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(31/03/2009 13:05:05)
Documation 2009 : des projets pour la fin de l'année et de l'intérêt pour le Web 2.0
Les solutions de dématérialisation et de gestion de contenus d'entreprise (ECM) ont attiré 8% de visiteurs de plus que l'an dernier sur la 15e édition du salon Documation ( 25 et 26 mars, au Cnit de la Défense). Sur les deux jours, 5 585 personnes ont arpenté les allées, selon les organisateurs de la manifestation avec, qui plus est, des projets. « Les exposants ont été très surpris de la fréquentation, affirme Mélanie Huido, responsable commerciale du salon pour Reed Expositions. Le premier jour, les stands n'ont pas désempli, avec des visiteurs informés, conscients de leur problématique, ayant plutôt des projets pour la fin de l'année, et ayant déjà avancé sur le cahier des charges. » Sur les 112 exposants, on retrouvait les principaux acteurs présents l'an dernier, fournisseurs de solutions d'ECM, d'archivage, de collaboration, de moteurs de recherche, de périphériques et de services de numérisation et d'impression : Arisem, Bureau Van Dijk, CDC Arkhineo, Docubase, EMC, Ever Team, Euriware, Exalead, IBM, Jouve, Klee Group, Knowings, Locarchives, Oracle, Pertimm (choisi comme moteur de recherche pour le projet DoXa du pôle de compétitivité Cap Digital), ou encore PTC avec son offre ArborText, Sinequa, notamment. Parmi les acteurs de l'Open Source, on peut citer Nuxeo, Smile et Alfresco (représenté par ses partenaires). Cette édition de Documation comptait aussi 33 nouveaux venus parmi lesquels Digimind, éditeur de logiciels de veille stratégique, et Keynectis, spécialisé dans la sécurisation des échanges électroniques. Le Web 2.0 et ses applications font salle comble Parmi les nouveautés annoncées sur le salon, Open Text a notamment présenté deux modules pour le portail de Microsoft, permettant de gérer le cycle de vie des contenus sensibles (Open Text Storage Services pour SharePoint et Content Lifecycle Management Services pour SharePoint), ainsi qu'une application de dématérialisation des factures tirant parti de son rachat de la technologie OCR de Captaris, l'an dernier. De son côté, l'éditeur Mindjet présentait la version 8 de MindManager, logiciel de gestion et de visualisation de l'information, et Mindjet Connect, solution de travail collaboratif en mode SaaS (software as a service). Jalios a ajouté à son portail des espaces pour apporter à l'entreprise les outils du Web 2.0. Dans un autre domaine, VideoForever proposait une solution clé en main de gestion des archives vidéo et photo, la Box VideoForever, destinée à gérer le patrimoine audio-visuel des entreprises et collectivités locales. A noter, aussi, la présence sur le salon du groupe Fedaso, prestataire de services en traitement de document, intervenant dans l'externalisation des processus métiers (BPO) en nearshore (le groupe est installé à Paris, Bruxelles et Fès). Dans le domaine du BPO et des services, signalons aussi l'offre d'Athic. 2 750 auditeurs ont assisté aux conférences, réparties entre une soixantaine d'ateliers d'exposants et quatre événements associés animés par Microsoft, IBM, Sefas et Digimind. Les outils du Web 2.0 ont particulièrement suscité l'intérêt, faisant salle comble, avec 180 personnes pour la conférence de Microsoft consacrée à l'offre de collaboration SharePoint et aux réseaux sociaux mis au service de l'entreprise. Sensiblement autant d'auditeurs ont suivi la conférence sur la veille collaborative et mobile. Respectivement ciblées sur la gestion de contenus d'entreprise (ECM) et sur la chaîne de production du document, les présentations d'IBM et de Sefas ont réunit 134 et 100 personnes. Cryptolog, Archimed et Evodia reçoivent un Demat Awards [[page]] Cette année, Documation a inauguré une remise de trophées autour de solutions de dématérialisation, avec un jury présidé par Jean-Marc Rietsch, président de FedISA, la fédération de l'ILM, du stockage et de l'archivage. Le concours des Demat Awards 2009 s'ouvrait à l'ensemble des acteurs du secteur et le premier prix a ainsi été attribué à un éditeur qui n'exposait pas sur le salon, Cryptolog. Ce dernier a mis au point une solution de signature électronique de contrat qui s'opère à la fois en agence et sur Internet. Le 2e prix est revenu à l'éditeur Archimed et son portail d'archivage Noesys, notamment mis en oeuvre dans le cadre du système de gestion des ressources humaines Rh@psodie de la Marine Nationale. Enfin, le 3e Demat Awards a été remis à Evodia, éditeur du logiciel de saisie de données techniques Script&Go permettant de dessiner des schémas et des plans à main levée sur un Tablet PC. Parmi les nominés figuraient également Logica et son portail de dématérialisation des subventions, ainsi que MT Software, éditeur du logiciel MPI, « parapheur » de documents dématérialisés permettant une signature à distance, sur smartphone ou PDA, suivant des circuits de décision. (...)
