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(29/11/2011 12:30:47)

Bolloré choisit la plate-forme Rflex de recrutement en mode SaaS

Le Groupe Bolloré est multisectoriel (transport, logistique, distribution d'énergie, véhicules électriques, communication...) et présent sur les cinq continents avec ses 35 000 collaborateurs. En France, il dispose de 8 000 salariés et recrute en moyenne 900 collaborateurs chaque année sur des métiers extrêmement différents.

Initialement, chaque entité du groupe gérait ses recrutements avec sa propre DRH sans mutualiser les viviers de candidats ni industrialiser les tâches administratives. Il n'existait pas non plus de politique unique de recrutement, notamment en termes de moyens employés.

Fin 2009, le groupe a décidé de s'équiper d'un outil et d'une procédure unique. Trois entités pilotes ont été chargées de rédiger un cahier des charges et de sélectionner un prestataire. Bolloré finit par retenir la plate-forme SaaS Rflex. Sa mise en oeuvre a nécessité cinq mois, depuis les phases d'études jusqu'au paramétrage. La solution a notamment été appréciée par son interface avec les principaux jobboards du marché.

L'outil est toujours en cours de déploiement à l'ensemble du groupe en France mais tout sera finalisé d'ici mi-2012.

(...)

(25/11/2011 09:37:41)

Orange Business Services relance le forfait informatique pour les PME

Pour franchir un nouveau cap dans son offre forfait informatique, Orange Business Services accroît le nombre de services proposés. De nombreux partenariats sont noués, principalement avec Microsoft sous l'aspect applicatif comme dans la partie distribution. Le forfait Informatique est toujours une solution en mode SaaS, avec des services facturés par abonnement et à l'utilisateur. Ces services sont au nombre de trois. Un socle bureautique (sauvegarde, disponibilité, dix logiciels bureautiques de base, un accès internet, un accès en mode déconnecté).

La grande nouveauté réside dans les deux autres types de services. La partie collaboratif est directement liée à Microsoft et donne accès à Windows server 2008, Hyper V (virtualisation), System Center, Lync (les communications unifiées) et les logiciels de base de Microsoft. Elle apporte également Acrobat d'Adobe en mode SaaS, «  une première en Europe », souligne Benoît Delanoë, directeur de cette offre au sein d'OBS (et de sa filiale depuis le mois de juin dernier, Neocles). Enfin, Orange propose 93 applications métier avec 63 éditeurs, comme Sage (présent dès le départ) ou SAP. On notera au passage l'abandon d'OpenOffice, il n'y avait pas de demandes rétorque -t-on du côté de l'opérateur.

Une facturation par mois et par utilisateur


Ce forfait est commercialisé soit par les agences pro d'Orange Business Services, soit par son canal indirect ou celui de Microsoft. La facturation comporte une base, 59 euros par utilisateur pour la partie bureautique, ensuite tout est très modulaire, la licence Adobe de base sera à 12 euros, la licence pro à 25 euros, Office de Microsoft à 11, en version pro à 15 euros (par mois et par utilisateur). Une offre ciblé PME de 20 à 500 salariés.

Il y a trois ans, le forfait informatique fonctionnait en client léger avec Citrix, aujourd'hui l'idée est de le rendre disponible sur tous les terminaux et surtout pour les besoins nomades d'une entreprise. Les exemples données, par exemple celui d'experts comptables en clientèle sont saisissants. Orange bénéficie également de son infrastructure, connexions et datacenters. D'opérateur et d'hébergeur, il devient bel et bien un fournisseur de services informatiques. L'ambition d'OBS est d'atteindre 10 000 utilisateurs dans les 18 prochains mois, ils sont actuellement 3 800 utilisateurs et 100 clients à bénéficier du forfait Informatique.

Crédit photo : D.R.

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(24/11/2011 17:22:17)

Les gammes Sage 30 et 100 s'affichent sous iOS et Android

Sage veut gagner des utilisateurs au-delà de sa sphère habituelle. Dans les PME de 5 à 200 salariés, où ses gammes Sage 100 et Sage 30 ont pris leurs aises au fil des ans, l'éditeur compte en moyenne 12% d'utilisateurs, ratio classique pour une solution de gestion qui cible les fonctions comptables, commerciales et logistiques et les ressources humaines.

