneurs du recyclage dans une région où tout manque encore pour instaurer des filières dignes de ce nom ? "Il faut bien commencer par quelque chose" explique Alain Geldron, chef du Département Organisation des Filières et Recyclage à l'Ademe. (...)
(08/12/2008 17:01:15)Vente liée : Dell rembourse un consommateur sans décision judiciaire
C'est une première dans le dossier de la vente liée : un constructeur a accepté de rembourser un consommateur, sans y être contraint par une décision judiciaire. En février 2008, Clément Hengy achète un PC portable Dell, vendu obligatoirement avec Windows Vista et une batterie de logiciels que l'acquéreur n'entend ni utiliser, ni payer. Il dénonce alors le Cluf (contrat de licence pour l'utilisateur final) et se tourne vers le constructeur pour demander le remboursement des outils non sollicités. Fidèle aux habitudes des fabricants, Dell refuse d'accéder à la demande de son client, lequel se tourne vers la DGCCRF. L'administration, qui orchestre d'interminables négociations sur le dossier de la vente liée entre les consommateurs, les constructeurs et les distributeurs, se penche sur l'affaire qui lui est soumise et constate les infractions. Entre temps, Dell a proposé à Clément Hengy de reprendre machine et logiciels et de lui rembourser l'ensemble des sommes déboursées. Une offre peu satisfaisante pour l'acquéreur, qui entreprend de mobiliser l'UFC-Que Choisir, une association de consommateurs elle aussi active sur le problème de la vente liée. Après deux courriers, l'UFC semble faire jouer son influence sur Dell : le constructeur propose à Clément Hengy un « geste commercial » de 100 € en guise de remboursement. Le client formule en réponse une contre-proposition de 180 €, une somme supérieure censée couvrir les frais de procédure. Deux jours plus tard, Dell accepte la transaction et vire l'argent sur le compte du consommateur, mettant ainsi fin à la procédure. Premier remboursement à l'amiable [[page]] Cette affaire peut paraître anecdotique. Elle illustre néanmoins un changement de comportement de la part des constructeurs. Jusqu'alors, en effet, les seuls cas de remboursement de logiciels fournis avec une machine neuve étaient consécutifs à une décision judiciaire, comme celles des tribunaux de proximité de Caen ou de Puteaux. Le remboursement effectué à l'amiable par Dell s'inscrit également dans un contexte politique de plus en plus favorable aux consommateurs. Après des prises de position contradictoires de Luc Chatel, le secrétaire d'Etat à la consommation, Eric Besson, secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, semble avoir pris parti pour la vente découplée. Le 2 décembre, à l'occasion du Forum du Libre, il indiquait notamment la mise en place prochaine d'un groupe de travail chargé de réfléchir sur ce dossier. La vente découplée toujours inconnue des commerciaux En dépit de ces avancées, le remboursement des logiciels non désirés ne reste qu'une exception et nécessitera une action normative du législateur pour devenir monnaie courante. Nous avons tenté de passer commande d'un PC portable auprès du service commercial de Dell en expliquant que nous ne désirions pas acquérir un système d'exploitation. La conseillère, dans une explication peu convaincante, nous a assurés qu'il était « techniquement impossible » de dissocier matériel et OS, ce dernier « sortant de l'usine avec la machine ». Mais, nous a-t-elle assurés, la présence de Windows Vista sur le PC n'influe en rien sur le prix de vente : « Nos concurrents font payer un prix fou alors qu'avec nous c'est plus qu'intéressant car Windows est gratuit. » (...)
(05/12/2008 14:34:29)Accord de licence autour du papier électronique entre Seiko et Nemoptrics
Seiko a passé un accord de licence avec le Français Nemoptrics : il fabriquera désormais des écrans en s'appuyant sur sa technologie de papier électronique « BiNem ». Basée sur les travaux du prix Nobel (1991) Pierre-Gilles de Gennes sur les polymères et les cristaux liquides, cette technique permet aux écrans de conserver leur affichage sans consommer d'énergie et peut s'intégrer très facilement dans une ligne de fabrication d'écran LCD déjà existante. Dans un premier temps, Seiko utilisera la technologie BiNem pour concevoir des étiquettes électroniques, plutôt que de se lancer dans l'aventure des livres électroniques aux débouchés plus hasardeux. Dans un premier temps, Seiko va adapter deux usines (une au Japon et une en Chine) pour produire mensuellement 100 000 affichages utilisant la technologie BiNem. (...)