(30/03/2009 17:03:24)Gestion de la fraude et optimisation, deux axes stratégiques pour le PDG de SAS
SAS vient de compléter son portefeuille de solutions destinées à la détection de la fraude bancaire ou à l'assurance. Lors de sa conférence utilisateurs mondiale SAS Global Forum, qui a réuni 3 200 participants la semaine dernière à Washington D.C., l'éditeur a annoncé l'ajout d'une brique à son offre SAS Fraud Framework. Cette dernière rassemble plusieurs composantes pour détecter les comportements suspects (des clients d'une banque ou d'une compagnie d'assurance), envoyer des alertes mais aussi faciliter l'enquête et les vérifications en rassemblant les informations relatives à un cas donné. Le nouveau logiciel, Social Network Analysis, affiche sous forme de réseau social les liens entre des activités et des individus, ce qui fait apparaître des connexions entre des actions et des personnes qui, jusque-là, n'étaient pas visibles. L'outil peut par exemple permettre de tracer des liens entre plusieurs prêts bancaires non sécurisés et un bénéficiaire. « Nous travaillons avec un certain nombre de clients sur de nouvelles solutions pour détecter la fraude à l'aide sociale, à l'assurance, à la sécurité sociale..., a confirmé Jim Goodnight, PDG de SAS, à nos confrères de ComputerWorld Canada. Nous essayons de devenir véritablement des experts dans ce domaine ». Interrogé plus généralement sur l'apport des solutions d'analyse dans le climat économique difficile, le co-fondateur de SAS il y a 34 ans, a souligné le succès de ses solutions d'optimisation (qui ont tiré son chiffre d'affaires 2008) : « Les entreprises ont réalisé qu'il était temps de rationaliser et d'optimiser des processus qu'elles gèrent de la même façon depuis des années ». Le dirigeant constate notamment un intérêt considérable et grandissant dans le secteur de la distribution pour l'optimisation des prix. « En particulier, lors de la mise en place des promotions qui servent à amener des clients dans les magasins, a expliqué Jim Goodnight. Si vous avez 1 500 à 2 000 magasins et que chacun a 200 000 ou 300 000 articles sur lesquels faire des promotions, comment choisir les bons ? Comment fixer le tarif pour attirer les clients et les conduire à acheter ? Cela ne concerne pas seulement l'article en promotion que vous allez vendre, mais le fait que vous allez augmenter la fréquentation du lieu de vente et que d'autres articles seront vendus, ce qui aidera à optimiser les algorithmes qui permettent d'établir les prix unitaires. » De nouvelles acquisitions en vue Depuis sa création, SAS est restée une entreprise privée, ce que semblent apprécier ses collaborateurs. Il y a quelques années, un sondage a été fait pour savoir comment ils envisageraient une entrée en bourse. 85% ont souhaité que la société reste indépendante. « Ils reconnaissent les bénéfices de cette situation, justifie Jim Goodnight. En devenant une société cotée, vous devez absorber une forte pression pour maintenir les profits ou les améliorer. Si vous êtes manager et qu'une grande partie de ce que vous gagnez est basé sur la valeur de vos titres boursiers, vous n'hésitez pas à licencier des milliers de personnes juste pour maintenir le cours de l'action parce que vous allez en tirer personnellement profit. Il me semble que nous avons vu cela avec SAP. J'ai été extrêmement déçu. Quand ils ont annoncé qu'ils allaient supprimer 3 000 postes, le cours de leur action a grimpé de 6%. » La stratégie de croissance de SAS repose principalement sur une croissance organique. Malgré tout, l'an dernier, il a acheté deux éditeurs, Teragram et IDeaS. « Nous sommes en ce moment même en train d'examiner certaines acquisitions, confie Jim Goodnight. Nous achetons ceux qui nous apportent de l'expertise dans un domaine où nous n'en avons pas encore développé, et qui nous permettre d'étendre notre marché. C'est pourquoi, lorsque nous procédons à un rachat, nous développons la société acquise et nous ne licencions pas. » Sur sa conference SAS Global Forum, l'éditeur a également présenté une nouvelle application analytique, SAS Campaign Management Software, fournie sous forme de services en ligne (en mode SaaS), pour créer et gérer des campagnes de marketing. SAS a par ailleurs annoncé conjointement avec Teradata une solution prépackagée regroupant matériel, logiciel et services pour accélérer le déploiement de SAS Analytics avec l'offre d'entrepôt de données Active Entreprise Data Warehouse de Teradata. (...)