Avec la Génération i7 qu'il lance cette semaine, Sage vise plus large. Il propose de paramétrer des interfaces simplifiées pour des utilisateurs plus occasionnels qui accéderont uniquement aux outils et données qui leur sont utiles. Ce peut être l'annuaire des clients ou des fournisseurs, par exemple, pour retrouver une adresse, ou encore une interface de saisie de commande.

L'objectif est de rendre l'usage du logiciel aussi simple que celui d'un site de e-commerce. Cette amélioration, apportée par l'arrivée de la technologie SET sur Sage 30 et 100, permet à l'ensemble des utilisateurs d'accéder aux logiciels à partir d'une connexion web. Et de travailler ainsi à distance si nécessaire.
Sage Generation i7 sur iPhonecliquer pour agrandir l'image

L'accès aux données (catalogue produits, commandes passées, etc.) peut aussi se faire depuis un terminal mobile fonctionnant sous iOS (iPhone, iPad) ou sous Android.

Objectif : 400 000 utilisateurs d'ici 12 à 18 mois


Actuellement, Sage dénombre environ 210 000 utilisateurs de ses gammes 30 et 100 (une même base de produit déclinée suivant la profondeur fonctionnelle requise par les clients et la taille de l'entreprise). En simplifiant l'accès à cette offre, il espère passer à 400 000 utilisateurs d'ici 12 à 18 mois. A terme, il a l'ambition d'en atteindre 600 000, « compte tenu des observations faites sur d'autres marchés », souligne Hémeric de Saint-Chamas, directeur général de la division PME de Sage.

Ces deux gammes fonctionnent sur base de données propriétaire Sage, sur SQL Server ou sur SQL Express. L'utilisation d'une base Microsoft permet de disposer des « états pilotés » qui fournissent à l'entreprise les indicateurs clés de son activité, à des fins décisionnelles. Avec la Génération i7, ces états peuvent être récupérés à partir du tableur Excel, ce qui autorise les utilisateurs à les modifier (cf écran ci-dessous).
Sage Generation i7 - Etats pilotés sous Excel

Production et Gestion des affaires


Pour les utilisateurs métiers, les versions i7 s'enrichissent de deux offres complètes. D'une part, la gestion de production acquise par Sage avec le rachat d'Alcior, désormais intégrée à la gamme avec les technologies .Net. D'autre part, un module de gestion des affaires adapté aux besoins des sociétés de services. L'éditeur propose par ailleurs en standard quatre profils métiers présentant des interfaces utilisateurs type pour les fonctions de la vente, des achats, de la logistique et de la comptabilité.

Les clients existants pourront accéder aux versions i7 à partir de 500 euros HT. En complément, il existe un service de migration effectué à distance par Sage ou l'un de ses partenaires, pour environ 800 euros HT. Pour les nouveaux clients, le prix d'une licence Sage 100 Comptabilité est fixé à 1 400 euros HT et celui de la licence Sage 100 Gestion Commerciale à 2 400 euros HT.

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(24/11/2011 11:43:38)

Leasecom propose un financement pour le SaaS

 

 

Le nouveau financement proposé par Leasecom concerne soit l'éditeur, soit le revendeur. Le contrat avec le client final appartenant à l'un ou à l'autre : si l'éditeur est propriétaire du contrat, le revendeur agit en tant qu'apporteur d'affaires, si c'est le revendeur qui détient le fameux contrat, il agit dans le cadre d'une formule d'achat-revente, c'est lui qui sera financé par l'éditeur. Dans l'un et l'autre cas (éditeur ou revendeur propriétaire du contrat avec le client final), Leasecom s'engage à régler (peu après la signature du contrat en SaaS avec le client final), l'intégralité de la partie logicielle du contrat. C'est-à-dire des redevances d'abonnement dues par le client final (déduction faite des frais de Leasecom). C'est la  1ère et la principale somme réglée par le « leaser ». Ensuite, au fur et à mesure des échéances d'abonnement et de leur règlement, Leasecom règle une partie correspondant aux frais d'assistance.