(05/12/2008 14:32:15)Annuels Novell : Microsoft est un bon apporteur d'affaires pour Linux
Les accords passés par Novell avec Microsoft lui ont attiré l'inimitié de beaucoup d'acteurs du Libre, mais aussi beaucoup d'opportunités pour le business. L'éditeur vient de présenter ses résultats annuels et, si Novell n'est pas encore dans une santé florissante, la stratégie en cours - revenir à un métier d'éditeur épaulé par des partenaires - semble commencer à porter ses fruits. Vus de haut, les résultats sont plutôt étals, le chiffre d'affaires stagnant un peu en deçà du milliard de dollars (ce qui était prévu par la direction et annoncé à la Bourse), et les pertes se réduisant quelque peu. Mais cela cacherait quelques bonnes nouvelles. Novell souligne ainsi que sa marge opérationnelle, proche de zéro selon les normes GAAP, atteint 10% si on la mesure en « non-GAAP », comme le fait la direction de l'entreprise « pour évaluer les performances ». Et d'ajouter que même avec la crise économique, l'objectif est au minimum de conserver ce niveau de marge opérationnelle en 2009. Bonnes performances de la ligne produits, baisse plus forte que prévu dans les services Christophe Therrey, directeur général de Novell France, voit d'autres raisons de se montrer optimiste. Il cite les bonnes performances de ses lignes de produits d'administration de systèmes et de gestion de la sécurité et des identités (cf. le tableau ci-dessous pour les détails), et surtout le fait que la ligne de produits Linux ait crû plus vite que le marché (« 38% contre 22% ») notamment en ayant « pris des parts de marché à Red Hat ». Chose surprenante, la baisse des revenus pour la partie collaborative (services NetWare, messagerie Groupwise...) est plutôt contenue par rapport à ce qu'avait prévu Novell. « D'ailleurs, alors que la 'Corp' anticipait une baisse de ce revenu d'environ 13%, en France on fait de la croissance », indique Christophe Therrey. Au final, « le chiffre d'affaires des lignes produits a crû d'environ 8% sur l'année », se réjouit-il. Même la baisse drastique des revenus (-20%) provenant des services n'inquiète pas Christophe Therrey. « Nous avions anticipé une décroissance, dit-il, et elle est un peu plus rapide que prévu. Mais cela fait partie d'une stratégie délibérée : nous passons sur un modèle tourné vers les partenaires, et au lieu de faire du consulting nous-mêmes, nous leur donnons beaucoup d'opportunités. » Suse est entré chez HSBC ou Renault grâce à Microsoft [[page]]Si le DG de la filiale française relativise l'apport en cash de la part de Microsoft (lié aux accords de 2006 et de cet été), les sommes étant amorties sur plusieurs années, il admet volontiers que cela crée des opportunités d'affaires que Novell n'aurait pas eues autrement. Non pas que Microsoft ait directement promu Suse auprès des entreprises : « On ne peut pas demander à un commercial Microsoft de pousser Linux. » Mais « pour des entreprises qui ont à la fois une approche Linux et de bons rapports avec Microsoft, cela crée indéniablement plus d'opportunités ». Novell France a ainsi pu entrer dans des grands comptes au profit d'une consolidation des plateformes Linux sur Suse. « Ces douze derniers mois, cite Christophe Therrey : HSBC, Renault, PSA et TDF. » Impact relativement faible de la crise financière Pour 2009, la plus grosse incertitude est évidemment liée à la crise financière. Qui, semble-t-il, commencerait à peine à se faire sentir. « Honnêtement, aujourd'hui, l'impact est faible, indique Christophe Therrey. On commence juste à voir un ralentissement des investissements ; même des projets actés sont gelés, jusqu'à janvier 2009. A l'inverse, certains projets sont accélérés, les gens souhaitant dépenser leur budget 2008, ne sachant pas ce qu'ils auront en 2009. » Sans vouloir trop s'avancer sur l'année prochaine, Christophe Therrey se montre encore une fois optimiste, ressortant l'argument choc de tous les éditeurs de logiciels Open Source : « La crise peut aussi être une bonne opportunité, nous représentons une alternative plus économique. » (...)
(05/12/2008 09:59:16)L'éditeur de Typepad veut faire migrer les utilisateurs de Pownce vers Vox
Le Web 2.0 peut aussi être un monde impitoyable. En même temps qu'il a annoncé l'acquisition du service de 'micro-blogging' communautaire Pownce (partage de pensées, de photos, etc., dont le client présente la particularité d'utiliser la technologie Adobe AIR), Six Apart, l'éditeur du service de blog Typepad, en a annoncé la fermeture (celle-ci sera effective dès le 15 décembre). Pownce n'a en effet jamais réussi à sérieusement concurrencer Twitter et Six Apart dispose de sa propre plateforme communautaire gratuite, Vox, vers laquelle les utilisateurs de Pownce sont fortement invités à migrer. Dans un billet sur leur blog, les auteurs de Pownce expliquent par la voix de Leah Culver être particulièrement réjouis de rejoindre Six Apart. Lequel gagne ainsi de vrais spécialistes du Web 2.0, dont Kevin Rose, qui avait auparavant co-fondé Digg, un site de « contenu social » (où les utilisateurs soumettent et votent pour le contenu). A noter que le 11 novembre dernier, le CEO de Six Apart, Chris Alden, annonçait sur son blog devoir se séparer d'environ 8% de ses effectifs (sur environ 200 employés). (...)