(27/03/2009 17:15:40)Très faible croissance des logiciels et services en 2009, selon PAC
Pour 2009, la croissance du marché des logiciels et services en France est évalué entre 0 et 1% par le cabinet Pierre Audoin Consultants (PAC). Par comparaison, en 2008, cette croissance était de 5% pour les logiciels (applicatifs, outils et infrastructures) et de 6% sur les services informatiques (maintenance, matériel, conseil, intégration et systèmes, infogérance et TMA). L'année en cours devrait donc marquer un net recul de l'activité des logiciels et services. Le « ralentissement s'accélère, mais il n'y a pas de rupture totale », nous explique Frédéric Giron, directeur des études chez PAC. « On observe surtout des "retards à l'allumage" entre les appels d'offres et les contrats signés, mais peu de projets annulés ». Sur les marchés du secteur public et des « utilities », on devrait tirer leur épingle du jeu. Sur des secteurs comme la banque, l'assurance ou les télécoms, la croissance se situerait entre 0 et 2% de croissance. « Il y aura toujours des volumes, mais beaucoup de pression sur les prix, donc un marché qui va baisser en valeur ». Les petites SSII vont souffrir Deux grandes activités seront principalement touchées : la vente de licence pour les éditeurs et la régie pour les SSII. Toutefois, ces deux catégories d'acteurs ne seront pas impactées de la même manière. Les éditeurs d'ERP (progiciels de gestion intégrés), par exemple, le seront sur la vente de licence, mais pas sur celle de services autour de la licence. Les SSII ne verront pas leurs activités d'externalisation se ralentir, que ce soit la tierce maintenance applicative, l'infogérance d'applications ou l'infogérance d'infrastructures. Cela dit, les différents acteurs ne partiront pas sur un pied d'égalité. Les sociétés de taille plus modeste devraient souffrir davantage. Elles seront victimes des phénomènes de sous-traitance. Beaucoup de grandes SSII sous-traitent en effet une partie de leurs contrats à des SSII de taille plus petite ou régionales. Ces dernières se verront et se voient déjà supprimer ces contrats, ce qui affectera leur exercice 2009. PAC se risque également à une prévision pour 2010 en annonçant des chiffres supérieurs à ceux de 2009, mais sans atteindre ceux de 2008 et 2007. (...)