Leasecom peut régler en 72 heures

Leasecom a mis au point une formule rapide. L'éditeur ou le revendeur doivent au préalable signer avec lui une convention d'agrément. Ensuite, à chaque contrat signé avec un client, ils doivent d'un côté obtenir l'accord de Leasecom, de l'autre faire signer au client final, un contrat de vente évidemment et un contrat avec Leasecom, suivis d'un procès verbal de livraison, après l'installation de la solution. Le tout est transmis à Leasecom qui règle en 72 heures.

Leasecom a par ailleurs lancé un extranet sécurisé (Leasecom On Line) permettant : de calculer son leasing, de faire une demande de financement, d'éditer son contrat, de l'envoyer pour une signature électronique. En dessous de 50 000 euros, Leasecom donne une réponse immédiate. Au-delà, il faut un classique accord de financement.

Autre cas de figure, et autre frein possible, celui d'une défaillance éventuelle de l'éditeur. Leasecom a prévu une assurance de continuité de services pour le client final grâce à un contrat « d'entiercement » signé avec l'hébergeur et l'éditeur, permettant à Leasecom d'assurer la continuité des prestations louées.

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(23/11/2011 10:11:27)

Le salon Partner VIP veut accélérer l'adoption du SaaS

« La révolution induite par le SaaS et le cloud en général touche avant tout les fournisseurs et leurs partenaires plutôt que les clients eux-mêmes », expliquait Jack Mandard, le PDG de Compubase, la société organisatrice de Partner VIP. Mais que l'on se rassure, indique ce dernier, la révolution du cloud est un phénomène lent qui mettra du temps pour rivaliser avec l'informatique traditionnelle. Et c'est heureux, car les discours évangélisateurs des fournisseurs présents à Partner VIP montraient qu'il faut encore aider les revendeurs et les prestataires de services à se positionner. A la mi-journée, ils étaient 500 participants aux ateliers et autres conférences organisés lors de Partner VIP, l'organisateur tablant sur une population de 700 personnes pour la journée entière.

Les sessions plénières et les 44 ateliers proposé aux visiteurs étaient animés par quatre types d'intervenants : les VAD, les éditeurs, les opérateurs télécoms et les sociétés de financement. Certains avec des annonces à partager, la plupart étant engagés dans des partenariats. Petit tour d'horizon :

Parmi Les VAD, on comptait Tech Data Azlan, Arrow, et Magirus. Le premier a profité de Partner VIP pour officialiser le lancement de TDCloud, une offre de cloud privé et public. Son homologue Magirus a joué quant à lui sur le registre de l'annonce en avant-première en dévoilant un accord signé avec l'opérateur télécom Colt. De son côté Arrow a profité de son temps d'intervention pour faire une large présentation de son approche du cloud sans toutefois dévoiler les détails d'un chantier de grande ampleur dans lequel il s'est lancé. Pour préparer ses prochaines annonces, le VAD a mené une enquête auprès de 300 VARs, 35 éditeurs, 8 prestataires de services externalisés ainsi que 5 intégrateurs dans plusieurs pays d'Europe. Arrow se présente comme un fournisseur de solutions de cloud privé et référence désormais les offres de cinq fournisseurs : IBM, Trend Micro, McAfee, Mitel et Symantec. Dans l'assistance, ces grossistes étaient écoutés et même observés. On pouvait en effet croiser dans l'assistance des représentants de grossistes de taille plus modeste qui ne cachaient pas en aparté qu'ils étaient aux aussi sur le point de lancer leur propre offre de services cloud.

Du changement à prévoir dans la relation revendeur / client

IBM a bénéficié d'un large temps de parole. Il y a un an, celui-ci a défini sa stratégie cloud jusqu'en 2015 en misant sur le développement de ses ventes auprès des PME via ses partenaires. Le constructeur s'attache également à inciter les ISV à se lancer dans le cloud grâce à ses technologies. Outre des produits, il dispose du club des partenaires, une structure à travers laquelle IBM incite les éditeurs à proposer du SaaS en utilisant ses propres formules.