(04/12/2008 18:14:41)Microsoft livre trois outils d'interopérabilité autour d'Open XML
Microsoft vient de présenter trois outils de conversion de documents Open XML, à l'occasion d'un atelier organisé cette semaine à Bruxelles dans le cadre de son initiative DII (Document interoperability initiative). L'éditeur d'Office (qui s'appuie sur le format Open XML), a constitué le groupe de travail DII en mars dernier avec plusieurs autres fournisseurs dont Novell et DataViz. Alors engagé dans son processus de standardisation de son format OOXML auprès de l'ISO, il ne ménageait pas ses efforts pour prouver sa volonté de faciliter l'interopérabilité entre les différents formats de documents. A Bruxelles, Microsoft a annoncé la version 2.5 de son outil de conversion Open XML/ODF (Open Document Format) qui comporte maintenant des gabarits pour faciliter le passage d'un document à l'autre. Cette version est proposée sur SourceForge sous forme d'add-on pour Microsoft Office 2003, 2007 et XP, comme le précise Peter Galli, senior manager chez Microsoft, dans un billet posté sur Port25, le site consacré par Microsoft aux sujets liés à la communauté Open Source. Convertir des documents Open XML en pages HTML Le deuxième outil présenté, Open XML Document Viewer, traduit les documents Open XML en pages HTML qui peuvent s'afficher dans un navigateur Web (tel que Firefox de Mozilla donne en exemple Peter Galli). Une version bêta (CTP) est cette fois disponible sur le site Codeplex de Microsoft. Enfin, le kit de développement Apache POI Java pour Open XML s'adresse aux développeurs qui conçoivent des applications Java manipulant des documents. Ils pourront inclure dans leurs développements des interactions avec Word, Excel ou PowerPoint, en utilisant le format de document composé OLE2 de Microsoft et Open XML. Microsoft a tout intérêt à se montrer proactif sur le terrain de l'ouverture et de l'interopérabilité entre les différents formats de documents, la standardisation ISO de son format OOXML, intervenue en avril, n'a pas réjoui tout le monde et reste contestée. (...)
(04/12/2008 17:50:53)Les fondeurs européens Infineon et STMicro sont à la peine
Infineon et STMicroelectronics, les deux derniers acteurs européens d'envergure planétaire du marché des semiconducteurs, affichent tous deux des pertes trimestrielles. Mais la situation est plus critique pour le premier que pour le second. Infinéon est tiré vers le bas par sa filiale Qimonda alors que STMicroelectronics compte sur ses composants télécoms pour être plus performant que le marché en 2009. Il faut dire que les deux industriels évoluent sur un secteur en crise profonde en raison de capacités de production d'autant plus surdimensionnée que la demande s'essouffle. L'organisme World Trade Semiconductor Trade Statitics prévoit, qu'après la faible hausse de 2,5% du marché en 2008, il devrait connaître une baisse de 2,2%. Infineon plus mal en point que son STMicroelectronics Infineon, qui compte 29 100 salariés, clôt son exercice sur des pertes abyssales en grande partie dues à sa filiale à 77% Qimonda (mémoires) pour laquelle elle ne parvient pas à trouver de repreneur. Même constat pour Altis, son usine de Corbeil-Essonnes. Les négociations pour la vendre à Advanced Electronic Systems AG (AES) traînent depuis août 2007. La vente de composants pour l'automobile, l'industrie et les marchés plus généralistes, qui représente près de 70% du CA total, dégage un résultat d'exploitation positif, mais celle des composants télécoms est dans le rouge. Chez STmicroelectronics, la situation déficitaire n'occulte pas autant l'avenir. Fin novembre, la publication des résultats trimestriels a fait baisser le titre de ce dernier de moins de 4% alors que chez Infineon, la publication a fait plonger le titre de 40%. STmicroelectronics tire 40% de son CA de la vente de composants pour les télécoms (avec une part notable pour les produits sans fil). 15% proviennent de l'informatique, 16% de l'électronique grand public et 13% de l'industrie automobile. (...)
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