(25/03/2009 11:56:22)Annuels Lefebvre Software : +11,6% sur le chiffre d'affaires sans inclure ASGroupe
L'éditeur français de solutions de gestion Lefebvre Software a réalisé en 2008 un chiffre d'affaires de 23,4 M€, en progression de 11,6% à périmètre constant, sans tenir compte du rachat de l'éditeur ASGroupe, réalisé en novembre dernier. Sur l'année, son résultat opérationnel courant s'élève à 2,6 M€ (11% du chiffre d'affaires) et le résultat net à 2,8 M€. Lefebvre Software s'est engagé dans un plan de développement ambitieux depuis l'arrivée à sa tête, il y a deux ans, de Viviane Ribeiro, précédemment présidente de l'éditeur Geac France où elle avait passé 17 ans. La société compte doubler son chiffre d'affaires d'ici à 2010 et poursuivre sa croissance externe. L'acquisition d'ASGroupe, spécialiste de la consolidation et du reporting, vient compléter sa suite de gestion intégrée (redéveloppée en architecture J2EE) et ses solutions de gestion des ressources humaines, qui s'adressent à des entreprises du mid-market (la base installée conserve une forte proportion d'utilisateurs de l'AS/400 d'IBM). En incluant ASGroupe, Lefebvre Software totalise un chiffre d'affaires de 31,7 M€ en 2008 dont 10% réalisés à l'international (notamment en Italie, Belgique, Espagne, Portugal et au Royaume Uni). Ensemble, les deux éditeurs rassemblent une base installée de 2 500 clients. (...)
(24/03/2009 18:09:22)La base décisionnelle Sybase IQ 15 accélère ses temps de chargement
Sybase livre à la fin de ce mois la troisième version majeure, en dix ans, de sa base de données décisionnelle, Sybase Interactive Query. Les fondamentaux de l'offre demeurent, en particulier les trois caractéristiques techniques qui font de Sybase IQ 15, moteur relationnel SQL, une base particulièrement adaptée aux environnements décisionnels, axée sur la réduction des temps de réponse : son mode de stockage de l'information en colonnes plutôt qu'en tables (*), l'indexation complète de la base et l'usage intensif de la compression des données pour optimiser un peu plus les performances. Une combinaison qui est actuellement exploitée par 1 500 clients dans le monde, parmi lesquels des utilisateurs comme BNP Paribas, Cora, Le Monde, Norauto, Atos Worldline, Premalliance ou Phildar, notamment. En France, la moitié de ces clients exploitent Sybase IQ au-dessus d'un SGBD Sybase (ASE), l'autre moitié l'alimente à partir du SGBD d'un autre fournisseur. La restitution des données se fait à partir des outils de requête du marché (SAP/BO, SPSS, Microstrategy...). Avec la nouvelle version, IQ 15, l'un des apports majeurs réside dans la gestion des ressources disque. Jusque-là, cet aspect de l'offre manquait un peu de souplesse, de l'aveu même de l'éditeur. Il est désormais possible de placer les données sur des environnements disque distincts pour prendre en compte la gestion du cycle de vie des informations (les plus anciennes pourront être stockées sur des ressources disque moins performantes). A noter que cette gestion n'est pas automatisée. Toujours sur l'aspect stockage, le partitionnement horizontal des données (chaque colonne est découpée en segment) apporte davantage de flexibilité de gestion sur les grands volumes, qui mettent en jeu des milliards de lignes. François Guérin, responsable avant vente pour Sybase IQ, évoque à ce sujet des applications au sein desquelles les clients gèrent des dizaines de téraoctets (la plus grosse base IQ est celle de l'administration fiscale américaine, l'IRS, qui réunit 130 To de données compressées). Chargement multi-serveurs et depuis des postes distants La technologie multiplex de Sybase IQ permet de déployer l'environnement sur plusieurs machines à partir d'une seule base. Cela permet, notamment, de réserver une machine à l'alimentation des données, de répartir la charge sur plusieurs serveurs pour les utilisateurs sur Internet, et d'attribuer des ressources privées à un groupe d'utilisateurs (par exemple, le département marketing pour des applications de datamining). Avec Sybase IQ 15, ces capacités ont été améliorées. Il est possible d'effectuer des bascules instantanées vers une machine de secours et de mettre en place des scénarios d'alimentation multinoeuds. Pour les grands volumes, le chargement des données a encore été optimisé avec la capacité de charger les données directement depuis des postes distants, ou d'effectuer du chargement multi-serveurs. Des optimisations ont également été effectuées sur les index, la parallélisation d'opérations internes et les traitements SQL. D'autres améliorations concernent les fonctions d'administration et de sécurisation des données (nouvelles options pour gérer les connexions, cryptage possible des données sur le disque), ainsi que le support d'IPv6. IQ représente 20% de l'activité base de données de Sybase La commercialisation de Sybase IQ se décline en deux versions. La tarification de l'offre Small Business Edition tient compte du nombre de coeurs par serveur et du nombre d'utilisateurs. L'édition Enterprise comporte en plus une tarification basée sur le volume de données compressée sur la base. La division base de données de Sybase représente toujours 70% de son chiffre d'affaires (1,13 Md$ en 2008). Cette activité se répartit entre le moteur Sybase classique ASE (60% du revenu de la division), l'offre IQ (20%) et les autres outils d'infrastructure parmi lesquels Power MC (20%). Les 30% restants du chiffre d'affaires sont réalisés avec les deux autres divisions : Sybase iAnywhere et Sybase 365 qui se concentrent sur les offres de mobilité. (*) Utilisé pour les applications décisionnelles, le mode de stockage par colonne permet de ne lire que les données utiles, donc de lire moins de données qu'avec les SGBD traditionnels et d'obtenir de meilleurs temps de réponse. (...)