Sage était  également de la partie. L'éditeur a notamment évoqué les changements induits par le SaaS dans la relation revendeurs / éditeurs. « Le client n'appartient à personne et donc pas plus à un éditeur qu'à son partenaire, expliquait Violaine Fontaine, la directrice marketing stratégie et communication de la division Sage MGE. La répartition des rôles de chacun sera fonction des compétences, des capacités et de la volonté des partenaires ». Attention cependant à ne pas non plus sous-estimer les changements dans la relation entre le revendeur et son client. Avantagé par des investissements initiaux relatifs à la mise en place d'une solution SaaS par rapport à une solution classique, ces derniers pourraient se montrer plus volatiles. Avec le SaaS, l'ère du client captif pourrait donc être révolue. D'où l'importance du fait que les revendeurs devront étoffer leur capacité à offrir des services d'accompagnement au-delà de la prestation de mise en oeuvre initiale d'une solution.

Du côté des opérateurs télécoms, Colt a annoncé en avant-première européenne un accord avec Magirus pour que ce dernier commercialise vCloud, l'offre de l'opérateur. « Magirus dispose non seulement d'un réseau de revendeurs bien maillé mais aussi d'un centre de formation, le Magirus Academy situé à Strasbourg » expliquait Michel Calmejane, directeur général France de Colt. Quant à l'opérateur Mitel, il a utilisé la tribune que lui donnait Partner VIP pour mettre en avant son association avec Arrow. L'opérateur Acropolis, toujours pragmatique, disposait d'un stand commercial.

Seule société de financement présente en tant que telle, Leasecom lançait une formule de financement pour les éditeurs en SaaS. Ils sont invités à signer une convention avec Leasecom, moyennant quoi ce dernier règle immédiatement l'intégralité de la partie logicielle des redevances d'abonnement dues par le client (déduction faite des frais Leasecom). En cas de disparition de l'éditeur, cette formule assure également la continuité de service.
D'autres acteurs du financement, tels qu'IBM (avec IMB FS qui dispose d'un milliard de dollars pour financer des offres en cloud) ou Arrow (avec Arrow FCG) ont également mis en avant leurs filiales de financement lors de différentes interventions.

(...)

(21/11/2011 17:26:02)

Prêt pour l'entreprise, Hadoop stimule la demande de compétences

Sur la conférence Hadoop World, qui s'est tenue à New York au début de ce mois, les analystes et responsables IT présents ont à plusieurs reprises souligné que l'accès à des compétences spécialisées constituerait l'une des principales difficultés des entreprises souhaitant opter pour Hadoop. Et celles qui disposeront des bonnes compétences bénéficieront d'un sérieux avantage sur les autres.

Parmi les conférenciers présents à New York, les responsables IT de la banque JP Morgan Chase et du groupe d'enchères en ligne eBay, ont profité de l'occasion pour indiquer à leur auditoire qu'ils recrutaient dans ce domaine, ont rapporté nos confrères de Computerworld. Hugh Williams, vice-président, responsable des plateformes chez eBay, a précisé que sa société recherchait des professionnels d'Hadoop et invité ceux qui étaient intéressés à s'adresser à lui. Un peu plus tard, c'est Larry Feinsmith, directeur général pour les opérations IT chez JP Morgan Chase, qui a surenchéri et proposé, en semblant ne plaisanter qu'à moitié, de payer 10% de plus qu'eBay.

« Hadoop, c'est le nouveau datawarehouse, la nouvelle source de données » au sein de l'entreprise, décrit James Kobielus, analyste de Forrester Research. On s'intéresse beaucoup aux personnes qui en savent suffisamment sur les rouages d'Hadoop pour aider les entreprises à en tirer avantage », explique-t-il.