(24/03/2009 15:16:32)IBM s'intéresse à la sauvegarde de l'eau
IBM était présent au Forum mondial de l'eau à Istanbul la semaine dernière. Et à cette occasion, il a tenu à prouver son intérêt pour cette ressource naturelle vitale et son évolution. Pour commencer, il a raconté un de ses projets les plus concrets dans la baie de Galway en Irlande. SmartBay s'appuie sur un système de capteurs, qui récupèrent un grand nombre d'informations en temps réel sur l'état de l'eau, et sur des portails qui en publient l'analyse. Le projet étudie les conditions climatiques sur la côte, la vie marine, les niveaux de pollution, etc. Il peut par exemple identifier un débris à un endroit donné, signalé par un capteur ou une personne, et à partir des mouvements de marées, des courants, etc., en calculer le trajet pour prévenir d'éventuels dangers. Les capteurs intelligents de SmartBay sont capables de réaliser une mesure à un moment ou à un autre, mais aussi d'exécuter des ordres qui leur sont envoyés. Les données récoltées pourraient accompagner des tests de prototypes de convertisseurs de vagues en énergie. Trop peu d'informations sur l'eau dans le monde Pour traiter les données issues de SmartBay, IBM a déployé Infosphere Stream, son environnement d'analyse en temps réel de larges volumes de données. « Cet outil a été développé dans nos laboratoires et le projet de Galway a permis de le tester en réel », raconte Pascal Bécache, responsable du secteur Energie et Utilities chez IBM. Le logiciel est spécifiquement destiné aux réseaux (énergétiques, routiers, télécoms) qui peuvent être instrumentés avec des capteurs et sur lesquels il est important de réagir en temps réel. Afin de travailler sur un point de vue plus macroscopique de l'état de l'eau dans le monde, Big Blue organise depuis deux ans une série de colloques sur l'ensemble de la planète pour confronter les meilleurs experts internationaux du domaine. Le GIO (Global Innovation Outlook) cherche à donner une vision prospective de l'innovation mondiale sur ce thème. Il s'agit d'une fondation interne réunissant aussi bien des clients d'IBM, des institutions publiques, des chercheurs, etc., tous compétents dans le domaine. Premier constat, quasi-unanime, au sortir de ce tour du monde de l'eau, on ne dispose que de très peu de données sur l'état de cette ressource dans le monde. Or, comme le signale le rapport, « il est impossible de bien gérer ce que l'on ne peut pas mesurer. » Et bien entendu, pour surveiller et mesurer les problèmes de l'eau, la solution se trouve dans les TIC. Pascal Bécache évoque plus particulièrement un équipement dont on entend déjà beaucoup parler pour optimiser la consommation électrique et qu'il serait donc intéressant de déployer pour s'atteler à la question de l'eau : le compteur intelligent. Et ce, aussi bien à destinations des personnes, des entreprises ou des exploitations agricoles, tous concernés. « Le compteur connecté ne se contente pas d'enregistrer la consommation, il la détaille en fonction des demandes et il prend les décisions adaptées, complète Pascal Bécache. Quand un fontainier est informé de votre déménagement, par exemple, le compteur intelligent pourra fermer instantanément les vannes au moment de votre départ. » Modéliser les circuits de l'eau mais aussi la structure de son prix [[page]]« Dans notre économie moderne, l'eau intervient partout, rappelle