Des compétences en datamining et en modélisation prédictive

Le framework Open Source Hadoop aide à collecter et stocker d'importants volumes de données structurées et non structurées. Les entreprises ont commencé à s'en servir de façon croissante pour analyser les petaoctets de données telles que les connexions web, clics et contenus multimédias, afin d'obtenir davantage d'informations sur leurs activités et leurs clients. Cette adoption entraîne la demande de compétences nécessaires aux analyses avancées, ajoute James Kobielus. Cela inclut les personnes ayant des connaissances en matière d'analyse statistique, de datamining, de modélisation prédictive, de traitement en langage naturel, d'analyse de contenus, de textes et de réseaux sociaux, explique-t-il.

« Les Big Data, dans leur sens large, et Hadoop en particulier, génèrent de la demande pour des gens expérimentés utilisant de nouvelles approches telles que MapReduce et le langage R, pour la modélisation statistique et prédictive », poursuit-il. « Il s'agit de personnes spécialisées dans l'analyse de données ou de scientifiques qui travailleront dans les environnements Hadoop pour pénétrer plus avant dans les données et leur donner un nouveau sens ».

Des administrateurs de clusters Hadoop

L'intérêt suscité par Hadoop est aussi en train de créer une demande pour des professionnels de cette plateforme, ajoute James Kobielus. Leur rôle consistera à mettre en oeuvre des clusters Hadoop, à les sécuriser, les gérer, les optimiser et faire en sorte que le cluster reste disponible pour l'entreprise. Selon l'analyste de Forrester Research, les administrateurs de base de données qui interviennent sur Teradata ou sur l'appliance Exadata d'Oracle sont les mêmes profils qui commencent maintenant à redéfinir leurs rôles comme administrateurs de clusters Hadoop. C'est un nouveau monde qui s'ouvre, estime-t-il en ajoutant qu'on s'attend aussi à voir une demande pour les professions de la gestion de stockage et pour celles permettant d'intégrer les environnements Hadoop avec les technologies existantes de bases de données relationnelles. 

(Crédit illustration : D.R.)
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Martin Hall, PDG de Karmasphere, fournisseur de logiciels pour les environnements Hadoop, confirme que trois catégories de professionnels sont concernées. Les professionnels de la gestion de données seront ceux qui choisiront, installeront, géreront et feront évoluer et monter en puissance les clusters Hadoop. Ce sont eux qui décideront si l'infrastructure Hadoop doit se situer dans le cloud ou sur site, quels fournisseurs il convient de choisir, quelle distribution d'Hadoop retenir. Ils définiront la taille du cluster et s'il doit être utilisé pour exploiter des applications de production ou à des fins de test qualité. Les compétences requises pour ces fonctions sont similaires à celles que l'on demande pour effectuer les mêmes tâches dans des environnements de SGBDR traditionnels ou de datawarehouses, précise Martin Hall.

Des professionnels pour construire des algorithmes MapReduce

La deuxième catégorie de professionnels sera chargée de créer les processus de traitement des données. Ils construiront les algorithmes MapReduce distribués qui seront utilisés par les personnes qui analyseront ensuite les données. Les ingénieurs possédant des compétences en Java et en C++ auront davantage d'opportunités à mesure que les entreprises commenceront à déployer Hadoop, prévoit le PDG de Karmasphere. 

La troisième catégorie de professionnels recherchés seront ceux qui disposent d'expérience sur les logiciels d'analyse statistique (SAS, SPSS), ainsi que dans les langages de programmation comme R. Ce sont eux qui généreront, analyseront, partageront et intégreront les informations rassemblées et stockées dans les environnements Hadoop.

Pour l'instant, le manque de compétences autour d'Hadoop signifie que les entreprises ont besoin d'être aidées par les fournisseurs de services pour déployer cette technologie. L'un des indicateurs de cette situation, pointe l'analyste James Kobielus, de Forrester, c'est que les revenus générés autour d'Hadoop par les professionnels du conseil et de l'intégration de systèmes sont bien plus importants que les revenus provenant des ventes des produits Hadoop. Des sociétés telles que Cloudera, MapR, Hortonworks et IBM proposent aux entreprises des formations pour qu'elles puissent elles-mêmes construire leur propre centre d'excellence Hadoop, indique-t-il.

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En effet, même s'il subsiste des inquiétudes sur la sécurité et sur d'autres points, Hadoop est prêt à être utilisé en entreprise si l'on se réfère à l'avis de responsables IT qui sont intervenus sur la conférence Hadoop World, à New-York. Ainsi, depuis trois ans, la banque JPMorgan Chase utilise de façon croissante le framework Open Source de stockage et d'analyse de données, a expliqué Larry Feinsmith, le directeur général des opérations IT pour le groupe. La banque continue à s'appuyer fortement sur les systèmes de bases de données relationnelles pour les traitements transactionnels, mais elle utilise la technologie Hadoop pour un nombre croissant d'applications, parmi lesquelles la détection de fraude et la gestion des risques informatiques. Elle gère près de 150 petaoctets de données stockées en ligne, 30 000 bases de données et 3,5 milliards de connexions à des comptes utilisateurs. La capacité d'Hadoop à stocker d'énormes quantités de données non structurées lui permet de collecter les connexions web, les transactions et les informations recueillies sur les médias sociaux. « Nous conservons des données que nous stockions pas auparavant », a pointé Larry Feinsmith. Celles-ci sont agrégées sur une plateforme commune afin d'être explorées, pour mieux comprendre les clients, avec un ensemble d'outils de datamining et d'analyse.

eBay stocke 9 Po de données sur des clusters Hadoop et Teradata

De son côté, le groupe eBay utilise la technologie Hadoop et Hbase, qui supporte l'analyse en temps réel des données, afin de constituer un moteur de recherche pour son site d'enchères en ligne. Hugh Williams, vice-président, responsable plateformes et recherche chez eBay, a expliqué que ce projet de moteur (nom de code Cassini) va remplacer la technologie dont la société s'est servie depuis le début des années 2000. La mise à jour est notamment nécessaire pour prendre en charge les volumes croissants de données. eBay rassemble plus de 97 millions d'acheteurs et de vendeurs actifs et plus de 200 millions d'articles en vente dans 50 000 catégories. Il gère 2 milliards de pages vues, 250 millions de requêtes et 10 millions d'appels à des bases de données chaque jour, a indiqué Hugh Williams. Le groupe stocke 9 petaoctets de données sur des clusters Hadoop et Teradata, un volume qui grossit vite, a ajouté le responsable plateforme et recherche. Il précise que 100 ingénieurs d'eBay travaillent sur le projet Cassini, ce qui en fait l'un des plus gros efforts de développement de la société.

Le moteur, prévu pour entrer en fonction l'an prochain, devra répondre aux requêtes des utilisateurs en fournissant des résultats contextuels et plus affinés que ceux que propose l'actuel système, promet Hugh Williams. 

Larry Feinsmith, de JP Morgan Chase, met en garde les départements informatiques qui seraient intéressés par Hadoop. Ils doivent être vigilants sur les questions de sécurité. Il explique que l'agrégation et le stockage des données provenant de sources multiples peut créer de nombreux problèmes liés au contrôle d'accès et à la gestion des données, tout en faisant remonter des questions liées à la possession des données.

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(18/11/2011 11:19:41)

GRDF simplifie ses processus d'achat métier avec Ivalua

GRDF est le principal distributeur de gaz naturel en France. Il dispose de 650 fournisseurs de travaux (notamment de travaux publics), services et matériel. Pour simplifier et fluidifier l'ensemble des processus achat métier, l'énergéticien a décidé de refondre son système d'information achats. Après appel d'offres, GrDF a choisi l'offre i-Buy d'Ivalua. Désormais, l'ensemble des démarches d'achats métier passent par un portail web unique, tant du côté interne à GrDF que du côté des fournisseurs.

L'un des avantages particulièrement apprécié de la solution est son ergonomie intuitive facilitant la prise en main par les acheteurs, y compris sur terminaux mobiles.

Le coût du projet n'a pas été communiqué.

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