par ailleurs Pascal Bécache. L'agriculture et l'industrie en consomment beaucoup plus que l'homme pour ses besoins immédiats. Or, dans ces domaines, les déperditions sont énormes et on dépense, qui plus est, beaucoup d'énergie pour optimiser les circuits. » Et c'est la deuxième conclusion issue des colloques GIO. Là-encore, la solution se trouve au moins en partie, dans l'informatique. Et plus précisément, dans la modélisation de ces circuits de l'eau pour mieux informer les entreprises et les Etats et leur permettre de prendre des décisions plus efficaces. Enfin, le GIO a constaté - même si il n'est pas le premier - que le prix de l'eau n'est pas le même partout dans le monde, et surtout qu'il n'est pas lié à la valeur réelle de la ressource. Il est très bas sous le soleil de Mexico et bien plus haut à Berlin où l'hygrométrie est pourtant plus élevée. Une situation qui peut conduire à du gaspillage, si l'on en croit le GIO. Là encore, le rapport conseille le recours à la modélisation des systèmes, pour combiner au mieux « les droits d'accès à l'eau et des structures de prix qui évitent le gaspillage. » Des membranes résistantes au chlore basées sur les nanotechnologies Enfin, pour aider à sauvegarder l'eau sur Terre, IBM est allé jusqu'à développer des membranes de filtration d'eau plus résistantes, pour alimenter certaines région en eau potable. Big Blue serait-il en train de changer de métier et de troquer les serveurs pour les filtres à eau ? En réalité, l'explication est beaucoup plus simple et se trouve dans la politique de recherche menée par le géant dans les nanotechnologies depuis plusieurs années. En collaboration avec l'université d'Austin au Texas, l'industriel japonais Central Glass et l'organisation scientifique King Abdul Aziz City for Science and Technology (KACST) en Arabie Saoudite, il vient ainsi de mettre au point une technologie capable de mieux résister au chlore. Un produit très couramment utilisé pour éliminer les bactéries dans l'eau. IBM a déposé le brevet de cette technologie, mais en laisse la fabrication aux industriels compétents. Ces annonces rejoignent une tendance évoquée dans les récents rapports respectifs du gouvernement français et de l'Union européenne à l'intention du secteur des TIC. Les deux documents incitent l'ensemble de l'économie à réduire son impact environnemental en utilisant davantage l'électronique, l'informatique et les télécommunications. (...)
(23/03/2009 18:29:49)Oracle rachète un spécialiste de la pharmacovigilance
Avec sa toute dernière acquisition, Oracle vient renforcer la partie verticale de son catalogue destiné aux professionnels des secteurs de la santé et de la pharmacie. L'éditeur racheté, Relsys, est une société californienne qui développe des logiciels appliqués à la pharmacovigilance et à la gestion des risques dans ce domaine. Plusieurs grands acteurs mondiaux de l'industrie pharmaceutique ont déjà adopté ses solutions. En combinant cette offre avec ses propres solutions, Oracle compte livrer la seule suite qui supportera de tout en bout les processus de suivi des risques liés aux médicaments, depuis les développements cliniques jusqu'à la surveillance après la mise sur le marché et les soins aux patients. Ce rachat, dont les modalités financières n'ont pas été communiquées, sera finalisé à la fin de ce premier semestre. Jusque-là, Relsys conserve son autonomie. (...)
(23/03/2009 17:10:44)Le marché du décisionnel progressera de 5,9% en France en 2009 selon IDC
L'étude bisannuelle du cabinet IDC sur le décisionnel (ou BI, business intelligence) prévoit 5,9% de croissance en France sur ce marché pour 2009. Ce sera trois fois la croissance du logiciel en général. Rien de surprenant, depuis des années la même tendance se retrouve. Mais, avec la crise, « le décisionnel prend une dimension contracyclique », analyse Cyril Meunier, consulting manager. Les entreprises ont encore plus besoin d'investir dans un outil de reporting et de simulation. Le marché reste dynamique pour tous les acteurs. C'est la deuxième grande conclusion de l'étude. 40 à 50% du marché est représenté par de petits acteurs. Eux aussi vont garder leur dynamique, voire l'accentuer, en proposant du décisionnel métier. « Tout le monde ne voit que les têtes d'affiches, mais le marché est aussi constitué d'acteurs très verticaux », note Cyril Meunier. Ce dynamisme du marché devrait se prolonger pour d'autres raisons. D'abord, l'Open Source et le SaaS vont bénéficier aux entreprises de petite taille et donc étendre la cible du décisionnel. Ce qui va de pair avec sa démocratisation, réservé auparavant aux directions financières, le décisionnel est étendu à d'autres départements de l'entreprise. Cette catégorie de solutions restant un produit complexe, les acteurs capables d'offrir des produits accessibles auront également toutes leurs chances. Des acteurs encore peu connus vont émerger. La BI pourrait même se développer sur Internet ou sur le mobile avec des versions pré-packagées. En 2008, le marché du décisionnel se montait à 2,052 milliards d'euros en France. Globalement, il a progressé de 6,2%. La partie édition, 704 millions d'euros, est en hausse de 8,6%, alors que l'autre partie, celle des SSII et intégrateurs, progresse de 5%. Dans la partie édition, les ventes de licences se situent à +4% alors que la maintenance est à +13,7%. 2007 fut une très bonne année, en terme de ventes de licences, ce qui, tout naturellement, a profité aux éditeurs l'année suivante sur la partie maintenance. Ce faisant, ce sont les activités de maintenance des éditeurs qui ont porté le marché du décisionnel en 2008. Les ventes de licences étant moins fortes en 2008, la progression de la maintenance sera moins forte en 2009. (...)
(23/03/2009 15:25:48)SAS prépare son propre cloud pour l'an prochain
SAS, un des principaux acteurs du marché du décisionnel, se lance dans le cloud computing avec ses propres armes. Plutôt que de profiter de plateformes génériques déjà opérationnelles, comme celle d'Amazon, l'éditeur préfère investir dans la construction d'un datacenter de 3 500 m² en Caroline du nord. L'enveloppe globale atteindra 70 M$, dont 20 à 22 M$ consacrés à la construction proprement dite du site qui intègrera toutes les dernières innovations en matière d'économie d'énergie et de développement durable. La première tranche de serveurs, qui occupera 1 000 m², sera opérationnelle à la mi-2010. La seconde commencera à entrer en service d'ici trois à cinq ans lorsque la première aura atteint 80% de sa capacité de traitement. Dans la continuité de SAS OnDemand Le choix par SAS de mettre en place son propre environnement de cloud computing s'explique à la fois par l'ampleur de la quantité des données à manipuler et par la haute confidentialité qui doit entourer les données traitées. De plus, ce projet, s'inscrit dans la continuité de l'offre SAS OnDemand, prestation de logiciel en ligne qui croit de 30% par an. SAS OnDemand repose sur une infrastructure composée de serveur Sun, d'équipements de stockage NetApp et EMC. Les choix technologiques pour l'équipement informatique du nouveau datacenter n'ont pas encore été arrêtés, mais SAS utilise depuis quatre ans les logiciels de VMware pour supporter l'infrastructure de ses équipes de développement. 22% du chiffre d'affaires investis en R&D Plus gros éditeur détenu par des actionnaires privés, SAS revendique un chiffre d'affaires de 2,26 Md$ pour 2008 (+5%), dont 43% en provenance de l'Europe, du Moyen-Orient et d'Afrique. La société affirme aussi investir 22% de son CA 2008 en recherche et développement. Elle compte plus de 11 000 salariés. En janvier dernier, Gartner Group plaçait SAS Institute parmi les sept principaux acteurs dans le monde du décisionnel (business intelligence) aux côtés d'IBM/Cognos, de Microsoft, de SAP/Business Intelligence, d'Oracle, d'Information Builders et de MicroStragegy. SAS se démarque en étant le mieux placé sur l'échelle des "visionnaires". En revanche, il figure en bas du classement des sept premiers sur celle de la "capacité à exécuter". Il y côtoie tous les autres éditeurs spécialisés, le Gartner accordant plus de crédit dans ce domaine aux éditeurs généralistes. (...)
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